Tree of Life et le cinéma de T. Malick
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Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
l'affiche du dernier stevemcqueen; une main; pq? quel siècle à mains, disait rimbaud; la main du branleur vaut-elle celle du musicien ou celle de heidegger? entre les deux films, c'est pas seulement une affaire de main, d'affiche, mais plus essentiellement de honte; on se souvient que c'est la grande passion triste qui anime, et détruit le personnage du père; on se souvient aussi de la scène de la masturbation, et de la honte qui la suit... la honte, c'est ce qui s'oppose le plus immédiatement à la gloire (au fameux shining de toute chose)... spinoza, sartre, etc...
Borges- Messages : 6044
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Tell us a story from before we can remember
I went for a ride in a plane once. It was a graduation present.
When I was young, poème publié par Ashley (pseudonyme) en 2006 :
Il y a deux anges de porcelaine dans la chambre de RL. Le dernier plan de Badlands ? The tops of the clouds. Ce curieux poète a aussi écrit sur des dinosaures, des fruits interdits et des autres choses assez bizarres. Vous n’imaginez pas qui est Ashley ? J’ai mes suppositions.
http://ashleywrites.org/
Quelques pensées sur les poèmes d’Ashley dans le site indiqué par Borges le 19 Août.
I went for a ride in a plane once. It was a graduation present.
When I was young, poème publié par Ashley (pseudonyme) en 2006 :
Once when I was young
I went for a ride on a plane
And I stopped believing.
For where else can Heaven be
If not on the tops of clouds?
A kingdom that vast,
Cannot be invisible.
Angels are not cruel enough to hide.
Where did the castle made of clouds
And miracles go?
Was it ever even there?
Il y a deux anges de porcelaine dans la chambre de RL. Le dernier plan de Badlands ? The tops of the clouds. Ce curieux poète a aussi écrit sur des dinosaures, des fruits interdits et des autres choses assez bizarres. Vous n’imaginez pas qui est Ashley ? J’ai mes suppositions.
http://ashleywrites.org/
Quelques pensées sur les poèmes d’Ashley dans le site indiqué par Borges le 19 Août.
J.S.- Messages : 1
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
hello J.S., merci pour ces pistes très importantes;
on l'ignore, un peu, mais malick utilise souvent, comme godard, dans ses dialogues, voix off, des citations littéraires; par exemple, dans "pocahontas, on a pu repérer des citations de virgile, montaigne, thomas campion, rousseau, les grimm, hawthorne, melville, dickens, hart crane...
pour plus de détails, voir ici
tout à fait étonnant, l'inverse même des images de ce vol, et surtout de celles de la mère désignant le ciel à l'un de ses enfants, comme lieu où habite dieu...
commentant le poème de Hölderlin (bien que la question se pose de savoir s'il en est vraiment l'auteur), en bleu adorable...
"
Dieu est-il inconnu ?
Est-il, comme le ciel, évident ? Je le croirais
Plutôt. Telle est la mesure de l'homme."
heidegger écrit :
« Habiter véritablement la terre ne veut pas dire renoncer au ciel, mais au contraire demeurer lié au céleste, sans cependant chercher en lui sa patrie. »
on l'ignore, un peu, mais malick utilise souvent, comme godard, dans ses dialogues, voix off, des citations littéraires; par exemple, dans "pocahontas, on a pu repérer des citations de virgile, montaigne, thomas campion, rousseau, les grimm, hawthorne, melville, dickens, hart crane...
pour plus de détails, voir ici
Once when I was young
I went for a ride on a plane
And I stopped believing.
tout à fait étonnant, l'inverse même des images de ce vol, et surtout de celles de la mère désignant le ciel à l'un de ses enfants, comme lieu où habite dieu...
commentant le poème de Hölderlin (bien que la question se pose de savoir s'il en est vraiment l'auteur), en bleu adorable...
"
Dieu est-il inconnu ?
