Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
+23
Maya
py
glj
Dr. Apfelgluck
Rotor
gertrud04
adeline
Leurtillois
balthazar claes
careful
Présence Humaine
Swoon
Van Stratten
wootsuibrick
Flavien
Eyquem
DB
lorinlouis
Largo
D&D
^x^
Le_comte
Borges
27 participants
Page 34 sur 40
Page 34 sur 40 • 1 ... 18 ... 33, 34, 35 ... 40
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Platoon est un truc purement visuel et tout le reste galvaude le film, ils se diraient passe moi le sel et mets moi de l'huile pour ne pas cuire, c'était pareil !
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
slimfast a écrit: l'usure du couple n'est si mal traitée.
je comprends que tu sois dans des films plus confidentiels et que tu craches ton mépris sur ce qui est médiatisé.
Bonsoir cher ami. Mais d'où sors-tu cette contrevérité? Je loue très souvent des films pas confidentiels du tout, et la médiatisation n'est jamais source de mépris quand le film me semble une réussite. Je n'ai pas de dilection particulière pour les films "confidentiels" et si tu appelles "confidentiels" les films que tu ne connais pas - comme ceux que j'ai vu à la télévision française il y a 20 ans, c'était surtout pour le plaisir de citer des trucs rares, comme on cause de vinyles introuvables chez un disquaire. Ni plus ni moins. ça ne dit rien de mes goûts cinématographiques on ne peut plus éclectiques - embrassant tous les genres, styles, possibles et imaginables. Tu devrais le savoir, depuis le temps. Je suis pas obsédé par une esthétique, une philosophie du cinéma, une théorie du cinéma, une échelle de valeurs, une grille de lecture préexistante, la recherche de l'essence du cinéma, etc. Par contre, j'en connais, vois-tu, qui sont assez obsédés de ça, mine de rien, même s'ils semblent constamment prétendre le contraire, en se réclamant du seul plaisir de regarder sans jamais théoriser. Et qui appellent ce fétichisme bizarroïde de la "cinéphilie". Tu me diras, "faire ça où peigner la girafe", c'est un passe-temps comme un autre. Et je te donnerai mille fois raisons.
Si par ailleurs tu appelles mon jugement concernant Pascal Bruckner un crachat de mépris sur ce qui est médiatisé, connais-tu au moins ""l’œuvre" pseudo-philosophique méprisable de ce monsieur très suffisamment médiatisé? Je ne connais pas son œuvre romanesque, je l'avoue, mais faut bien dire qu'il y a de trop de bons livres "bonne pioches" plus urgents à lire, pour consacrer du temps à un jadis best-seller qui semble sentir l'amidon, "usure du couple" ou pas, trop bon thème pour un numéro spécial de Cosmopolitan ou Valeurs actuelles dans les années 80, sans doute. Je ne lis pas non plus Alexandre Jardin. Je pense à Alexandre Jardin parce que c'est également un spécialiste du couple, de ses avanies et de son usure, une de ses thématiques les plus passionnantes, qui n'y est si mal traitée non plus, et dont il a tiré un film admirable, insuffisamment médiatisé, et dont auquel je ne saurais trop te recommander chaudement le visionnement: Fanfan. Trop intimidant pour m'inciter à m'attaquer à ses livres. Je manque certainement un pan capital de la littérature française contemporaine, médiatisée ou pas, et tant pis pour moi.
Tiens, pas plus tard qu'hier nuit, j'ai revu un film, assez médiatisé en son temps, sur cette même thématique de l'usure du couple: La cage, de Pierre Granier-Deferre. Avec Lino Ventura et Ingrid Thulin. Tu ne peux pas ne pas connaître, c'est un semi-classique dans son genre (avec Le chat, sur le même sujet. Souviens-toi: le terrible tandem Gabin/Signoret). Lino, rendant visite à son ex-épouse dont il s'est lassé après dix ans de bonheur usant, tombe, par une trappe, dans une cave aménagée par elle pour le retenir et l'user encore plus. Y a un des ces petits suspenses de derrière les fagots, je te dis pas, faut le voir.
Et justement, figure-toi, c'est co-écrit avec Pascal Jardin, le père d'Alexandre. Le monde est-il petit, quand-même. ça se laisse agréablement revoir, même si le master me semble assez usé.
Pierre Granier-Deferre, un peu oublié. Un bon artisan. De lui, y a un film que j'aime beaucoup, qui sort du lot, insolite, oppressant: Une étrange affaire. Avec Piccoli et Lanvin. Le patron mystérieux d'une grosse boîte s'installe, comme ça, paf, avec ses seconds, chez un de ses nouveaux cadres, un mec falot, fasciné par lui. Et il lui bouffe la vie. D'après un roman de Jean-Marc Roberts. A voir! (autant je plaisantais pour Fanfan, autant ici je suis sérieux). Si le dvd existe...
