Revue de textes
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Re: Revue de textes
Le film pornographique intégré à la vie sexuelle des Français
Le film X n'est plus réservé à une minorité masculine et apparaît comme un phénomène intégré à la vie sexuelle des Français, au point que le visionnage n'est plus une expérience honteuse et solitaire, mais une vraie affaire de couple, selon une enquête de l'Ifop.
"L'émergence des chaînes câblées et d'internet comme moyens d'accès au X, entraîne démocratisation et banalisation du genre. Le principal enseignement est que les Français sont aujourd'hui décomplexés vis-à-vis du X", a expliqué à l'AFP François Kraus, chargé de l'étude rendue publique mercredi et réalisée pour le groupe Marc Dorcel, leader français de la production pornographique.
"On ne regarde plus un film X seulement en solitaire. Le X fait partie désormais des moyens d'activer la libido au sein du couple, en cassant la routine, toutes tranches d'âge et catégories sociales confondues", ajoute M. Kraus, précisant que cet "observatoire de la pornographie" est le premier réalisé en France.
57 % des personnes interrogées dans l'isolement d'un questionnaire en ligne "pour une plus grande sincérité", indiquent avoir déjà visionné en couple un film X. Les femmes admettent en voir plus facilement avec leurs partenaires (59 %) que toutes seules (50 %).
"On note une forte disposition des femmes à regarder un film X avec leur partenaire. Si celui-ci le leur demandait, deux sur trois accepteraient (67 %), mais 30 % reconnaissent qu'elles le feraient seulement pour faire plaisir", souligne François Kraus. Toutefois, 36 % seulement des couples ont fait l'amour en regardant un film X.
Selon l'Ifop, l'âge moyen du premier visionnage reste élevé : 24 ans en moyenne, ce qui semble aller à l'encontre des idées reçues mais seuls les plus de 18 ans ont été interrogés.
Le rôle de l'apprentissage de la sexualité est globalement limité (35 %), mais l'impact du porno sur le désir sexuel est réel pour 44 % hommes et femmes. 32 % des femmes admettent qu'un film X augmente le désir.
89 % des sondées disent avoir déjà visionné un film X, et 69 % les jugent excitants mais une majorité ne les trouve pas moins "ridicules" (59 %) et "dégradants" (58 %). Seuls 21 % les estiment "sains".
L'étude révèle aussi que la consommation de film X est plus élevée chez les personnes en couple (48 %) que chez les célibataires (45 %).
Si les films X sont avant tout visionnés à domicile (86 %), certains l'ont expérimenté dans des lieux insolites comme une chambre d'hôtel lors d'un déplacement professionnel (30 %).
Dernier enseignement important : les Français, quel que soit leur âge ou leur sexe, considèrent à 84 % que la sexualité présentée dans les films X, est éloignée des pratiques courantes.
Un avis que partage les jeunes hommes de moins de 35 ans. Ils sont ainsi 81 % à savoir que cela reste du cinéma et n'a rien à voir avec la réalité.
Les sites internet gratuits constituent le principal moyen d'accès à la pornographie (45 %), devant Canal+ (35 %) et les DVD (22 %).
Enfin, malgré les idées reçues, hommes et femmes attachent de l'importance au scénario (59 et 55 %). Cependant, les hommes sont deux fois plus nombreux à estimer important le nombre de scènes explicites ou la qualité de la lingerie.
Enquête réalisée par l'Ifop du 30 juin au 2 juillet auprès d'un échantillon de 1.016 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas, interviews par questionnaire auto-administré en ligne.
Invité- Invité
Re: Revue de textes
Décidement ces sondages...
J'adore cette partie :
"Selon l'Ifop, l'âge moyen du premier visionnage reste élevé : 24 ans en moyenne, ce qui semble aller à l'encontre des idées reçues mais seuls les plus de 18 ans ont été interrogés."
J'adore cette partie :
"Selon l'Ifop, l'âge moyen du premier visionnage reste élevé : 24 ans en moyenne, ce qui semble aller à l'encontre des idées reçues mais seuls les plus de 18 ans ont été interrogés."
DB- Messages : 1528
Re: Revue de textes
Salut DB,
J'aime bien ça aussi :
"Dernier enseignement important : les Français, quel que soit leur âge ou leur sexe, considèrent à 84 % que la sexualité présentée dans les films X, est éloignée des pratiques courantes. Un avis que partage les jeunes hommes de moins de 35 ans. Ils sont ainsi 81 % à savoir que cela reste du cinéma et n'a rien à voir avec la réalité."
