Tree of Life et le cinéma de T. Malick
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Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
salut Borges,Borges a écrit:
le cinéma de malick est une poétique des 4 éléments
je ne sais pas si la maison en flammes dans Badlands signifie "feu maléfique", Malick fait d'ailleurs cette réponse à Michel Ciment dans une des rares interviews qu'il a donnée, en mars 1975:
Il y a un vertige de feu, on ne sait pas très bien de quoi il s'agit, mais je ne crois pas que ce soit le feu maléfique.avec l'incendie, je voulais montrer que Holly coupait les liens avec le passé, même si elle ne s'en rendait pas compte...
J'en reviens à la causerie de Bachelard, qui me paraît bien répondre à L'arbre de vie de Terrence Malick (pour ce que j'en ai vu):
-Mon âme doit s'unir à ces éléments subtils dont tu es composé.
-Bien, dit l'Esprit du volcan, en jetant sur le rêveur une partie de son manteau lourd,
dis adieu à la vie des âmes et suis moi dans celle des fantômes.
Ainsi, dans la poésie exaltée, la figure du destin ultime est la mort dans le cosmos par les forces du cosmos,
nous touchons là un trait fondamental de la poésie des éléments.
En d'autres termes, les éléments matériels sont des forces cosmiques.
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Borges a écrit:
hello Breaker;
en général le feu chez malick est plutôt lié à la destruction; il est maléfique, démoniaque, démonique;
hello breaker;
comme j'ai déjà dit, chez malick, tout est différend, différence, différence interne, partage du même...
Le feu est lié à la destruction, démonique, mais cette destruction est ambivalente, presque indécidable en fait, bien et mal; comme le dit Bachelard, mais c'est une évidence : "Parmi tous les phénomènes, il est vraiment le seul qui puisse recevoir aussi nettement les deux valorisations contraires : le bien et le mal. Il brille au Paradis. Il brûle à l'enfer. Il est douceur et torture. Il est cuisine et apocalypse."
dans days of heaven, la voix off de la petite soeur :
I met this guy named Ding-Dong. He told me the whole Earth is goin' up in flame. Flames will come out of here and there and they'll just rise up. The mountains are gonna go up in big flames, the water's gonna rise in flames. There's gonna be creatures runnin' every which way, some of them burnt, half of their wings burnin'. People are gonna be screamin' and hollerin' for help. See, the people that have been good - they're gonna go to heaven and escape all that fire. But if you've been bad, God don't even hear you. He don't even hear ya talkin'.
prophétie accomplie dans TTOL
notons que c'est ding-dong qui lui a raconté ça, dans le nom déjà il y a la différence, l'ambivalence; ding-dong, c'est à la fois le son de la cloche, et le simple d'esprit, l'idiot;
(on pense au film de JN dont on parle ailleurs)
pour ceux qui s'en souviennent, sur le forum des cahiers, j'avais beaucoup parlé du feu chez malick, en relation avec Hölderlin (un obsédé du feu, auteur comme on sait d'un projet de pièce sur empédocle, pas achevé), heidegger, derrida ( de l'esprit)...
dans, le bouquin collectif " Terrence Malick: Film and Philosophy", y a quelques pages sur ce thème du feu
Borges- Messages : 6044
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Ce qui est reproché à Malick il me semble, dans sa poésie exaltée, c'est une valorisation trop rapide, Bachelard parle d'un transcendant psychologique à bon marché qui est
invitation à la paresse. Burdeau a publié un article assassin dans les Cahiers de mars 2006 sur Le Nouveau Monde: "Il y a une raison toute simple de demeurer au seuil du Nouveau Monde, sceptique, perplexe ou navré. Presque un argument de légitime défense: Terrence Malick y conte avec trop d'enflure son histoire de conquête et d'amour adaptée de la légende de Pacohontas. Et certes il ne paraît pas humainement possible de subir une telle abondance de grande musique, tous ces travellings caressant la crinière ténèbreuse de Colin Farrell ou les caprices du fleuve Chickahominy, cependant qu'off est rendu un hommage lui-même humide à la pureté incorruptible du peuple indien: saviez-vous qu'en leur innocence native les Powhatan ignoraient toute notion de cupidité, de jalousie, de pardon?"