Pour Polanski, j'ai souvent dit, et répété, qu'après Tess, grand et beau film, c'est une triste dégringolade dans le médiocre. Faut-il redire que parmi mes films préférés, y a Rosemary's baby, Chinatown, Le Locataire, Répulsion? Et je connais tous ses films, même les premiers courts.
J'étais un passionné de Polanski. J'ai dévoré son autobio à l'époque, 1984, pourtant pas terrible, Roman. L'as-tu lue?
Je sauve Le Pianiste du naufrage post-Tess. Vu Lune de fiel y a des lustres: consterné tant c'était mal fichu, et les prestations de Peter Coyote et Emmanuelle Seignier archi-nulles. Frantic? Sans grand intérêt. Et vu l'an passé sa Jeune fille et la mort: épouvantable, pachydermique, du mauvais théâtre de boulevard téléphoné, et un jeu d'acteurs boursouflé. La neuvième porte? Un désastre absolu, un nanar pitoyable. Comment a-t-il pu tomber si bas?
Seul le dernier en date, the ghost writer, remonte un tout petit peu la pente. ça reste quand-même fadasse, étonnamment mal-fichu, extérieur, comme si Polanski ne savait plus vraiment quoi et comment filmer depuis plus de 30 ans. Et c'est pas le seul cinéaste majeur des 60s/70s à avoir mystérieusement sombré. La liste est longue. Veux-tu que je te la donne?
Ah tiens, j'ai pas dit, finalement, qu'à la revoyure, Le mouton enragé de Michel Deville est une atroce bousasse. J'ai pas dépassé 34 minutes.
PS: bonne nuit. Ah pardon, tu dormais déjà.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
je ne vois pas pourquoi tu t'intéresses à Polanski puisque ce qui intéresse Polanski - et qui ne t'intéresses pas, c'est le couple.
c'est d'ailleurs sans doute l'un des films de Polanski qui a été le moins bien reçu par ses admirateurs.
je ne me sens pas obligé de suivre la meute ni surtout dire c'est tout mauvais où tout bon.
je dis c'est bon quand avec une belle trivialité il filme la chair comme de la viande et s'en amuse.
je dis c'est mauvais quand en cours de film tout d'un coup il abandonne son point de vue, et que de trivial le film devient banal.
c'est d'ailleurs sans doute l'un des films de Polanski qui a été le moins bien reçu par ses admirateurs.
je ne me sens pas obligé de suivre la meute ni surtout dire c'est tout mauvais où tout bon.
je dis c'est bon quand avec une belle trivialité il filme la chair comme de la viande et s'en amuse.
je dis c'est mauvais quand en cours de film tout d'un coup il abandonne son point de vue, et que de trivial le film devient banal.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
ce film est d'ailleurs à rapprocher, 20 ans après de Carnage. Toujours ce même mélange chez Polanski d'ingénuité sincère et ringarde et de noirceur abyssale
( je pense que tu te retrouves davantage-là dedans que dans ses sujets - je consulte sur internet ).
( je pense que tu te retrouves davantage-là dedans que dans ses sujets - je consulte sur internet ).
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
slimfast a écrit:je ne vois pas pourquoi tu t'intéresses à Polanski puisque ce qui intéresse Polanski - et qui ne t'intéresses pas, c'est le couple.
Qu'est-ce que c'est que cette calembredaine? Et que sais-tu au juste de ce qui m'intéresse ou ne m'intéresse pas. On parle ici d'un film de Polanski, d'un film que je trouve mauvais et que tu trouves pas trop mal, c'est tout. Quant à ce qui intéresse Polanski, ses thèmes récurrents, c'est la perte d'identité, la paranoïa, la schizophrénie, l'enfermement, la déchéance, la manipulation, le complot, les sociétés secrètes, les sorciers, d'autres choses, mais pas spécialement "le couple". Bergman, Antonioni, Cassavetes, etc, s'intéressent au "couple" (mais pas exclusivement), Polanski s'y intéresse assez peu. C'est une évidence pour peu qu'on s'intéresse un minimum à Polanski. Tout comme c'est une évidence, pour peu qu'on s'intéresse un minimum à Polanski, qu'après Tess, sa filmo décline très sensiblement (euphémisme), alors que de 62 à 79 elle était et reste assez passionnante.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Jerzy a écrit :
Quant à ce qui intéresse Polanski, ses thèmes récurrents, c'est la perte d'identité, la paranoïa, la schizophrénie, l'enfermement, la déchéance, la manipulation, le complot, les sociétés secrètes, les sorciers
Bien Jerzy, t'es sur la bonne pente !
