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Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”

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Message par Baldanders Ven 10 Juil 2015 - 0:36

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Message par Invité Ven 10 Juil 2015 - 0:46

J'ai de plus en plus l'impression de répondre à abyssin quand il me lance des boulets-frite. A cette différence qu'on ne peut même pas tomber la veste en causant de jeux vidéos. Car évidemment, tu n'y connais rien plus.

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Message par Baldanders Ven 10 Juil 2015 - 0:53

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Message par Invité Ven 10 Juil 2015 - 0:56

Tsss.... Ne crois pas que je n'ai pas lu ton "C'est ça Tarzan, prends les autres pour les cons, ça te donneras l'air intelligent" avant que tu te réédites, chameau oublieux de sa bosse.

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Message par Baldanders Ven 10 Juil 2015 - 0:58

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Message par Invité Ven 10 Juil 2015 - 1:02

Interlude.
Ce serait dommage de ne pas relever ce pur diamant dans le magma du brillant débat bistrotier entre baldanders et castorp:

Les pauvres ont tout à perdre à l'arrivée d'un FN au pouvoir, et je ne veux pas que les pauvres perdent le peu qu'ils ont, c'est tout.

Sacré Baldanders, disais-je, qui ne veut pas que les pauvres perdent le peu qu'ils ont. Ce concernement si généreusement oblatif de sa part pour les pauvres n'est pas sans me rappeler Patrick Sébastien quand Jean Roucas à la grippe. Un comique troupier hallucinant, je vous dis.

Et jamais il ne le fait exprès, ce qui ajoute à sa force de frappe.


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Message par Baldanders Ven 10 Juil 2015 - 1:08

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Message par Invité Ven 10 Juil 2015 - 2:08

Il faut être un idiot cynique pour trouver ça drôle.


Il faut surtout être un parfait idiot exsudant son statut de nanti pour parler au nom des pauvres en les objectivant ainsi. C'est tellement violent dans la bêtise qu'on ne peut qu'en rire dans un réflexe salvateur: baldanders, petit bourgeois auto-revendiqué, explique à ses contemporains médusés son courageux engagement vis à vis des "pauvres". Et badadum, c'est le guédiguian pétomane en lui qui laisse parler son coeur gonflé de paternalisme condescendant comme une poule fonctionnaire couverait ses petits oeufs chéris nourris au canari et à la gayole.

"Les pauvres", figurez-vous madame Laproute, par définition ont peu. Et ce qui me soucie grandement, moi, Baldanders, homme de gauche charitable façonné par les restos du cœur et la génération colucho-mitterandienne, ce n'est pas tant que les pauvres pourraient avoir plus qu'ils n'ont. ça, se serait dangereusement démago et ça pourrait pousser "les pauvres" à agiter leur cerveau de pauvres pour fomenter une révolution. Je vise modeste, moi, réalistement. Moi, Baldanders, j'ai un désir et même un projet pour "les pauvres": je ne veux pas qu'ils perdent le peu qu'ils ont. Je suis, même si mon audace sans limite vous dérange, pour le maintien du privilège des pauvres à ne pas perdre le peu qu'ils ont. Autant que faire se peut et ce peu. C'est pas grand chose, mais ça fait du bien, comme dirait Carver. En attendant mieux. Et ceux qui voudraient faire perdre aux pauvres le peu qu'ils ont, eh bien entendez-le et tremblez, ils me trouveront, moi, Baldanders, en travers de leur route.

Tapie ou Sarkozy pouvaient le dire, c'est possible comme on dit à la sncf. Non seulement ils pouvaient le dire, mais ils l'ont dit devant Arlette Chabot chaque fois que l'occasion leur fut offerte d'exprimer leur fibre sociale émouvante. Mais Baldanders, lui, n'est pas un cynique: non seulement il le dit, mais il le pense vraiment: les pauvres ont tout à perdre avec le FN (révélation fracassante), et moi, Baldanders, je ne veux pas que les pauvres perdent le peu qu'ils ont, c'est tout". Comment ne pas rire avant de pleurer?

Ne pas se rendre compte, quand on écrit ce genre de phrase parfaitement obscène, qu'on pulvérise le conomètre du crétinisme satisfait, ça, oui, faut être soit cynique soit proto-débile au point de parler des "pauvres" comme le commandant Cousteau parlait des mérous.


