Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
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Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
Dernière édition par Baldanders le Ven 16 Sep 2016 - 21:11, édité 2 fois
Baldanders- Messages : 351
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
Dernière édition par Baldanders le Ven 16 Sep 2016 - 21:11, édité 2 fois
Baldanders- Messages : 351
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
Lisez comme il s'exonère systématiquement de ses mensonges pathologiques:
1.
2.
On lui place les liens qui démontrent par a + b qu'il ment comme un arracheur de dents, et voilà comment il s'exonère, faisant mine de confondre en une seule occurrence son intervention sur le forum, citée comme une occurrence de "toutes les fois où je suis venu le chercher", et son intervention sur mon blog, citée comme "exception notable où il est venu me chercher".
Or ce sont, bien qu'il tente chafouinement de les réunir en une, deux interventions distinctes, et la première illustrait bien, dans son propos, une occurrence de "toutes les fois où je suis venu le chercher"
Ce qui dans sa tête cernée des barbelés de sa mauvaise foi pulvérulente, le pousse, d'un élan vital dans le déni, à s'auto-donner raison là-encore.
Schéma, donc, de la manipe pour couvrir son mensonge:
- l'occurrence que je vérifie à sa demande montre qu'il ment
- il se rabat sur la seconde en y absorbant la première désormais confondue avec elle
- grâce à cette entourloupe, il s'auto-donne raison ---> je suis bien le menteur.
Fascinant, non?
Mensonges, manipes, révisionnisme, malhonnêteté: le baldanderisme en plein exercice. Il faudrait s'arrêter de la sorte sur chaque phrase qu'il écrit: chez lui, ce n'est pas même un art de vivre, c'est une respiration.
1.
toutes les fois où on s'est étripé toi et moi (à l'exception notable d'un ou deux commentaires de moi sur ton blog), 'C'est toi qui es venu me chercher et qui évidemment m'as trouvé.
Facile à vérifier : Holy Motors [qui donc fait partie de toutes les fois, et c'est lui-même qui vous défie de le vérifier]
2.
On lui place les liens qui démontrent par a + b qu'il ment comme un arracheur de dents, et voilà comment il s'exonère, faisant mine de confondre en une seule occurrence son intervention sur le forum, citée comme une occurrence de "toutes les fois où je suis venu le chercher", et son intervention sur mon blog, citée comme "exception notable où il est venu me chercher".
Or ce sont, bien qu'il tente chafouinement de les réunir en une, deux interventions distinctes, et la première illustrait bien, dans son propos, une occurrence de "toutes les fois où je suis venu le chercher"
Ce qui dans sa tête cernée des barbelés de sa mauvaise foi pulvérulente, le pousse, d'un élan vital dans le déni, à s'auto-donner raison là-encore.
Schéma, donc, de la manipe pour couvrir son mensonge:
- l'occurrence que je vérifie à sa demande montre qu'il ment
- il se rabat sur la seconde en y absorbant la première désormais confondue avec elle
- grâce à cette entourloupe, il s'auto-donne raison ---> je suis bien le menteur.
Fascinant, non?
Mensonges, manipes, révisionnisme, malhonnêteté: le baldanderisme en plein exercice. Il faudrait s'arrêter de la sorte sur chaque phrase qu'il écrit: chez lui, ce n'est pas même un art de vivre, c'est une respiration.
Dernière édition par syndic des dockers le Dim 19 Juil 2015 - 22:56, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
Dernière édition par Baldanders le Lun 6 Mar 2017 - 15:40, édité 4 fois
Baldanders- Messages : 351
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
Baldanders a écrit:Jerzy a écrit:On lui place les liens qui démontrent par a + b qu'il ment comme un arracheur de dents, et voilà comment il s'exonère
Où t'as vu que je m'exonérais, l'ahuri ? Cite-moi, si tu l'oses :
Ici, donc, puisque sa mauvaise foi obstrue jusqu'à son oeil:
Baldanders a écrit:Ah tiens, c'est vrai. Autre exemple notable où je t'ai cherché.
Qui tente d'exonérer son:
toutes les fois où on s'est étripé toi et moi (à l'exception notable d'un ou deux commentaires de moi sur ton blog), 'C'est toi qui es venu me chercher et qui évidemment m'as trouvé.
Facile à vérifier : Holy Motors [qui donc fait partie de toutes les fois, et c'est lui-même qui vous défie de le vérifier]
Je viens plus haut de montrer, noir sur blanc [par souci de clarté pédagogique, je le refais ici en bleu sur blanc pour la lisibilité du schéma de la manipe], comment il s'exonère, c'est bien le mot, d'un mensonge, en fondant en une deux occurrences, la première illustrant "toutes les fois où je l'ai cherché" (catégorie 1) [ Holy motors sur le forum: là, y a mensonge patent, que la consultation de l'historique des échanges confirme ], la seconde illustrant "une exception notable où B. m'a cherché" (catégorie 2) [ Holy motors sur mon blog: là, y a pas mensonge, puisque c'est une exception notable à "toutes les fois" ]: la première occurrence étant résorbée - par ses soins manipulateurs - dans la catégorie 2 où il place la seconde occurrence [ "ah tiens, c'est vrai. Autre exemple notable où je t'ai cherché" ---> le mensonge patent disparaît magiquement, puisque déplacé subrepticement dans la catégorie floue des "exceptions" ou "exemples" notables où B. est venu me chercher. Notable placé en italiques pour bien attirer mon attention sur le fait que c'est moi qui ai commis une bévue en n'ayant benoîtement pas saisi que l'occurrence 1 doit pourtant être rangée - par pure manipulation de sa part, mais en comptant sur le fait que, naïf, je ne m'en rendrai pas compte - dans la catégorie 2 des exceptions ou exemples notables où B. me chercha ], il s'autorise de cette petite manipe pour s'exonérer de son mensonge et réitérer sans vergogne son: "c'est bien toi le menteur".
Sait-il lire, ne le peut-il pas ou ne le veut-il pas?
Avec lui, c'est de toute façon sans fin: il lui faut s'exonérer de tous ses mensonges, sans exception. En reconnaître un seul, cela même lui est insupportable.