J'aime bien ça aussi :
"Dernier enseignement important : les Français, quel que soit leur âge ou leur sexe, considèrent à 84 % que la sexualité présentée dans les films X, est éloignée des pratiques courantes. Un avis que partage les jeunes hommes de moins de 35 ans. Ils sont ainsi 81 % à savoir que cela reste du cinéma et n'a rien à voir avec la réalité."
Invité- Invité
Re: Revue de textes
Un petit texte paru aujourd'hui dans Le Monde sur Ken Loach et le boycott du cinéma israélien. (J'ai pas de meilleurs textes que celui-ci sous la main, mais le sujet est intéressant ; il y a aussi l'article dans Le Monde diplomatique de ce mois-ci sur le boycott en général des produits israéliens.)
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/09/15/israel-cible-de-ken-loach-par-ariel-schweitzer_1240779_3232.html
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/09/15/israel-cible-de-ken-loach-par-ariel-schweitzer_1240779_3232.html
Leurtillois- Messages : 131
Re: Revue de textes
Extrait :
C'est en effet la question.
Cultuelle ou culturelle ?Loin de moi l'envie d'idéaliser l'Etat d'Israël, sûrement pas sa politique d'occupation, mais il faut au moins reconnaître que les auteurs israéliens bénéficient d'une grande liberté d'expression et que de nombreux films politiques sont financés par l'argent public israélien. Des mauvaises langues diront que cette politique cultuelle sert d'alibi, visant à donner du pays l'image d'une démocratie éclairée, une posture qui masque sa véritable attitude répressive à l'égard des Palestiniens. Admettons.
C'est en effet la question.
Eyquem- Messages : 3126
Re: Revue de textes
Leurtillois a écrit:Un petit texte paru aujourd'hui dans Le Monde sur Ken Loach et le boycott du cinéma israélien. (J'ai pas de meilleurs textes que celui-ci sous la main, mais le sujet est intéressant ; il y a aussi l'article dans Le Monde diplomatique de ce mois-ci sur le boycott en général des produits israéliens.)
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/09/15/israel-cible-de-ken-loach-par-ariel-schweitzer_1240779_3232.html
Oui, y a un mouvement qui se dessine dans ce sens; ça avait marché contre l'Afrique du Sud.
Borges- Messages : 6044
Re: Revue de textes
Largo a écrit:Des cinéastes d'opposition comme Amos Gitaï, Avi Mograbi, Ari Folman
Hum...
Effectivement j'ai tiqué sur A.Folman également...
"Drôle" de papier si j'ose dire.
Je vais me procurer celui du Monde diplomatique du coup.
Je suppose qu'il traite bien différemment la question, non ?
^x^- Messages : 609
Re: Revue de textes
adeline a écrit:Ce texte du monde est quand même bien puant...
Oui, c'est une belle bouillie.
Le mec est (ou était?) un invité régulier des Cahiers..
Invité- Invité
Re: Revue de textes
Lorsqu'on écrit ce genre de trucs en même temps :
Peut-être parce que Cannes est un grand festival dont les enjeux médiatiques et économiques sont trop importants, même pour un cinéaste engagé comme Ken Loach, alors que Melbourne est un petit festival où l'on peut faire son numéro de cinéaste militant donneur de leçon
DB- Messages : 1528
Re: Revue de textes
RÉINVENTER LE QUOTIDIEN
Hou Hanru (commissaire invité) et Thierry Raspail (directeur artistique) nous donnent les grandes lignes de la 10e Biennale d'art contemporain consacrée au « Spectacle du quotidien »... Propos recueillis par Jean-Emmanuel Denave
Publié dans le n°543 - Mise en ligne : 09/2009
Petit Bulletin : Qu'entendez-vous par «Le Spectacle du quotidien» ?
Hou Hanru : Je pense qu'aujourd'hui on ne peut plus exister en dehors du spectacle, des médias, etc. La Biennale est elle-même évidemment un spectacle. Il n'y a plus de critique possible à partir d'un lieu qui échapperait au spectacle. La question devient donc : quel genre de spectacle peut-on montrer pour qu'il ait un sens, pour que les gens puissent imaginer d'autres mondes possibles, pour insuffler davantage de liberté de création artistique ? Et la réponse est peut-être le monde du quotidien, souvent exclu ou négligé par le spectacle. Ce monde où les gens vivent, inventent, élaborent des visions et des stratégies alternatives, améliorent le spectacle. Mon travaille se place sous l'influence d'un certain courant de la philosophie française (Guy Debord, Henri Lefebvre, Michel De Certeau...) qui part de la critique du spectacle et de la possibilité que la vie quotidienne puisse le transformer. Ces deux choses opposées, mises ensemble, peuvent générer une véritable énergie, un nouveau terrain d'expérience. À cet endroit, l'art peut prendre sens dans la réalité sociale.