Bachelard:
"Nous voudrions, en quelque sorte, liquider le complexe spectaculaire qui peut durcir certaines valeurs de la contemplation poétique."
invitation à la paresse. Burdeau a publié un article assassin dans les Cahiers de mars 2006 sur Le Nouveau Monde: "Il y a une raison toute simple de demeurer au seuil du Nouveau Monde, sceptique, perplexe ou navré. Presque un argument de légitime défense: Terrence Malick y conte avec trop d'enflure son histoire de conquête et d'amour adaptée de la légende de Pacohontas. Et certes il ne paraît pas humainement possible de subir une telle abondance de grande musique, tous ces travellings caressant la crinière ténèbreuse de Colin Farrell ou les caprices du fleuve Chickahominy, cependant qu'off est rendu un hommage lui-même humide à la pureté incorruptible du peuple indien: saviez-vous qu'en leur innocence native les Powhatan ignoraient toute notion de cupidité, de jalousie, de pardon?"
Bachelard:
"Nous voudrions, en quelque sorte, liquider le complexe spectaculaire qui peut durcir certaines valeurs de la contemplation poétique."
il me semble que Malick mélange tout, rêverie du plateau et rêverie de la plaine, et l'évidence serait plutôt que la nuance qui n'est pas sincèrement vécue appelle davantage l'uniformité que la différence ; en Malick, l'orgueil d'un Prométhée, héraut cosmique qui tisonne l'univers ; c'est beau comme un camion...Borges a écrit:comme j'ai déjà dit, chez malick, tout est différend, différence, différence interne, partage du même...
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Hello Breaker ;
Malheureusement, je ne me sens pas très intéressé par une polémique autour de malick; mais tu as certainement raison de ne pas aimer son cinéma.
-Bachelard, c’est bien ; j’ai lu presque tous ses bouquins, même si ça remonte à plus de vingt ans.
-Burdeau (que j’aime bien) « le nouveau monde »… tout cela a été discuté sur le forum des Cahiers.
Me le citer comme une autorité en matière de cinéma, lui ou n’importe quel autre critique depuis que le cinéma existe, c’est comme chercher à me montrer qu’on peut assassiner la théorie de la relativité en prouvant qu’elle est très relative.
Burdeau ne parle pas de Malick, dont il ne sait rien, ne sent rien, mais de l’ensemble des sottises journalistiques qui règnent autour de son travail ; c’est aussi assassin que de déclarer rousseau rousseauiste, Platon, platonique...
Malheureusement, je ne me sens pas très intéressé par une polémique autour de malick; mais tu as certainement raison de ne pas aimer son cinéma.
-Bachelard, c’est bien ; j’ai lu presque tous ses bouquins, même si ça remonte à plus de vingt ans.
-Burdeau (que j’aime bien) « le nouveau monde »… tout cela a été discuté sur le forum des Cahiers.
Me le citer comme une autorité en matière de cinéma, lui ou n’importe quel autre critique depuis que le cinéma existe, c’est comme chercher à me montrer qu’on peut assassiner la théorie de la relativité en prouvant qu’elle est très relative.
Burdeau ne parle pas de Malick, dont il ne sait rien, ne sent rien, mais de l’ensemble des sottises journalistiques qui règnent autour de son travail ; c’est aussi assassin que de déclarer rousseau rousseauiste, Platon, platonique...
Borges- Messages : 6044
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Borges a écrit:
-Burdeau (que j’aime bien) ... Me le citer comme une autorité en matière de cinéma
hein?
Je donnerais tout Burdeau pour une nageuse à la piscine municipale.
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Borges a écrit:
Malheureusement, je ne me sens pas très intéressé par une polémique autour de malick; mais tu as certainement raison de ne pas aimer son cinéma.
je ne dis pas que j'aime pas le cinéma de Terrence Malick, je vois des moments forts là-dedans, notamment toute cette séquence où Malick met du soleil sur chaque épaule, les criminels, les flics, les juges, les enfants...
vous criminels qu'on juge aux tribunaux: sous ma poitrine j'étouffe de toutes les turpitudes, sous mon visage d'apparence impassible se ruent sans fin les flots de l'enfer, les faims sexuelles, les méchancetés sont abritées par moi, je m'en sens complètement pénétré - oui je suis du camp des criminels, des prostituées, désormais je ne les renie plus, car comment pourrais-je me renier moi-même?
A une prostituée ordinaire: sois à l'aise avec moi, n'aie pas peur, je suis Walt Whitman, j'ai la liberté amoureuse de la Nature, je ne t'exclurai pas aussi longtemps que le soleil ne t'exclura pas.
Mais Burdeau a sans doute raison, les ouvertures du Nouveau monde et de Tree of life sont assez navrantes ; "j'offre la valeur pure" dit Whitman, mais faut pas non plus que ça se donne en calendrier des PTT avec les petits chats...