Parce que ça met brutalement à nu son mécanisme de défense par sophismes - argumentations à la logique fallacieuse - et révèle ses carences énormes quand il s'agit d'argumenter face à une objection qui réclame une compétence logique et conceptuelle qu'il n'a pas: ce qu'il redoute par dessus tout, son principal moteur dans nos "échanges" étant de régler son compte, eh oui, à un "fisolof" le confrontant à une exigence de rigueur dont il n'est pas capable (et ce depuis la première fois où il fut interpellé/dérangé dans ses sophismes qui jusque là restaient inaperçus en petit comité: c'est l'affaire de la phrase de sartre sur mp - bien sûr que je suis venu le chercher là-dessus, choqué par le sens grotesque qu'il entendait lui donner par son bricolage malhonnête --> en résulta le topic destiné à me régler mon compte avec l'artillerie lourde de n'importe quel sophisme pouvant faire feu de tout bois, topic dont l'historique est bien connu et que baldanders aime à rappeler, toujours en escamotant ce qui venait après mes excuses, etc. B effaça de rage la majorité de ses interventions dans ce topic, après une altercation avec son seul allié conjoncturel - l'hungus. Il importe aussi de le rappeler).
D'où son recours perpétuel, dès qu'il s'agit d'entrer dans le détail d'une argumentation visant n'importe quelle manipe sophistique de sa part (y a profusion: en gros dès qu'il sort des "citations", y a embrouille une fois sur deux, et même dans son usage des citations) à des formules choc où il s'auto-confirme avec autorité tout seul en contournant l'objection, formules inséparables de la multiplication des formules destinées à maintenir de gré ou de force le contradicteur dans la zone: "humilié par lui, ne le supportant pas, et donc revanchard". Formules inséparables aussi des incessants rappels par citation des seules fois où le contradicteur lui donna raison en s'excusant - parce qu'abusé par ses manipes: cela, il s'en sert pour bien le neutraliser dans cette zone grise: "je t'ai humilié, déculotté et cela tu ne l'as pas supporté, tout ce que tu peux dire confirme que tu veux te venger de cette humiliation terrible", etc.
Formules inséparables également de celles qui empruntent à des procédures "psychanalytiques" (de psycho-mag) sauvages autant qu'ubuesques: recours providentiel à "l'inconscient", au "refoulement", au "traumatisme", etc, autant de notions convoquées à la va-comme-je-te-pousse comme autant de "deus ex machina" dont la vertu principale (supposée) est de toujours se donner magiquement raison en surplomb, puisque ça permet de postuler dans le propos du contradicteur des "intentions", "désirs", "motivations", cachés ou secrets, la toute-puissance fantasmée de "l'analyste" improvisé le rendant infalsifiable: ton refus d'acquiescer à ma lecture est le symptôme d'une résistance (par refoulement, dénégation) qui forcément la "confirme".
Et ces formules inséparables enfin, bien sûr, du psychologisme systématique et de l'argument "ad hominem": toujours chercher le "petit homme médiocre" derrière ses pompeux concepts, agi par le narcissisme, la frustration, l'envie, et toute la gamme des "passions tristes" qui le poussent à vouloir avoir raison contre l'honnête baldanders (homme vrai, authentique, réel, concret, sensible de chair, versus le robot-concept qui est le refoulement de tout ça).
Ainsi, l'exhibition d'un seul de ses mensonges, qui lui est insupportable pour les motifs mentionnés plus haut, pousse impérativement et systématiquement baldanders a) à traficoter pour le nier, l'escamoter, au prix de manipes grosses comme des baleines; 2) à invoquer n'importe quoi d'autre détournant l'attention de ce mensonge, et qui lui donnera raison dans un ensemble flou duquel le segment dur a été éliminé par ses soins.
Et cela, il le fait quasiment à chaque énoncé où il noie le poisson, c'est compulsif. C'est chez lui plus qu'un art de vivre, disais-je, une véritable respiration.
A un tel degré de crispation constipatoire dans le besoin de mentir, joint au besoin de s'exonérer - à n'importe quel prix, par n'importe quelle manipe - de son mensonge en soutenant que c'est l'autre qui ment, la mauvaise foi devient bel et bien pathologie. Et même une pathologie honteuse que seuls des montages rhétoriques assez vicieux peuvent masquer.
Du moins si on n'y prend pas garde. ça marche une fois, deux fois peut-être ...
* * *
Ah oui: quand on contredit baldanders sur un forum, on le cherche alors qu'il ne vous demande rien. Trop drôle, ça.
ça explique trop bien aussi pourquoi il vola à la rescousse de l'imbitable "jamaisla", qui réclamait une procédure technique pour empêcher que simplement on reproduise ses propos dans un copié-collé. Le brave homme avait cette conception de ce que devait être pour lui un forum: "de quel droit tu m'interpelles? Je t'ai causé, moi?" etc.
http://enculture.free.fr/viewtopic.php?t=1443
http://enculture.free.fr/viewtopic.php?t=1445
- Spoiler:
- Nous reprendrons donc la démo (des manifestes entourloupes de baldanders, tant sur le "sens" d'un texte révélé par lui que de sa façon de détourner l'attention de son sophisme de base en modifiant perpétuellement et après-coup les principes de sa démo initiale: suffisamment retors pour qu'on n'y prenne garde dans le temps A) là où nous l'avions laissée à l'époque, par souci diplomatique. Mais ailleurs, et le temps que je remette la main sur la clé usb où je l'avais laissée. J'avais en sus uniquement renoncé parce qu'il m'avait demandé d'arrêter en MP.
Mais ma neutralité helvétique vis-à-vis de Baldanders a elle aussi fait son temps. Quand je vois comment lui n'hésite pas à faire la girouette diplomatique à mon égard, malgré sa si grande patience et bonté (fermer les yeux à demi devant mes "délires"), réviser l'historique des échanges, donner raison aux entourloupes. Et surtout pas assumer ses propres initiatives (son copier-coller qu'il a effacé), ce qui objectivement justifiait la réaction outrée d'un jamaisla se plaignant d'être copié collé au sens de fliqué. Or un jamaisla n'était nullement fliqué, mais bien le flic: réclamant de l'administration une solution technique interdisant tout simplement de reproduire un échange où il intervenait. Comme si une archive de conversation était un scandale éthique, une atteinte à son intégrité.