Est-il, comme le ciel, évident ? Je le croirais
Plutôt. Telle est la mesure de l'homme."
heidegger écrit :
« Habiter véritablement la terre ne veut pas dire renoncer au ciel, mais au contraire demeurer lié au céleste, sans cependant chercher en lui sa patrie. »
Borges- Messages : 6044
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Plus je regarde ces trois images côte à côte, plus je trouve leur rapprochement marquant…
Étiez-vous déjà tombés sur ce texte sur le Malick ? Je ne l'ai pas lu, je mets le lien juste pour info :
http://fipresci.org/awards/texts/gp11_malick_amartin.htm
Étiez-vous déjà tombés sur ce texte sur le Malick ? Je ne l'ai pas lu, je mets le lien juste pour info :
http://fipresci.org/awards/texts/gp11_malick_amartin.htm
adeline- Messages : 3000
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Capricci lance un appel à candidature pour un essai sur Malick : Borges, Borges, Borges... (scande le peuple)
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Largo a écrit:Capricci lance un appel à candidature pour un essai sur Malick : Borges, Borges, Borges... (scande le peuple)
Borges- Messages : 6044
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Eyquem a écrit:salut Dr A,Dr. Apfelgluck a écrit:Question bête mais qui me turlupine :
Est-ce qu'une fois, dans ses très rares interviews, Malick a t-il parlé des réalisateurs ou films qu'il admire ? Il me semble qu'il n'a jamais parlé de ses influences cinématographiques.
Si Michel Ciment a obtenu un entretien avec Malick en 1975, c'est parce qu'il venait de publier un livre d'entretien avec Elia Kazan et que Malick s'est présenté comme un fan inconditionnel de ce cinéaste. J'ai lu ça dans le recueil de Ciment, "Petite planète cinématographique".
on peut ajouter deux noms à la liste :
" j'étais très préoccupé, disait Malick en 1975, à propos de Badlands, à l'idée que l'on puisse trouver mon film sans coeur, car je suis un admirateur de Kazan, de Stevens, de Penn, et j'aime les grandes scènes d'émotion."
(chion, la ligne rouge, 21)
Borges- Messages : 6044
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Sur le blog All things shining, ils ont déterré cette info : un festival de cinéma en 2002, avec 4 films muets sélectionnés par Malick parmi ses favoris.Dr Apfelgluck a écrit:Question bête mais qui me turlupine :
Est-ce qu'une fois, dans ses très rares interviews, Malick a t-il parlé des réalisateurs ou films qu'il admire ? Il me semble qu'il n'a jamais parlé de ses influences cinématographiques.
L'intéressant, c'est que c'est quatre comédies.
http://www.terrencemalick.org/2012/01/cinematexas.html
Eyquem- Messages : 3126
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
hello eyquem; c'est bien de ne pas lâcher l'affaire...
storyboards-reveal-unshot-scenes
http://www.slashfilm.com/terrence-malick-the-tree-life-storyboards-reveal-unshot-scenes-actors-talk-upcoming-films/
hélas sur le previous link en question, pour ceux qui sont arrivés en retard, il y a juste :
mais y a quelques pages de "la ligne rouge"
je remarque : comme dans la bible, sur cette page du storeyboard, le couple de la nature et de la grâce a trois fils, les deux plus connus, abel et caïn, et un troisième, Seth, beaucoup moins : c'est peut-être la raison de la présence très discrète du troisième fils dans le film...
storyboards-reveal-unshot-scenes
http://www.slashfilm.com/terrence-malick-the-tree-life-storyboards-reveal-unshot-scenes-actors-talk-upcoming-films/
Artist Mark Bristol featured the boards, which are his creation, on his own site. Here’s one of the most detailed shots; you can see the rest at the previous link.
hélas sur le previous link en question, pour ceux qui sont arrivés en retard, il y a juste :
The Tree of Life (storyboards removed) (1)
Ladies and Gents I have been kindly asked to remove this by a friend on the film. I had no idea this was going to get swept up and seen by so many. Cheers
mais y a quelques pages de "la ligne rouge"
je remarque : comme dans la bible, sur cette page du storeyboard, le couple de la nature et de la grâce a trois fils, les deux plus connus, abel et caïn, et un troisième, Seth, beaucoup moins : c'est peut-être la raison de la présence très discrète du troisième fils dans le film...