Pour le reste, gesticule dans le vide phrastique de ta méthode coué devenue compulsive pour tenter vainement de faire oublier que t'as rien compris aux propos de GDH et que c'est bel et bien toi qui te plantes royalement par ton rachitique commentaire unissant en les confondant le texte et son commentaire idiot. Ton incompréhension est déjà manifeste dans le choix des passages que tu sélectionnes: uniquement ceux que tu réécris dans ta tête en les montant de telle sorte qu'il disent, dans ta tête toujours, ce que tu as décidé a priori qu'ils devaient dire.
C'est ta piteuse méthode de lecture, tu n'as jamais varié.
Comme tous ceux qui sont incapables de lire quelque chose qui demande un peu d'effort et de recherche, tu sais déjà, avant de lire, ce qu'il faut comprendre, et tu machines des bouts de citations qui se coalisent pour "confirmer" (c'est un de tes mots magiques) ta suspicion de ce que le texte que tu ne comprends pas veut dire. Ce n'est pas de l'ordre de "simplement" lire, c'est de l'ordre du contraire: ne pas pouvoir lire et neutraliser toute lecture, toute possibilité de s'ouvrir au sens d'un texte, par la méthode de troncature et d'éviscération, à la base, du sens d'un texte.
N'importe quel texte qui dépasse le degré du journalisme conceptuel soft dont tu n'es pas prêt de sortir: au titre de non-lecteur, bien sûr. Parce qu'au titre de scripteur, autant attendre qu'il pousse des pattes à un serpent à sonnettes. J'en suis à croire qu'au delà du cynisme de la mauvaise foi devenue chez toi une seconde nature ou un ethos, comme dirait Bourdieu, tu parviens réellement à te persuader que tu as compris cette critique en ne disant strictement rien, comme à ton habitude. J'ai lu, re-lu, penses-tu, ton galimatias phraséologico-atmosphérique énucléé où tu brasses du vide gazeux pour nous expliquer depuis ta clairvoyance nostradamusienne ce qui se passe dans les noumènes psychiques de godard et gdh. Tu n'es plus à une déculottée près, note: ça fait tellement longtemps que tes calbars pendent à tes chaussettes.


La pesanteur oraculaire des derniers Godard vient exactement du même champ que les textes de D-H. et tout leur bla-bla sur "l'image", à ceci près que Godard a cette naïveté d'être malheureux, mais vraiment malheureux, pas comme le comédien D-H. Or, au lieu d'être seulement malheureux (et d'aller se tuer), Godard est en colère, il parle et filme.

---> Y a rien à comprendre dans ce gloubiboulga honteux farci d'imputations psychos délirantes, c'est de la bouillie. "Godard a cette naïveté d'être malheureux, mais vraiment malheureux": que signifie ce genre de phrase pseudo-mystérieuse semblant sortir d'un générateur automatique de dials dans un desplechin? Quel sorte de lien causal, même métaphorique, faut-il tirer de son hypothalamus, pour saisir un hypothétique sens pompeusement inexistant entre la "naïveté" et le "malheur"? Qu'est-ce que ces imputations ridicules empruntant au stock de truismes vides de psychomag pour entreprises, invoquant la naiveté du vrai malheur de l'un, qui est en colère, parle et filme, là où l'autre est simplement malheureux et serait tenté de se tuer? De quoi qu'y cause? C'est même pas de la ratiocination de spirite faisant tourner des tables molles, c'est du caca en barres enveloppé de volutes fuligineuses. On peut rien en dire, en faire: c'est de la merde? Non, c'est Klug.