Thierry Raspail : Hou Hanru n'est pas dans la critique frontale, il n'est pas « contre ». Le quotidien participe aussi du spectacle. Et peut-être que le spectacle d'une Biennale peut faire que le quotidien et le spectacle se modifient l'un l'autre.
H.H. : Pour mieux comprendre ce que je veux dire, on peut faire cette comparaison : aujourd'hui on pense la politique et la démocratie à partir des élections, de l'opposition entre partis, etc. Mais la vraie démocratie dépasse ces formalismes et se situe sur un terrain de négociations. De manière analogue : réaliser un projet d'art contemporain, c'est un geste contre le formalisme de la pensée. L'art peut être assez minable s'il n'est qu'un jeu formaliste. Cette Biennale sera j'espère une mise sous tension entre la forme et le processus, le langage et la parole. Mon sujet pourrait se résumer, à la manière de Barthes, comme une tension entre le langage et la parole.
Cette Biennale est-elle alors une biennale politique ?
HH : Je serais ravi si elle est politique, mais pas dans le sens du jeu des pouvoirs. Jacques Rancière rappelle la distinction entre «la» politique et «le» politique. Le politique n'est pas seulement la lutte pour la domination, mais c'est aussi un idéal, une vision de la société, de la Polis. Il s'agit donc ici d'imaginer un agencement entre différents facteurs de la société, avec des artistes qui pensent les rapports entre l'imagination et le monde, le social...
On remarque une grande diversité de nationalités parmi les 60 artistes invités...
H.H.: Depuis 10 ou 15 ans, l'art contemporain est globalisé. Dans tous les coins du monde, il existe une scène artistique intéressante. Pour moi ce choix international est une manière très naturelle de travailler. L'art contemporain n'a plus de centre unique, ce n'est pas un seul système. Il reflète la manière dont le processus de globalisation est en train de changer.
On parle de crise aujourd'hui, mais ce n'est pas la crise pour tout le monde, et c'est surtout la crise d'un système dominant, et le début, aussi, d'une ère nouvelle. Ce n'est donc pas forcément une mauvaise nouvelle, cette crise ! Et je pense que l'art peut être à l'avant-garde des changements en cours.
On remarque parmi le corpus d'artistes retenus qu'il sera beaucoup plus question dans cette Biennale de performances, de processus, d'actions que de beaux objets à regarder ?
H.H. : L'art n'est pas voué à la fabrique de beaux objets. C'est davantage un langage, un système de production, un immatériel. Aujourd'hui nous sommes dans un temps où les définitions des choses s'organisent autour des notions de virtuel, d'immatériel, de processus... C'est aussi l'effondrement du mythe de l'individu, de cette base de la société moderne occidentale et de la bourgeoisie. Les individus réinventent aujourd'hui leurs rapports avec l'autre, et c'est très excitant !
TR : Le visiteur de la Biennale sera souvent impliqué dans les œuvres exposés. Nous ne sommes pas ici dans le voir et la délectation du bel objet, dans le design formel. Cette Biennale demande donc beaucoup de temps et n'est pas à consommer en quelques minutes. Certains projets artistiques demandent même au public une participation très active. Il y aura aussi beaucoup de projets autour de l'idée de don sans contrepartie, de gestes simples et symboliques...
http://www.petit-bulletin.fr/index2.php?idvillepb=lyon&thema=exposition&page=thematiques/articles.php&dossier=Biennale%20Art%202009&idarticle=36265-Reinventer+le+quotidien&type=2
J'y reviendrai, probablement..
Invité- Invité
Re: Revue de textes
http://www.independencia.fr/indp/SALUTLARTISTE01.html
C'est Toubiana qui écrit pour Independencia maintenant ? Ce site aura donné l'illusion d'un semblant de minimum de sérieux durant le FID et puis...
C'est Toubiana qui écrit pour Independencia maintenant ? Ce site aura donné l'illusion d'un semblant de minimum de sérieux durant le FID et puis...
