Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
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Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
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Dernière édition par breaker le Dim 29 Juil 2012 - 20:39, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Celle-là aussi, c'est du réchauffé, tu l'as déjà servie.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
__
Dernière édition par breaker le Sam 28 Juil 2012 - 16:16, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
coffret des films pédagogiques réalisés par Rohmer
après son éviction des Cahiers par Rivette et
Truffaut.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
slimfast a écrit:
coffret des films pédagogiques réalisés par Rohmer
après son éviction des Cahiers par Rivette et
Truffaut.
on va pas le plaindre, c'était rohmer à la porte ou l'extrême droite aux Cahiers.
Borges- Messages : 6044
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Comme pédagogue, il ne sera pas tellement regretté non plus.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
je suis impatient de voir ces films enfin disponibles.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
l'extrême droite a de toutes façons rodé alentour avec Parvulesco, Gégauff
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
ce qui est marrant est que le cinéaste de la nouvelle vague le plus à droite est le plus apprécié à gauche, quand Gogard dont on ne sait pas où il est reste honni à gauche.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
il y a notamment un film sur Poe d'actualité.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
c'est des bobards.slimfast a écrit:ce qui est marrant est que le cinéaste de la nouvelle vague le plus à droite est le plus apprécié à gauche, quand Gogard dont on ne sait pas où il est reste honni à gauche.
(ou des gogards, comme tu préfères)
Eyquem- Messages : 3126
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
c'est vrai, c'est très idiot
mais j'aime beaucoup Rohmer cinéaste.
mais j'aime beaucoup Rohmer cinéaste.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Mais nous sommes plusieurs, voyons.
J'ai toujours loué plusieurs films de Rohmer. Mes préférés: le signe du lion, le rayon vert, la femme de l'aviateur, l'amie de mon amie, un des contes, je ne sais plus si c'est d'hiver, ou de printemps...
J'aime bcp Godard, je ne renie pas Truffaut. J'aime Rozier, Rivette, Resnais, Malle. Certains Chabrol.
Cette chose disparate, "épocale", qu'on nomma à tort ou à raison la "nouvelle vague" fut ma première passion de cinéma, j'y suis toujours attaché. ça n'empêche nullement la réflexion. Y faut que tu sépares, absolument, "vision" et "réflexion", "passion", "action", etc, campes obstinément dans tous ces vieux couples oppositionnels, que tu martèles de façon lancinante, et, comment dirions-nous, lassante eventualy.
C'est pour ça que t'es de droite, la vieille droite, la droite de toujours. Ce vieux culte de la pureté, de l'aesthesis pure. Pure contradiction, concrète, physique même. Puisqu'il te faut sans cesse la dire, et la redire, pour l'annuler: dénier le discours dans et par le discours, affirmer le non-discours dans et par le discours.
Tu n'en finiras pas de buter là-dessus. Car à l'origine, il n'y a que la différence, le retard, la trace, et c'est cela qu'on nomme "logos", ou "écriture", archi-écriture - qui n'est pas "simplement" ou "uniquement" le fait d'écrire, avec des signes, mais l'expérience même de la dispersion originaire de toute présence ("immédiate"). Ce qu'on appelle aussi le temps, qui est aussi le nom de l'espace: espacement.
Exemple de cette contra-diction perpétuelle? Oh, ça se ramasse à la pelle, comme les mortes feuilles, on ne sait que choisir. Tiens, re-re-dit pour la 50.000ème fois environ:
C'est pourquoi cet attachement à la "droite" (en tant qu'idée de la non-idée, du non-logos), n'est rien d'autre que la perpétuelle dénégation de la "gauche" (en tant qu'idée que la non-idée est une idée, que l'ontos est un logos). Et cette idée (de la "gauche"), c'est la condition de possibilité même de la "droite", constituant la "droite" comme se proposant, depuis la nuit des temps, de contre-dire cette idée, d'imposer, de force, par la force, celle de "l'évidence" bien sûr, mais pas que, l'idée de la non-idée, l'idée que l'ontos, l'être, est là, magiquement, tout seul, vécu, pur, immédiat, anté-prédicatif, sans aucun logos pour le dire. Âme, monde, âme du monde. Noos. Et il faut le dire et redire, bien sûr, qu'il n'y a pas de logos. Encore un effort, et tu réécriras ici même, tel un Pierre Ménard qui faisait du Pierre Ménard sans le savoir, l'oeuvre complète de Theilard de Chardin, ou tellière de jardin. Ebréchée.