Au début de ce topic, j'ai cité des propos de lui sur sa "dette". Si ce n'est pas naïf... Or, ce que D-H ne peut pas comprendre, d'où il est, c'est que Godard enthousiasme précisément par ce qu'il reste de naïveté chez lui. L'énorme mélancolie de ses films n'est qu'une chape qu'il tente (courageusement) de déplacer de quelques millimètres pour placer un geste, un mot, une idée, un silence, une citation qui frappent sans détour.
Même mélasse faite de phraséologie claire-obscure qui ne veut rien dire.
Ce que l'un ne peut pas comprendre d'où il est (cad? Dans l'autorité des concepts? C'est un ce degré d'opposition éculée entre la tête et le corps, de dualisme magique entre la non-vie conceptuelle et la vrai-vie agissante? On se perd en conjectures: fumerolles et fumisteries proutées en apesanteur), c'est que l'autre enthousiasme précisément par ce qu'il reste de naïveté chez lui. Voilà qui explique tout, par la grâce aérienne de n'expliquer absolument rien: on est où, là? Dans une analyse de thèmes astraux par Elisabeth Tessier? En tout cas, on n'est pas plus avancé: rien à en faire. "L'énorme mélancolie de ses films" (comme le génie nostalgineux carax mélancoligène, alors? ça frappe mystérieusement notre couille gauche et on espère un effet de résonance dans la couille droite, car c'est de l'analyse subtile, ça, qui évoque des affaires claires-obscures là encore puisées dans la psychologie des facultés de gonzague saint bris).
Mais on n'est pas encore sorti de cette nasse oraculo-jaculatoire. Tenez-vous bien: l'énorme mélancolie de ses films n'est qu'une chape qu'il tente (courageusement [pourquoi: parce qu'il est en colère au lieu de se tuer??]) de déplacer de quelques millimètres pour placer un geste, un mot, une idée, un silence, une citation qui frappent sans détour. Rien que ça, dis donc, mais que diable cela veut-il dire? Quel contenu, quel effort, quelle opération bouleversante et courageuse faut-il saisir dans cette ténébreuse affaire? De quoi y cause, là encore, en plein vertige des analogies sodomisées à la queue-leu-leu dans un parfait brouillard de gargarismes? C'est de la pure branlette de morphèmes coruscants qui font "genre": "genre j'ai rien à dire mais derrière mes mots creux, y a des galaxies de profondeurs insoupçonnées". Mais ça s'arrête pas là, cette curée d'enfilade de scoubidoux exquis et cadavériques. Aggrippez-vous au bastingage, car ça va tanguer sévère:

Le reste, ces détours que D-H semble prendre tellement au sérieux, c'est justement fait pour des gens comme lui, pour qu'ils puissent s'estimer bien plus malins et démocrates que cet artiste qui n'a aucun titre et se prend encore - à son âge ! - pour Malraux.
---> Kesako? Allo? Non vous n'êtes pas à la boucherie Sanzot. Ici, on cause de "détours" pas sérieux pour gens qui les prennent tellement au sérieux, et ces détours sont justement fait pour ces gens-là (accès magique au noumène psychique mystérieux de ces gens-là, qu'un baldanders une fois encore ne doutant de rien révèle avec l'évidence d'un lapin sorti de son chapeau à mots qui veulent plus rien dire); sont fait pour qu'ils puissent s'estimer bien plus malins et démocrates (pourquoi plus malins et démocrates: d'où ça sort cette imputation?) que cet artiste qui n'a aucun titre et se prend encore - à son âge! - pour Malraux. Diantre, voilà pourquoi votre fille était muette et votre bru atteinte de goutte au pied. C'était donc ça! Une fois encore, cqfd, la même regaine sur le prétendu mépris de ceux qui ont des "titres" et qui se croient plus malins et démocrates que celui qui n'en a aucun: toutes les projections délirantes habituelles de baldanders, son truc, son deus machina qu'il sort à tout propos: voilà un pur artiste sans titre ni légitimité (c'est sa gloire: le poète selon gonsague saint bris, encore, et se prenant encore - à son âge! - pour Malraux. Bref la gérontophobie de quelque scribouillard suspect s'expliquant, allez savoir, par sa jalousie envers l'éternelle jeunesse du génie qui fait fit des lieux d'autorité et des académies, et gniagniagnia: on croirait du houellebecq à jeun) dont les détours sont faits pour que les vilains doctes molles-têtes à titre puissent s'estimer plus malins et démocrates.
Ah, c'était ça! J'ai rien compris, pardon, c'est tellement vertigineusement puissant, comme "raisonnement", que je crains que ses arcanes me soient à jamais inaccessibles. Dans le doute épais qui me saisit, mieux vaux s'en remettre à l'autorité pénétrante de Baldanders qui ne dit rien en ayant l'air de jacter des choses vachement interpellantes et profondes. C'est encore son unique bidule façon théâtre de guignol, opposant les génies malheureux et naïfs et les escrocs intellos? Les premiers faisant des trucs permettant aux seconds de s'estimer plus malins et démocrates? Mais alors, si c'est ça, quel intérêt (si on parvient à comprendre ce bricolage amphigourique)? Allez: du vide phrastique, dont rien ne peut sortir, mais on va dire, ça règlera tout, que baldanders est un poète, et visionnaire par dessus le marché, qui dit des trucs vachement profonds passant au dessus de la tête des pauvres mortels insoucieux de la terrible gigantomachie claire-obscure qui se joue ici sous leurs yeux embrumés.
Bref, n'en jetons-plus. Le mieux est d'imprimer ça et d'en faire des papillotes à l'encens pour agrémenter un barbecue où grillent en vain des chapelets de saucissons poétiquement inodores et vaselinés.
Par quelque bout qu'on les prenne, les retourne, ces ratiocinations invertébrées, et c'est bien le problème même si on était tenté de trouver ça joli "quelque part au niveau d'un vécu aussi subtil qu'évanescent, on ne percute absolument aucun rapport avec le texte de GDH. En quoi ça éclaire le texte de GDH? Quel rapport, même lointain, entre son texte et ton saucisson de cheval débité à la rappe à fromage? Faudra donc revoir ta copie, le Uri Gueller de la torsion de cuillères par génération spontanée et magnétisme morphémique: t'écris de la fiente de pigeon compilée en barres impropre à n'importe quelle consommation courante ou même non-courante. Si d'ailleurs qqun trouve une once de "sens" à cette enfilade de proutes sonores, qu'il se fasse connaître, on lui offre un rutabaga mou à la cannelle et le droit de s'inscrire dans le club privé des pétomanes d'enculture.

