Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
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Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Salut,
Du coup j'ai aussi regardé "Stars in my crown", je l'avais dans un coin attendant une bonne occaion pour le regarder !
En fait, Tourneur retrouve dans son scénario le schéma classique de plusieurs de ses films, l'opposition entre l'occulte et la science. Mais ici l'"occulte" n'est ni la magie (Night of the demon), ni les rites paiens du vaudou (I walked with a zombie), mais la ferveur catholique dans le sud des usa.
Le "duel" qui oppose le médecin au prêcheur du village évoque les rapports "conflictuels" du même type entre le docteur et le pasteur dans "Ordet" de Dreyer.
Les plus beaux (car intenses) moments de cinéma (le plus tragique et le plus joyeux) sont pour l'enfant.. ce plan où, oisif et allongé sur un tas de blé, il vante à son ami les charmes qu'il voudrait éternels de l'été.. ou encore ce plan inquiétant où il s'effondre d'un coup dans un coin, sous l'estrade du magicien, et nous semblons les seuls à le voir là avant que la main de son "père" ne le tire vers lui.
Le final est aussi captivant, le trick redoutable et quasi "diabolique" que joue le prêcheur aux entrepreneurs, la projection du lourd poids à porter de l'héritage que la horde de lyncheurs ne peut assumer...
Du coup j'ai aussi regardé "Stars in my crown", je l'avais dans un coin attendant une bonne occaion pour le regarder !
En fait, Tourneur retrouve dans son scénario le schéma classique de plusieurs de ses films, l'opposition entre l'occulte et la science. Mais ici l'"occulte" n'est ni la magie (Night of the demon), ni les rites paiens du vaudou (I walked with a zombie), mais la ferveur catholique dans le sud des usa.
Le "duel" qui oppose le médecin au prêcheur du village évoque les rapports "conflictuels" du même type entre le docteur et le pasteur dans "Ordet" de Dreyer.
Les plus beaux (car intenses) moments de cinéma (le plus tragique et le plus joyeux) sont pour l'enfant.. ce plan où, oisif et allongé sur un tas de blé, il vante à son ami les charmes qu'il voudrait éternels de l'été.. ou encore ce plan inquiétant où il s'effondre d'un coup dans un coin, sous l'estrade du magicien, et nous semblons les seuls à le voir là avant que la main de son "père" ne le tire vers lui.
Le final est aussi captivant, le trick redoutable et quasi "diabolique" que joue le prêcheur aux entrepreneurs, la projection du lourd poids à porter de l'héritage que la horde de lyncheurs ne peut assumer...
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Parmi les sorties récentes, je vous recommande Un poison violent et The killer inside me.
Rien à voir, mais deux acteurs impressionnants, très émouvants, portent ces discrets films d'été.
Quand on voit Casey Affleck et qu'on se souvient du pitoyable Ben, on se dit que le talent, c'est pas forcément dans les gènes, lol.
Rien à voir, mais deux acteurs impressionnants, très émouvants, portent ces discrets films d'été.
Quand on voit Casey Affleck et qu'on se souvient du pitoyable Ben, on se dit que le talent, c'est pas forcément dans les gènes, lol.
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Largo a écrit:
Quand on voit Casey Affleck et qu'on se souvient du pitoyable Ben, on se dit que le talent, c'est pas forcément dans les gènes, lol.
Ce n'est pas qu'il me passionne, mais je ne serais pas si dur quant aux capacités du Ben en pensant à Will Hunting ou Hollywoodland. Je ne crois d'ailleurs pas avoir vu d'autres films avec lui, mais c'est marrant comme il y a un peu un rire systématique sur lui, c'est peut-être ce qui serait intéressant d'ailleurs, de voir à quoi il sert.