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Le macbeth de polanski est extraordinaire, un des films les plus noirs de toute l'histoire du cinéma, un film qui tend vers le cinéma d'horreur, un de mes films préfère ( même si je suis plus que réserve sur l'ensemble de la carrière du cinéaste ). On pourra d'ailleurs remarque que les grandes réussites du cinéaste furent celle ou il transcenda le point central de son cinéma ( la question du vide ) avec un sens aigu a la fois du baroque, de la noirceur et du comique kafkaien et de l'horreur qui découle de ce tout.
glj- Messages : 518
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Musique du Third Ear Band!?
Parim les Polanski récents, le Pianiste et Oliver Twist ne sont pas entièrement convaincants mais très intéressants. Gageure intenable de faire du mainstream à partir de cette ambiguïté: résister à l'abandon radical, et en même temps reconnaître ce qui en fait un parcours initiatique.
Parim les Polanski récents, le Pianiste et Oliver Twist ne sont pas entièrement convaincants mais très intéressants. Gageure intenable de faire du mainstream à partir de cette ambiguïté: résister à l'abandon radical, et en même temps reconnaître ce qui en fait un parcours initiatique.
Dernière édition par Tony le Mort le Dim 22 Juil 2012 - 10:42, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
slimfast a écrit:
Bien Jerzy, t'es sur la bonne pente !
Dis pas ça, voyons!
Avoue que ce sont quand-même des thèmes fichtrement plus intéressants que "l'usure du couple". Mh?
(maintenant, un huis-clos sur l'usure d'un couple de sorciers paranoïaques victimes d'un complot de schizophrènes, je dis pas)
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
glj a écrit :
Le macbeth de polanski est extraordinaire
je ne le connais pas.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Je ne percois qu'un seul sujet dans les Polanski que j'ai vus: ce sont des histoire d'hommes qui pourraient avoir une pleine compréhension du deuil, mais doivent y renoncer pur continuer à vivre.
Dans Lune de Fiel, le début est plus intriguant que la fin: Peter Coyote parvient à convertir en fable ironique, édifiante et cruelle l'humiliation qu'il inflige à Emmanuelle Seigner, puis la vengeance de celle-ci.
Mais pas ce qui fait de lui un héritier et un rentier, et de l’appartement parisien un faux lieu originaire, on sent que sa posture d'écrivain remplace l'enfance. Le film est là dessus habile, car cela passe pour une convention stéréotypée du récit érotique, alors que c'est en fait l’impasse sur une vraie explication.
Dans le Pianiste, je n'aime pas trop la fin, où un lieu anéanti coïncide avec un paysage mental familier, et donc dans lequel une prise de repère est possible, j'ai l'impression d'une interprétation. Par contre le début est très bon, j'ai toujours en mémoire la scène où Władysław Szpilman et sa sœur disent qu'ils regrettent de ne ne pas savoir vraiment qui était l'autre au moment de l'arrestation et de la monté dans les trains, il y a une vraie opposition qui fait de cet aveu une forme de résistance à la mise en place du ghetto.
Dans Lune de Fiel, le début est plus intriguant que la fin: Peter Coyote parvient à convertir en fable ironique, édifiante et cruelle l'humiliation qu'il inflige à Emmanuelle Seigner, puis la vengeance de celle-ci.
Mais pas ce qui fait de lui un héritier et un rentier, et de l’appartement parisien un faux lieu originaire, on sent que sa posture d'écrivain remplace l'enfance. Le film est là dessus habile, car cela passe pour une convention stéréotypée du récit érotique, alors que c'est en fait l’impasse sur une vraie explication.
Dans le Pianiste, je n'aime pas trop la fin, où un lieu anéanti coïncide avec un paysage mental familier, et donc dans lequel une prise de repère est possible, j'ai l'impression d'une interprétation. Par contre le début est très bon, j'ai toujours en mémoire la scène où Władysław Szpilman et sa sœur disent qu'ils regrettent de ne ne pas savoir vraiment qui était l'autre au moment de l'arrestation et de la monté dans les trains, il y a une vraie opposition qui fait de cet aveu une forme de résistance à la mise en place du ghetto.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Jerzy a écrit :
PS: bonne nuit. Ah pardon, tu dormais déjà.
En effet je n'ai pas d'agrypnie ; comme toi l'on dirait ?