Donc, ton barnum rhétorique, en roue libre, qui file des métaphores absconses mêlées à de vagues considérations sur le malheur, le courage, la colère et l'envie de mourir, tu te le cales dans l'arrière-train dont il n'aurait jamais dû sortir: c'est autant de coussins péteurs cachés par la main du masseur dans la culotte du zouave: c'est de l'onanisme phrastique de portée sémantique zéro exposant 3, cad nothing at all, comme chantait Ian Anderson.


Tu n'as strictement rien compris, t'es fier de n'avoir rien compris, t'auto-félicites de n'avoir rien compris, et dans ce mouvement circulaire qui est ta marque de fabrique impayable, te contentes de répéter, sans la moindre amorce de l'ombre d'un argument, que l'autre s'est planté. Oui, tu en as fini. J'ose espérer que tu en as fini. Vu que tu n'as jamais commencé. Ma paraphrase est juste, et comme il en fut toujours, tu n'y as rien compris. Comme du temps où ne comprenant strictement rien à Rancière que tu n'avais pas lu, sinon à travers le slip d'Eribon, tu campas fièrement sur ta certitude gluante (au sens de la glu de l'en soi sartrien) que je n'en disais que des conneries. Comme du temps où tu congédias, sans rien comprendre, à titre de connerie la monstration de l'évidence de la bêtise épaisse de tes vaticinations sur une phrase de Sartre, répétant comme un pantin mécanique que toi, au moins, tu avais lu le texte (auquel tu n'as rien compris).
A ce degré de connerie, en effet, il faut en finir. T'en auras peut-être fini avec moi, avec ta liquidation à bon compte de toute exigence de penser, gonflant ton mépris plein de complexe et de rancoeur envers ceux qui prennent la peine, eux, de lire vraiment, non comme des cruciverbistes de gazette, ce que tu fus et demeures. Te rassurant ainsi sur ta rigueur, ton honnêteté incorruptible, butant sur le mépris de qui voudrait te nuire parce que tu as vu clair dans son imposture, etc. Mais tu n'en finiras pas avec ta propre bêtise. Qui continue à te torturer. Aggravant ta constipation jusqu'au jour où, une fois encore, tu criseras comme un petit bébé rageur.
La passion que tu mets dans l'auto-persuasion à ne jamais douter de ta pertinence en dit long, entre les lignes et sans passer donc par un freudisme de grand bazar (lui-même compris n'importe comment, à la sauce reader digest ou cosmopolitan), sur le fait que justement tu doutes tellement qu'il te faut séance tenante éteindre ce doute par un assertorisme terrifiant, fait de tautologies et de piétinements. On peut pas relever qqun qui se fantasme debout pour oublier qu'il ne se meut intellectuellement que par reptation.

Adios espoir de la gauche réunifiée. Je n'en aurai jamais fini avec les déclinaisons de toi-même, à l'hélium ou en carcasses fossiles.