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Vu "La vie moderne" (2000) de LF Barbosa. Je m'attendais à un film sympa, ayant plutôt apprécié "Ordo" qui arrivait à trouver un certain rythme. C'est malheureusement jamais le cas avec ce film carrément insupportable au bout d'une demie-heure. Les acteurs, le scénario, la mise en scène, tout est en roue libre. L'unique idée qui semble avoir porté Barbosa tout au long du film (mais pas nous) semble éclater dans les derniers plans où l'on comprend que son but était de nous raconter (deux heures durant, quand même) les tribulations de trois quidams qui s'ignorent, assis à côté dans le métro par un matin de grisaille. L'idée n'est pas mauvais mais, porté par celle-ci, Barbosa se montre mauvaise brodeuse (pour "Ordo" elle était portée par le bouquin de Westlake) et les "aventures" des personnages se transforment vite en multiples boursoufflures comme écrites à l'avenant. Jamais drôle, jamais sérieux : simplement insipide, de bout en bout.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Revu "Go West" de Keaton.
Je ne me souvenais pas de ce court moment, à la fin, lors du long passage avec le troupeau qui déambule dans la ville, où on voit un pochtron sortir d'un bar complètement bourré, qui se met à faire la circulation pour les vaches.
C'est le seul dans la ville à être ni effrayé, ni apeuré par ce troupeau surréaliste.
La mise en scène de Keaton coïncide ainsi avec le délire de cet alcoolique. Délire qui n'en est pas un mais qui doit être vécu inconsciemment comme tel par le personnage pour accepter la situation comme tout à fait naturelle. Disons que Keaton donne une consistance, une réalité, au délire de l'alcoolique.
Cela résonne assez étrangement avec les années sombres de Keaton.
Qui sait ce qu'il a pu imaginer lorsqu'il buvait, qui sait aussi s'il avait moins peur, et de quoi, ne tournant pratiquement plus au risque de sa vie ?
Je ne me souvenais pas de ce court moment, à la fin, lors du long passage avec le troupeau qui déambule dans la ville, où on voit un pochtron sortir d'un bar complètement bourré, qui se met à faire la circulation pour les vaches.
C'est le seul dans la ville à être ni effrayé, ni apeuré par ce troupeau surréaliste.
La mise en scène de Keaton coïncide ainsi avec le délire de cet alcoolique. Délire qui n'en est pas un mais qui doit être vécu inconsciemment comme tel par le personnage pour accepter la situation comme tout à fait naturelle. Disons que Keaton donne une consistance, une réalité, au délire de l'alcoolique.
Cela résonne assez étrangement avec les années sombres de Keaton.
Qui sait ce qu'il a pu imaginer lorsqu'il buvait, qui sait aussi s'il avait moins peur, et de quoi, ne tournant pratiquement plus au risque de sa vie ?
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Regardé Timbuktu de Tourneur. Aïe !
Lorsque le texte de départ se déroule à l'écran, exposant la situation du Soudan, colonie française, et des Touareg qui profitent de l'affaiblissement de la France en 40 pour attaquer l'armée des colons, on pense aux mots ironiques (de l'ironie de l'Histoire) de Simone Weil à l'arrivée des allemands dans Paris (?), repris par Godard à la fin de "Film socialisme" : "un grand pas pour l'Indochine"...
et puis non, ça tourne immédiatement à la bataille entre méchants intégristes Touareg (?) indépendantistes et gentils soldats français, avec au milieu un marchand d'armes us ambigu mais au grand coeur (ah, si tous les trafiquants cyniques et corrompus rencontraient une charmante Yvonne de Carlo sur leur chemin, le monde irait sûrement mieux !) et un imam qui n'a pas de mots assez sympathiques pour les colons.