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
je suis très charmé te faire ta connaissance par bribes et ne vois aucune malice de ma part ici.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Très bonne deuxième partie de la Marseillaise (la prise des Tuileries). Le passage avec Louis XVI-Marie Antoinette est génial, fait toucher une vérité que seul ce film a pu exprimer, et qui lui peemt de trouver une forme esthétique neuve.
Le film n’illustre plus un positionnement politique, mais une sorte de phénoménologie de l'évènement et de la conviction politique. Il y a des plans impressionnants, à la grue, qui durent tout un chargeur de caméra. Ainsi celui où l'on passe dans une seule prise à des enfants qui jouent à la bille le pavé au mouvement de l'armée républicaine qui se met en place, et doit dialectiser sa positon face à la partie de l'armée nationale qui protège le roi (qui a déjà trahi le roi, mais cela ne change rien sur la nécessité de ce travail), ou presque à l'épaule (lorsqu'on suit Louis XVI de dos quand il ouvre la port pour passer en revue l'armée).
A la mort de Bommier évoque celle de Dussardier dans l'Education Sentimentale (très belle scène où il croit bêtement que raconter son enfance à MArrseille et fraterniser pour convaincre le garde suisse de l'absurdité de la guerre, c'est la même chose, Renoir ne filme jamais justement de ce point de vue, qui est pourtant le seul qui est déployé complètement dans le film) . Renoir pense peut-être plus à 1848 qu'à 1789, aux points communs à la victoire et à la défaite révolutionnaire. Les paroles d'Andrex qui ferment le film concernent la connaissance de la liberté, mais aussi sur la séparation possible de cette liberté qui n'en annule pas le savoir. Ce doute au sein de l'idéologie politique excède la compréhension de la nation comme nationaliste: le vrai sujet de Renoir, contre la commande (le PCF au centre de l'union des gauches et paradoxalement par rapport au marxisme aussi au centre de l'union des classes) c'est ce scepticisme qui est pour lui ce qui abolit réellement la classe sociale.
Cette abolition de la classe sociale est située après une forme de retour dans la vie depuis la mort (cette scène où les silhouettes de révolutionnaires sont fondues les unes dans les autres, derrière une voile de fumée, où l'ambiguïté du personnage de Jouvet, qui est le chef de la Commune de Paris: il explique aux femmes des Tuileries comment survivre aux pillages, en choisissant le bataillon auquel se rendre, et plus tard, manifeste l'autorité de la convention qui n'existe pas encore, en ordonnant l'arrêt des exécution de Suisses: deux gestes de pouvoir qui expriment chacune l'impuissance de l'autre, mais qui en viennent à se légitimer mutuellement).
La fin du film montre les gagnants de Valmy comme des fantômes, pris au moment où la victoire est légitimée, qui précède celui où elle se joue: le fait d'avoir autant peur de la victoire que de la mort est la part de leur foi révolutionnaire qui est irréductible à de l'idéologie.
Le film n’illustre plus un positionnement politique, mais une sorte de phénoménologie de l'évènement et de la conviction politique. Il y a des plans impressionnants, à la grue, qui durent tout un chargeur de caméra. Ainsi celui où l'on passe dans une seule prise à des enfants qui jouent à la bille le pavé au mouvement de l'armée républicaine qui se met en place, et doit dialectiser sa positon face à la partie de l'armée nationale qui protège le roi (qui a déjà trahi le roi, mais cela ne change rien sur la nécessité de ce travail), ou presque à l'épaule (lorsqu'on suit Louis XVI de dos quand il ouvre la port pour passer en revue l'armée).
A la mort de Bommier évoque celle de Dussardier dans l'Education Sentimentale (très belle scène où il croit bêtement que raconter son enfance à MArrseille et fraterniser pour convaincre le garde suisse de l'absurdité de la guerre, c'est la même chose, Renoir ne filme jamais justement de ce point de vue, qui est pourtant le seul qui est déployé complètement dans le film) . Renoir pense peut-être plus à 1848 qu'à 1789, aux points communs à la victoire et à la défaite révolutionnaire. Les paroles d'Andrex qui ferment le film concernent la connaissance de la liberté, mais aussi sur la séparation possible de cette liberté qui n'en annule pas le savoir. Ce doute au sein de l'idéologie politique excède la compréhension de la nation comme nationaliste: le vrai sujet de Renoir, contre la commande (le PCF au centre de l'union des gauches et paradoxalement par rapport au marxisme aussi au centre de l'union des classes) c'est ce scepticisme qui est pour lui ce qui abolit réellement la classe sociale.
