Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
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Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Biya "réélu" au Cameroun pour un nouveau septennat
http://www.liberation.fr/c/01012364686-c
http://www.liberation.fr/c/01012364686-c
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Salut au Borges du 12 octobre, et à Jerzy P un peu avant. Bravo pour la transcription, et pour la digression dostoïevskienne.
Le dilemme, flaubertien, pourrait se résumer à ceci : que faire de la télévision (i.e. de la bêtise) ? L'éteindre, ou bien la regarder vraiment en face ?
Votre réponse : les deux mon capitaine, et puis alors, écrire.
Le dilemme, flaubertien, pourrait se résumer à ceci : que faire de la télévision (i.e. de la bêtise) ? L'éteindre, ou bien la regarder vraiment en face ?
Votre réponse : les deux mon capitaine, et puis alors, écrire.
Van Stratten- Messages : 165
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
adeline a écrit:BC, Largo, je suis tombée dessus à la télé, j'ai tenu moins de 2 minutes. Le lien que tu donnes Largo est tout à fait puant je trouve : les posters et flyers avec photo et adresse personnelle des recruteurs méchants ça me laisse sans voix, c'est bien précisé : pour que tout un chacun puisse aller leur cracher à la gueule dans leur quartier. Le site est fait de manière anonyme par des anonymes qui n'ont aucun lien avec le film. La boîte de prod laisserait faire ? Bizarre.
Un interview du mec qui a fait le site : http://www.ecrans.fr/Lagueuledelemploi-net-La-rage,13394.html
C'est vrai que tout ça me paraît franchement bas du front...
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Largo a écrit:adeline a écrit:BC, Largo, je suis tombée dessus à la télé, j'ai tenu moins de 2 minutes. Le lien que tu donnes Largo est tout à fait puant je trouve : les posters et flyers avec photo et adresse personnelle des recruteurs méchants ça me laisse sans voix, c'est bien précisé : pour que tout un chacun puisse aller leur cracher à la gueule dans leur quartier. Le site est fait de manière anonyme par des anonymes qui n'ont aucun lien avec le film. La boîte de prod laisserait faire ? Bizarre.
Un interview du mec qui a fait le site : http://www.ecrans.fr/Lagueuledelemploi-net-La-rage,13394.html
C'est vrai que tout ça me paraît franchement bas du front...
vu le film en streaming.
perso je trouve que ce petit comité de recruteurs est une belle bande de porcs et si ça a choqué un téléspectateur à ce point qui a pris ces façons de recevoir en pleine gueule, jusqu'à vouloir en faire un site qui dévoile nom et adresse des juges, ça me convient tout à fait. Alors choisissez votre camp, et en l'occurrence ça me paraît pas très compliqué.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Bah, je suis d'accord avec toi Breaker, sur l'idée et le principe. S'il fallait choisir un camp, je serais du côté du mec du site. Mais à mon avis on peut aussi faire la critique du site "coup de poing", qui est fait par un mec qui bosse dans la pub (pas non plus le milieu le plus top de la terre), et sentir ce qu'il y a de pourri dedans. Je pense que chaque recruteur est responsable et coupable de ce qu'il fait, mais que quelqu'un me dise d'aller leur cracher à la gueule, je trouve ça puant, aussi.
adeline- Messages : 3000
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
au bout du compte c'était ça le mot d'ordre du film, cette question posée par Libération: "Est-ce vraiment utile de répondre à l’humiliation par l’humiliation ?"
Le réalisateur a répondu sur cette affaire: "il ne faut pas se tromper de cible. La cible, c'est le système. Il ne faut pas réinverser le processus de harcèlement"
T'es complètement à côté à mon avis, mais bon j'insiste pas...
c'est lui l'auteur du site, Baptiste Fluzin:
Le réalisateur a répondu sur cette affaire: "il ne faut pas se tromper de cible. La cible, c'est le système. Il ne faut pas réinverser le processus de harcèlement"
adeline a écrit:Mais à mon avis on peut aussi faire la critique du site "coup de poing", qui est fait par un mec qui bosse dans la pub (pas non plus le milieu le plus top de la terre), et sentir ce qu'il y a de pourri dedans.