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Je ne trouve pas le forum des cahiers auxquels vous vous référez tant; dommage, j'aurais aimé pouvoir consulter vos compléments de propos.
Sibelius- Messages : 102
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Bonjour Sibelius.
Le forum en question a disparu il y a des années, en un clin d’œil, sans préavis.
Sans doute les administrateurs de ce forum en ont eu assez de voir leur belle vitrine saccagée par quelques vandales ignares, non agréés par une carte de presse, perdus, sans repères, s'accrochant comme la misère sur le monde à l'élite penseuse du cinéma représentée par lesdits Cahiers. Enfin, j'imagine...
Le forum en question a disparu il y a des années, en un clin d’œil, sans préavis.
Sans doute les administrateurs de ce forum en ont eu assez de voir leur belle vitrine saccagée par quelques vandales ignares, non agréés par une carte de presse, perdus, sans repères, s'accrochant comme la misère sur le monde à l'élite penseuse du cinéma représentée par lesdits Cahiers. Enfin, j'imagine...
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Les cahiers sont morts avec la disparition du forum : ce fut le dernier moment ou il se passa quelque chose chez eux. Qui parlent d'eux encore aujourd'hui, qui en parle au présent ?
glj- Messages : 518
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
revu Tree of life...
Et je commence à bien l'aimer.
Et je commence à bien l'aimer.
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
les cahiers n'ont pas survécu à Burdeau.
la preuve, aujourd'hui on parle de Capricci
la preuve, aujourd'hui on parle de Capricci
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Avancer vers la lumière.
Illustration de William Blake pour Jerusalem.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b2200198d
Jerusalem, the Emanation of the giant Albion, on trouve quelques extraits de cette oeuvre de William Blake(non traduite en français) dans cette biographie:
http://gallica.bnf.fr/VisuSNE?id=oai_numilog.com_9782213645483&r=william+blake&lang=FR
Les pires ennemis d'un homme sont ceux de sa propre maison et de sa famille...
Est-ce là ton tendre amour familial, cet orgueil cruel de patriarche,
enracinant ta famille séparée, détruisant le monde alentour?
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
un blog: http://blake-jerusalem.blogspot.com/2009/02/jerusalem-lemanation-du-geant-albion.html
et le premier chapitre de la biographie sur William Blake ; "Les débuts d'un graveur": https://rapidshare.com/files/1278896852/les_débuts_d_un_graveur.pdf
et le premier chapitre de la biographie sur William Blake ; "Les débuts d'un graveur": https://rapidshare.com/files/1278896852/les_débuts_d_un_graveur.pdf
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
ce photogramme m'a fait penser à Giacometti("chaque être est un résidu léger remis sur un socle lourd"),
mais il y a assurément un contresens avec le cinéma très "aérien" de Terrence Malick, le photogramme appartient à la séquence de la fin du film, du retour en grâce.
mais il y a assurément un contresens avec le cinéma très "aérien" de Terrence Malick, le photogramme appartient à la séquence de la fin du film, du retour en grâce.
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
on a l'impression sur le photogramme que l'être s'est dépris du socle.
quid de l'intérêt : l'être débarrassé de son socle ou le socle débarrassé de son être ?
à moins que tu sous-entendes que la terre nature est en elle même un socle ?
ce qui introduit un troisième élément : la plus ou moins grande attache de l'être au socle soit la gravité, tranparente, immatérielle et ad hoc.
quid de l'intérêt : l'être débarrassé de son socle ou le socle débarrassé de son être ?
à moins que tu sous-entendes que la terre nature est en elle même un socle ?
ce qui introduit un troisième élément : la plus ou moins grande attache de l'être au socle soit la gravité, tranparente, immatérielle et ad hoc.
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
salut Simon,
c'était pour dire que je n'aimais pas la fin du film. Le début et la fin de Tree of Life...
Ma tête, mieux qu'églises, que bibles..., écrit Walt Whitman.
Est-ce que t'aimes Walt Whitman?
c'était pour dire que je n'aimais pas la fin du film. Le début et la fin de Tree of Life...
Ma tête, mieux qu'églises, que bibles..., écrit Walt Whitman.
Est-ce que t'aimes Walt Whitman?