Or en s'exécutant à la demande de jamaislà, Baldanders donnait indirectement raison à son fantasme délirant de pureté, de filtrage, de sélectionnisme, de contrôle de sa parole, comme si on devait se soumettre à la conception du forum de jamaisla (le contrôle propriétaire de ses interventions et l'interdiction faite aux autres de les citer: conception hallucinante qui ne peut révéler qu'une vision inquiétante de la circulation herméneutique des échanges sur un forum).
Ensuite, en donnant finalement à la plainte ubuesque de jamaisla, Baldanders confirmait aux yeux de ce dernier, tout en justifiant le "recadrage" de tiny (hypocritement nié, mais bien réel) et me plaçait de facto dans la position du fauteur de troubles ainsi que du "délirant". Révisant à l'occasion l'historique des échanges, puisque le recadrage de tiny n'avait rien à avoir avec la "relecture" mensongère que baldanders en fit. Et en profitant pour flatter la perception de jamaisla qu'il aurait, lui, la bonté et patience de fermer les yeux sur mes prétendus délires et outrances.
J'en ai donc terminé avec l'éthique communicationnelle à géométrie variable (en termes moins euphémisés, nous dirons faux-cul) de Baldanders, sa façon chafouine de prétendre me défendre alors qu'en réalité il me charge pour complaire à un petit comité privé et passer pour un pacificateur.
Mes interventions dans les liens de topics que tu postes, lederche, sont, que tu le veuilles ou pas, totalement légitimes et conformes à ce qu'on peut attendre d'un forum. Je sais que ce n'est que fort tardivement que tu as découvert qu'existaient des mondes virtuels où on se donnait le droit de te contredire.
Je sais aussi que tu as encore quelque peine à saisir qu'un forum est un tout, que les parois entre topics sont poreuses et perméables, qu'entre les topics d'un forum, ainsi qu'entre plusieurs forums, il y a une dynamique globale d'actions-réactions, de va-et-vient. Je sais que, homme concret se mouvant dans le monde physique, tu es resté très attaché à une représentation de l'espace où on ne traverse pas les murs et où on ne s'invite pas à l'improviste chez ses voisins. Y a quand même des limites à respecter, même dans un cauchemar pavillonnaire où l'altérité a été anesthésiée par la chimpanzite, où l'intimité privative de ta bicoque "samsuffit" est encore respectée et ça, au moins, c'est rassurant. Moins rassurante est ta conception de "l'altérité", humaine ou simiesque, visiblement assez sélectionniste et supportant mal l'intrusion d'un autrui même quand tu déposes une crotte virtuelle sans intérêt sur un forum.
Ce sont là des choses qui peuvent prêter à divers débats intéressants, et pour ma part j'aime bien en situation de forum mettre ça en abyme réflexive. Je ne te demande pas de comprendre l'intérêt de la chose, ça bouleverserait par trop tes schémas épistémologiques de ce que peut être un espace public où s'expérimentent la dispersion, la dissémination, jusque dans la structure traditionnelle du sujet clos, solipsiste, non menacé de toutes formes de contaminations de sa psychè privative.
http://mainoptique.blogspot.be/search/label/forum
Avise toi aussi, l'auguste, de consulter parfois les dates de postage des différents posts émis dans la transversalité du forum, avec les effets d'échos entre topics s'interpénétrant les uns les autres. Tu serais surpris de découvrir que si on est interpellé dans un espace x, y a aucune loi physique ou mathématique qui empêche qu'on y réponde dans un espace y, tout comme il n'y a aucune loi physique ou mathématique interdisant de traverser des espaces qu'on croiraient infranchissables simplement parce qu'ils sont placés sur des onglets distincts et autres marqueurs de séparation. Je sais que ça peut faire peur, que ça peut faire craindre d'être observé par des voyeurs pervers, ou interrompu de façon malséante par des entéléchies morphémiques indésirables.
ça ne sert pas à grand chose d'additionner les topics où tu as été interrompu de façon malséante par mezigue ou autres, en fonction de toutes ces choses assez insolites pour un homme qui se targue d'avoir les pieds bien vissés dans la terre (qui ne se meut pas, d'un point de vue phénoménologique). Non, c'est en examinant les dates de postages qu'on prend mieux la mesure des mouvements dans l'espace parcourus par les uns et les autres sur une planète forum. Alors, on se rend mieux compte de l'ineffable bêtise consistant à croire que machin est venu nous chercher alors qu'on ne lui demandait rien. Dans ses wc, s'ils sont fermés de l'intérieur, sans doute, personne ne peut venir nous chercher sans qu'on lui ait rien demandé et on peut faire pipi et caca dans une paix relative. Mais dans un espace indéterminé quant à ses limites comme un forum, c'est différent: tu serais étonné de constater que la propriété du discours d'un sujet propre est sujette à divers phénomènes d'altérations, de résonances, d'échos, de brouillage, tout à fait surprenants. Enfin pour un homme comme toi, poète du vieil analogique et du vieux paris comme un carax.
Sacré Baldanders, qui n'a pas encore bien pris la mesure de son nick, qui n'est pas près d'en finir avec les pervers et les pèle-mèle du net, qui le harcèlent et le persécutent dans sa bulle pendant qu'il cuit sa tourte dans son micro-ondes; sacré baldanders qui se rêve en vieille divinité bien territorialisée alors que les démons sautent les intervalles et s’infiltrent partout sur la grande déterritorialisée, comme l'expliquait si bien deleuze.
Invité- Invité
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
J'ai pas lu ton torchon, fripon. Ce matin, j'ai préféré ouvrir le journal. Misère, on y parle de nous.
A Hoogstraten, Jerzy compare Baldanders à un démon qu'il a dans la tête
(d'après Agence France Spectre)
Jerzy Pericolon a profité de sa présence au lancement de la caravane estivale des jeunes filosofes à Hoogstraten (province d'Anvers), dimanche 19 juillet, pour critiquer M. Baldanders. « Il n'a qu'une méthode : mentir à tout prix, mentir à tout prix pour conquérir le pouvoir », a lancé le filosofe devant plusieurs centaines de partisans imaginaires.
