Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
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Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
vu : Un été suédois, de Fredrik Edfeldt.
une fillette seule dans sa maison.
Fifi Brindacier version post-moderne - autrement dit : dépressive.
quelques jolies images quand-même.
une fillette seule dans sa maison.
Fifi Brindacier version post-moderne - autrement dit : dépressive.
quelques jolies images quand-même.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Il était une fois dans l'Ouest, de S. Leone.
le plus étonnant est que je ne l'ai pas vu plus tôt. mais je n'avais finalement pas tort.
phallocrate, extrêmement. faussement libertaire, vraiment libéral (ça doit plaire à Cohn-Bendit) avec apologie de la vengeance à la clé, naturellement.
pas une belle image.
un usage rusé de la musique pour camoufler la médiocrité et al redondance de la mise en scène.
enfin, j'aime pas beaucoup, quoi.
le plus étonnant est que je ne l'ai pas vu plus tôt. mais je n'avais finalement pas tort.
phallocrate, extrêmement. faussement libertaire, vraiment libéral (ça doit plaire à Cohn-Bendit) avec apologie de la vengeance à la clé, naturellement.
pas une belle image.
un usage rusé de la musique pour camoufler la médiocrité et al redondance de la mise en scène.
enfin, j'aime pas beaucoup, quoi.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
orange mécanique uniquement pour vérifier que les voitures qui sauvent camilla sur mulholland étaient bien celles d'alex ! bingo.
la bagnole, l'accident : quel jackpot !
sinon je cherche des films qui finissent dans l'eau.
la bagnole, l'accident : quel jackpot !
sinon je cherche des films qui finissent dans l'eau.
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Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
salut Slimfast,
drôle de recherche !
De l'eau tiède sous un pont rouge, de Imamura
Dead man, de Jarmusch
Titanic, de Cameron
Solaris, de Tarkovski (d'une certaine manière)
sinon je cherche des films qui finissent dans l'eau.
drôle de recherche !
De l'eau tiède sous un pont rouge, de Imamura
Dead man, de Jarmusch
Titanic, de Cameron
Solaris, de Tarkovski (d'une certaine manière)
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
slimfast a écrit:
sinon je cherche des films qui finissent dans l'eau.
Das Boot, Petersen
Excalibur, Boorman
Dr. Apfelgluck- Messages : 469
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Limeligh beau film sur la distanciation et où l'expression être sous le regard prend tout son sens. les plans sont jetés à la truelle mais le génie de Chaplin, à la baguette, fait le reste.
A noter le Pianiste de rue un peu ivrogne, Largo : salut à toi, j'ignorais ta carrière !
A noter le Pianiste de rue un peu ivrogne, Largo : salut à toi, j'ignorais ta carrière !
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
? Je suis pas réputé pour mes talents musicaux, l'ivresse à la limite mais la musique, non, j'vois pas
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
entendu ce matin , de la bouche de lelouch même, il est vrai, le rapport pas étroit mais quand même, qu'il avait avec kubrick et comment pour celui ci la bonne année était était un film très important.
c'est intéressant compte tenu des toujours mêmes auteurs qui reviennent sur ce site qui de cahiers bis est devenu, dans son cercle, cahiers primo, tout en se positionnant pareil.
c'est intéressant compte tenu des toujours mêmes auteurs qui reviennent sur ce site qui de cahiers bis est devenu, dans son cercle, cahiers primo, tout en se positionnant pareil.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Vu "Quoi ?" de Roman Polanski.
Surement le film le plus étrange de toute sa filmo, coincé entre "MacBeth" et "Chinatown". Une sorte d'Alice au pays des merveilles érotique. Nancy, la globe-trotteuse hippie, se fait déposséder de tout sauf son journal intime. Noblart collectionne les tableaux et mais n'aime plus l'art. Les infirmières lisent Nietzsche et les anciens macros aiment se faire secrètement humilier.
On ne sait pas trop où il veut en venir finalement. Lui non plus d'ailleurs d'après ses dires. J'ai souvent lu qu'il avait plus ou moins renié ce film qui fut le premier bide critique de sa carrière.
« Je voulais réaliser immédiatement un autre film pour prouver que j’en étais encore capable (…) on comprendra que mes pensées se soient portées vers la plus grande simplicité – je dis bien la plus grande. » (Roman par Polanski, Ed. Chêne, 1986, p.463)
Surement le film le plus étrange de toute sa filmo, coincé entre "MacBeth" et "Chinatown". Une sorte d'Alice au pays des merveilles érotique. Nancy, la globe-trotteuse hippie, se fait déposséder de tout sauf son journal intime. Noblart collectionne les tableaux et mais n'aime plus l'art. Les infirmières lisent Nietzsche et les anciens macros aiment se faire secrètement humilier.
On ne sait pas trop où il veut en venir finalement. Lui non plus d'ailleurs d'après ses dires. J'ai souvent lu qu'il avait plus ou moins renié ce film qui fut le premier bide critique de sa carrière.
« Je voulais réaliser immédiatement un autre film pour prouver que j’en étais encore capable (…) on comprendra que mes pensées se soient portées vers la plus grande simplicité – je dis bien la plus grande. » (Roman par Polanski, Ed. Chêne, 1986, p.463)
Dr. Apfelgluck- Messages : 469
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Asphalt Jungle sur TCM.
Huston y fait un prêche, social et familial. En cela il tourne les codes du film noir. Ici rien ne distingue les gangsters des gens normaux.
Mais, consubstantielle au sermon, Huston fait monter la pression et la lascivité, vite réprimée par la Loi, qu'il incarne.