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Breaker a écrit :
salut Simon,
c'était pour dire que je n'aimais pas la fin du film
lol
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
un blog: http://blake-jerusalem.blogspot.com/2009/02/jerusalem-lemanation-du-geant-albion.html
dans le film de Jarmusch, Roberto Benigni très lié à la poésie de Walt Whitman a quelque ennui avec la Jérusalem Mère Primordiale, pouvoir maternel de compassion et d'amour. Benigni vient secouer la léthargie de Jack et Zack face aux réalités spirituelles, il est l'Esprit
qui s'oppose aux Engrenages des fils d'Albion.
Jarmusch répond à son chef opérateur Robby Müller qui lui demande comment éclairer le film qu'il s'agit d'un conte de fées.
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Dernière édition par breaker le Dim 19 Fév 2012 - 14:49, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Breaker a écrit :
dans le film de Jarmusch, Roberto Benigni très lié à la poésie de Walt
Whitman a quelque ennui avec la Jérusalem Mère Primordiale, pouvoir
maternel de compassion et d'amour. Benigni vient secouer la léthargie de
Jack et Zack face aux réalités spirituelles, il est l'Esprit
qui s'oppose aux Engrenages des fils d'Albion.
c'est une nouvelle croisade ?
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Breaker a écrit :
ce photogramme m'a fait penser à Giacometti("chaque être est un résidu léger remis sur un socle lourd"),
mais il y a assurément un contresens avec le cinéma très "aérien" de Terrence Malick, le photogramme appartient à la séquence de la fin du film, du retour en grâce.
le photogramma peut aussi signifier l'isolement d'un piedestal.
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
S'agissant de TOL, je ne pourrais aps dire qu'il y a une partie que je n'aime pas. Sa conclusion est ce qu'il y a de plus profond, en dépit d'une imagerie qui ouvre le débat, son introduction est ce qu'il y a de plus beau, sa partie centrale ce qu'il y a de plus dense.
Ce qui m'interpelle un peu est la séquence cosmique parce qu'on ne peut pas en dire grand chose si ce n'est qu'elle figure les origines de la vie sur terre. Mais beaucoup d'images montrent des phénomènes qu'on ne connait pas forcément et manifestement Malick s'est renseigné auprès d'un large panel d'hommes de science. Je me sens en terrain assez inconnu. Et dire qu'il faut se laisser aller avec les images me frustre un peu. Dommage que les éditions DVD n'aient pas donné lieu à des bonus plus fournis.
Ce qui m'interpelle un peu est la séquence cosmique parce qu'on ne peut pas en dire grand chose si ce n'est qu'elle figure les origines de la vie sur terre. Mais beaucoup d'images montrent des phénomènes qu'on ne connait pas forcément et manifestement Malick s'est renseigné auprès d'un large panel d'hommes de science. Je me sens en terrain assez inconnu. Et dire qu'il faut se laisser aller avec les images me frustre un peu. Dommage que les éditions DVD n'aient pas donné lieu à des bonus plus fournis.
Sibelius- Messages : 102
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Sibelius a écrit:
Ce qui m'interpelle un peu est la séquence cosmique parce qu'on ne peut pas en dire grand chose si ce n'est qu'elle figure les origines de la vie sur terre. Mais beaucoup d'images montrent des phénomènes qu'on ne connait pas forcément et manifestement Malick s'est renseigné auprès d'un large panel d'hommes de science. Je me sens en terrain assez inconnu...
j'aime beaucoup cette séquence, et je la vois avec la poésie de Bachelard que j'ai citée précédemment... Cette femme désespérée se met à délirer le cosmos, et peut-être échappe-t-elle à sa croix identitaire à ce moment-là. En ça, je ne comprends pas très bien la fin, ce retour au délire familial. Cette fin, ça semble une sorte de rêve de culpabilité, je ne sais pas. Elle m'évoque aussi celle du film de Scorsese, La dernière tentation du Christ.
Days of Heaven
Cette femme désespérée se met à délirer le cosmos, et peut-être échappe-t-elle à sa croix identitaire à ce moment-là.
-Mon âme doit s'unir à ces éléments subtils dont tu es composé.
-Bien, dit l'Esprit du volcan, en jetant sur le rêveur une partie de son manteau lourd,
dis adieu à la vie des âmes et suis moi dans celle des fantômes.
Ainsi, dans la poésie exaltée, la figure du destin ultime est la mort dans le cosmos par les forces du cosmos,
nous touchons là un trait fondamental de la poésie des éléments.
En d'autres termes, les éléments matériels sont des forces cosmiques.
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
La référence à Bachelard est obligée en raison des quatre éléments. Ceux-ci étaient déjà omniprésents chez les présocratiques et je pense que Malick se réfère avant tout à eux.
Sibelius- Messages : 102
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