Après avoir évoqué les « ravages du mensonge sur les forums », l’un de ses thèmes préférés depuis l'invention d'Internet, M. Pericolon a illustré son propos en rappelant que, après le débat sur l'amitié entre Sartre et Merleau-Ponty en décembre 2011, M. Baldanders avait promis de cesser les hostilités.
« Qui croire ? Peut-on encore espérer ? Qui nous protège ? », s’est interrogé le filosofe à haute voix en marchant seul dans le parking, avant d’estimer que ces mensonges entraînaient « la colère, la désespérance et la violence » sur les forums d'enculture, de Film de Culte et des Spectres. M. Pericolon a continué sa charge à l’égard de M. Baldanders en s’étonnant de la « mansuétude de certains à l’égard de M. Tony le Mort » alors que le moribond lui a passé des coups de fil « dont la police est prévenue ».
Depuis la paix signée entre M. Baldanders et lui, M. Pericolon était resté silencieux sur la conclusion de cette crise. Mais depuis trois semaines, M. Pericolon a fait évoluer son analyse.
Il a d’abord tenu une ligne très douce. Le 2 juillet, le filosofe faisait l’analyse que « M. Baldanders est sympathique car franc et sans malice » et qu’il était bien le seul dans ce cas sur enculture. Une façon d’envisager un dialogue...
Puis, le 8 juillet, lors d’une auto-interview dans sa salle de bains, il avait déclaré qu’il n'y aurait pas « compromis acceptable ». Son entourage (une connaissance lointaine qui tient à rester anonyme) explique cette évolution par le fait que le soutien de M. Baldanders à M. Tiny avait changé la situation et qu’il fallait rajouter de « l’huile sur le feu ».
En public, le ton a ainsi changé. M. Pericolon dénonce le rôle joué par M. Baldanders. « Pendant des semaines, M. Baldanders a hésité entre complaisance envers moi et faiblesse envers les abrutis congénitaux qui postent sur enculture », a-t-il ainsi déclaré, dimanche, avant de moquer le terme « d'intuition » utilisé par M. Baldanders dans un post la semaine passée : « Je n’ai jamais vu quelqu’un de plus intuitif dans le mensonge et la tromperie. »
Sur le fond, M. Pericolon n’est pas si éloigné de la position de M. Baldanders, puisqu’il prône lui aussi un forum plein de vie, d'argumentaires et de réflexions. Mais il doute par contre de l’utilité de la présence d'autres membres. M. Pericolon envisage ainsi la création d’un forum où lui seul pourrait s'inscrire, se répondre et se bannir.
Baldanders- Messages : 351
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
Les luttes imaginaires, duelles, sont sans fin; au bout, y a jamais de reconnaissance, de vainqueur, rien, surtout quand elles sont comme ici virtuelles. Guerre sans fin, comme on dit.
Curieusement, la relation duelle est l'un des sujets du bouquin de GDH, son thème profond, si on veut...Le mec reproche à Godard d'opérer dans ses mauvais montages des divisions binaires, duelles : "Cela vous situe fortement dans un "duel", et ainsi l'opposition apparaîtra au spectateur dans une clarté immédiate, les places seront bien définies, bonus contre malus. Mais cela peut vous plonger dans une situation duelle, faites de captations imaginaires, voire de relation ambivalentes évoquant le transitivisme enfantin (lorsqu'un enfant tape sur son voisin et s'en va, derechef, se plaindre à maman, sans mentir pour autant, qu'il a très mal".
GDH "cite" ici lacan, sans guillemets, je précise, parce qu'il reproche quelques fois à JLG de citer sans guillemets...autrement dit, souvent dans ce genre de situation, on fait ce que l'on reproche à l'autre.
GDH n'arrête pas dans son bouquin de construire des duels entre Godard et les autres (benjamin, baudelaire, brecht, pasolini bien entendu, son "jumeau antipode" selon sa propre expression; comme Pasolini est le bon, Godard, antipode, ne peut être que le mauvais, bref, l'assassin, Abel vs Caïn...) et à chaque fois, Godard apparaît comme le méchant, le moins bon, honnête, compétent, le malus...Il oppose aussi Godard à lui-même bien entendu, y a le bon Godard et le mauvais Godard, par exemple en matière de montage...
Rarement lu un bouquin aussi paresseux, aussi négligeant, désinvolte, dont les interprétations soient aussi partiales; parfois on rit... GDH reproche à Godard son manque de sérieux historique, son manque de précision, mais il accumule les erreurs (liste à venir)
On n'échappe aux relations duelles ( t'es un con, non c"est toi, tu mens, menteur toi-même...) que par l'intervention d'un tiers (le symbolique).
"Modestie" ou "modeste", les deux mots apparaissent je ne sais combien de fois dans le livre. Godard est loin d'être modeste.
Curieusement, la relation duelle est l'un des sujets du bouquin de GDH, son thème profond, si on veut...Le mec reproche à Godard d'opérer dans ses mauvais montages des divisions binaires, duelles : "Cela vous situe fortement dans un "duel", et ainsi l'opposition apparaîtra au spectateur dans une clarté immédiate, les places seront bien définies, bonus contre malus. Mais cela peut vous plonger dans une situation duelle, faites de captations imaginaires, voire de relation ambivalentes évoquant le transitivisme enfantin (lorsqu'un enfant tape sur son voisin et s'en va, derechef, se plaindre à maman, sans mentir pour autant, qu'il a très mal".
GDH "cite" ici lacan, sans guillemets, je précise, parce qu'il reproche quelques fois à JLG de citer sans guillemets...autrement dit, souvent dans ce genre de situation, on fait ce que l'on reproche à l'autre.
GDH n'arrête pas dans son bouquin de construire des duels entre Godard et les autres (benjamin, baudelaire, brecht, pasolini bien entendu, son "jumeau antipode" selon sa propre expression; comme Pasolini est le bon, Godard, antipode, ne peut être que le mauvais, bref, l'assassin, Abel vs Caïn...) et à chaque fois, Godard apparaît comme le méchant, le moins bon, honnête, compétent, le malus...Il oppose aussi Godard à lui-même bien entendu, y a le bon Godard et le mauvais Godard, par exemple en matière de montage...