Cette abolition de la classe sociale est située après une forme de retour dans la vie depuis la mort (cette scène où les silhouettes de révolutionnaires sont fondues les unes dans les autres, derrière une voile de fumée, où l'ambiguïté du personnage de Jouvet, qui est le chef de la Commune de Paris: il explique aux femmes des Tuileries comment survivre aux pillages, en choisissant le bataillon auquel se rendre, et plus tard, manifeste l'autorité de la convention qui n'existe pas encore, en ordonnant l'arrêt des exécution de Suisses: deux gestes de pouvoir qui expriment chacune l'impuissance de l'autre, mais qui en viennent à se légitimer mutuellement).
La fin du film montre les gagnants de Valmy comme des fantômes, pris au moment où la victoire est légitimée, qui précède celui où elle se joue: le fait d'avoir autant peur de la victoire que de la mort est la part de leur foi révolutionnaire qui est irréductible à de l'idéologie.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
C'est aussi une des meilleurs scènes de guerre au cinéma.
Sur YouTube on trouve quelques extraits du film. Les discussions autour de siège des Tuileries et des paroles de Bommier ("moi l'ami je suis marseillais et un peu provençal et chez nous on connait aussi la montagne", "bang") donnent l’impression d'un conflit franco-helvético-valaisan aussi amer que la situation israélo-palestienne.
Sur YouTube on trouve quelques extraits du film. Les discussions autour de siège des Tuileries et des paroles de Bommier ("moi l'ami je suis marseillais et un peu provençal et chez nous on connait aussi la montagne", "bang") donnent l’impression d'un conflit franco-helvético-valaisan aussi amer que la situation israélo-palestienne.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Tain, la piscine, de Jacques Deray, c'est vraiment trop nul.
Une espèce de truc mou prestigieux, chabrolisant (on pense à une variante de la femme infidèle)), genre "qualité française deluxe".
Schneider a un très beau dorsal, faut en convenir, mais c'est quoi cette manie de lui tirer en un chignon effrayant le cuir chevelu, jusqu'à décollement de la rétine. ça lui fait une choucroute immonde sur une hydrocéphalite. Pis elle a les yeux filmés tellement luminescents qu'on dirait qu'elle va pointer un auriculaire crochu, comme dans la série Les Envahisseurs. Delon, je sais pas, il croit qu'il a encore vingt ans, faut absolument qu'il exhibe tout le temps son sternum déjà mou, sa taille insuffisamment échancrée, et ses seins déjà menacés de flasquose. Ronet est trop chiant en faux-vrai bon vivant exubérant, on a envie qu'il meure dès les cinq premières minutes. Quant à Birkin, elle convainc en lolita perverse à l'insu de son plein gré, portant la jupette rase-moquette avec une classe certaine, mais dieu qu'elle joue mal, en écarquillant ses pupilles bovines à tout propos, même sans propos.
On se fiche éperdument de ce huis-clos conjugal tropézien tout en fausse tension dont on a deviné avant même le générique les tenants et les aboutissants. A propos du générique, y a un gag marrant: on nous annonce à gros titres et à grands renforts de "dadidouwi dadouwawa" la musique signée Michel - badadiwawou - Legrand. Le prob, c'est qu'après, on l'entend plus du tout cette musique. Sauf à la conclusion ultime, puis au générique de fin: douwiwiiii, wouadadi-douhaa".
Une espèce de truc mou prestigieux, chabrolisant (on pense à une variante de la femme infidèle)), genre "qualité française deluxe".
Schneider a un très beau dorsal, faut en convenir, mais c'est quoi cette manie de lui tirer en un chignon effrayant le cuir chevelu, jusqu'à décollement de la rétine. ça lui fait une choucroute immonde sur une hydrocéphalite. Pis elle a les yeux filmés tellement luminescents qu'on dirait qu'elle va pointer un auriculaire crochu, comme dans la série Les Envahisseurs. Delon, je sais pas, il croit qu'il a encore vingt ans, faut absolument qu'il exhibe tout le temps son sternum déjà mou, sa taille insuffisamment échancrée, et ses seins déjà menacés de flasquose. Ronet est trop chiant en faux-vrai bon vivant exubérant, on a envie qu'il meure dès les cinq premières minutes. Quant à Birkin, elle convainc en lolita perverse à l'insu de son plein gré, portant la jupette rase-moquette avec une classe certaine, mais dieu qu'elle joue mal, en écarquillant ses pupilles bovines à tout propos, même sans propos.
On se fiche éperdument de ce huis-clos conjugal tropézien tout en fausse tension dont on a deviné avant même le générique les tenants et les aboutissants. A propos du générique, y a un gag marrant: on nous annonce à gros titres et à grands renforts de "dadidouwi dadouwawa" la musique signée Michel - badadiwawou - Legrand. Le prob, c'est qu'après, on l'entend plus du tout cette musique. Sauf à la conclusion ultime, puis au générique de fin: douwiwiiii, wouadadi-douhaa".