On retrouve la fameuse cicatrice sur le visage d'un des méchants "arabes", celle de Scar dans "La Prisonnière" :
Lorsque le texte de départ se déroule à l'écran, exposant la situation du Soudan, colonie française, et des Touareg qui profitent de l'affaiblissement de la France en 40 pour attaquer l'armée des colons, on pense aux mots ironiques (de l'ironie de l'Histoire) de Simone Weil à l'arrivée des allemands dans Paris (?), repris par Godard à la fin de "Film socialisme" : "un grand pas pour l'Indochine"...
et puis non, ça tourne immédiatement à la bataille entre méchants intégristes Touareg (?) indépendantistes et gentils soldats français, avec au milieu un marchand d'armes us ambigu mais au grand coeur (ah, si tous les trafiquants cyniques et corrompus rencontraient une charmante Yvonne de Carlo sur leur chemin, le monde irait sûrement mieux !) et un imam qui n'a pas de mots assez sympathiques pour les colons.
On retrouve la fameuse cicatrice sur le visage d'un des méchants "arabes", celle de Scar dans "La Prisonnière" :
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
"On pleure devant La Rafle parce que... on ne peut que pleurer. Sauf si on est un "enfant gâté" de l'époque, sauf si on se délecte du cynisme au cinéma, sauf si on considère que les émotions humaines sont une abomination ou une faiblesse. C'est du reste ce que pensait Hitler : que les émotions sont de la sensiblerie. Il est intéressant de voir que ces pisse-froid rejoignent Hitler en esprit, non ?"
(Roselyne Bosch, réalisatrice de La Rafle)
(Roselyne Bosch, réalisatrice de La Rafle)
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Je crois que je vais me remettre un peu aux "films noirs" dans les jours qui viennent [j'essayerai de vous en linker quelqu'un de mes préférés!].
Découvert "Gun Crazy" de Joseph H. Lewis. Film très impressionnant, le "Bonnie and Clyde" de Penn est bien loin derrière.
Beauvois dans l'entretien aux Cahiers dit, entre autre bêtise, ne pas aimer le zoom, qu'il ne l'utilise jamais parce qu'il trouve cela "vulgaire". L'utilisation de cet effet dans le film de Lewis est particulièrement beau, c'est par légers mais rapides zooms sur les visages du couple qu'il exprime leurs affects l'un pour l'autre, des affects d'une rare passion. A la fin, après un dernier regard, un dernier plan, sur les visages entrelacés des défunts, la caméra, au contraire s'envole pour ne nous montrer, en plongée, plus que le massif de joncs dans lequel repose ad vitam aeternam et comme "effacé", le couple rebelle.
Découvert "Gun Crazy" de Joseph H. Lewis. Film très impressionnant, le "Bonnie and Clyde" de Penn est bien loin derrière.
Beauvois dans l'entretien aux Cahiers dit, entre autre bêtise, ne pas aimer le zoom, qu'il ne l'utilise jamais parce qu'il trouve cela "vulgaire". L'utilisation de cet effet dans le film de Lewis est particulièrement beau, c'est par légers mais rapides zooms sur les visages du couple qu'il exprime leurs affects l'un pour l'autre, des affects d'une rare passion. A la fin, après un dernier regard, un dernier plan, sur les visages entrelacés des défunts, la caméra, au contraire s'envole pour ne nous montrer, en plongée, plus que le massif de joncs dans lequel repose ad vitam aeternam et comme "effacé", le couple rebelle.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
pour le zoom : on peut aussi noter que daney n'aimait pas, mais y voyant plutôt une manière de phobie, une espèce de manière de toucher l'autre à distance sans l'approcher; c'est je crois dans "l'exercice a été..."
Dernière édition par Borges le Sam 25 Sep 2010 - 10:45, édité 1 fois
Borges- Messages : 6044
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Pas impossible en effet. N'est-ce pas alors plutôt une problématique de type documentaire ?