Rarement lu un bouquin aussi paresseux, aussi négligeant, désinvolte, dont les interprétations soient aussi partiales; parfois on rit... GDH reproche à Godard son manque de sérieux historique, son manque de précision, mais il accumule les erreurs (liste à venir)
On n'échappe aux relations duelles ( t'es un con, non c"est toi, tu mens, menteur toi-même...) que par l'intervention d'un tiers (le symbolique).
"Modestie" ou "modeste", les deux mots apparaissent je ne sais combien de fois dans le livre. Godard est loin d'être modeste.
Borges- Messages : 6044
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
wootsuibrick a écrit:En mon nom, je dirai que comme j'ai pas lu GDH, que j'ai essayé y a un mois... mais j'ai préféré lire un bouquin sur les aventures de l'origine du monde de Courbet de sa création à son arrivée au musée d'Orsay... et un bouquin intitulé "L'esthétique nait-elle au 18ème siècle?"... Ou j'ai appris l'existence de Baumgarten, et depuis j'essaye de mettre la main sur son bouquin sur l'esthétique, mais ça a pas l'air d'être un truc facilement trouvable.
Hi;
Y a une traduction française, partielle :
Mais je sais pas vraiment si ça vaut la peine de le lire, à moins de faire un travail dessus.
Borges- Messages : 6044
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
Hi,
merci Borges pour ce retour...
j'ai vu qu'il y avait une publication avec un texte de Kant et un de Baumgarten :
http://www.amazon.fr/Réflexions-philosophie-Principes-pratique-première/dp/2711626008/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1437412434&sr=8-1&keywords=baumgarten
tu connais cette publication ?
merci Borges pour ce retour...
j'ai vu qu'il y avait une publication avec un texte de Kant et un de Baumgarten :
http://www.amazon.fr/Réflexions-philosophie-Principes-pratique-première/dp/2711626008/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1437412434&sr=8-1&keywords=baumgarten
tu connais cette publication ?
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
Hi Woot;
non, je ne connaissais pas, mais je ne vois pas du tout d'intérêt à lire B, lui-même, à moins de faire un travail sur lui dans un certain cadre esthétique ou philosophique; même Kant, en dehors de quelques textes, comme la troisième critique, je vois pas à quoi ça peut servir dans ton horizon, c'est des trucs qu'on lit dans des espaces institutionnels.Je veux pas te donner de conseils, mais pour moi, il est bien plus intéressant de lire le petit livre de Deleuze sur Kant que Kant lui-même, ou les passages de ses cours où il en cause, ou alors les livres de Heidegger : "kant et le problème de la métaphysique", ou "interprétation phénoménologique de la critique de la raison pure"...Les grands livres de l'histoire de la philo, sauf exception, n'ont d'intérêt, ne prennent vie, ne deviennent, que lorsqu'ils sont "réactualisés", "problématisés" par une grande lecture, un grand penseur... On peut lire l'intro de Kojève à la phénoménologie de l'esprit, mais la lire elle-même, c'est un peu gratuit...Deleuze distinguait la lecture philosophique et la lecture non-philosophique des philosophes, après tout, t'es pas philosophe, mais plutôt "artiste"...Faut pas te faire tout un cinéma de la philosophie "elle-même" . On ne philosophe qu'en perdant le respect de la philosophie, en errant dans ses parages, écrivant dans ses marges...
Sinon, le petit livre de badiou "métaphysique du bonheur réel" est très bien pour éclaircir et approfondir quelques sujets qui te tenaient à coeur, et qu'on avait abordés avec Jerzy, y a quelques mois (science, art, philosophie...)
non, je ne connaissais pas, mais je ne vois pas du tout d'intérêt à lire B, lui-même, à moins de faire un travail sur lui dans un certain cadre esthétique ou philosophique; même Kant, en dehors de quelques textes, comme la troisième critique, je vois pas à quoi ça peut servir dans ton horizon, c'est des trucs qu'on lit dans des espaces institutionnels.Je veux pas te donner de conseils, mais pour moi, il est bien plus intéressant de lire le petit livre de Deleuze sur Kant que Kant lui-même, ou les passages de ses cours où il en cause, ou alors les livres de Heidegger : "kant et le problème de la métaphysique", ou "interprétation phénoménologique de la critique de la raison pure"...Les grands livres de l'histoire de la philo, sauf exception, n'ont d'intérêt, ne prennent vie, ne deviennent, que lorsqu'ils sont "réactualisés", "problématisés" par une grande lecture, un grand penseur... On peut lire l'intro de Kojève à la phénoménologie de l'esprit, mais la lire elle-même, c'est un peu gratuit...Deleuze distinguait la lecture philosophique et la lecture non-philosophique des philosophes, après tout, t'es pas philosophe, mais plutôt "artiste"...Faut pas te faire tout un cinéma de la philosophie "elle-même" . On ne philosophe qu'en perdant le respect de la philosophie, en errant dans ses parages, écrivant dans ses marges...
Sinon, le petit livre de badiou "métaphysique du bonheur réel" est très bien pour éclaircir et approfondir quelques sujets qui te tenaient à coeur, et qu'on avait abordés avec Jerzy, y a quelques mois (science, art, philosophie...)
Borges- Messages : 6044
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
Je ne sais toujours pas comment causer du bouquin de GDH sur Godard (il y a tellement d'erreurs, d'approximations, de trucs maladroits, d'idioties dans l'argumentation, qu'on a envie de croire que c'est l'un de ses étudiants, et pas très doué qui a écrit ça à partir de ses notes)
Borges- Messages : 6044
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
Borges a écrit:On ne philosophe qu'en perdant le respect de la philosophie, en errant dans ses parages, écrivant dans ses marges...
je crois que ça serait plus du radotage à ce niveau, non ? Perdre respect pour une chose c'est ne plus y croire, la foi est importante pour composer, je vois pas comment on peut "philosopher" en perdant le respect pour elle, au contraire, c'est d'un non sens total ! pour moi si on perd le respect pour la chose ce n'est plus que du radotage qu'il vaut mieux ne plus lire très sérieusement.