Dernière édition par Borges le Lun 9 Jan 2012 - 17:44, édité 1 fois
Borges- Messages : 6044
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
coup dur pour malick, la fin de la grâce :
Saturday, January 7, 2012
A Belated Condolence to Irene Malick, mother of Terrence Malick
from Examiner-Enterprise
Bartlesville resident Irene Malick, mother of filmmaker, dead at 99; services today
The mother of enigmatic filmmaker Terrence Malick died Monday in Bartlesville.
Irene Thompson Malick, 99, died early Monday morning [in December 2011] at Jane Phillips Medical Center.
Terrence Malick, an acclaimed film director, screenwriter and producer, lived briefly in Bartlesville as a youth.
In a career spanning nearly four decades, Malick has directed and released five feature films including “The Tree of Life,” filmed in 2008 and released this year. The film, which won the coveted Palme d’Or award at the 64th Cannes Film Festival, is considered by many observers to be largely autobiographical of Malick’s childhood and his relationship with his mother and father.
Malick’s father, Emil, resides in Bartlesville.
The director recently completed shooting his sixth feature film in Bartlesville and Pawhuska — a yet-to-be-released and still-to-be-named project starring Ben Affleck, Rachel McAdams, Olga Kurylenko, Javier Bardem and Rachel Weisz. The film is expected to be released in 2012.
Malick is famously protective of his private life and routinely declines requests for interviews.
Irene Malick was born on April 16, 1912 to John and Katherine Thompson in Ottawa, Ill. She attended St. Xavier’s Academy in Ottawa and the University of Chicago. She married Emil A. Malick in 1942 in Chicago.
A requiem mass was to be held today at St. Luke’s Episcopal Church in Bartlesville.
Borges- Messages : 6044
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
salut Borges,
c'est surprenant cette histoire de story board après avoir lu les témoignages des acteurs et techniciens (qui disent tous que Malick tournait toute la journée, improvisait, sans aucun plan prédéfini - au moins pour tout ce qui concerne les scènes familiales.)
S'il avait inclus des scènes avec Adam et Eve, ça n'aurait pas arrangé la réputation du film ...
c'est surprenant cette histoire de story board après avoir lu les témoignages des acteurs et techniciens (qui disent tous que Malick tournait toute la journée, improvisait, sans aucun plan prédéfini - au moins pour tout ce qui concerne les scènes familiales.)
S'il avait inclus des scènes avec Adam et Eve, ça n'aurait pas arrangé la réputation du film ...
Eyquem- Messages : 3126
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
hello eyquem, oui, mais en même temps : c'est déjà l'histoire d'eve et d'adam; comme je disais, ce que je trouve bien, le truc intéressant, c'est que malick dépasse la dualité, vers ce troisième fils, celui dont personne ne parle, et dont tout le monde se demande un peu ce qu'il fait dans le film...
Borges- Messages : 6044
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Hello par ici,
J'ai revu le film attentivement, c'est toujours aussi beau.
Je note juste ces deux ou trois choses, qui n'intéresseront que les fans :
- c'est bête, mais je n'avais pas remarqué que les initiales de Jack se lisaient J.O'B...
- le livre que Jack lit avec sa lampe de poche, ce n'est pas 20 000 lieues sous les mers, c'est "By spaceship to the moon", de Jack Coggins et Fletcher Pratt (1952) : c'est pas un roman, c'est un genre de reportage sur les conditions d'un voyage dans l'espace (sur la page éclairée, dans le film, il est question de la gravité, du poids différent d'un homme sur Terre ou sur la Lune)
- Le sermon du prêtre sur Job se termine par une citation de Kirkegaard : "Does he alone see God’s hand who sees that he gives, or does not one also see God's hand who sees that he takes away?" (Discours édifiant de 1843, "The Lord Gave, And The Lord Took Away; Blessed Be The Name Of The Lord")
- j'avais cru que le temple avec la porte en forme de gueule était un temple précolombien ; mais pas du tout ; il s'agit d'une grotte du jardin de Bomarzo, en Italie :
- j'avais pensé à un temple précolombien, à cause de certaines images, à la fin, qui semblent tournées dans un village mexicain (notamment le plan avec les deux corps enveloppés, ou bien l'église dans laquelle entre Sean Penn à la fin).