Le final est glacial, hors du microcosme urbain des gendarmes et des voleurs.
Il est spectral, bergmanien.
Beau film, rigoureusement chronométrique. ( 1950 - le polar est déjà cuit ).
Huston y fait un prêche, social et familial. En cela il tourne les codes du film noir. Ici rien ne distingue les gangsters des gens normaux.
Mais, consubstantielle au sermon, Huston fait monter la pression et la lascivité, vite réprimée par la Loi, qu'il incarne.
Le final est glacial, hors du microcosme urbain des gendarmes et des voleurs.
Il est spectral, bergmanien.
Beau film, rigoureusement chronométrique. ( 1950 - le polar est déjà cuit ).
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Night after night une comédie intelligente, une rien candide, scénario Mae West, réalisation Archie Mayo, sur la déception (1932 ).
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
je suis tombé sur une large fin de Grosse fatigue de Michel blanc. C'est assez passionnant : la scène où lui est Bouquet vont manger chez l'habitant et que le paralytique s'en relève est tout simplement prodigieuse.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
je suis tombé sur ce petit poème connu je crois, de Bertold Brecht intitulé Hollywood. Il date de 40 et poisse la crise :
Chaque matin pour gagner mon pain
je vais à la foire aux mensonges.
Plein d'espérance
je me range aux côtés des vendeurs.
C'est magnifique. Godard l'a utilisé dans ses histoires me semble t-il.
Chaque matin pour gagner mon pain
je vais à la foire aux mensonges.
Plein d'espérance
je me range aux côtés des vendeurs.
C'est magnifique. Godard l'a utilisé dans ses histoires me semble t-il.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
slimfast a écrit:je suis tombé sur ce petit poème connu je crois, de Bertold Brecht intitulé Hollywood. Il date de 40 et poisse la crise :
Chaque matin pour gagner mon pain
je vais à la foire aux mensonges.
Plein d'espérance
je me range aux côtés des vendeurs.
C'est magnifique. Godard l'a utilisé dans ses histoires me semble t-il.
pour les histoires, je me souviens pas trop; mais dans "le mépris", lang en "dit", une autre traduction;
c'est un poème sur l'expérience hollywoodienne de brecht; la foire aux mensonges, c'est hollywood;
Borges- Messages : 6044
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Godard avait également cité ce texte lors d'une émission télévisée (je ne sais plus laquelle, il me semble que c'était à Cannes).
Après avoir déclamé "Je me range aux côtés des vendeurs", il se tourne alors vers le présentateur et lui dit "Je suis tout content, je me range à côté de vous".
Après avoir déclamé "Je me range aux côtés des vendeurs", il se tourne alors vers le présentateur et lui dit "Je suis tout content, je me range à côté de vous".
Dr. Apfelgluck- Messages : 469
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
ce matin, j'ai levé le petit ongle rose du petit bout du petit doigt de ma petite main .... et
il y a eu un sondage
il y a eu un sondage
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
http://www.lyonplus.com/fr/grand-lyon/article/4965105,1752/un-coffret-dvd-retrace-le-proces-de-klaus-barbie.html
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
j'ai revu le début de l'argent de bresson. le faux billet circule. tout va très vite. quasiment à chaque plan une fenêtre ou une porte franchie fait passer le personnage à travers le miroir le propulse sur le théâtre des opérations et par cette mystification démythifie le cinéma. où quand le cinéma est l'exact reflet de son image.
je ne connais pas la nouvelle de tolstoï mais douce adaptation de dostoievski a ausi dans mon souvenir cette même sécheresse chaude et magique.
je ne connais pas la nouvelle de tolstoï mais douce adaptation de dostoievski a ausi dans mon souvenir cette même sécheresse chaude et magique.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
City girl, sans doute pas le meilleur Murnau mais quand même magnifique.
Un bonus développe une question à laquelle je n'avais jamais réfléchi, celle de la lumière dans le champ ou or champ, diégétique ou non. Finalement jusqu'à aujourd'hui sans doute cette question est posée comme dans Barry Lyndon ou Shining
Un bonus développe une question à laquelle je n'avais jamais réfléchi, celle de la lumière dans le champ ou or champ, diégétique ou non. Finalement jusqu'à aujourd'hui sans doute cette question est posée comme dans Barry Lyndon ou Shining
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Vu "Animal Kingdom" : en fait de règne animal, c'est moins la savane qu'une vitrine de muséum : des truands en milieu anaérobie, des plans taillés dans le plexiglas... C'est minuscule et ça pèse des tonnes. Complètement bidon.
Ras le bol de ce "nouveau tragique" défendu par toute la presse. Plus c'est poseur, plus c'est pesant, plus ça tient les discours les plus débiles sur la meute humaine, et plus ça correspond apparemment à l'idée que la critique se fait du grand cinéma.
Pitié : de l'air !
Ras le bol de ce "nouveau tragique" défendu par toute la presse. Plus c'est poseur, plus c'est pesant, plus ça tient les discours les plus débiles sur la meute humaine, et plus ça correspond apparemment à l'idée que la critique se fait du grand cinéma.
Pitié : de l'air !
Eyquem- Messages : 3126
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Slimfast a écrit :
Un bonus développe une question à laquelle je n'avais jamais réfléchi, celle de la lumière dans le champ ou or champ, diégétique ou non.
A ce sujet il y a un hommage de charles tesson au chef opérateur mexicain Gabriel Figueroa, zappé comme l'année du mexique, intéressant, dans les cahiers d'avril.
Invité- Invité
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