Dernière édition par syndic des dockers le Ven 10 Juil 2015 - 4:43, édité 12 fois

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Message par Baldanders Ven 10 Juil 2015 - 2:23

Jerzouille a écrit:j'ai eu honte de m'adresser à Baldanders par le mépris, l'insulte gratuite. Il ne le méritait en rien. Au contraire, je trouve, en relisant tout ça, qu'il s'est montré incroyablement patient. Et il disait des choses très intéressantes, parfois mêmes troublantes par leur acuité ("psychanalytique"), quand j'ai consenti enfin à le LIRE.


Mon petit comm, à côté, y a aucune malice dedans, c'est vraiment ce que j'ai ressenti, sur le coup.

Ce sont donc de sincères excuses à Baldanders (qu'il les accepte ou pas n'est pas le problème: il m'importe, à moi, de m'excuser. Il a le droit inaliénable de me considérer comme une ordure).
En effet, j'ai systématiquement refusé de lire, en me bouchant les oreilles, si je puis dire, parce que je ne voulais rien en savoir.
Finalement, quand j'ai accepté de lire son analyse de texte, j'ai eu honte de mon mépris constamment exprimé à son égard. Il n'y a donc là aucun ricanement.

Il a, avec raison et une obstination que je salue, mis une grosse claque à mon ego infatué, d'égautiste. Ce qui est d'ailleurs une bonne formule. A titre d'égautiste, j'aimerais dire aussi que je ne suis pas d'extraction bourgeoise. Mais que j'adore les bourgeois Very Happy (bon, passons)



Je reconnais tout ça, et je l'en remercie.
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Message par Invité Ven 10 Juil 2015 - 2:29

Il ressort, impavide, comme un cadavre congelé, mon texte, isolé dans le givre de sa mémoire, dans un temps circulaire décidé par lui, qu'aucun "après" n'est jamais venu altérer. Le parfait imbécile tournant en rond sur son orbite de toute puissance. Terrifiant ouroboros. N'en finira jamais de tourner sur lui-même en consommant sa propre queue. On peut rien pour lui. C'est le dupond-dupont auto-dupliqué monologuant avec lui-même dans le cirque Hypparque, et non du Parc disait le capitaine Haddock... Mieux vaut en rire, lui, son objectif lune, fiché dans la sienne, est trop obstrué par..., et pour... Laissons les culs bouchés péter en boucle sur eux-mêmes. C'est une forme de lâcher prise humaniste. On a le droit d'être idiot, surtout quand on le revendique avec une telle conviction. Merci.

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Message par Baldanders Ven 10 Juil 2015 - 8:57

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Message par Baldanders Ven 10 Juil 2015 - 9:06

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Message par glj Ven 10 Juil 2015 - 10:16

Salut a tous,

Je ne dirais mot sur le reste mais je voudrais revenir sur ce qui a été dit par jerzy sur godard et notamment sur la notion de poétique godarienne. Jerzy, tu dis que godard n'applique pas le programme qu'il réclame pour tout montage d'images : c'est a dire qu'une image monté avec une autre image en donne une troisième.

L'écriture cinématographique, selon godard, serait pure montage tel le principe usé et abusé" les choses sont là pourquoi les manipuler". Un "rêve" de défi cinématographique touchant a une pureté ontologique donc que seul godard, selon lui-même, serait a même de réussir, voir a inventé.

Partant de là, il est évident que jerzy a raison de critiquer cette pose de jlg car c'est sûrement une pose de cinéaste qui consiste a dire " je fais ce que les autres cinéastes ne veulent pas faire" sous entendant par là, je fais le sale boulot, je me colletine le principe de réalité pour que les autres puissent raconter leurs histoires.

Je suis d'accord avec toi jerzy lorsque tu dis qu'en fait la pensée godarienne dans son cinéma n'est en rien purement cinephilique, qu'elle ne montre rien par elle même, qu'elle ne montre donc rien par principe purement cinematographique, qu'elle est fait a la base dans une réflexion, une pensée déjà assimilé et peut-etre même déjà couchée sur le papier et qui donc seulement après coup recherche les images qui vont aller a ce cheminement. Aucune pureté la dedans mais en même temps y a t-il de la pureté dans cet art impur qu'est le cinéma ?