Mais j'ai noté que dans la chambre de R.L., le petit frère, il y a un livre sur Mexico, posé à plat, près de son lit
(on peut voir aussi, sur l'étagère, des bouquins d'art : un sur Leonardo, un autre sur le "Primitive Art", un autre sur le "Classic Art")
D'une manière générale, la maison des O'Brien (la 2e, celle qu'on voit au début du film) est remplie d'objets d'art venus de tous horizons : une estampe sur une femme en kimono, une pirogue avec des statuettes (d'Afrique peut-être), un tableau abstrait...
- Comme le film ne donne aucune date, je me suis demandé si le journal lu par Brad Pitt (quand il demande à Jack, "Tu aimes ton père?") n'aiderait pas à nous situer. La Une reste illisible, mais il me semble déchiffrer au moins le titre en gras d'un article : "Khazov blasts Ike's Middle East Plans". J'ai absolument rien trouvé sur le net, à part un bouquin qui fait référence à un rapport d'un certain Khazov, qui définirait la position soviétique vis-à-vis du conflit israelo-palestinien dans les années 50. (On se souvient que le film Q, à l'origine, devait commencer au Moyen Orient, pendant la 1ère guerre mondiale)
- A table, Brad Pitt demande à Steve : "What did you do today, my fine feathered friend" ; je pensais que c'était une citation ; mais pas vraiment, ça a l'air d'une expression usuelle ; j'ai trouvé un article qui retraçait l'histoire de l'expression(de quoi s'y perdre), mais le plus utile, c'était un commentaire laissé par un internaute, qui disait que sa grand-mère l'utilisait pour remettre quelqu'un à sa place. Ce qui correspond bien à l'attitude du père dans le film.
(Le film a toujours ses mystères, cela dit ; il reste tout un tas d'images que je ne m'explique pas)
J'ai revu le film attentivement, c'est toujours aussi beau.
Je note juste ces deux ou trois choses, qui n'intéresseront que les fans :
- c'est bête, mais je n'avais pas remarqué que les initiales de Jack se lisaient J.O'B...
- le livre que Jack lit avec sa lampe de poche, ce n'est pas 20 000 lieues sous les mers, c'est "By spaceship to the moon", de Jack Coggins et Fletcher Pratt (1952) : c'est pas un roman, c'est un genre de reportage sur les conditions d'un voyage dans l'espace (sur la page éclairée, dans le film, il est question de la gravité, du poids différent d'un homme sur Terre ou sur la Lune)
- Le sermon du prêtre sur Job se termine par une citation de Kirkegaard : "Does he alone see God’s hand who sees that he gives, or does not one also see God's hand who sees that he takes away?" (Discours édifiant de 1843, "The Lord Gave, And The Lord Took Away; Blessed Be The Name Of The Lord")
- j'avais cru que le temple avec la porte en forme de gueule était un temple précolombien ; mais pas du tout ; il s'agit d'une grotte du jardin de Bomarzo, en Italie :
Les Jardins de Bomarzo, appelés aussi Parc des monstres (Parco dei Mostri en italien), sont un complexe monumental situé dans la commune de Bomarzo dans la province de Viterbe au nord du Latium en Italie
Les Jardins de Bomarzo sont les jardins les plus extravagants de la Renaissance italienne. Ils se composent d’un parc boisé, situé au fond d’une vallée dominée par le château des Orsini, et peuplée de sculptures grotesques et de petits bâtiments répartis au milieu de la végétation naturelle.
...
La tête d'un ogre sur la lèvre supérieure duquel est inscrit « Toute pensée s'envole» (Ogni pensiero vola) aussi appelé la Porte des enfers (faisant clairement référence à l'Enfer de Dante) avec sa bouche ouverte monumentale
- j'avais pensé à un temple précolombien, à cause de certaines images, à la fin, qui semblent tournées dans un village mexicain (notamment le plan avec les deux corps enveloppés, ou bien l'église dans laquelle entre Sean Penn à la fin).