Dernière édition par BK le Jeu 23 Juil 2015 - 15:48, édité 1 fois
BK- Messages : 179
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
Borges, mince... j'ai fini la première critique... puis j'ai acheté la phénoménologie de l'esprit + l'introduction à la PhE de Kojève... (j'ai déjà lu le bouquin de Jerzy)
sinon Heidegger en plus de être et temps, lu son cours "Qu'appelle-t-on penser?", lu la première version de l'Origine de l'oeuvre d'art... à côté de ça lu le Derrida la vérité en peinture... Relu une bonne moitié des oeuvres de Platon... Je vais lire aussi le Parménide (c'est sur ma table de chevet là), bien évidemment, vu que j'ai aussi sous la main les fragments de Parménide commentés par Barbara Cassin... pour les aller-retours...
Puis grosso modo en plus de ça ses derniers mois : Qu'est-ce que la philosophie?, Les écarts du cinéma, l'échange de courriers arendt et jaspers (la philosophie n'est pas tout à fait innocente)...
Et là mis la main sur du Nishida Kitaro...
enfin je suis bien lancé, et j'y prend goût... donc c'est pas prêt de s'arrêter, une lecture en appelant une autre, etc.
sinon Heidegger en plus de être et temps, lu son cours "Qu'appelle-t-on penser?", lu la première version de l'Origine de l'oeuvre d'art... à côté de ça lu le Derrida la vérité en peinture... Relu une bonne moitié des oeuvres de Platon... Je vais lire aussi le Parménide (c'est sur ma table de chevet là), bien évidemment, vu que j'ai aussi sous la main les fragments de Parménide commentés par Barbara Cassin... pour les aller-retours...
Puis grosso modo en plus de ça ses derniers mois : Qu'est-ce que la philosophie?, Les écarts du cinéma, l'échange de courriers arendt et jaspers (la philosophie n'est pas tout à fait innocente)...
Et là mis la main sur du Nishida Kitaro...
enfin je suis bien lancé, et j'y prend goût... donc c'est pas prêt de s'arrêter, une lecture en appelant une autre, etc.
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
BK a écrit:Borges a écrit:On ne philosophe qu'en perdant le respect de la philosophie, en errant dans ses parages, écrivant dans ses marges...
je crois que ça serait plus du radotage à ce niveau, non ? Perdre respect pour une chose c'est ne plus y croire, la foi est importante pour composer, je vois comment on peut "philosopher" en perdant le respect pour elle, au contraire, c'est d'un non sens total ! pour moi si on perd le respect pour la chose ce n'est plus que du radotage qu'il vaut mieux ne plus lire très sérieusement.
salut BK : il y a dans cette petite phrase beaucoup de choses, et deux allusions, l'une à Nietzsche, « il faut émietter l'univers, perdre le respect du tout », et l'autre à Derrida; c'est aussi la question" au centre" du bouquin de GDB, quand il oppose deux types de montage, chez JLG : celui qui fait formule, qui fait tout, totalise et interdit la discussion (le montage "non comment", "voilà") et l'autre montage, le montage qui ouvre, multiplie le sens, l'ouvre ( le montage "vois là")...Dans ce que j'ai dis, il faut entendre :" il faut perdre le respect de la philosophie comme tout, (cf les guillemets à "elle-même), faut l'ouvrir à ses autres, à ses devenirs...
"Jean-Luc Godard a créé, dans Histoire(s) du cinéma, un type de montage qui fait tourbillonner les documents, les citations, les extraits de films vers une
étendue jamais couverte : montage centrifuge, éloge de la vitesse. C'est une sorte de grande fugue qui dissémine le temps des quatre heures et demie que dure son film."
(GDH, images malgré tout)
"Se moquer de la philosophie, c'est vraiment philosopher. ... "
Borges- Messages : 6044
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
wootsuibrick a écrit:Borges, mince... j'ai fini la première critique... puis j'ai acheté la phénoménologie de l'esprit + l'introduction à la PhE de Kojève... (j'ai déjà lu le bouquin de Jerzy)
sinon Heidegger en plus de être et temps, lu son cours "Qu'appelle-t-on penser?", lu la première version de l'Origine de l'oeuvre d'art... à côté de ça lu le Derrida la vérité en peinture... Relu une bonne moitié des oeuvres de Platon... Je vais lire aussi le Parménide (c'est sur ma table de chevet là), bien évidemment, vu que j'ai aussi sous la main les fragments de Parménide commentés par Barbara Cassin... pour les aller-retours...
Puis grosso modo en plus de ça ses derniers mois : Qu'est-ce que la philosophie?, Les écarts du cinéma, l'échange de courriers arendt et jaspers (la philosophie n'est pas tout à fait innocente)...
Et là mis la main sur du Nishida Kitaro...
enfin je suis bien lancé, et j'y prend goût... donc c'est pas prêt de s'arrêter, une lecture en appelant une autre, etc.
lol, sinon : personne au monde n'a jamais fini "la critique de la raison pure" (j'en sais quelque chose, je dois la lire depuis plus de trente ans, comme tous les autres grands livres de la philo, ou l'origine de l'oeuvre d'art ), "la phénoménologie", "Etre et temps", ni Platon, ni Aristote...
sais-tu, maintenant, comment des jugements synthétiques a priori sont possibles?
Borges- Messages : 6044
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
je ne sais pas grand chose de la première critique à part que j'ai tenté de la lire du premier au dernier mot du texte (en sautant pas mal de notes de bas de page quand même)...
Pour les jugements synthétiques a priori... je peux tenter de retrouver le passage et faire un copier coller ici. Mais j'imagine que ça nous avancera pas à grand chose, vu que la question ici c'est l'impossibilité de finir un livre. (puis c'est pas le topic consacré aux notes de lecture de bouquins de philo de toute manière)
Pour les jugements synthétiques a priori... je peux tenter de retrouver le passage et faire un copier coller ici. Mais j'imagine que ça nous avancera pas à grand chose, vu que la question ici c'est l'impossibilité de finir un livre. (puis c'est pas le topic consacré aux notes de lecture de bouquins de philo de toute manière)
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
j'ai tenté de la lire du premier au dernier mot du texte
Ah, c'est ça pour toi, "lire" la crp ou et?
