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Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films

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Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films - Page 26 Empty Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films

Message par Joel Mar 27 Mar 2012 - 23:31

Est ce de l' Holisme ?

Joel

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Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films - Page 26 Empty la grande vague jerzienne

Message par Invité Mer 28 Mar 2012 - 9:55

jerzy P a écrit:
Toutes les deux minutes, il nous sort sa formule impressionnante, une sorte de toc: "et puis l'actrice est montée en grâce", "la caméra est montée en grâce", "le paysage est monté en grâce", "je suis monté en grâce". Mais monte où tu veux et sur ce que tu veux, mon gars... "Monte là-dessus", comme disait Harold. Prends l'ascenseur céleste, tu monteras plus vite encore.
grand retour du Jerzy défourailleur, là... C'est la grande vague d'Hokusai sur le cinéma de Dumont. Smile
ça vaudrait le coup d'en faire un topic, pour que ce post ne se perde pas dans les brèves du vu/lu/entendu...
L'humanité m'avait bien accroché, mais à la lecture de ce post, j'ai envie de revoir...



Ton post est dans le même esprit de ce que t'avais écrit sur Rouch sur le forum Cahiers, c'est-à-dire barrer tout un cinéma...

Sur Rouch(dont tu disais n'avoir pas vu grand-chose il me semble):
L'apport de Jean Rouch à la compréhension de l'Afrique peut se comparer stricto-sensu à l'espèce de paternalisme répugnant mâtiné de rousseauisme doxique irresponsable. Jean Rouch, pour moi, c'est "tintin au congo" + la nostalgie d'une "innocence perdue".
Rouch était à mon sens le produit historiquement et géographiquement déterminé d'une fausse "nouvelle façon" de regarder l'Afrique et les Africains, et aucune excuse rétrospective n'amenuise ce consternant paternalisme lyrique soi-disant alternative courageuse envisageable aux lendemains du colonialisme.
Se placer sous les mânes de Jean Rouch et en célèbrer l'humaine, si humaine et empathique perception du "peuple noir", je peux bien entendre que l'intrusion de l'africanité dans le champ scopique de l'amateur de bordeaux et de baguettes au camembert eût sans doute la puissance déflagratrice d'une bouleversante découverte de l'altérité, mais ça n'engagea, à mon sens, pas plus de mutation dans le regard, cette fameuse "sociologie compréhensive" contemporaine de "salut les copains", les "yéyés", et soirées guitare au petit conservatoire de Mireille, qu'un pic-nic culturel organisé par les bronzés au club med de trifouilli-les-oies.
Beau, c'est sans doute très beau, je sais pas trop ce qu'on peut entendre par "beau"... Chais pas, une sorte de "frisson" émotionnel qui nous picote le duvet de l'oreille à la vue si désarmante de l'humaine humanité retrouvée?
La larmichette de l'homme blanc et la larmichette de l'homme noir eucharistiquement réunies pour de beaux lendemains, allons, il faut tenter de vivre, chiens perdus sans collier, et autres fadaises oecuméniques dignes de disparaître avec la collection "j'ai lu"...

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Message par Invité Mer 28 Mar 2012 - 11:26

Ce n'est pas du tout dans le même esprit.

Inutile de déterrer hors-contexte un vieux post écrit il y a des années de ça, et qui répondait, non tant sur Rouch (dont je n'ai effectivement pas vu grand-chose, et l'avais précisé d'emblée. Par contre, Dumont ***, j'ai vu quasi tous ses films, donc je connais mieux), que dans le contexte d'une polémique située.

Je m'attaquais à qqun qui "se plaçait sous les mânes de Rouch", non à Rouch lui-même. Je me souviens plus trop du motif précis, mais c'était pas après Rouch que j'en avais. Aujourd'hui, je ne dirais plus ça à propos de Rouch. Mais je n'ai pas vu plus de Rouch pour autant.
Je ne vois pas, sinon, le rapport entre Rouch et Dumont dans ce que j'en dis, un rapport quelconque entre leurs thématiques. Pas plus que le rapport entre ce vieux post et mon post sur Dumont. ça parle de tout à fait autre chose, et ça ne consiste pas à "barrer un cinéma" (ça veut dire quoi, ça, "un cinéma"? Je parle d'un film, d'un cinéaste, pas d'un cinéma. Dumont, par ex, c'est pas Pialat, rien à voir. Pialat ne faisait pas dans le mysticisme, enfin le Pialat que j'aime. Son "sous le soleil de Satan", j'ai pas apprécié, mais j'ai bcp mieux supporté que le Dumont. Etc).