Mais j'ai noté que dans la chambre de R.L., le petit frère, il y a un livre sur Mexico, posé à plat, près de son lit
(on peut voir aussi, sur l'étagère, des bouquins d'art : un sur Leonardo, un autre sur le "Primitive Art", un autre sur le "Classic Art")
D'une manière générale, la maison des O'Brien (la 2e, celle qu'on voit au début du film) est remplie d'objets d'art venus de tous horizons : une estampe sur une femme en kimono, une pirogue avec des statuettes (d'Afrique peut-être), un tableau abstrait...
- Comme le film ne donne aucune date, je me suis demandé si le journal lu par Brad Pitt (quand il demande à Jack, "Tu aimes ton père?") n'aiderait pas à nous situer. La Une reste illisible, mais il me semble déchiffrer au moins le titre en gras d'un article : "Khazov blasts Ike's Middle East Plans". J'ai absolument rien trouvé sur le net, à part un bouquin qui fait référence à un rapport d'un certain Khazov, qui définirait la position soviétique vis-à-vis du conflit israelo-palestinien dans les années 50. (On se souvient que le film Q, à l'origine, devait commencer au Moyen Orient, pendant la 1ère guerre mondiale)
- A table, Brad Pitt demande à Steve : "What did you do today, my fine feathered friend" ; je pensais que c'était une citation ; mais pas vraiment, ça a l'air d'une expression usuelle ; j'ai trouvé un article qui retraçait l'histoire de l'expression(de quoi s'y perdre), mais le plus utile, c'était un commentaire laissé par un internaute, qui disait que sa grand-mère l'utilisait pour remettre quelqu'un à sa place. Ce qui correspond bien à l'attitude du père dans le film.
(Le film a toujours ses mystères, cela dit ; il reste tout un tas d'images que je ne m'explique pas)
Eyquem- Messages : 3126
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
hello eyquem, de retour; avec des infos en plus
Borges- Messages : 6044
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
notons que TM, après "the burial", qui sortirait cette année, sans doute pas sous ce titre, a déjà deux autres films en cours, en préproduction "Lawless", 'Knight Of Cups"; un homme qui semble avoir du temps à rattraper.
Borges- Messages : 6044
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Borges a écrit:notons que TM, après "the burial", qui sortirait cette année, sans doute pas sous ce titre, a déjà deux autres films en cours, en préproduction "Lawless", 'Knight Of Cups"; un homme qui semble avoir du temps à rattraper.
Bonjour Borges,
Il n'a pas également un projet nommé "Voyage Of Time" sur le feu avec Brad Pitt et Emma Thompson ? D'après IMDB, cela serait actuellement en post-production. Pour "Lawless" et "Knight Of Cups", les tournages commencent cet été.
D'ailleurs, cela me fait penser, Malick n'a jamais tourné en hiver. Je peux me tromper, mais il me semble que la neige, le givre, le froid sont des éléments totalement absents de ses films.
Dr. Apfelgluck- Messages : 469
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Bonjour Messieurs, Dames,
Je me permets de rebondir sur un aspect de votre échange en relation avec les rapports de la main et de l'âme chez Malick. Il y a un plan du film (TOL) que je ne m'explique pas et qui est j'ai l'impression rarement évoqué: celui de RL, vers la fin du film, vu à travers l'embrasure d'une porte et entreprenant une chorégraphie très particulière avec ses mains (dessus d'une main qui glisse sur la paume de l'autre, geste répété à plusieurs reprises).
Je ne sais si cette description est assez claire pour identifier l'image (?). Si tel est le cas, avez-vous une idée?
Merci.
Je me permets de rebondir sur un aspect de votre échange en relation avec les rapports de la main et de l'âme chez Malick. Il y a un plan du film (TOL) que je ne m'explique pas et qui est j'ai l'impression rarement évoqué: celui de RL, vers la fin du film, vu à travers l'embrasure d'une porte et entreprenant une chorégraphie très particulière avec ses mains (dessus d'une main qui glisse sur la paume de l'autre, geste répété à plusieurs reprises).
Je ne sais si cette description est assez claire pour identifier l'image (?). Si tel est le cas, avez-vous une idée?