Invité- Invité
Re: Revue de textes
Bel adieu à Patrick Swayze (c'est comme ça que ça s'écrit?) que j'avais beaucoup aimé pour son rôle de philosophe dans RoadHouse. C'était en 1989; c'était une chanson des Doors. Le blues sera éternel. Les futurs incertains, et la fin toujours proche. Alors on garde ses mains sur le volant, et on fait gaffe à la route.
The futures uncertain
And the end is always near.
The futures uncertain
And the end is always near.
Dernière édition par Borges le Mar 22 Sep 2009 - 17:06, édité 1 fois
Borges- Messages : 6044
Re: Revue de textes
Hé hé hé, à mon avis c'est une blague, c'est même sûr.
Je te dis ils adoptent la technique Zohiloff, payante : dites du mal de gens connus, moquez-vous d'eux, injuriez-les, on parlera de vous...
Je te dis ils adoptent la technique Zohiloff, payante : dites du mal de gens connus, moquez-vous d'eux, injuriez-les, on parlera de vous...
adeline- Messages : 3000
Re: Revue de textes
dans ce texte, finalement tout le monde en prend un peu plein la gueule, de Swayze à Toubiana.. Independencia fait revenir les morts en les enrôlant d'office pour tirer sur les vivants !
Invité- Invité
Re: Revue de textes
Si il y en a encore que James Gray intéresse, Télérama publie un entretien fleuve avec le cinéaste
Re: Revue de textes
Largo a écrit:Si il y en a encore que James Gray intéresse, Télérama publie un entretien fleuve avec le cinéaste
Personnellement, je ne partage pas l'avis que vous vous faites de JG.
J'ai vu tout ces films et j'apprécie beaucoup la façon dont il en parle, les références qu'il cherche à faire jouer, les parallèles qu'il tire.
Par exemple, je trouve qu'il vous répond, JM et toi, dans ce paragraphe :
La nuit nous appartient, justement, vous parlez encore d’un homme qui ne peut échapper à son destin : Joaquin Phoenix finit par s’enrôler dans la police comme son père et son frère. Ce dénouement a été souvent critiqué et vu comme une apologie de la police…
Oui, même si je m’arrange toujours pour garder une certaine ambiguïté dans la résolution de mes films, j’ai été surpris par cette interprétation. Pour moi, c’est clair : le personnage de Joaquin Phoenix doit renoncer à la vie qu’il s’était choisie, abandonner tout ce qu’il rêvait d’être, il n’y a pas la moindre joie pour lui dans l’idée de rejoindre l’ordre de la police. Un homme peut trouver une légitimité aux yeux de la société et se sentir intérieurement torturé par cette réussite. C’est une question qui m’obsède et, pour moi, c’est ça qu’exprime le personnage de Joaquin Phoenix dans La nuit nous appartient. Je suis travaillé par l’idée qu’il nous faut à tout prix appartenir à un système. Les gens font tout ce qu’ils peuvent pour tenter de résoudre leurs pauvres conflits personnels afin d’appartenir à un groupe. L’ordre fraternel de la police m’intéresse pour ces raisons, de la même manière que les gangs de rue, où il faut trouver toutes sortes de compromis avec soi-même pour se faire une place. C’est une profonde tension que les gens de certains milieux doivent endurer jour après jour.
Enfin, il le dit bien, tout ambiguïté mise à part, ce retour à l'ordre est vécu comme quelque chose de terrible, de profondément humiliant. Je n'ai jamais vu de complaisance - ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en a pas !
Dans Two Lovers, le personnage de Phoenix a l'air brisé quand il rentre de nouveau dans son appartement et s'assoit à coté de la Brune après avoir laissé filé la Blonde... Et c'est un peu le même dénouement dnas les deux autres qui précèdent ce qui aurait plus tendance à me lasser.
A mon z'avis, la grosse difficulté que rencontre Gray se situe plus dans la narration, dans l'art dramatique en tant que tel, il a besoin de passer par des grandes figures, des grandes émotions pour se trouver un scénario, une intrigue.