Invité- Invité
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
Borges a écrit:BK a écrit:Borges a écrit:On ne philosophe qu'en perdant le respect de la philosophie, en errant dans ses parages, écrivant dans ses marges...
je crois que ça serait plus du radotage à ce niveau, non ? Perdre respect pour une chose c'est ne plus y croire, la foi est importante pour composer, je vois comment on peut "philosopher" en perdant le respect pour elle, au contraire, c'est d'un non sens total ! pour moi si on perd le respect pour la chose ce n'est plus que du radotage qu'il vaut mieux ne plus lire très sérieusement.
salut BK : il y a dans cette petite phrase beaucoup de choses, et deux allusions, l'une à Nietzsche, « il faut émietter l'univers, perdre le respect du tout », et l'autre à Derrida; c'est aussi la question" au centre" du bouquin de GDB, quand il oppose deux types de montage, chez JLG : celui qui fait formule, qui fait tout, totalise et interdit la discussion (le montage "non comment", "voilà") et l'autre montage, le montage qui ouvre, multiplie le sens, l'ouvre ( le montage "vois là")...Dans ce que j'ai dis, il faut entendre :" il faut perdre le respect de la philosophie comme tout, (cf les guillemets à "elle-même), faut l'ouvrir à ses autres, à ses devenirs...
"Jean-Luc Godard a créé, dans Histoire(s) du cinéma, un type de montage qui fait tourbillonner les documents, les citations, les extraits de films vers une
étendue jamais couverte : montage centrifuge, éloge de la vitesse. C'est une sorte de grande fugue qui dissémine le temps des quatre heures et demie que dure son film."
(GDH, images malgré tout)
"Se moquer de la philosophie, c'est vraiment philosopher. ... "
dans ma période d'ataraxie je me moquais pas du tout de la philosophie, au contraire; et surtout du cinéma. l'amour et la foi étaient bien présente. d'ailleurs je vis actuellement une vie de privation d'émotions engendré par Dieu (je vis une vrai mission de sa part) mais l'expérience de la trace est toujours présente: je pleure devant des scènes qui m'ont ému c'est une question difficile: se moquer c'est déjà trahir quelque part sa vie, perdre quelque chose, son innocence; comme un auteur qui a l'impression d'avoir perdu quelque chose pour toujours sans pour autant le retrouver
si jamais tu penses que se moquer c'est voir la vie avec détachement, c'est une autre histoire, et là je suis plutôt d'accord avec ton post
Dernière édition par BK le Jeu 23 Juil 2015 - 18:00, édité 2 fois
BK- Messages : 179
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
Je ne sais pas.
Je suis à quia...
Peut-on appeler "expérience", et "réellement vécue", le fait de lire du premier au dernier mot un livre de ce genre, si cette lecture ne consiste pas à se demander, minimalement, à chaque ligne: "qu'est-ce que ça veut dire?".
C'est le travail harassant de compréhension, qui unifie intuition et entendement (la première sans l'autre étant aveugle, le second sans la première vide: un truc que j'ai retenu de Kant), qui peut être appelé une "expérience réellement vécue". En dehors de ça, ce que tu nommes ici "lire", c'est juste l'expérience réellement vécue d'un dé-lire. Projectif, psychédélique, etc, etc.
Lire, ça n'est pas la performance de parcourir physiquement (optiquement ici) une "totalité", épuiser une quantité, une extension, c'est un phénomène intensif. Sinon, on peut absolument tout "lire", y compris l'annuaire téléphonique.
Vraiment, c'est pas que ça me paraisse impossible, c'est que c'est impossible, de lire (au sens de "comprendre", en si peu de temps, en plus) la CRP, ET, "la moitié de l’œuvre de Platon", etc.
Si en plus tu sembles croire que ce qui est lu n'est plus à lire, que tu peux d'ores et déjà passer au suivant, engloutir des pages, comme ça...
Je suis à quia...
Peut-on appeler "expérience", et "réellement vécue", le fait de lire du premier au dernier mot un livre de ce genre, si cette lecture ne consiste pas à se demander, minimalement, à chaque ligne: "qu'est-ce que ça veut dire?".
C'est le travail harassant de compréhension, qui unifie intuition et entendement (la première sans l'autre étant aveugle, le second sans la première vide: un truc que j'ai retenu de Kant), qui peut être appelé une "expérience réellement vécue". En dehors de ça, ce que tu nommes ici "lire", c'est juste l'expérience réellement vécue d'un dé-lire. Projectif, psychédélique, etc, etc.
Lire, ça n'est pas la performance de parcourir physiquement (optiquement ici) une "totalité", épuiser une quantité, une extension, c'est un phénomène intensif. Sinon, on peut absolument tout "lire", y compris l'annuaire téléphonique.
Vraiment, c'est pas que ça me paraisse impossible, c'est que c'est impossible, de lire (au sens de "comprendre", en si peu de temps, en plus) la CRP, ET, "la moitié de l’œuvre de Platon", etc.
Si en plus tu sembles croire que ce qui est lu n'est plus à lire, que tu peux d'ores et déjà passer au suivant, engloutir des pages, comme ça...
Dernière édition par syndic des dockers le Jeu 23 Juil 2015 - 17:39, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
Je ne sais pas si "qu'est ce que ça veut dire?" était absent de ma lecture... mais il est évident que vu le travail que demande cette lecture... le "qu'est ce que ça veut dire?" est inévitable, à moins d'être un super génie ou un super con (un entre-deux n'est pas possible dans cette situation)
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
Tu remarquera que le "rééllement" était entre guillemets. Ne perd pas ton temps à me répondre sérieusement Syndic. Je n'étais pas sérieux, je ne suis pas sérieux. ça fait perdre du temps qui pourrait être plus utilement investit sur le forum. Je retourne dans ma caverne travailler mes délires après avoir effacé mes posts cons.
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
La question, ici, c'est: qu'en as-tu retenu, compris?
Si tant est que tu aies lu toute la CRP, ET, la moitié de l’œuvre de Platon (re-lue, en plus), etc: ce que je ne crois pas, si on accorde un sens à lire autre qu'un sens purement physiologique: "j'ai mangé trois tonnes de salami", "j'ai parcouru 1.000 kilomètres à pieds", etc.
Evidemment, que c'est pas sérieux, woot. D'ailleurs, je ne peux pas te répondre sérieusement, là, c'est impossible. Pas grave, hein. D'autant que j'adore perdre mon temps, c'est avéré, et c'est vraiment pas un prob.