Une fois de plus: montages et bidouillages consistant à juxtaposer des choses qui n'ont pas de rapport, et imposer par coup de force un lien causal entre elles, prouvant je ne sais quoi à propos de je ne sais quoi. Rien de bien nouveau, quoi.


( *** D'ailleurs, j'apprécie bcp son Flandres et son 29 palms, et je l'avais signifié sur le forum. J'avais même écrit un truc sur 29 palms.

La dimension "mystique" (je dis plutôt "mystifiante) n'était pas alors si saillante, si démonstrative, même si on la soupçonnait.)


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Message par Invité Mer 28 Mar 2012 - 12:04

pas de bidouillage et pas de coup de force non plus!!

Il m'a semblé que tu expédiais tout le cinéma de Dumont avec ton post... scuzi si j'ai mal lu.

Ce que tu dis, on peut sans doute en faire la même critique sur ses autres films, L'humanité par exemple...

Pas encore vu Hors Satan.

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Message par Invité Mer 28 Mar 2012 - 12:10

ça me revient, le motif du vieux post datant d'il y a des années, et que tu juxtaposes à mon post sur Dumont pour dire que c'est dans le même esprit et que ça consiste à "barrer un cinéma" (c'est pas un bidouillage et un coup de force, intentionnel ou non? Passons):


Je m'en prenais, dans ce post, surtout à Edgar Morin, qui avait collaboré avec Jean Rouch pour le très daté "chronique d'un été".
C'est pour ça que je parlais de "salut les copains" et de "sociologie compréhensive". C'était le trip du Morin de l'époque, avant son trip californien (holiste-cybernétique). Pour chaque décade, Morin a un trip spécifique. Dans ce vieux topic, si ma mémoire est bonne, je me lâchais complètement sur Morin, et au passage, hyperboliquement, Rouch s'en était pris une aussi, certainement imméritée ou injuste. C'était Morin le motif dynamique animant mes posts sur ce vieux topic...

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Message par Invité Mer 28 Mar 2012 - 12:31

PS: s'il n'y avait eu ces stéréotypes racistes, joints à cette façon grotesque d'opposer, en un bloc clivé "amour versus haine", religion chrétienne et religion musulmane, je n'aurais pas été si virulent vis à vis de ce film de Dumont.

Mais franchement, c'est tellement gros, épais, idéologiquement marqué, que tout ce que j'en raconte, c'est, je pense, bien mérité. Plus le bonus: un vrai moulin à claques.

Cela dit, Dumont, que j'appréciais, me semble s'enfermer de plus en plus dogmatiquement dans le "système" qu'il avait mis en place.



Et comme tu sembles ne pas l'avoir compris (désolé d'exhiber, avec de gros sabots, ce qui était sous-jacent dans cette proposition d'analyse du "mysticisme" dumontien): à travers ce film, je visais aussi autre chose. Cette rengaine slimfastienne sur le "cinéma pur", qui revient sporadiquement à la manière d'un fil rouge.
Ici, en l'occurrence, la poursuite de ce fil rouge était, je le rappelle, "le cinéma est de droite (par "essence")". Donc j'ai ajouté une petite couche, pour illustrer cette idée, en passant.

Faut suivre la dynamique du discours, à la fin, lire l'interaction entre les posts, au lieu d'atomiser chaque propos comme isolé de l'ensemble.

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Message par Invité Mer 28 Mar 2012 - 13:03

jerzy P a écrit:
breaker a écrit:Mais des fois, t'excite le petit voyou qui est en moi

Commence plutôt par celui-ci, alors:


Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films - Page 26 9782718606064


Ben oui, c'était téléphoné, caupin.

Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films - Page 26 De%20l%27hospitalit%C3%A9

celui-là, tu l'as pas lu, hein.

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Message par Invité Mer 28 Mar 2012 - 13:09

Cf plus haut, et ad libitum:

Une fois de plus: montages et bidouillages consistant à juxtaposer des choses qui n'ont pas de rapport, et imposer par coup de force un lien causal entre elles, prouvant je ne sais quoi à propos de je ne sais quoi. Rien de bien nouveau, quoi.

etc etc etc

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Message par Invité Mer 28 Mar 2012 - 13:12

ouais bon, va te faire mettre. lol

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Message par Invité Mer 28 Mar 2012 - 15:24

En plus, je suis actuellement grippé, et j'ai attrapé une boule bizarre sur le front gauche, qui m'inquiète depuis quelques temps et qui est inesthétique au possible.
Comme un connard, j'ai essayé de la percer avec une aiguille, histoire de voir si je pouvais pas la dégonfler de quelque manière, en faire sortir quelque substance insane. Résultat: elle a doublé de volume, et maintenant, elle est mauve-violet, avec du jaune tout autour.

Alors faut pas me faire ch... Very Happy

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Message par Invité Mer 28 Mar 2012 - 16:31

En relisant un peu le Journal de Manchette, c'est toujours très intelligent, mais il y a des développements très petit bourgeois sur l'appréciation de la situation Palestinienne (qui est digne d'être soutenue tant qu'elle ne se donne pas de chef ou de représentants, et qui après devient un mensonge métaphysique) et une insistance sur le "négatif dialectique" de l'histoire qui travaille tout seul, et justifié par sa réalité et en fait personnifie l'histoire et lui suppose une intentionnalité méta ou para-politique, presque psychologique ("ce n'est pas la pensée qui doit trouver l'histoire, mais l'histoire qui doit trouver la théorie", il lui suffit de penser cela pour disqualifier toute idée de "critique").
Mais bon, je ne crois pas que Manchette s'illusionnait sur ses limites et on n'est pas forcément actuellement au-dessus de ces impasses non plus.

La-dessus Werth (qui je pense avait un rapport au marxisme pas si éloigné de celui de Manchette) est moins bavard mais peut-être meilleurs stratège...

Sinon fait l'acquisition du volume Quarto sur Marc Bloch. J'avais pas réalisé qu'il avait élaboré dans la résistance tout un plan politique sur la formation des cadres après guerre (c'est assez intéressant de le voir défendre un accès le plus large possible à l'Université, à partir d'un discours réformiste, ou de voir que Marc Bloch perce bien l'idéologie d'un prof de philosophie, Jacques Chevalier, ministre de l'éducation sous Vichy qui disait "ce n'est pas d'intellectuel donnt la France a besoin" selon des termes qui se retrouvent actuellement dans le propos politique de droite).
C'est assez singulier, cet écart de discours entre que quelqu'un se sait potentiellement un grand commis de l'état et tient un discours réformiste, et qui assume une lutte clandestine et polémique pure et dure contre les cadres de l'état de Vichy. Il est probable que s'il aurait survécu à la guerre il aurait dit moins de conneries que Paulhan qui finalement a beaucoup œuvré pour inscrire la France d'après huerre dans la continuité historique de la collaboration ("j'ai participé à la résistance un évènement qui n'a pas eu lieu, et qui a gagné grâce à cela" pufpouf)

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Message par Largo Sam 7 Avr 2012 - 14:18



La voix off de cette bande-annonce (Marina Foïs ?!) est assez formidable, elle me fait bien rire.

Bon par contre, le film m'a un peu déçu. Pas mal de trucs qui tombent un peu à plat, à trop vouloir jouer le jeu du pince-sans-rire, de l'absurde. Les courts-métrages se finissent a peu près tous en eau de boudin... Dommage parce que les interludes où le réalisateur se met en scène sont plutôt pas mal. Il a un petit côté Monsieur Cyclopède ce monsieur.
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Message par Invité Mer 11 Avr 2012 - 15:21

le dessin de couverture des cdc du mois, ressemble autant à JLG qu'à Coppola - le premier né en 30, le second en 39. quelques films les séparent - petits films en bonne santé versus grands films malades.
je suppose que chez eux les films mesurent le temps, comme à des années lumière les distances, donc la durée sont traduites par un australien lambda en canettes de bière !

je me souviens comme JLG était émouvant dans les derniers Miéville et au fond quel bon acteur il fait.

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Message par Invité Jeu 12 Avr 2012 - 18:04

FLASHBACK ( ça n'est pas du cinéma )

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/12/97001-20120412FILWWW00466-apple-un-correctif-contre-flashback.php

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Message par Invité Sam 28 Avr 2012 - 19:32

l'autre jour un pote m'avait enjoint à l'accompagner voir une comédie française. J'avais pas d'abjection, comme aurait dit Jean Yanne.
Il paraît que un ou des critiques présents à une émission de canal +, le cercle, s'étaient montrés dithyrambiques vis à vis de cet objet, Radiostars, un jalon pour le genre en France semble-t-il, si on est dans une démarche prospectiviste:
chronique "douce amère" de la vie microcosmique d'une bande d'animateurs, des professionnels de la vanne, qui officient au sein de la tranche matinale d'une radio évoquant skyrock ou Fun, ou nrj, je sais pas trop.
Peut être que sociologiquement, ya une certaine pertinence, dans le tracé des différents characters.
Le point de vue adopté est celui d'un jeune homme juif, Ben, revenant des states, fan des stars du stand up ou de Woody allen, très ancré dans une culture geek, dilettante, culture, monde, qui semble comme un eden, un idéal auquel il faut se conformer, pour le réalisateur, amateur des comédies d'Apatow.
En regardant ce film, certaines scènes, je pensais à l'inquiétude que j'avais ressenti en voyant Case départ de Thomas Ngijol et Fabrice Eboué, une manière souvent, d'enfermer les personnages dans des représentations confinées, stéréotypées, leur refuser toute potentialité de mouvement, de pensée, par exemple la description très scolaire, emprunte de maladresse, des esclaves de la plantation, réduits à l'état de marionnettes dans ce jeu de miroir entre situation politique présente, et la pratique de l'esclavage dans les îles françaises de la Caraïbe au XVIIIè siècle. Le voyage dans le passé ne se traduisait pas par une expérience de l'altérité, ou un affrontement des regards : tout est déjà écrit, mais constamment est souligné un décalage minimal, comique, entre le présent et le situation passée, pour dire en fait que ce qui compte c'est le présent, les conflits mémoriels, la manière de les percevoir, de s'en amuser, de dire qu'une mémoire doit subsister _ "l'acte d'affranchissement de leur ancêtre"_ , mais laquelle?
Dans Radiostars, à un moment, dans un bus _ils font la tournée des popotes en province pendant l'été_ le jeune type avoue au personnage joué par Manu Payet qu'il s'est fait lourder par sa petite amie, qui le jugeait comme un looser; pour ce faire, elle lui avait envoyé un sachet de M&M's singulier puisque sur chaque M&M était imprimé ce qualificatif de looser: depuis le type transporte ce sachet inentamé avec ses affaires. Manu Payet prend un des M&M et le gobe, sous le regard sidéré de l'autre: cet acte n'est peut être pas anodin : symboliquement, le fait d'ingérer un repas, des aliments, avec un groupe, un individu, créé un lien, social, de partage, ou d'acceptation au sein d'un communauté, ou exprime le désir d'accaparer, des traits, des attitudes, des pouvoirs, que sais-je.
Peut être que c'est ainsi qu'il faut comprendre une scène assez fumeuse : dans une boite de nuit, de province, ils rencontrent une blonde gironde, assez allumée. Ben pense toujours à son ex. Son pote, Payet, veut le dégriser. La blonde commence à balancer des insanités antisémites. Payet, en pro de la vanne, et amateur des retournements de situation, en inversions lourdes, fait en sorte que Ben se tape la « nazie », en faisant mine de jouer son jeu, en utilisant ses propres armes contre elle. Sordide.
Dans une autre scène un cliché de rappeur black aux textes misogynes et violents est débarrassé de ces oripeaux embarrassants et pas suffisamment consensuels, lors d'une confession émouvante chantée à la guitare folk exprimant d'une voix douce sa perte de repère et son désir de fuite lol, au sein de l'émission radio des animateurs, qui, comble du conformisme idéal, a lieu dans un mc donald … A la fin ya un concert, le public est invité sur scène, tout le monde danse, c'est beau cette osmose entre l'élite de la parole, celle qui parle pour, et le petit peuple , invisible, silencieux, aurait dit Sarkozy. On leur prédit un grand succès. Mais en sortant de la salle, on se dit que c'est long quand même, cinq ans.

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Message par Eyquem Dim 29 Avr 2012 - 11:49

Salut Erwan,


Je pense que j'ai fait pire. Je me suis laissé tenter par "We bought a zoo" (Nouveau départ).


La vache, j'ai l'impression d'avoir été ligoté pendant deux heures devant Disney Channel. Horrible.


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Message par Invité Dim 29 Avr 2012 - 18:20

oui là, je m'avoue vaincu monkey
on attend tous avec impatience un texte étoffé sur les liens supposés et occultes avec la campagne présidentielle américaine Smile

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Message par Invité Dim 29 Avr 2012 - 19:38

Vu, y a déjà des mois, parmi des choses dont je ne vois pas ce qu'on pourrait bien en dire, un des films français les plus ridicules, grotesques, pontifiants et prétentieux de ces dernières années: de la guerre, de Bonello.

Décidément, quand on fait le compte, enfin quand je fais le compte, le gars Amalric, le fameux soi-disant représentant d'une "génération", tellement formid et tout, n'a pas joué dans un seul film intéressant à mes yeux, 99,05% étant constitué de branlotteries parigotes complaisantes tortillant du fion. Scuzez la vulgarité.

Un mystère. Ou pas. Vous verrez, pour les fans, à quel point dans moins de 10 ans, tout ça sera aussi ringard et daté que les charlots de Claude Zidi.




Sinon, vu hier: a scanner darkly, de Linklater.


Substance mort est un des premiers Dick que j'ai lu, vers 21 ans. Pour moi, Dick a signé deux chef d’œuvre, celui-là et Confession of a crap artist (honteusement massacré au ciné par Jérôme Boivin, qui avait pourtant signé le pas trop mal Baxter). Juste après, parmi mes préférés, un autre roman "classique" méconnu, qui tient presque du génie: l'homme dont toutes les dents étaient exactement semblables, et le temps désarticulé (time out of joint).


C'est la première fois, sans grande contestation possible, qu'on parvient vraiment à rendre quelque chose de la sensibilité, de l'humour, de la tristesse de l'univers dickien. Tous les autres ne retiennent qu'une trame pour un scénario, souvent peu intéressant en soi, d'ailleurs puisé la plupart du temps dans les pires œuvrettes alimentaires de Dick.

Une réussite donc, de ce point de vue. Cependant, je reste un peu tiède: tout ça reste un peu ennuyeux, jouant un peu trop la carte du "cérébral" (Dick a une réputation d'écrivain cérébral, alors que pour moi il l'est pas du tout). Peu incarné, assez caricatural, mal campé. On est loin de la force terrible de ce roman déchirant.

Ce qui me pose problème, aussi: le traitement graphique. Je ne vois pas son intérêt, ce que ça apporte... En plus, c'est très moche.


Dernière édition par jerzy P le Dim 29 Avr 2012 - 21:29, édité 7 fois

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Message par Invité Dim 29 Avr 2012 - 19:57

tu ne peux pas dire ça d'Amalric dans Rois et Reine.
Je sais l'ex copine de Desplechin, Marianne Denicourt l'a accusé d'avoir pris pour modèle des personnages ses proches à elle dans la vie.

On n'est rien rien censé savoir et il joue un personnage bipolaire plus vrai que nature.

et j'ai revu le film et putain quel film !

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Message par Invité Dim 29 Avr 2012 - 20:00

Slimfast, j'ai vu Rois & reines: désolé, je trouve ça parfaitement insignifiant... Embarassed


Oui, c'est bien connu, cette affaire Denicourt. C'est pas parce que Desplechin s'inspire d'elle que c'est moins insignifiant...

Bipolaire, oui bof, il en fait tellement des tonnes qu'on aurait bien du mal à ne pas le saisir, ça. Pour moi, prestation assez ridicule, qui me fait penser mutatis mutandis à Brad Pitt dans l'armée des 12 singes (tout dans les prunelles arrondies comme des boules de loto, les gimmicks).

Tout ça est tellement convenu et branchouille...


Dernière édition par jerzy P le Dim 29 Avr 2012 - 20:11, édité 1 fois

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Message par Invité Dim 29 Avr 2012 - 20:08

c'est dommage et tu es plus à plaindre que Desplechin.

pour moi seulement, je crois que son cinéma doit être revu à la hausse, c'a n'atteint pas des sommets mais c'est mieux qu'insignifiant.

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Message par Invité Dim 29 Avr 2012 - 20:14

Mhoui, je suis à plaindre, certainement. De ne pas capter l'immense talent de ce Desplechin.

Merci pour ce moment de poilade, mon cinéphile délicat, et un poil précieux. Et entre nous, je suis plus cinéphile que toi Wink

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Message par Invité Dim 29 Avr 2012 - 20:14

qu'est-ce que tu veux dire ? double handicap : c'est français et ça n'est pas du cinéma de genre ?

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Message par Invité Dim 29 Avr 2012 - 20:15

non je ne veut simplement dire que lui fait des films, ni toi ni moi n'en faisons ...

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Message par Invité Dim 29 Avr 2012 - 20:19

et que ton opinion ou la mienne n'entrent pas dans son souci.
c'est comme l'huile et l'eau, on ne joue pas la même chose que lui.
et pourquoi cette attitude de pourfendre Desplechin ensuite moi et de façon plutôt déplacée, ces attaques ad hominem que je n'apprécie pas trop.

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