Si donc il est vrai que jlg nous trompe sur sa marchandise et sur son état de fraîcheur ( sa pensée tourne en rond depuis un bon moment ) il n'en demeure pas moins qu'il fut et qu'il est encore le seul aujourd'hui a mettre deux images en correspondance pour en former une troisième ( c'est la qu'il rejoint les grands du muet tel eisenstein dont il se sent un peu le gardien du tombeau ). Je ne vois de toute façon pas comment on peut faire du cinéma de pensé en mettant deux images en correspondance autrement qu'en couchant d'abord sur le papier leurs similitudes mise a part peut-être dans le documentaire. Toute image mise en perspective l'est par intention alors évidement avec godard les intentions tournent a l'obsession et c'est peut-être cela qui ennui le plus jerzy.

La route de godard dans le cinéma de toute façon tiend aussi au fait qu'il ne sait pas raconter d'histoires contrairement a une interview ou il disait qu'il raconte des histoires parce qu'on lui empêcher de le faire lorsqu'il était petit. Sa façon d'aborder le cinéma est toute entière tourné vers la bifurcation du récit qu'il ne sait pas appréhender.

Je dis cela en pensant également que peut-être je n'ai pas compris totalement ton propos jerzy sur jlg, j'avoue n'avoir pas lu tous les propos de ce topic...


Dernière édition par glj le Ven 10 Juil 2015 - 14:49, édité 1 fois
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Message par Baldanders Ven 10 Juil 2015 - 10:33

Tout le propos de ce con de Jerzy, qui prétend paraphraser D-H (pauvre D-H...), se résume à dire qu'il y a de l'intention signifiante dans les collages godardiens. Inutile de l'applaudir : tu savais ça des lustres avant lui.

Godard ne "trompe" personne : il a toujours eu l'honnêteté de reconnaître et même de souligner son impuissance (de son propre aveu il ne sait pas raconter des histoires et rate trois films sur quatre).

Pendant ce temps, Monsieur Muscle maquille à grands coups de "concepts" boursouflés de piteuses banalités, tout en s'auto-proclamant vainqueur d'ennemis imaginaires à chaque post...

Ne sois donc pas intimidé, glj : les rodomontades de Jerzouille ne sont que les signes de son impuissance à aligner deux idées valables. Même slimfast a plus de talent.
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Message par glj Ven 10 Juil 2015 - 14:50

Je suis la pour discuter badlander...
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Message par scienezma Lun 13 Juil 2015 - 7:19

les spectres devraient s'intéresser à ce bouquin.

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Message par scienezma Mer 15 Juil 2015 - 9:12

http://www.scienezma.com/forum/viewtopic.php?f=3&t=3184&p=5008#p5008

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Message par Baldanders Mer 15 Juil 2015 - 13:21

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Message par Baldanders Jeu 16 Juil 2015 - 7:51

Pourquoi me tacler aussi platement, Breaker ? Tu as lu notre "échange" au moins ? Qui est venu, au départ, provoquer l'autre ? Qui s'escrime depuis tant d'années contre des ennemis qu'il s'invente ? Si tu veux jouer les commentateurs, montre-toi plus rigoureux.
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Message par Borges Sam 18 Juil 2015 - 11:17

J'avais parcouru ce truc de GDH, à sa sortie; ai laissé tomber après quelques pages, aucun intérêt, sinon comme symptôme idéologique; on se demande quel compte le mec veut régler avec godard, surtout si on compare ça avec "images malgré tout", où il était très élogieux à l'égard de la pensée de Godard...C'est malhonnête et paresseux; reviendrai dessus.
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Message par Baldanders Sam 18 Juil 2015 - 11:32

Ah enfin. Ça nous changera des règlements de compte internes à ce forum.

C'est curieux cette histoire (pas lu "Images malgré tout", sauf des bouts verbeux qui ne m'ont pas donné envie de creuser). Même si au fond ça ne m'étonne pas : Godard se comporte comme un mercenaire dans un champ culturel et intellectuel bien gardé.
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Message par Invité Sam 18 Juil 2015 - 11:45

Baldanders a écrit:Ah enfin. Ça nous changera des règlements de compte internes à ce forum.

Spoiler:



Godard se comporte comme un mercenaire dans un champ culturel et intellectuel bien gardé.

Spoiler:

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Message par Baldanders Sam 18 Juil 2015 - 11:50

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Message par Baldanders Sam 18 Juil 2015 - 11:53

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