Si tant est que tu aies lu toute la CRP, ET, la moitié de l’œuvre de Platon (re-lue, en plus), etc: ce que je ne crois pas, si on accorde un sens à lire autre qu'un sens purement physiologique: "j'ai mangé trois tonnes de salami", "j'ai parcouru 1.000 kilomètres à pieds", etc.
Evidemment, que c'est pas sérieux, woot. D'ailleurs, je ne peux pas te répondre sérieusement, là, c'est impossible. Pas grave, hein. D'autant que j'adore perdre mon temps, c'est avéré, et c'est vraiment pas un prob.
Invité- Invité
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
Je ne crois pas que ce qui est lu n'est plus à lire, ou relire mille fois. Je ne vois pas d'où tu tires cette conclusion (de mes singeries?).syndic des dockers a écrit:
Lire, ça n'est pas la performance de parcourir physiquement (optiquement ici) une "totalité", épuiser une quantité, une extension, c'est un phénomène intensif. Sinon, on peut absolument tout "lire", y compris l'annuaire téléphonique.
Vraiment, c'est pas que ça me paraisse impossible, c'est que c'est impossible, de lire (au sens de "comprendre", en si peu de temps, en plus) la CRP, ET, "toute l'oeuvre de Platon", etc.
Si en plus tu sembles croire que ce qui n'est lu n'est plus à lire, que tu peux d'ores et déjà passer au suivant, engloutir des pages, comme ça...
en un an lire une première fois plusieurs oeuvres de platon les unes après les autres pour avoir une idée (même vague) d'un ensemble... ne me semble pas la plus mauvaise des idées. On peut y revenir, ce que je ne me suis pas interdit (bien évidemment)...
Donc la première lecture du livre complet de la crp après dix ans d'essais infructueux (j'ai abandonné maintes fois au bout de quelques pages ce livre que j'ai depuis dix ans), je l'ai faite cette année en 5-6 mois... et j'y reviendrai bien entendu.
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
wootsuibrick a écrit:
Je ne crois pas que ce qui est lu n'est plus à lire, ou relire mille fois. Je ne vois pas d'où tu tires cette conclusion (de mes singeries?).
Je ne tire aucune conclusion, c'est ce que m'inspire ton: "enfin je suis bien lancé, et j'y prend goût... donc c'est pas prêt de s'arrêter, une lecture en appelant une autre, etc."
Je dis simplement: la crp, ou et, comme livres, faudrait y consacrer une vie, et les relire constamment. Au delà du fait d'y "prendre goût". "Une lecture en appelant une autre": c'est ça qui m'étonne ici, considérant le seul sens possible de "lire" ici. Comment simplement peut-on passer d'une lecture à la suivante s'agissant de telles œuvres?
en un an lire une première fois plusieurs oeuvres de platon les unes après les autres pour avoir une idée (même vague) d'un ensemble... ne me semble pas la plus mauvaise des idées.
ça me semble, à moi, une mauvaise idée. Parce que, tout simplement, ces textes ne parlent pas tout seuls, à partir d'eux, sui generis ou en soi, sans qu'on se soit baigné dans l'horizon de compréhension qui les entoure. Je ne peux pas me lancer, comme ça, dans une lecture de Platon, sans m'interroger sur la question de savoir d'où je le lis, avec quels présupposés, n'importe quelle traduction étant déjà lourde d'une saisie traversée par tel type de compréhension de l'histoire des idées. (Il y a des gens qui ont lu tout Platon, mot après tout, tout, à travers une préoccupation: trouver des traces de l'existence de l'Atlandide: peut-on dire qu'ils ont "lu" Platon?...)
Même une maitrise absolue, parfaite, sans reste, qui est impossible, du grec de Platon, ne permet pas de lire Platon. On ne lit et ne peut lire Platon qu'inscrit dans le processus toujours en cours de compréhension, reprise, problématisation, opéré par les autres philosophes, dans l'histoire de la pensée, en aval comme en amont, et c'est cela lire un philosophe. Ou alors c'est du performing art conceptuel (lire à haute voix l'intégralité l’œuvre de Platon, derrière une vitrine, in extenso de a à z, comme mutatis mutandis john cage jouait Vexations de Satie pendant cinq jours et cinq nuits... ).
Donc la première lecture du livre complet de la crp après dix ans d'essais infructueux (j'ai abandonné maintes fois au bout de quelques pages ce livre que j'ai depuis dix ans), je l'ai faite cette année en 5-6 mois... et j'y reviendrai bien entendu.
Même remarque et même question. Le texte de Kant ne parle pas tout seul, à partir de lui-même. D'où l'as-tu lu, depuis quel horizon de compréhension, quels auteurs? On ne peut pas comprendre, Kant, surtout Kant, indépendamment de l'histoire des travaux qui lui ont été consacrés.
Même dans les Institutions universitaires, y a très peu de personnes qui peuvent dire, même après y avoir travaillé une décennie, qu'ils ont lu TOUTE la crp. Quant à la "comprendre", c'est indissociable d'une mise en perspective perpétuelle de Kant dans l'histoire de la philosophie, qui elle-même est inséparable du processus de la philosophie.
Donc: qu'en as-tu retenu, a quoi t'a servi cette lecture? ça t'a permis d'avancer dans la compréhension de quels problèmes? De construire pour ton propre compte quels problèmes? (En dehors d'y "prendre goût", et d'avoir l'intention de lire d'autres trucs, une lecture en appelant une autre?).
Tu parles de "dix ans d'essais infructueux"? Ce qui suppose que cette nouvelle lecture faite en 5-6 mois a été, elle, "fructueuse": d'où ces simples questions.
C'est une plaisanterie, cette discussion. lol
Dernière édition par syndic des dockers le Jeu 23 Juil 2015 - 18:30, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
ça ne m'a servit à rien,
en dehors d'une question d'égo et de mondanités,
cette amusante discussion s'arrête là,
sinon en ce qui concerne ma perspective sur Kant, c'est les discussions chouettes qu'on eu sur ce forum. Bonne nuit,
en dehors d'une question d'égo et de mondanités,
cette amusante discussion s'arrête là,
sinon en ce qui concerne ma perspective sur Kant, c'est les discussions chouettes qu'on eu sur ce forum. Bonne nuit,
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