Merci.
Sibelius- Messages : 102
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Dr. Apfelgluck a écrit:Borges a écrit:notons que TM, après "the burial", qui sortirait cette année, sans doute pas sous ce titre, a déjà deux autres films en cours, en préproduction "Lawless", 'Knight Of Cups"; un homme qui semble avoir du temps à rattraper.
Bonjour Borges,
Il n'a pas également un projet nommé "Voyage Of Time" sur le feu avec Brad Pitt et Emma Thompson ? D'après IMDB, cela serait actuellement en post-production. Pour "Lawless" et "Knight Of Cups", les tournages commencent cet été.
D'ailleurs, cela me fait penser, Malick n'a jamais tourné en hiver. Je peux me tromper, mais il me semble que la neige, le givre, le froid sont des éléments totalement absents de ses films.
hi Dr., oui, parfaitement; j'avais oublié; mais je me demande si c'est encore d'actualité.
je ne vois pas non plus d'images de neige, d'hiver, chez malick...le froid peut-être dans les nuits des badlands, mais pas même sûr;
Borges- Messages : 6044
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Sibelius a écrit:Bonjour Messieurs, Dames,
Je me permets de rebondir sur un aspect de votre échange en relation avec les rapports de la main et de l'âme chez Malick. Il y a un plan du film (TOL) que je ne m'explique pas et qui est j'ai l'impression rarement évoqué: celui de RL, vers la fin du film, vu à travers l'embrasure d'une porte et entreprenant une chorégraphie très particulière avec ses mains (dessus d'une main qui glisse sur la paume de l'autre, geste répété à plusieurs reprises).
Je ne sais si cette description est assez claire pour identifier l'image (?). Si tel est le cas, avez-vous une idée?
Merci.
hello sibelius, bienvenue;je vois bien l'image; hélas aucune idée, riche en sens et en beauté, à son sujet
pour la beauté et la pensée, des mains
j'imagine que ça fait plutôt marrer jerzy
Borges- Messages : 6044
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Borges a écrit:
je ne vois pas non plus d'images de neige, d'hiver, chez malick...le froid peut-être dans les nuits des badlands, mais pas même sûr;
[/justify]
Les amants de Days of Heaven se trouvent dans des champs quelque peu enneigés, mais il s'agit d'un instant très bref.
Et merci pour la réponse à ma question
Sibelius- Messages : 102
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Borges a écrit:
je ne vois pas non plus d'images de neige, d'hiver, chez malick...le froid peut-être dans les nuits des badlands, mais pas même sûr;
j'ai toujours peu de choses à dire sur Malick, j'ai réussi à tenir environ 45 minutes de Tree of life...
Les causeries de Bachelard et La psychanalyse du feu me semblent proches de son oeuvre ou du moins utiles à l'interpréter, je ne sais pas ; feu et rêverie que Bachelard appelle complexe d'Empédocle je crois, parmi d'autres complexes de la psychanalyse du feu ; Bachelard essaie des axes philosophiques où s'unissent "amour et respect du feu, l'instinct de vivre et l'instinct de mourir", et ça me paraissait rejoindre la rêverie amplifiante de Malick sur les éléments. Le feu est l'ultra-vivant, sans doute très peu d'hiver chez Malick ou sinon pour dire que plus rien n'existe à part la désolation, je pense à cette séquence dans le fort du Nouveau monde où les hommes sont privés de feu, on ne sait pas très bien pourquoi... peut-être privés de ce feu intérieur, comme le soldat Witt dans La Ligne rouge.
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
hello Breaker;
en général le feu chez malick est plutôt lié à la destruction; il est maléfique, démoniaque, démonique; maison du père incendiée dans "badlands", incendie "des champs" dans "days of heaven", nombreuses scènes dans "la ligne rouge", par exemple celle du camp japonais incendié; dans "le nouveau monde", incendie du village indien; dans "tree of life", incendie de la maison, avec le gosse brûlé à la tête...sans parler du soleil, du feu des étoiles, de la terre détruite...
le cinéma de malick est une poétique des 4 éléments
Borges- Messages : 6044
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