C'est la plus débile, la plus immédiatement idiote, au sens de Rosset Clément, contradiction qui soit. Mais dieu qu'elle est appréciée, prisée, célébrée, par tous les simplets, et dieu sait qu'ils sont nombreux: les simplets. Et nocifs (le mot est faible), avec leur force de l'évidence qui n'est évidente nulle part.
On te le rappelle de temps à autre, tout ça (rhzzz), mais tu percutes peau de nib, comme tous les contempteurs de la logique au nom de ce qui serait au delà de la logique, du logos, à ce problème très "simple", en définitive, de "logique": "il faut se taire" fut l'acte de naissance même du discours, son "premier moteur", la contra-diction première, tensionnelle, du discours de la "métaphysique" (de droite: cad "onto-théo-logie"). Le grand projet de toutes les métaphysiques étant précisément d'en finir, en tant que discours, avec tous les discours.
Épris, donc, de toutes ces formules creuses censées épuiser toutes les formules, enfin, interminablement; jeux de langage de l'esthétisme vieille france, vieux mysticisme blet, vermoulu, moisi, ou vieux pneu, vieilles chaussettes, vieux zinc. Etc.
Un vrai disque rayé sur un grammophone à manivelle, vendus au clou. Tous ces mots vides de sens, tout ce blabla, ce vent, ce glouglou d'évier qui interminablement se vide. Pourquoi ne pas se taire, alors, enfin?
Voilà pourquoi, encore, tu es phraséophile, et non point cinéphile, à ton grand dam.
Mais on va pas... Les idiots resteront idiots, puisqu'ils y tiennent. Mais ils nous forceront pas à épouser leur idiotie.
J'ai toujours loué plusieurs films de Rohmer. Mes préférés: le signe du lion, le rayon vert, la femme de l'aviateur, l'amie de mon amie, un des contes, je ne sais plus si c'est d'hiver, ou de printemps...
J'aime bcp Godard, je ne renie pas Truffaut. J'aime Rozier, Rivette, Resnais, Malle. Certains Chabrol.
Cette chose disparate, "épocale", qu'on nomma à tort ou à raison la "nouvelle vague" fut ma première passion de cinéma, j'y suis toujours attaché. ça n'empêche nullement la réflexion. Y faut que tu sépares, absolument, "vision" et "réflexion", "passion", "action", etc, campes obstinément dans tous ces vieux couples oppositionnels, que tu martèles de façon lancinante, et, comment dirions-nous, lassante eventualy.
C'est pour ça que t'es de droite, la vieille droite, la droite de toujours. Ce vieux culte de la pureté, de l'aesthesis pure. Pure contradiction, concrète, physique même. Puisqu'il te faut sans cesse la dire, et la redire, pour l'annuler: dénier le discours dans et par le discours, affirmer le non-discours dans et par le discours.
Tu n'en finiras pas de buter là-dessus. Car à l'origine, il n'y a que la différence, le retard, la trace, et c'est cela qu'on nomme "logos", ou "écriture", archi-écriture - qui n'est pas "simplement" ou "uniquement" le fait d'écrire, avec des signes, mais l'expérience même de la dispersion originaire de toute présence ("immédiate"). Ce qu'on appelle aussi le temps, qui est aussi le nom de l'espace: espacement.
Exemple de cette contra-diction perpétuelle? Oh, ça se ramasse à la pelle, comme les mortes feuilles, on ne sait que choisir. Tiens, re-re-dit pour la 50.000ème fois environ:
Les critiques littéraires se préoccupent de narration ;
ils comprennent le film comme ce qui se passe, ce qui va advenir.
Les critiques de cinéma vivent les films comme être, comme monde et âme vécus dans un maintenant immédiat.