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
t'as raison jamais pu regarder cette merde jusqu'à la fin. Il suffit que Schneider soit dans un filme pour ça tourne comme du lait et que ça devienne rance et poisseux.
je ne vois pas ce qu'on lui trouve. l'adultère c'est le passage obligé avec elle.
je ne vois pas ce qu'on lui trouve. l'adultère c'est le passage obligé avec elle.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Parfois ce forum vire dans l'expression de la cinéphilie la plus merdeuse et sous-informée qui soit, un manque de sensibilité envers l'histoire et les traces du travail intellectuel dans le passé, exprimée dans avec une langue grossière et elle-même sans avenir.
Romy Schneider est remarquable dans "Le Combat dans l'ïle", qui est son premier film français. Mais par la suite je crois qu'elle a été sous-employée, et toujours cantonée dans le même rôle de femme pure et névrosée vouée au sacrifice, souffrant d'être placée au dessus du quotidien, prise au piège de devoir trouver une reconnaissance qui devrait être banale, mais déplacée dans un engagement amoureux radicalSoit un fantsale d'homme sur la vulnérabilité féminine.
Il y a un beau coup de force dans "Le Combat": elle joue une femme frêle, passive, dominée voire brutalisée par son mari. Et brutalement elle décide que ça suffit comme cela, qu'elle en a marre de la posture d'héritier post-rimbaldien de son mari, qu'il est encore plus un gros con que son beau père patron d'usine, qu'elle ne l'a pas épousée pour être une taupe OAS dans des milieu possiblement pro-algérien, qu' elle comprend la part de contrôle sur soi et de technque qu'il faut pour être une artiste, ce que son mari n'a jamais eue, et se résigne à la mort de Trintignant bien avant qu'elle n'arrive. Elle sait qu'il ne s'agît même pas d'un suicide, qu'il ne veut pas vivre, mais ne pas mourir non plus, juste être tué par un autre.
Le film est émouvant car il lie le retour à la vie de Romy Schneider au retour au métier d'actrice (juste après Sissi), mais cela est est peut-être un cadeau empoisonné de la part de Cavalier: si ce retour est déjà placé au début, si Romy revient de si loin, si lucide à à peine 22 24 ans, la suite ne pouvait être qu'une image de la perfection dans l'usure. De plus le point de vue de Trintignant su Romy est clairement aussi le point de vue de Cavalier sur elle, il lui ouvre une échappatoire, mais en s'interdisant de vivre avec elle, en opposant le masochisme à sa lucidité.
Romy Schneider est remarquable dans "Le Combat dans l'ïle", qui est son premier film français. Mais par la suite je crois qu'elle a été sous-employée, et toujours cantonée dans le même rôle de femme pure et névrosée vouée au sacrifice, souffrant d'être placée au dessus du quotidien, prise au piège de devoir trouver une reconnaissance qui devrait être banale, mais déplacée dans un engagement amoureux radicalSoit un fantsale d'homme sur la vulnérabilité féminine.
Il y a un beau coup de force dans "Le Combat": elle joue une femme frêle, passive, dominée voire brutalisée par son mari. Et brutalement elle décide que ça suffit comme cela, qu'elle en a marre de la posture d'héritier post-rimbaldien de son mari, qu'il est encore plus un gros con que son beau père patron d'usine, qu'elle ne l'a pas épousée pour être une taupe OAS dans des milieu possiblement pro-algérien, qu' elle comprend la part de contrôle sur soi et de technque qu'il faut pour être une artiste, ce que son mari n'a jamais eue, et se résigne à la mort de Trintignant bien avant qu'elle n'arrive. Elle sait qu'il ne s'agît même pas d'un suicide, qu'il ne veut pas vivre, mais ne pas mourir non plus, juste être tué par un autre.
Le film est émouvant car il lie le retour à la vie de Romy Schneider au retour au métier d'actrice (juste après Sissi), mais cela est est peut-être un cadeau empoisonné de la part de Cavalier: si ce retour est déjà placé au début, si Romy revient de si loin, si lucide à à peine 22 24 ans, la suite ne pouvait être qu'une image de la perfection dans l'usure. De plus le point de vue de Trintignant su Romy est clairement aussi le point de vue de Cavalier sur elle, il lui ouvre une échappatoire, mais en s'interdisant de vivre avec elle, en opposant le masochisme à sa lucidité.
Dernière édition par Tony le Mort le Lun 23 Juil 2012 - 21:40, édité 10 fois
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Elle est bien aussi dans L'important c'est d'aimer, qui est quasiment le seul Zulawski bitable.