T'es complètement à côté à mon avis, mais bon j'insiste pas...
c'est lui l'auteur du site, Baptiste Fluzin:
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
J'ai vu aussi le film (curiosité mal placée). Si les recruteurs passent pour des porcs, n'oubliez pas que certains candidats passent aussi pour des crétins finis. Bref, un film bête de bout en bout.
Enfin, petite précision, l'entretien d'embauche visait à recruter des vendeurs en produits d'assurance. Des méthodes de recrutement pourries certes, mais parfaitement adaptées au poste à pourvoir...
Enfin, petite précision, l'entretien d'embauche visait à recruter des vendeurs en produits d'assurance. Des méthodes de recrutement pourries certes, mais parfaitement adaptées au poste à pourvoir...
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Largo a écrit:
Zizek prêche la bonne parole à New-York. Du mal à comprendre ce qu'il dit mais il rencontre un certain écho...
ce que dit Zizek dans cette partie paraît évident : ne pas confondre le système et ses épiphénomènes. bon, c'est hélas à répéter encore et encore : la moralisation est impossible. mais ce que j'aime bien là, c'est l'écho dont tu parles, les voix répétant son discours pour le faire parvenir aux spectateurs trop éloignés. ça transforme le meeting en happening. et ça met un rapport assez nouveau entre l'orateur et son public. dans le sens où Zizek est pas là comme gourou, que ses paroles sont répétées par simple commodité mais qu'en même temps elles sont recaptées par l'auditeur, qui les fait siennes ou non après les avoir testée dans sa bouche, ou comme fruit de sa volonté de parole. c'est pas innocent, comme geste, la répétition.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
quand je vois ça, je me demande qui le gars pense emmerder (hormis le spectateur vite fatigué de son enflure narcissique). à l'image, en tous cas, il semble ne faire chier que la standardiste de Télérama. c'est limité comme champ d'action, non ?Merejkowsky avait essayé à sa manière, une petite chose:
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Stéphane Pichelin a écrit:
quand je vois ça, je me demande qui le gars pense emmerder (hormis le spectateur vite fatigué de son enflure narcissique). à l'image, en tous cas, il semble ne faire chier que la standardiste de Télérama. c'est limité comme champ d'action, non ?
Télérama, les Cahiers du Cinéma ont l'air un peu emmerdé quand même, Télérama - "la direction générale" - exige même l'enregistrement il me semble... Il y a cette petite phrase dans le texte de Merejkowsky, "vous vous alignez sur les traces de Monsieur LePen", pour dire que les diktats culturels de Télérama/ les "curés-critiques" ne se partagent/mélangent pas avec d'autres idées de la culture plus minoritaire.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
ah mais je peux être assez d'accord avec ce qu'il dit, superficiellement. mais ça reste pour l'essentiel des slogans. et comme on est dans le règne de liberté d'expression, les slogans ne dérangent pas vraiment tant qu'ils ne soutiennent pas une attaque contre les intérêts du capital.
je note que les journalistes sont plutôt amusés de ce qu'il raconte, tandis que la nana qui veut la cassette ne l'a apparemment pas eu (puisqu'on a droit au film) sans que Merejkowski et son compère aient eu à beaucoup se battre (dans le cas contraire, je suppose très fort que ça aurait été monté) ; et elle vient les voir non à cause de ce qu'il dit mais à cause de la caméra - une question de règlement, pas de gêne occasionnée par le discours.
au CduC, ils ont l'air très amusés aussi, ou bien un rien las. pas de quoi fouetté un chat.