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Ai vu Kaboom. Aucun avis pour l'instant, j'ai juste été totalement séduit, riant comme une baleine du début à la fin (comme pas mal de gens dans la salle d'ailleurs). Mais je doute que nous soyons nombreux ici à le recevoir ainsi
Anecdote (raison de ce post) : en sortant du film (assez speed et délirant), un garçon apparemment moins excité (que le film ou moi) a lâché un laconique "j'ai préféré Oncle Boonme" à ses potes. J'ai trouvé ça irrésistiblement drôle. Avec cette impression qu'un(e) ou l'autre des principaux protagonistes du film aurait pu délivrer cette réplique en en sortant (du film)
Anecdote (raison de ce post) : en sortant du film (assez speed et délirant), un garçon apparemment moins excité (que le film ou moi) a lâché un laconique "j'ai préféré Oncle Boonme" à ses potes. J'ai trouvé ça irrésistiblement drôle. Avec cette impression qu'un(e) ou l'autre des principaux protagonistes du film aurait pu délivrer cette réplique en en sortant (du film)
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Nous sommes deux à l'avoir aimé alors.
Je me disais l'autre jour que ce film ne prenait pas la pose, que ce n'était ni maniéré, ni parodique. Kaboom, et les films d'Araki, sont bien plus profonds que cela, ils travaillent l'imaginaire, ils semblent pénétrer dans l'être de la jeunesse plutôt que de le représenter comme un fait extérieur.
Pour moi, son cinéma est du même tempo que celui de Van Sant, un peu comme s'il était l'autre face de la médaille.
Je me disais l'autre jour que ce film ne prenait pas la pose, que ce n'était ni maniéré, ni parodique. Kaboom, et les films d'Araki, sont bien plus profonds que cela, ils travaillent l'imaginaire, ils semblent pénétrer dans l'être de la jeunesse plutôt que de le représenter comme un fait extérieur.
Pour moi, son cinéma est du même tempo que celui de Van Sant, un peu comme s'il était l'autre face de la médaille.
Le_comte- Messages : 336
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Dans ce rapport à la jeunesse, et dans un "faire corps avec" (je sais pas comment dire), j'ai d'abord eu des flashs vers Lynch, en fait.
Mais du coup ça m'intrigue, ce lien que tu sens avec GVS.
Je vais essayer de voir d'autres films d'Araki.
Mais du coup ça m'intrigue, ce lien que tu sens avec GVS.
Je vais essayer de voir d'autres films d'Araki.
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Le texte paru dans les cahiers est bien d'ailleurs, comme le numéro dans son apparence
Le_comte- Messages : 336
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Pour ceux que ça intéresse, il y en a encore pour gloser stupidement sur "l'antisémitisme" de JLG : http://www.slate.fr/lien/29623/godard-oscars-antisemitisme
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
j'ai emprunté à ma fac "La projection du monde" de Cavell, jusque là introuvable, ça m'a l'air d'être affreusement passionnant, j'hésite à ne jamais le rendre.
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
tu peux le photocopier aussi; c'est ce que j'ai fait avec des tas de livres du gars, très difficiles en effet à trouver. On le trouve sur le net, en anglais; si je me trompe pas.
Borges- Messages : 6044
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
oui j'y ai pensé, je vais voir combien ça va me coûter, je compte un peu sur une ressortie du livre vu qu'il y a quelques Cavell qui viennent d'être retraduits assez récemment.
D'ailleurs : http://www.canal-u.education.fr/producteurs/ecole_normale_superieure_de_lyon/dossier_programmes/colloque_hommage_a_stanley_cavell_l_ecran_de_nos_pensees/hommage_a_stanley_cavell_l_ecran_de_nos_pensees_table_ronde
D'ailleurs : http://www.canal-u.education.fr/producteurs/ecole_normale_superieure_de_lyon/dossier_programmes/colloque_hommage_a_stanley_cavell_l_ecran_de_nos_pensees/hommage_a_stanley_cavell_l_ecran_de_nos_pensees_table_ronde
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
?
Je l'avais acheté, sous la recommandation d'un proche, chez l'Ombre Blanche (fameux) à Toulouse. Et aussi "Le Cinéma Nous Rend-Il Meilleurs ?" chez Price Minister.