Tu causes de qui, là? Sois précis dans tes reproches.
Je parle de Schneider dans La piscine. Nul besoin d'être sous-informé et de souffrir d'un "anque" de sensibilité pour constater que cette pellicule est un étron sans avenir, vulgaire et non grossier (puisque la vulgarité, c'est quand ça échappe).
Parfois ce forum vire dans l'expression de la cinéphlie la plus merdeuse et sous-informée qu'il soi, un anque de sensibilité envers l'histoire exprimée dans avec une langue elle-même grossière et sans avenir.
Tu causes de qui, là? Sois précis dans tes reproches.
Je parle de Schneider dans La piscine. Nul besoin d'être sous-informé et de souffrir d'un "anque" de sensibilité pour constater que cette pellicule est un étron sans avenir, vulgaire et non grossier (puisque la vulgarité, c'est quand ça échappe).
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Je parle de la langue de ce forum, parfois rance et poisseuse, et ai honte de la partager dans ces moments.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
C'est une rhétorique tout à fait délibérée et assumée de ma part, dont je choisis toujours les termes avec précision, quand il s'agit d'adapter mon propos à la vulgarité réelle d'un objet qui se dissimule sous la prestance. J'en tire un effet comique qui, certes, n'est pas du goût de tout un chacun. Mais moi, comment te dire, ça me fait rire. Car un élément de comique auquel je suis fort sensible, c'est la vulgarité qui suinte derrière une mise impeccable, et je m'amuse à en exhiber les dessous chics affriolants. Oui, je sais, je ris de peu.
Du reste, cher Tony, je pratique aisément moult registres lexicaux. Occupe toi plutôt de ta langue plus souvent qu'à son tour non tant poisseuse que fort marécageuse. Sans parler de cette purée de pois sémantique qui contraint 8 fois sur 10 le lecteur de tes posts à se transformer en Champollion pour cryptes retrouvées en Atlandide.
Il fallait que tu t'exprimes sur cette question ô combien sensible, cherchant manifestement la verge pour te faire fouetter, vilain.
Du reste, cher Tony, je pratique aisément moult registres lexicaux. Occupe toi plutôt de ta langue plus souvent qu'à son tour non tant poisseuse que fort marécageuse. Sans parler de cette purée de pois sémantique qui contraint 8 fois sur 10 le lecteur de tes posts à se transformer en Champollion pour cryptes retrouvées en Atlandide.
Il fallait que tu t'exprimes sur cette question ô combien sensible, cherchant manifestement la verge pour te faire fouetter, vilain.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Je voulais dire deux trucs pas aboutis sur la Marseillaise.
C'est un film beau et digne, mais parfois terriblement ambigu, en grand écart politique, à la fois démagogue, et pédagogique en ce qui concerne l'absurdité de la démagogie.
Ainsi il est dit pour disqualifier un noble qu'il est "franc-maçon", dans le sens: "il complote pour la mort du peuple" (Renoir perçoit qui il était sans doute intéressant à ce moment-là pour le PCF de placer la franc-maçonnerie dans le camp contre-révolutionnaire,). Mais c'est équilibré à la fin du film par un épigramme (d'ailleurs étonnemment neutre et mesuré) de Goethe sur Valmy "une Nouvelle Epoque dans l'Histoire du Monde".
De même les Marseillais disent au début; ce chant n'est pas d'ici, a été inventé à Strasbourg développé à Montpellier, et coloporté par un juif, pour justifier leur scepticisme, le moment vraisemblablement authentique où ce chant a commencé par paraître incongru à ceux qui l'ont ensuite repris quasiment comme un nom. Le film n'est pas antisémite, mais on sent que juif veut dire ici: ni à l'intérieur ni à l'extérieur de la nation, et que la mention de l'origine du colporteur appelle plus un "pourquoi pas après tout?" qu'une reconnaissance.
C'est représentatif d'une oscillation inconfortable qui déchire le film: d'une part la différence entre la noblesse de l'engagement dans la révolution, de la construction des formes politiques de la liberté, et le fait de parler directement, par soucis "vériste" depuis le poids du préjugé et du faux bon sens, de l'idéalisation du terroir où l'on ne vit déjà plus, comm ci c'éait à l'épaisseur de l'homme et la langue du peuple. Et d'autre part aussi une oscillation entre la saisie immédiate de la révolution, comme message vivant qui peut faire perdurer l'esprit de 1936, et sa compréhenson comme fait historique d'ordre parfois documentaire (et le film est là-dessus honnête, les meurters de pillards, l'exécution des Suisses, la mort des enfants royaux voire de Louis XVI et même de Marie Antoinette dégoutent réellement Renoir). Mais Renoir est singulier car il filme intentionnellement ces deux écarts (entre le contenu noble de la révolution et les préjugés que l'idée d'action de masse assoit, et entre la révolution comme objet vivant et la révolution comme moment dans la mémoire collective) dans leur coïncidence, il ne veut pas ou ne peut pas les exposer séparément.