Merejkowski paraît vouloir les traîner dans la boue. mais il semble qu'il n'arrive pas à leur mettre le nez dans leur merde. peut-être parce que la logique qui sous-tend son intervention n'est finalement pas très éloignée de celles des Cahiers et de Téléramucho.
je note que les journalistes sont plutôt amusés de ce qu'il raconte, tandis que la nana qui veut la cassette ne l'a apparemment pas eu (puisqu'on a droit au film) sans que Merejkowski et son compère aient eu à beaucoup se battre (dans le cas contraire, je suppose très fort que ça aurait été monté) ; et elle vient les voir non à cause de ce qu'il dit mais à cause de la caméra - une question de règlement, pas de gêne occasionnée par le discours.
au CduC, ils ont l'air très amusés aussi, ou bien un rien las. pas de quoi fouetté un chat.
Merejkowski paraît vouloir les traîner dans la boue. mais il semble qu'il n'arrive pas à leur mettre le nez dans leur merde. peut-être parce que la logique qui sous-tend son intervention n'est finalement pas très éloignée de celles des Cahiers et de Téléramucho.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Oui, on peut aisément avoir de la sympathie pour Merejkowski, mais il fait vraiment Don Quichotte de la culture...
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Merejkowski et son compère...
son compère, c'est Olivier Azam (pas le rugbyman, hein).
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
continuons à être joyeusement méchant avec ce petit film de Merejkowski (réalisateur que je ne connais pas par ailleurs).
il attaque les films dont l'esthétique relève du champ/contrechamp, qui ont un début, un milieu et une fin et dont les personnages sont essentiellement des hommes blancs.
lui-même est un homme blanc.
la caméra passe son temps en champ/contrechamp entre le lecteur et ses auditeurs.
les deux parties de son film commencent par la présentation de son lieu d'action, continuent avec sa lecture, puis par la réaction des occupants du lieu et finissent par son départ. une construction hollywoodienne classique.
autrement dit, il réclame le droit de pratiquer un cinéma différent de celui qu'il pratique en fait. mais pourquoi ne commence-t-il pas par faire ce cinéma différent ? (il le fait peut-être dans d'autres films, je ne les ai pas vus, désolé.)
il reproche aussi aux Cantique du Caduc et à Téléramones d'avoir, disons, une position de savoir sur la culture. mais c'est aussi sa position tout le long du film, simplement dans le camp d'en face.
tout ce qu'il reproche aux uns pourrait être appliqué à ce film....
il attaque les films dont l'esthétique relève du champ/contrechamp, qui ont un début, un milieu et une fin et dont les personnages sont essentiellement des hommes blancs.
lui-même est un homme blanc.
la caméra passe son temps en champ/contrechamp entre le lecteur et ses auditeurs.
les deux parties de son film commencent par la présentation de son lieu d'action, continuent avec sa lecture, puis par la réaction des occupants du lieu et finissent par son départ. une construction hollywoodienne classique.
autrement dit, il réclame le droit de pratiquer un cinéma différent de celui qu'il pratique en fait. mais pourquoi ne commence-t-il pas par faire ce cinéma différent ? (il le fait peut-être dans d'autres films, je ne les ai pas vus, désolé.)
il reproche aussi aux Cantique du Caduc et à Téléramones d'avoir, disons, une position de savoir sur la culture. mais c'est aussi sa position tout le long du film, simplement dans le camp d'en face.
tout ce qu'il reproche aux uns pourrait être appliqué à ce film....
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Stéphane Pichelin a écrit:continuons à être joyeusement méchant avec ce petit film de Merejkowski (réalisateur que je ne connais pas par ailleurs).
il attaque les films dont l'esthétique relève du champ/contrechamp, qui ont un début, un milieu et une fin et dont les personnages sont essentiellement des hommes blancs.
lui-même est un homme blanc.
la caméra passe son temps en champ/contrechamp entre le lecteur et ses auditeurs.
les deux parties de son film commencent par la présentation de son lieu d'action, continuent avec sa lecture, puis par la réaction des occupants du lieu et finissent par son départ. une construction hollywoodienne classique.