Après vérif de l'ours, voici les coordonnés de mon édition:
Je l'avais acheté, sous la recommandation d'un proche, chez l'Ombre Blanche (fameux) à Toulouse. Et aussi "Le Cinéma Nous Rend-Il Meilleurs ?" chez Price Minister.
Après vérif de l'ours, voici les coordonnés de mon édition:
collection : L'Extrême Contemporain
Editeur : Belin
Directeur de collection : Michel Deguy
- Spoiler:
- bien entendu, comme 70% de ma bibliothèque, je ne les ai pas encore lus.
Si tu n'arrives pas à te le procurer sur le net, je peux te le vendre si tu le souhaites au prix d'un bon promoteur
careful- Messages : 690
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Franchement j'ai fait toutes les librairies et tous les sites, il est vraiment introuvable. Si vous ne l'avez pas encore lu je préfère vraiment ne pas vous priver d'une telle lecture, mais merci d'avoir proposé.
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
C'est vous qui voyez. Mais j'additionne là votre conseil aux autres recommandations reçues.
Du même ordre d'ailleurs.
http://www.cairn.info/revue-francaise-d-etudes-americaines-2001-2-page-53.htm
Du même ordre d'ailleurs.
http://www.cairn.info/revue-francaise-d-etudes-americaines-2001-2-page-53.htm
Dernière édition par karim le Sam 6 Nov 2010 - 1:49, édité 1 fois
careful- Messages : 690
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
ps: sur un autre sujet, autre que le cinéma; apparemment Gallimard aurait réuni les fameux "Une nouvelle Amérique encore inapprochable", "Les statuts d'Emerson" et "Conditions nobles et ignobles" en un livre (collec folio pr une dizaine d'euro) en 2009.
careful- Messages : 690
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Merci, je ne savais pas que c'était un recueil d'essais et le titre ne me disait rien qui soit dans mes priorités pour le moment. De Cavell j'aimerais d'abord lire "Dire et vouloir dire" qui vient de ressortir mais qui est affreusement cher, j'arrive à comprendre pourquoi tout cela est nécessairement cher quand ce n'est pas introuvable mais ça m'attriste un peu car comme presque tout le monde j'aime beaucoup les livres, les posséder, les feuilleter et les lire deux mois après. alala
sinon je vous conseille
j'ai fait aussi l'acquisition de "langages de l'art" de Nelson Goodman mais je crois que c'est un livre trop connu pour que j'ose le conseiller.
sinon je vous conseille
j'ai fait aussi l'acquisition de "langages de l'art" de Nelson Goodman mais je crois que c'est un livre trop connu pour que j'ose le conseiller.
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
the french writer, Michel Houellebecq, prix nobel de la littérature :
Qu'on le veuille ou non, chaque roman de Michel Houellebecq redéfinit l'art du roman. Un romancier digne de ce nom, c'est quelqu'un qui ne cesse de se demander pourquoi il écrit des romans. Il ne suffit plus de raconter une histoire puisque le cinéma est là pour ça. Quant à "l'art pour l'art", le formalisme, James Joyce... ça nous a menés au Nouveau Roman (au pire) et à l'Oulipo (au mieux).
Qu'on le veuille ou non, chaque roman de Michel Houellebecq redéfinit l'art du roman. Un romancier digne de ce nom, c'est quelqu'un qui ne cesse de se demander pourquoi il écrit des romans. Il ne suffit plus de raconter une histoire puisque le cinéma est là pour ça. Quant à "l'art pour l'art", le formalisme, James Joyce... ça nous a menés au Nouveau Roman (au pire) et à l'Oulipo (au mieux).
Borges- Messages : 6044
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Ne pas oublier non plus de fumer sa cigarette comme ça : c'est aussi important pour être un grand écrivain et on ne le dit pas assez :Un écrivain digne de ce nom, c'est quelqu'un qui ne cesse de se demander pourquoi il écrit des romans
Eyquem- Messages : 3126
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