C'est un film beau et digne, mais parfois terriblement ambigu, en grand écart politique, à la fois démagogue, et pédagogique en ce qui concerne l'absurdité de la démagogie.
Ainsi il est dit pour disqualifier un noble qu'il est "franc-maçon", dans le sens: "il complote pour la mort du peuple" (Renoir perçoit qui il était sans doute intéressant à ce moment-là pour le PCF de placer la franc-maçonnerie dans le camp contre-révolutionnaire,). Mais c'est équilibré à la fin du film par un épigramme (d'ailleurs étonnemment neutre et mesuré) de Goethe sur Valmy "une Nouvelle Epoque dans l'Histoire du Monde".
De même les Marseillais disent au début; ce chant n'est pas d'ici, a été inventé à Strasbourg développé à Montpellier, et coloporté par un juif, pour justifier leur scepticisme, le moment vraisemblablement authentique où ce chant a commencé par paraître incongru à ceux qui l'ont ensuite repris quasiment comme un nom. Le film n'est pas antisémite, mais on sent que juif veut dire ici: ni à l'intérieur ni à l'extérieur de la nation, et que la mention de l'origine du colporteur appelle plus un "pourquoi pas après tout?" qu'une reconnaissance.
C'est représentatif d'une oscillation inconfortable qui déchire le film: d'une part la différence entre la noblesse de l'engagement dans la révolution, de la construction des formes politiques de la liberté, et le fait de parler directement, par soucis "vériste" depuis le poids du préjugé et du faux bon sens, de l'idéalisation du terroir où l'on ne vit déjà plus, comm ci c'éait à l'épaisseur de l'homme et la langue du peuple. Et d'autre part aussi une oscillation entre la saisie immédiate de la révolution, comme message vivant qui peut faire perdurer l'esprit de 1936, et sa compréhenson comme fait historique d'ordre parfois documentaire (et le film est là-dessus honnête, les meurters de pillards, l'exécution des Suisses, la mort des enfants royaux voire de Louis XVI et même de Marie Antoinette dégoutent réellement Renoir). Mais Renoir est singulier car il filme intentionnellement ces deux écarts (entre le contenu noble de la révolution et les préjugés que l'idée d'action de masse assoit, et entre la révolution comme objet vivant et la révolution comme moment dans la mémoire collective) dans leur coïncidence, il ne veut pas ou ne peut pas les exposer séparément.
Dernière édition par Tony le Mort le Lun 23 Juil 2012 - 21:58, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Mais finalement cette impuissance à faire cette distinction place Renoir dans la même France que celle qui est là aujourd'hui.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Je vais méditer là dessus, Tony. Quand j'aurai saisi, cad dans quelques mois, du moins je l'espère, la substantifique moelle de cette analyse fort dense, parfois retorse, rétive au déchiffrement, je te livrerai mes conclusions.
Bien cordialement.
Bien cordialement.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Vais me coucher.
Lisez Léon Werth et Benjamin Fondane, pas (seulement) Badiou et son surmythe de la caverne cinématographique qui n'explique que la mort, la passivité ou l'absence d'un peuple à émanciper. C'est lui qui a 90 ans.
Lisez Léon Werth et Benjamin Fondane, pas (seulement) Badiou et son surmythe de la caverne cinématographique qui n'explique que la mort, la passivité ou l'absence d'un peuple à émanciper. C'est lui qui a 90 ans.
Invité- Invité
Page 34 sur 40 • 1 ... 18 ... 33, 34, 35 ... 40
Sujets similaires
» Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
» Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
» Nos films "de chevet", notre vaine et angoissée passion de l'éternité. Car, hélas, comme disait Joyce : "tous les jours rencontrent leur fin." Et tous les films.
» QUELQU'UN A ENTENDU PARLER DU FILM HITLER A HOLLYWOOD
» Qui a donc entendu parler d’un analyste de charme ? (Lacan)
» Godard : "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d’autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.”
» Nos films "de chevet", notre vaine et angoissée passion de l'éternité. Car, hélas, comme disait Joyce : "tous les jours rencontrent leur fin." Et tous les films.
» QUELQU'UN A ENTENDU PARLER DU FILM HITLER A HOLLYWOOD
» Qui a donc entendu parler d’un analyste de charme ? (Lacan)
Page 34 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum