Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
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Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Ouaip. Super-content de cet achat
Je savais pas qu'il était saxophoniste de jazz.
Sinon, sa collaboration aux films suivants:
La Guerre des polices (Robin Davis, 1979),
Trois hommes à abattre (Jacques Deray,1980),
Légitime Violence (Serge Leroy, 1982),
La Crime (Philippe Labro, 1983)
Non seulement ce ne sont pas des chefs d’œuvre impérissables, pour euphémiser, mais on peut pas franchement dire que ce soient des films ni des cinéastes "de gauche". Comment se fait-ce? Boulot alimentaire, trahison de ses propos?
Je savais pas qu'il était saxophoniste de jazz.
Sinon, sa collaboration aux films suivants:
La Guerre des polices (Robin Davis, 1979),
Trois hommes à abattre (Jacques Deray,1980),
Légitime Violence (Serge Leroy, 1982),
La Crime (Philippe Labro, 1983)
Non seulement ce ne sont pas des chefs d’œuvre impérissables, pour euphémiser, mais on peut pas franchement dire que ce soient des films ni des cinéastes "de gauche". Comment se fait-ce? Boulot alimentaire, trahison de ses propos?
Dernière édition par jerzy P le Mar 27 Mar 2012 - 18:28, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
disons plutôt qu'à quasi évidence, pour faire de bons films il faut être de droite.
c'est un constat, une problématique à soulever.
c'est un constat, une problématique à soulever.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Justement, ce sont des films très mauvais - et des cinéastes très mauvais, là.
Dernière édition par jerzy P le Mar 27 Mar 2012 - 18:29, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
il n'empêche mon cher 3 films ne font pas une opinion.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
J'émets pas d'opinion, je me pose la question: Manchette, très à gauche, ayant travaillé sur des films très à droite. A même relancé la carrière de Delon (adieu Visconti, Melville, Losey et compagnie, bonjour les bouses fascistoïdes).
Sinon, je connais ton opinion, déjà émise, sur cette corrélation "faire de bon films/être de droite".
Je sais pas d'où tu sors ça...
Sinon, je connais ton opinion, déjà émise, sur cette corrélation "faire de bon films/être de droite".
Je sais pas d'où tu sors ça...
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Sans oublier Nada de Chabrol (pas vu d'ailleurs), et que "Solo" est sans doute pompé sur une première version de Nada (Mocky semble avoir demandé à Manchette un script en 1968-1969 et ça c'est peut-pêtre aps bien passé).
Il était impliqué dans des projets alimentaires très vite (le scénario de la série les Globe Trotter, des films d'éducation sexuelles, des traductions de sciences fiction avec sa femme, ou alors de livres genre ceux écrit par le père de Littell). C'était aussi une manière de vivre comme intellectuel en dehors de l'université, avec sa femme, et d'investir aussi le sous-genre comme lieu de lutte intellectuelle.
Le projet de film le plus personnel qu'il a eu a débouché sur une rupture avec Jean-Pierre Bastid, je ne connais pas les détails de cette histoire, mais on perçoit dans son journal qu'après il s'implique moins dans des projets personnels liés au cinéma.
Le positionnement à gauche de Manchette est compliqué, il y a des choses intéressantes sur la sympathie que Manchette avait pour ADG dans son journal, qui virent un peu à la psychanalyse existentielle à deux. Une réponse un peu facile est qu'il ne voulait pas faire partie de l'intelligentsia qu'il décrit dans l'Affaire Ngustro (qui était d'un autre côté son milieu).
Et son journal est très affûté et incisif dans la carbonisation critique des essais gauchistes de l'époque, il a l'air plus intéressé par Ernst von Salomon que par Reich...
Il était impliqué dans des projets alimentaires très vite (le scénario de la série les Globe Trotter, des films d'éducation sexuelles, des traductions de sciences fiction avec sa femme, ou alors de livres genre ceux écrit par le père de Littell). C'était aussi une manière de vivre comme intellectuel en dehors de l'université, avec sa femme, et d'investir aussi le sous-genre comme lieu de lutte intellectuelle.
Le projet de film le plus personnel qu'il a eu a débouché sur une rupture avec Jean-Pierre Bastid, je ne connais pas les détails de cette histoire, mais on perçoit dans son journal qu'après il s'implique moins dans des projets personnels liés au cinéma.
Le positionnement à gauche de Manchette est compliqué, il y a des choses intéressantes sur la sympathie que Manchette avait pour ADG dans son journal, qui virent un peu à la psychanalyse existentielle à deux. Une réponse un peu facile est qu'il ne voulait pas faire partie de l'intelligentsia qu'il décrit dans l'Affaire Ngustro (qui était d'un autre côté son milieu).
Et son journal est très affûté et incisif dans la carbonisation critique des essais gauchistes de l'époque, il a l'air plus intéressé par Ernst von Salomon que par Reich...
Dernière édition par Tony le Mort le Mar 27 Mar 2012 - 19:02, édité 7 fois
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
je sors cette opinion de l'endroit même où tes préjugés te rendent aveugle et impuissant à cadrer la réalité !
Godard est de droite.
La nouvelle vague est de droite.
Le muet est de droite etc ... mais on ne peut pas essayer de trouver un juste équilibre.
Il vaut mieux chercher ce qui dans la disponibilité aux choses moins complexées fait du sentiment d'être de droite un atout incontestable derrière la caméra.
Godard est de droite.
La nouvelle vague est de droite.
Le muet est de droite etc ... mais on ne peut pas essayer de trouver un juste équilibre.
Il vaut mieux chercher ce qui dans la disponibilité aux choses moins complexées fait du sentiment d'être de droite un atout incontestable derrière la caméra.
Dernière édition par slimfast le Mar 27 Mar 2012 - 18:43, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Pa vu non plus nada ni solo, je cite ces 4 films parce que je les ai vu. La guerre des polices, passe encore (à la limite), mais les autres... Surtout "légitime violence".
Y a un très bon film, qui sort largement du lot. Une adaptation de "morgue pleine": Polar, par Jacques Bral.
Y a un très bon film, qui sort largement du lot. Une adaptation de "morgue pleine": Polar, par Jacques Bral.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
slimfast a écrit:je sors cette opinion de l'endroit même où tes préjugés te rendent aveugles et impuissant à cadrer la réalité !
Ah, ok, super. Merci de me dessiller les yeux. Je voyais pas l'évidence, je ne pouvais pas cadrer la réalité. lol
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
justement un homme de droite voit, vit et dit sans autre forme de procès au lieu d'aller chercher des raisons culpabilisantes ou déculpabilisantes c'est pareil, des objection, de l'introspection ce petit réflexe pavlovien. c'est exactement comme pour être un bon marathonien.
essaie !!
essaie !!
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Oui je me souviens de bonnes critiques de Bral dans "les Yeux de la Momie" notamment pour un film curieux (qui passe en revue tous les genres cinématographiques, du drame à la comédie). J'ai malheureusement prêté le livre à un ami (enfin je crois) qui ne l'a pas rendu (ni lu). Mais j'ai fait de même avec le livre de Franz Hellens qu'il m'a prêté en échange.
Il ne cache pas la relation d'amitié mais cela reste digne (Manchette sur Bral).
Au passage le texte des Yeux de la Momie sur Faurrisson est extraordinaire, théorise de façon concise et précise la passerelle du gauchisme vers l'extrême droite qui a pu exister sur le négationnisme. C'est là qu'il dit d'ailleurs qu'il existe un marché pour les idéologies, mais c'est le point de son argumentation qu'il développe le moins.
Il ne cache pas la relation d'amitié mais cela reste digne (Manchette sur Bral).
Au passage le texte des Yeux de la Momie sur Faurrisson est extraordinaire, théorise de façon concise et précise la passerelle du gauchisme vers l'extrême droite qui a pu exister sur le négationnisme. C'est là qu'il dit d'ailleurs qu'il existe un marché pour les idéologies, mais c'est le point de son argumentation qu'il développe le moins.
Dernière édition par Tony le Mort le Mar 27 Mar 2012 - 18:53, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
note bien que droite ou gauche peu me chaut c'est juste une question de savoir où réside mon intérêt
( je reste individualiste ).
( je reste individualiste ).
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
slimfast a écrit:je sors cette opinion de l'endroit même où tes préjugés te rendent aveugle et impuissant à cadrer la réalité !
Godard est de droite.
La nouvelle vague est de droite.
Le muet est de droite etc ... mais on ne peut pas essayer de trouver un juste équilibre.
Il vaut mieux chercher ce qui dans la disponibilité aux choses moins complexées fait du sentiment d'être de droite un atout incontestable derrière la caméra.
En effet il doit y avoir un truc.
As-tu essayé la génétique?
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Slimfast.
Au débotté, sans réfléchir, comme ça me vient:
Chaplin, Godard (faut un peu cultiver le paradoxe, pour dire qu'il était de droite. Mais pourquoi pas...), Lumet, Losey, Cassavetes, Penn, Malick, Schatzberg, Hellman, Fellini, Antonioni, Ferreri, Rosi, Pasolini, Saura, Rivette, Straub, Moretti (que tu aimes bcp), Kiarostami, Frears, Roy Andersson, Kaurismaki (que tu détestes, cinéma de pure laideur pour toi, je sais), le premier Wenders, etc etc
Je cite des cinéastes que j'aime. Et y en a des tas que j'oublie.
Ils étaient "à droite"?
Schrader, Friedkin sont bien à droite. Friedkin a fait de très bons films. Schrader a collaboré à de très bons films. Mais le cinéma US, tu ne cesses de nous dire que t'aimes pas ça.
Aaaah, le beau cliché "de droite": à droite, on sent, on vit, on voit; à gauche, on est dans la réflexivité, l'idée, le concept, le pas senti et le pas vécu, etc etc.
Vas-y, explique moi cette évidence, cette réalité que je suis incapable de regarder.
Au débotté, sans réfléchir, comme ça me vient:
Chaplin, Godard (faut un peu cultiver le paradoxe, pour dire qu'il était de droite. Mais pourquoi pas...), Lumet, Losey, Cassavetes, Penn, Malick, Schatzberg, Hellman, Fellini, Antonioni, Ferreri, Rosi, Pasolini, Saura, Rivette, Straub, Moretti (que tu aimes bcp), Kiarostami, Frears, Roy Andersson, Kaurismaki (que tu détestes, cinéma de pure laideur pour toi, je sais), le premier Wenders, etc etc
Je cite des cinéastes que j'aime. Et y en a des tas que j'oublie.
Ils étaient "à droite"?
Schrader, Friedkin sont bien à droite. Friedkin a fait de très bons films. Schrader a collaboré à de très bons films. Mais le cinéma US, tu ne cesses de nous dire que t'aimes pas ça.
Aaaah, le beau cliché "de droite": à droite, on sent, on vit, on voit; à gauche, on est dans la réflexivité, l'idée, le concept, le pas senti et le pas vécu, etc etc.
Vas-y, explique moi cette évidence, cette réalité que je suis incapable de regarder.
Dernière édition par jerzy P le Mar 27 Mar 2012 - 19:33, édité 5 fois
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
D'un autre côté pour faire comprendre ce qui a déconné (dans toute la société entière) avec les néo-conservateurs et cerner le début des années 2000 "Bug" en dit plus que Clooney.
il est peut-être à 2003 ce que le Corbeau était à 1943
il est peut-être à 2003 ce que le Corbeau était à 1943
Dernière édition par Tony le Mort le Mar 27 Mar 2012 - 19:06, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Oui, je me plais souvent à dire que Bug est un super bon film... de gauche.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
et d'autre part, slimfast, il restera à montrer que Rohmer, Ford, Griffith, Eastwood, sont des cinéastes de la vie même, de la chose même, de l'évidence même (pour autant qu'une telle chose existe, mais n'allons pas trop vite).Jerzy a écrit:Slimfest,
Au débotté, sans réfléchir, comme ça me vient:
Chaplin, Godard (faut un peu cultiver le paradoxe, pour dire qu'il était de droite. Mais pourquoi pas...), Lumet, Losey, Cassavetes, Penn, Malick, Schatzberg, Hellman, Fellini, Antonioni, Ferreri, Rosi, Pasolini, Saura, Rivette, Straub, Moretti (que tu aimes bcp), Kiarostami, Frears, Roy Anderson, Kiarostami (que tu détestes, cinéma de pure laideur pour toi, je sais), le premier Wenders, etc etcAaaah, le beau cliché "de droite": à droite, on sent, on vit, on voit; à gauche, on est dans la réflexivité, l'idée, le concept, le pas senti et le pas vécu, etc etc.
Vas-y, explique moi cette évidence, cette réalité que je suis incapable de regarder.
Eyquem- Messages : 3126
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Comme l'ont dit un peu Sophocle et surtout Joseph Conrad à la fin de Nostromo, faut souvent attendre que quelqu'un meurre pour être sûr qu'il était de gauche. Et encore.
A vrai dire ils parlaient plutôt des intellectuels.
A vrai dire ils parlaient plutôt des intellectuels.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
le cinéma est de droite. point. c'est indiscutable.
et toujours une droite en a chassé une autre.
et toujours une droite en a chassé une autre.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Edit, à la seconde mention de Kiarostami, il fallait lire Kaurismaki, pardon.
C clear, y a pas à discuter. La discute, c'est bon pour la gauche.
le cinéma est de droite. point. c'est indiscutable.
et toujours une droite en a chassé une autre.
C clear, y a pas à discuter. La discute, c'est bon pour la gauche.
Dernière édition par jerzy P le Mar 27 Mar 2012 - 19:24, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
si justement Eyquem : je vais vite.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
slimfast a écrit:le cinéma est de droite. point. c'est indiscutable.
et toujours une droite en a chassé une autre.
Si tu identifies le cinéma à l'histoire du 20ème siècle d'une part, et que tu considères que la meilleure preuve que la gauche a eu tort c'est qu'elle a été défaite d'autre part et qu'on aurait pu te le dire plus tôt, alors tu as parfaitement raison en ce qui concerne le cinéma; comme sur pleins d'autres sujets d'ailleurs...
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
J'ai vu hadewijch de Dumont, et je dois dire que j'ai trouvé ça très mauvais, poseur, clichetonnant, prétentieux, pénétré de fausse profondeur, de fausse altitude, de fausses évidences, de représentations toutes faites, de schémas imposés, pavloviens, de valeurs morales réactionnaires, de dogmes, d'idéologie omniprésente, de démonstrations, de pure abstraction déguisée en pure sensation. En un mot: fumeux. Fumisterie et mystification.
(Sans parler d'une forme de racisme "spontané", dira-t-on, assez brut de décoffrage. L'Arabe, on l'a souligné pertinemment, y sait pas ce qui lui a pris: une pulsion, un instinct, fallait absolument qu'il chourave une mobylette. Chassez le naturel, il revient au galop. La pauvre fille milliardaire, elle, elle a d'autres probs viscéraux: elle veut s'unir à Jésus, ce qui l'empêche certes de s'unir charnellement à l'Arabe voleur de mobylettes. Mais quelque part, cette disjonction va permettre un détour intéressant, par le grand frère, un théologien. Un bref dévoiement de l'appel christique dans les impasses de la religion musulmane, laquelle va rapidement se révéler, comme de juste, poseuse de bombinettes et pourvoyeuse de mort.
Quel naturaliste, quel vériste, ce Dumont. Quelle finesse, quelle justesse dans la monstration du réel dans toute son évidente crudité. Et quelle expérience mystique, nom d'une pipe: à la fin, la fille est sauvée de la noyade. Par la main tendue de l'ex-taulard au corps décharné, le mec du terroir, le nord célinien, sorte de martyr aux grands n'oeils tristes pleins d'innocence. Rencontre de Jésus réincarné parmi les humbles de la terre. Le vrai message du christianisme primitif, quoi. Quelque chose à quoi on s'attendait pas du tout, mais alors pas du tout. C'est pas du tout un schéma convenu, une imagerie d'Epinal. Ah non! Faut pas confondre: le cliché est transcendé par la bweauté formelle, austériforme, qui atteint à la justesse vraie dans l'artifice. Comme quand on filme un âne qui est plus qu'un âne, presque un roi-mage quelque part, tout en restant un âne en tant qu'âne et essence de l'âne. Et c'est ça qu'est beau. Et ça va nous chercher directement aux tréfonds z'enfouis de notre âme comprimée dans le corset des ponchifs. Au delà des ponchifs. Moi, j'appelle ça la grâce. Y a plus qu'à se taire, et ressentir la beauté des choses, c'est tout.)
Une évidence, par contre, qu'on pressentait, le côté Bernanos du bonhomme, c'est que Dumont est très à droite. Il emprunte tout son arsenal de mystique de grand bazar aux ukases de la droite spiritualiste. Avec tout son follkore du "nord" (les taiseux, les purs, les idiots, les bonnes sœurs, etc qui sont en contact direct, non corrompu, avec la terre nourricière, branchés au suc même des éléments. Pure puissance de l'invisible. Voir l'invisible, voir avec le cœur, l'âme redevenue innocente, l’œil intérieur de l'aveugle qui voit mieux, miracle des mains nues, et gniagniagnia. Encore un (tout petit) effort, et il sera complètement barrésien ou maurrassien).
Dans le bonus, cet ex-philosophe catholiqueux bressono-truc, saint-innocent roué - se foutant de notre gueule (si ça se trouve) - fait le procès de la philosophie (enfin la philosophie dite "rationnelle", dont Derrida nous montrera peut-être qu'elle n'est pas l'opposé de la raison, mais un affolement lui-même), et nous explique à quel point la mystique va plus loin, plus vite, plus fort, au delà des mots: c'est du senti et du ressenti, au delà de tout bazar. Oui, on s'en doutait un peu. C'était assez voyant, même si c'était purement invisible ou purement quelque chose de... pur.
Y cause bien, Dumont: il enfile les perles comme on se gave de tartes à la crème. J'en étais comme deux ronds de flan. Encore un peu, je filais fissa m'acheter l'intégrale de Nicolas de Cuse dans l'édition reliée pur cuir de vachette des bocages normands.
Toutes les deux minutes, il nous sort sa formule impressionnante, une sorte de toc: "et puis l'actrice est montée en grâce", "la caméra est montée en grâce", "le paysage est monté en grâce", "je suis monté en grâce". Mais monte où tu veux et sur ce que tu veux, mon gars... "Monte là-dessus", comme disait Harold. Prends l'ascenseur céleste, tu monteras plus vite encore.
Opposition rabâchée entre le concept (abstrait) et les sens (concrets), en amont l'archaïque dichotomie entre la "raison" et "l'instinct". N'en déplaise à ce gauchiste de Deleuze qui ne distingue pas les deux, les concepts et la vie, le sens et les sens, la sensation et sa logique, le point de vue et la construction de sa perspective, et aimait le cinéma, certainement en se trompant d'objet.
Bon, maintenant, puisqu'on plane haut dans un débat très puissant, on se contentera de dire: si être "de gauche", c'est contester la pseudo-évidence de l'antique bon sens (qui est tout sauf du "bon sens"), contester que la réalité se révèle directement telle qu'en elle-même, brute, dans sa pureté immédiate, soupçonner que cette prétendue immédiateté matérielle des sens est inséparable de l'expérience du temps, de la trace, du sens, bref de l'être-au-monde, alors, contre l'évidence si évidente et si indiscutable, tous les arts, absolument tous, sont "de gauche". Tout ce qui n'est pas "évident" est "de gauche", allez, simplifions. Hardiment.
La nature, toute seule, perçue par absolument personne, ou du point de vue sans point de vue, de dieu, régie par ses seules lois (sélection, adaptation, prédation, etc), ou maman gaïa, que sais-je, est peut-être "de droite", vilaine, sans cœur, et tout ça. Mais c'est l'homme qui le dit, ça, quand il essaye de penser la nature, quand il bâtit le concept de "nature", quand il ne cesse d'adosser la pensée à l'impensé qui fait penser.
Puis, pour radoter, on dira juste encore: valoriser le vécu, la vie, les sens, l'action purs, contre le langage, la réflexivité, le sens, la pensée, c'est un jeu de et dans le langage. C'est une construction de langage, de pensée. Le plus vieux stéréotype du monde, le plus bateau, et certainement le plus consensuellement rabâché. L'éternel appel aux sens, au réel, qui clôt toute émission de langage (corruptrice, malsaine, impurifiante).
Qu'on soit bourré ou pas bourré. Mais bourré, ça marche encore mieux. Point de vue d'un mec non-bourré, quand il se remémore les non-conversations assommantes, pleines d'évidences indiscutables, qu'il s'est parfois fadées de la part de mecs bourrés, qui touchaient du doigt la vraie vie authentique et voyaient l'invisible dans toute sa pureté. Au nom de la convivialité fraternelle, tu parles. lol.
L'approche dite sensualiste, la valorisation de l'aesthesis pure, pure expérience immédiate des sens, c'est encore un point de vue sur le réel, une problématisation du réel, de toute façon. Qui se dénie, contra-dictoirement (= parler contre la diction). Si la vie était sans mots, sans pensée, pure immanence, on ne se servirait pas des mots pour la dire, l'affirmer.
Or on la dit, on la pense, fut-ce pour affirmer que c'est indicible, impensable, indiscutable (qui sont des mots, rien que des mots).
Parler pour dire qu'on peut pas parler: c'est la tension la plus originaire, le dilemme parménidien, once again, d'où est née la philosophie, n'importe où, il y a quelques milliers d'années. Je dis la "philosophie", je pourrais tout aussi bien dire la peinture, la sculpture, n'importe quoi: une trace. La première main imprimée dans la glaise, etc...
La mystique elle-même, que les mystiques opposent au logos de la philosophie (ou de n'importe quelle forme de discours, articulation), est l'opération d'un travail, d'une transformation - de "soi" (si on est "individualiste" ou plutôt "solipsiste" -il faudrait parvenir à distinguer "individualisme" et "solipsisme": je suis plutôt du genre individualiste, mais je crois ne pas être solipsiste); - ou du "monde" (si on est un peu "partageur", acquis à l'idée qu'on est pas seul au monde). Donc n'est pas donnée à l'état "naturel", "brut". Nulle part, en aucun lieu, fut-il pure intériorité. Un mensonge tenace. Le plus vieux cinoche qu'on se fait à soi-même, à guichets fermés, avant l'apparition des toiles.
Les mystiques, enfin les mystiques du genre bavards pour dire qu'il faut pas causer, "primitivistes", instantanéistes, spontanéistes (pas les penseurs de la mystique, évidemment, les théo-logiens négatifs: ceux qui ont laissé des traces; les autres on sait pas, on sait plus, on s'en tape), y a rien de plus con. Mieux, c'est la définition même de la connerie, de la niaiserie chimiquement pure, si la chimie se préoccupait de la niaiserie. Mais la chimie s'en tape aussi. La possibilité, à la fois d'une île, et de la connerie, la plus universellement recevable, et tirant d'elle-même sa propre gloire.
Sorry pour ce manque de délicatesse, de respect, de gentillesse, celui qui est dû aux vrais mystiques. Comme dit l'autre, on peut être gentil, à l'arrivée.
Mais à quoi bon... Si on en a pas causé mille fois, de tout ça, on en a pas causé. C'est important, d'avoir un slimfast, pour nous le rappeler, au cas où on se fourvoierait dans l'écart, la différance, pour dire qu'il faut pas dire, écrire qu'il faut pas écrire, penser qu'il faut pas penser, etc. Un mec qui voit les choses, les ressent, dans leur pure évidence, au lieu d'errer dans l'erreur, la pensée, les mots. C'est enrichissant, très formateur, en plus d'être inédit, très secouant, audacieux, surprenant, inattendu, bouleversant, etc.
La vie c'est la vie. Michel Henry a écrit des milliers de pages sur cette tautologie, donc pourquoi pas. Il aurait pu se taire, mais fallait qu'il le dise... Il aurait pu juste se contenter d'être marathon man, comme slim-fat. C'est "safe", sans danger.
Oui, bon, ça peut aussi donner un truc, une morale, éventuellement, à la Baden-Powell (qui était très à droite: le scoutisme, c'est comme le cinéma, ça peut pas être de gauche) : "tu seras un homme, mon fils". Un truc dans le genre.
(Sans parler d'une forme de racisme "spontané", dira-t-on, assez brut de décoffrage. L'Arabe, on l'a souligné pertinemment, y sait pas ce qui lui a pris: une pulsion, un instinct, fallait absolument qu'il chourave une mobylette. Chassez le naturel, il revient au galop. La pauvre fille milliardaire, elle, elle a d'autres probs viscéraux: elle veut s'unir à Jésus, ce qui l'empêche certes de s'unir charnellement à l'Arabe voleur de mobylettes. Mais quelque part, cette disjonction va permettre un détour intéressant, par le grand frère, un théologien. Un bref dévoiement de l'appel christique dans les impasses de la religion musulmane, laquelle va rapidement se révéler, comme de juste, poseuse de bombinettes et pourvoyeuse de mort.
Quel naturaliste, quel vériste, ce Dumont. Quelle finesse, quelle justesse dans la monstration du réel dans toute son évidente crudité. Et quelle expérience mystique, nom d'une pipe: à la fin, la fille est sauvée de la noyade. Par la main tendue de l'ex-taulard au corps décharné, le mec du terroir, le nord célinien, sorte de martyr aux grands n'oeils tristes pleins d'innocence. Rencontre de Jésus réincarné parmi les humbles de la terre. Le vrai message du christianisme primitif, quoi. Quelque chose à quoi on s'attendait pas du tout, mais alors pas du tout. C'est pas du tout un schéma convenu, une imagerie d'Epinal. Ah non! Faut pas confondre: le cliché est transcendé par la bweauté formelle, austériforme, qui atteint à la justesse vraie dans l'artifice. Comme quand on filme un âne qui est plus qu'un âne, presque un roi-mage quelque part, tout en restant un âne en tant qu'âne et essence de l'âne. Et c'est ça qu'est beau. Et ça va nous chercher directement aux tréfonds z'enfouis de notre âme comprimée dans le corset des ponchifs. Au delà des ponchifs. Moi, j'appelle ça la grâce. Y a plus qu'à se taire, et ressentir la beauté des choses, c'est tout.)
Une évidence, par contre, qu'on pressentait, le côté Bernanos du bonhomme, c'est que Dumont est très à droite. Il emprunte tout son arsenal de mystique de grand bazar aux ukases de la droite spiritualiste. Avec tout son follkore du "nord" (les taiseux, les purs, les idiots, les bonnes sœurs, etc qui sont en contact direct, non corrompu, avec la terre nourricière, branchés au suc même des éléments. Pure puissance de l'invisible. Voir l'invisible, voir avec le cœur, l'âme redevenue innocente, l’œil intérieur de l'aveugle qui voit mieux, miracle des mains nues, et gniagniagnia. Encore un (tout petit) effort, et il sera complètement barrésien ou maurrassien).
Dans le bonus, cet ex-philosophe catholiqueux bressono-truc, saint-innocent roué - se foutant de notre gueule (si ça se trouve) - fait le procès de la philosophie (enfin la philosophie dite "rationnelle", dont Derrida nous montrera peut-être qu'elle n'est pas l'opposé de la raison, mais un affolement lui-même), et nous explique à quel point la mystique va plus loin, plus vite, plus fort, au delà des mots: c'est du senti et du ressenti, au delà de tout bazar. Oui, on s'en doutait un peu. C'était assez voyant, même si c'était purement invisible ou purement quelque chose de... pur.
Y cause bien, Dumont: il enfile les perles comme on se gave de tartes à la crème. J'en étais comme deux ronds de flan. Encore un peu, je filais fissa m'acheter l'intégrale de Nicolas de Cuse dans l'édition reliée pur cuir de vachette des bocages normands.
Toutes les deux minutes, il nous sort sa formule impressionnante, une sorte de toc: "et puis l'actrice est montée en grâce", "la caméra est montée en grâce", "le paysage est monté en grâce", "je suis monté en grâce". Mais monte où tu veux et sur ce que tu veux, mon gars... "Monte là-dessus", comme disait Harold. Prends l'ascenseur céleste, tu monteras plus vite encore.
Opposition rabâchée entre le concept (abstrait) et les sens (concrets), en amont l'archaïque dichotomie entre la "raison" et "l'instinct". N'en déplaise à ce gauchiste de Deleuze qui ne distingue pas les deux, les concepts et la vie, le sens et les sens, la sensation et sa logique, le point de vue et la construction de sa perspective, et aimait le cinéma, certainement en se trompant d'objet.
Bon, maintenant, puisqu'on plane haut dans un débat très puissant, on se contentera de dire: si être "de gauche", c'est contester la pseudo-évidence de l'antique bon sens (qui est tout sauf du "bon sens"), contester que la réalité se révèle directement telle qu'en elle-même, brute, dans sa pureté immédiate, soupçonner que cette prétendue immédiateté matérielle des sens est inséparable de l'expérience du temps, de la trace, du sens, bref de l'être-au-monde, alors, contre l'évidence si évidente et si indiscutable, tous les arts, absolument tous, sont "de gauche". Tout ce qui n'est pas "évident" est "de gauche", allez, simplifions. Hardiment.
La nature, toute seule, perçue par absolument personne, ou du point de vue sans point de vue, de dieu, régie par ses seules lois (sélection, adaptation, prédation, etc), ou maman gaïa, que sais-je, est peut-être "de droite", vilaine, sans cœur, et tout ça. Mais c'est l'homme qui le dit, ça, quand il essaye de penser la nature, quand il bâtit le concept de "nature", quand il ne cesse d'adosser la pensée à l'impensé qui fait penser.
Puis, pour radoter, on dira juste encore: valoriser le vécu, la vie, les sens, l'action purs, contre le langage, la réflexivité, le sens, la pensée, c'est un jeu de et dans le langage. C'est une construction de langage, de pensée. Le plus vieux stéréotype du monde, le plus bateau, et certainement le plus consensuellement rabâché. L'éternel appel aux sens, au réel, qui clôt toute émission de langage (corruptrice, malsaine, impurifiante).
Qu'on soit bourré ou pas bourré. Mais bourré, ça marche encore mieux. Point de vue d'un mec non-bourré, quand il se remémore les non-conversations assommantes, pleines d'évidences indiscutables, qu'il s'est parfois fadées de la part de mecs bourrés, qui touchaient du doigt la vraie vie authentique et voyaient l'invisible dans toute sa pureté. Au nom de la convivialité fraternelle, tu parles. lol.
L'approche dite sensualiste, la valorisation de l'aesthesis pure, pure expérience immédiate des sens, c'est encore un point de vue sur le réel, une problématisation du réel, de toute façon. Qui se dénie, contra-dictoirement (= parler contre la diction). Si la vie était sans mots, sans pensée, pure immanence, on ne se servirait pas des mots pour la dire, l'affirmer.
Or on la dit, on la pense, fut-ce pour affirmer que c'est indicible, impensable, indiscutable (qui sont des mots, rien que des mots).
Parler pour dire qu'on peut pas parler: c'est la tension la plus originaire, le dilemme parménidien, once again, d'où est née la philosophie, n'importe où, il y a quelques milliers d'années. Je dis la "philosophie", je pourrais tout aussi bien dire la peinture, la sculpture, n'importe quoi: une trace. La première main imprimée dans la glaise, etc...
La mystique elle-même, que les mystiques opposent au logos de la philosophie (ou de n'importe quelle forme de discours, articulation), est l'opération d'un travail, d'une transformation - de "soi" (si on est "individualiste" ou plutôt "solipsiste" -il faudrait parvenir à distinguer "individualisme" et "solipsisme": je suis plutôt du genre individualiste, mais je crois ne pas être solipsiste); - ou du "monde" (si on est un peu "partageur", acquis à l'idée qu'on est pas seul au monde). Donc n'est pas donnée à l'état "naturel", "brut". Nulle part, en aucun lieu, fut-il pure intériorité. Un mensonge tenace. Le plus vieux cinoche qu'on se fait à soi-même, à guichets fermés, avant l'apparition des toiles.
Les mystiques, enfin les mystiques du genre bavards pour dire qu'il faut pas causer, "primitivistes", instantanéistes, spontanéistes (pas les penseurs de la mystique, évidemment, les théo-logiens négatifs: ceux qui ont laissé des traces; les autres on sait pas, on sait plus, on s'en tape), y a rien de plus con. Mieux, c'est la définition même de la connerie, de la niaiserie chimiquement pure, si la chimie se préoccupait de la niaiserie. Mais la chimie s'en tape aussi. La possibilité, à la fois d'une île, et de la connerie, la plus universellement recevable, et tirant d'elle-même sa propre gloire.
Sorry pour ce manque de délicatesse, de respect, de gentillesse, celui qui est dû aux vrais mystiques. Comme dit l'autre, on peut être gentil, à l'arrivée.
Mais à quoi bon... Si on en a pas causé mille fois, de tout ça, on en a pas causé. C'est important, d'avoir un slimfast, pour nous le rappeler, au cas où on se fourvoierait dans l'écart, la différance, pour dire qu'il faut pas dire, écrire qu'il faut pas écrire, penser qu'il faut pas penser, etc. Un mec qui voit les choses, les ressent, dans leur pure évidence, au lieu d'errer dans l'erreur, la pensée, les mots. C'est enrichissant, très formateur, en plus d'être inédit, très secouant, audacieux, surprenant, inattendu, bouleversant, etc.
La vie c'est la vie. Michel Henry a écrit des milliers de pages sur cette tautologie, donc pourquoi pas. Il aurait pu se taire, mais fallait qu'il le dise... Il aurait pu juste se contenter d'être marathon man, comme slim-fat. C'est "safe", sans danger.
Oui, bon, ça peut aussi donner un truc, une morale, éventuellement, à la Baden-Powell (qui était très à droite: le scoutisme, c'est comme le cinéma, ça peut pas être de gauche) : "tu seras un homme, mon fils". Un truc dans le genre.
Dernière édition par jerzy P le Mar 27 Mar 2012 - 23:32, édité 1 fois
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