autrement dit, il réclame le droit de pratiquer un cinéma différent de celui qu'il pratique en fait. mais pourquoi ne commence-t-il pas par faire ce cinéma différent ? (il le fait peut-être dans d'autres films, je ne les ai pas vus, désolé.)
il reproche aussi aux Cantique du Caduc et à Téléramones d'avoir, disons, une position de savoir sur la culture. mais c'est aussi sa position tout le long du film, simplement dans le camp d'en face.
tout ce qu'il reproche aux uns pourrait être appliqué à ce film....
je ne sais vraiment pas quoi répondre, t'es étudiant en école de cinéma?
j'avais eu quelques échanges avec Merejkowsky il y a quelques mois de ça, et il m'avait conseillé de lire Boukovski(le Russe) et Zinoviev, Notes d'un veilleur de nuit. Je devais même le rencontrer pour Dérives.
http://www.derives.tv/spip.php?rubrique84
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
hey Breaker, c'est nécessaire d'être étudiant pour regarder comment un truc est bidouillé ?t'es étudiant en école de cinéma
l'un dans l'autre, je crois être quand même plus proche de ce que raconte Merejkowski que des CduC et de Télérameur (pourvu que je ne me trompe pas trop).
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
allez Steph. crache le morceau : T'ES ETUDIANT EN CINEMA ou pas ?
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
dac avec stéphane... c'est assez mignon et ennuyeux.
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
wootsuibrick a écrit:dac avec stéphane... c'est assez mignon et ennuyeux.
t'es enseignant de cinéma? lol
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
parfois... lol pour éviter de crever la dalle. mais là c'est mes hormones qui parlent plus que mon pseudo statut social.
en gros je m'en fout que ce soit mignon, stérile, ou nécessaire. j'étais juste d'humeur à poster un truc sur le forum, et il se trouve que c'est ce sujet là qui m'a poussé à l'acte.
en gros je m'en fout que ce soit mignon, stérile, ou nécessaire. j'étais juste d'humeur à poster un truc sur le forum, et il se trouve que c'est ce sujet là qui m'a poussé à l'acte.
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
et toi, Breaker, tu serais pas cinéaste des fois ?
- Spoiler:
- là, normalement, tu devrais me répondre un truc du genre "va savoir" ou "ça te regarde pas"
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
The thing made in 2011, prequel du film de J Carpenter, ne se passionne pas pour la petite communauté isolée dans le froid de l'antarctique, à l'intérieur de préfabs humides ; la paranoïa, la guerre froide, le reaganisme, semblent loin , pourquoi se pencher à nouveau sur les fondations (à la manière du western), les mensonges et les peurs de l’Amérique (faut dire qu'il s'agit d'un groupe de norvégiens, ou est ce des suédois?) ?
De la nouvelle de J Campbell, who goes there ?, un seul mot aura été le déclencheur de cette entreprise sans doute, « queer », un terme évoquant quelque chose d'étrange, de bizarre, sortant de l'ordinaire, et qui revient de manière lancinante dans l'écriture ; une autre traduction de ce terme, argotique, en premier lieu insultante, puis revendiquée, est celle qui stigmatise les homosexuels.
Dans la nouvelle, Kinner, le cuisinier, se plaignait déjà de la promiscuité à laquelle ils étaient tous réduits, dans cet environnement exigu, dont les cloisons étaient réutilisées pour d'autres offices (« There were no locks in Antarctica; there wasn’t enough privacy to make them needed. »).
C'est cette dernière dérivation qui apparaît dans le film, et s'incarne de manière stupéfiante lorsque la chose s'accouple à un type blessé dans l'encadrement d'une porte, à la jonction du couloir et la salle de loisir.
A ce moment là je me suis un peu réveillé je dois dire. Les cris où se mêlent extase et souffrance et la fusion des corps à l’œuvre assuraient un pic, un climax assez drolatique à un film autrement décousu et mal écrit.
La présence de l'héroïne, une paléontologue américaine _du féminin, n'est donc pas anodine, son rôle d'enquête sur la nature réelle des hommes de la base devient symboliquement assez problématique, pour ne pas utiliser un terme plus en vogue : celui qui aura du désir pour cette femme sera un homme, un vrai lol, le reste grillera dans les flammes de l'enfer …
Quand même curieux cette vague de films réactionnaires venant d'Hollywood, construisant des intrigues autour de bonnes vieilles peurs des familles.
Il y a aussi une vision de l'Europe, la communauté norvégienne y est décrite comme brouillonne, peu efficace, en proie à un autoritarisme borné.
la version de Nyby/Hawks
l'original
l'imitation
De la nouvelle de J Campbell, who goes there ?, un seul mot aura été le déclencheur de cette entreprise sans doute, « queer », un terme évoquant quelque chose d'étrange, de bizarre, sortant de l'ordinaire, et qui revient de manière lancinante dans l'écriture ; une autre traduction de ce terme, argotique, en premier lieu insultante, puis revendiquée, est celle qui stigmatise les homosexuels.
Dans la nouvelle, Kinner, le cuisinier, se plaignait déjà de la promiscuité à laquelle ils étaient tous réduits, dans cet environnement exigu, dont les cloisons étaient réutilisées pour d'autres offices (« There were no locks in Antarctica; there wasn’t enough privacy to make them needed. »).
C'est cette dernière dérivation qui apparaît dans le film, et s'incarne de manière stupéfiante lorsque la chose s'accouple à un type blessé dans l'encadrement d'une porte, à la jonction du couloir et la salle de loisir.
A ce moment là je me suis un peu réveillé je dois dire. Les cris où se mêlent extase et souffrance et la fusion des corps à l’œuvre assuraient un pic, un climax assez drolatique à un film autrement décousu et mal écrit.
La présence de l'héroïne, une paléontologue américaine _du féminin, n'est donc pas anodine, son rôle d'enquête sur la nature réelle des hommes de la base devient symboliquement assez problématique, pour ne pas utiliser un terme plus en vogue : celui qui aura du désir pour cette femme sera un homme, un vrai lol, le reste grillera dans les flammes de l'enfer …
Quand même curieux cette vague de films réactionnaires venant d'Hollywood, construisant des intrigues autour de bonnes vieilles peurs des familles.
Il y a aussi une vision de l'Europe, la communauté norvégienne y est décrite comme brouillonne, peu efficace, en proie à un autoritarisme borné.
la version de Nyby/Hawks
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Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Personne n'a parlé du dernier Garrel, Un Eté brûlant, c'est étonnant. Certains l'ont vu ?
J'y suis allé hier et...je suis pas du tout rentré dedans. Y'a tout ce qui fait un Garrel : le suicide, la révolution, le papa et le fiston, l'amour, l'art... Mais c'est tellement peu inspiré... Les dialogues sont remplis de banalités de comptoire, le marivaudage amoureux est moins tragique que comique (volontairement ? Je me suis parfois demandé)... Certains acteurs absolument insupportables (la Bellucci pleure autant et aussi mal au moment de la rupture que quand elle croise un rat dans sa garde-robe).
Comme en amour, je me demande si c'est moi ou Garrel qui ait changé.
Même la partition de John Cale m'a énormément déçu, ça ressemblait presque à la musique des Sims.
J'y suis allé hier et...je suis pas du tout rentré dedans. Y'a tout ce qui fait un Garrel : le suicide, la révolution, le papa et le fiston, l'amour, l'art... Mais c'est tellement peu inspiré... Les dialogues sont remplis de banalités de comptoire, le marivaudage amoureux est moins tragique que comique (volontairement ? Je me suis parfois demandé)... Certains acteurs absolument insupportables (la Bellucci pleure autant et aussi mal au moment de la rupture que quand elle croise un rat dans sa garde-robe).
Comme en amour, je me demande si c'est moi ou Garrel qui ait changé.
Même la partition de John Cale m'a énormément déçu, ça ressemblait presque à la musique des Sims.
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