C'est pourquoi cet attachement à la "droite" (en tant qu'idée de la non-idée, du non-logos), n'est rien d'autre que la perpétuelle dénégation de la "gauche" (en tant qu'idée que la non-idée est une idée, que l'ontos est un logos). Et cette idée (de la "gauche"), c'est la condition de possibilité même de la "droite", constituant la "droite" comme se proposant, depuis la nuit des temps, de contre-dire cette idée, d'imposer, de force, par la force, celle de "l'évidence" bien sûr, mais pas que, l'idée de la non-idée, l'idée que l'ontos, l'être, est là, magiquement, tout seul, vécu, pur, immédiat, anté-prédicatif, sans aucun logos pour le dire. Âme, monde, âme du monde. Noos. Et il faut le dire et redire, bien sûr, qu'il n'y a pas de logos. Encore un effort, et tu réécriras ici même, tel un Pierre Ménard qui faisait du Pierre Ménard sans le savoir, l'oeuvre complète de Theilard de Chardin, ou tellière de jardin. Ebréchée.
C'est la plus débile, la plus immédiatement idiote, au sens de Rosset Clément, contradiction qui soit. Mais dieu qu'elle est appréciée, prisée, célébrée, par tous les simplets, et dieu sait qu'ils sont nombreux: les simplets. Et nocifs (le mot est faible), avec leur force de l'évidence qui n'est évidente nulle part.
On te le rappelle de temps à autre, tout ça (rhzzz), mais tu percutes peau de nib, comme tous les contempteurs de la logique au nom de ce qui serait au delà de la logique, du logos, à ce problème très "simple", en définitive, de "logique": "il faut se taire" fut l'acte de naissance même du discours, son "premier moteur", la contra-diction première, tensionnelle, du discours de la "métaphysique" (de droite: cad "onto-théo-logie"). Le grand projet de toutes les métaphysiques étant précisément d'en finir, en tant que discours, avec tous les discours.
Épris, donc, de toutes ces formules creuses censées épuiser toutes les formules, enfin, interminablement; jeux de langage de l'esthétisme vieille france, vieux mysticisme blet, vermoulu, moisi, ou vieux pneu, vieilles chaussettes, vieux zinc. Etc.
Un vrai disque rayé sur un grammophone à manivelle, vendus au clou. Tous ces mots vides de sens, tout ce blabla, ce vent, ce glouglou d'évier qui interminablement se vide. Pourquoi ne pas se taire, alors, enfin?
Voilà pourquoi, encore, tu es phraséophile, et non point cinéphile, à ton grand dam.
Mais on va pas... Les idiots resteront idiots, puisqu'ils y tiennent. Mais ils nous forceront pas à épouser leur idiotie.
Dernière édition par jerzy P le Dim 6 Mai 2012 - 1:39, édité 9 fois
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
j'ai un peu de mal à trouver ce coffret Rohmer.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
je vais être fou, faire comme toi et ma grand mère, économiser pour l'acheter début de mois ! lol.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Bonne nuit simplet. Réfléchis pas trop, tu pourrais te faire un kyste au neurone.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Oh, je suis tellement protégé. Et tu risques tellement. Avec ton régime fort, à base de pur beurre.
Réjouis toi, esprit beurré, demain (enfin, tout à l'heure), c'est le jour des brioches.
Réjouis toi, esprit beurré, demain (enfin, tout à l'heure), c'est le jour des brioches.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Les critiques littéraires se préoccupent de narration ;
ils comprennent le film comme ce qui se passe, ce qui va advenir.
Les critiques de cinéma vivent les films comme être, comme monde et âme vécus dans un maintenant immédiat.
hi slimfast
je vois pas très bien ce que peut être ce "maintenant immédiat", cet "être", si le cinéma est un art temporel, un art du temps; le tout, le monde, n'est pas une donnée immédiate, mais l'effet d'un mouvement; mais là on ne ferait que redire ce que dit Deleuze; le cinéma donne le tout par le mouvement, cinéma classique, ou alors, dans l'image-temps, par la rupture des enchaînement sensori-moteurs, un peu de temps à l'état pur...
le cinéma c'est deux choses, deux mouvements : un mouvement visuel d'images et un mouvement de "déploiement et de dissipation des apparences propre à tout art de mise en intrigue narrative"; penser le cinéma, c'est penser le rapport entre ces deux choses. Et comme la critique est avant tout une affaire d'écriture, ou de parole... je vois pas comment on pourrait se passer de la médiation; soit tu parles soit tu te tais, mais en te taisant tu peux rien dire ou me dire du film... plus profondément, tout cela repose sur l'illusion d'une intériorité sans altérité, mais on ne voit jamais un film seul, le plaisir esthétique est toujours partagé...
Borges- Messages : 6044
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