DB- Messages : 1528
Re: Revue de textes
Tout cela c'est de la psychanalyse de base, l'individu et le groupe, les conflits entre le sujet et le monde, blablabla. Il faut tout de même être capable de lire; nous avions déjà dit lors de la discussion qu'il n'y aucun plaisir à renoncer à la vie que l'on s'est choisie, à l'existence privée, individuelle, au plaisir, celle de Joaquin Phoenix étant même essentiellement une vie de plaisir, la vie du plaisir, la vie selon le principe de plaisir; renoncer au plaisir cela ne fait pas plaisir, mais c'est une nécessité pour devenir adulte, appartenir à un ordre, à un groupe...un système... il faut renoncer au plaisir, pour vivre selon le principe de réalité, ou la morale. On peut aussi appeler ça une logique du sacrifice.
L'essentiel est : soit on nous montre un type qui rompt avec l'ordre, pour des principes privés, ou extérieurs à son groupe d'appartenance (désobéissance civile, comme dirait JM) soit on nous fait le coup du gars qui renonce à sa liberté avec mauvaise conscience pour appartenir à un système, un ordre; logique de l'émancipation ou logique "totalitaire", de l'appartenance.
L'essentiel est : soit on nous montre un type qui rompt avec l'ordre, pour des principes privés, ou extérieurs à son groupe d'appartenance (désobéissance civile, comme dirait JM) soit on nous fait le coup du gars qui renonce à sa liberté avec mauvaise conscience pour appartenir à un système, un ordre; logique de l'émancipation ou logique "totalitaire", de l'appartenance.
Donc plutôt Richard Linklater que JG.
L’ordre fraternel de la police
On ne saurait être plus clair.
Ici, lire Derrida; politique de l'amitié contre politique de la fraternité.
Borges- Messages : 6044
Re: Revue de textes
Un césar du box office, Dany Boon en rêvait, les Césars l'ont fait...
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18485374.html
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18485374.html
Re: Revue de textes
Les tribulations d'un groupe engagé en proie au couvre(horte)-feu par E-one
d'ESKICIT (groupe en résidence au 2PC l'an dernier, deuxième album en
préparation), La K-Bine, Bboykonsian, depuis Poitiers.
"Chers amis, camarades,
Cela fait maintenant deux ans que nous tournons en France et en Europe sur
la scène alternative afin de diffuser notre musique, un rap militant,
révolutionnaire et libertaire, peu importe les qualificatifs forcément
réducteurs, simplement l‘expression d‘une révolte impossible à négocier. Par
choix et par affinités, nous nous sommes retrouvés proches des milieux
punk-rock, anars, à jouer dans des centres culturels alternatifs, squats
autogérés ou lors de manifestations.
La semaine dernière nous étions à Poitiers pour un concert de soutien anti
carcéral au « 23 », 2 3 rue de paris. Vers 20H la police investit les
lieux brutalement, forçant toutes les personnes présentes à se mettre à genoux,
mains sur la tête. Certains d’entre nous sont violentés et forcés de s’allonger
face contre sol. Nous sommes palpés et contrôlés, les identités sont relevées
et les adresses soigneusement notées. Après environs 4 heures d’attentes par
terre dans la cour de l’immeuble et diverses formes d’humiliations...
,.. nous sommes appelés un par un pour être photographiés par la police
scientifique. Enfin les flics ne nous permettent de récupérer le matériel
qu’une fois l’opération de police terminée. Seulement une fois l’opération de
police terminée, de retour dans la salle, nous trouvons l’ensemble du matériel
noyé dans la bière (platines, table de mixage, mixette,…), dont une partie
ostensiblement matraquée. Bref un sabotage en bonne et due forme après ce qui
s’apparente clairement à une expédition punitive.
Ces évènements sont révélateurs des méthodes arbitraires légitimées par un
pouvoir qui ne se cache plus et agit sur tous les fronts (sans papiers,
chômeurs, grévistes, squatteurs, artistes,…) pour réprimer toujours plus
durement la contestation. Deux jours plus tard certains manifestants passent en
comparution immédiates et écopent de prison ferme pour des faits mineurs (
dégradations, jet de briquet,…) et ce sans casiers judiciaires préalables.
Nos camarades en prison, les descentes, les rafles, la chasse aux sorcières
de l’ « anarcho-autonome », du sans papier, du marginal, constituent le
vrai visage de cette démocratie de façade, république dictatoriale. Triste
oxymore. Un jour viendra où ils n’attendront plus une manifestation qui
dégénère pour venir nous chercher. Ce jour là, plus proche qu’on ne le croit,
ils nous enfermeront pour notre mode de vie, notre culture, nos idées.
Ce jour là, ils nous enfermeront simplement pour ce que nous sommes et ce
que nous représentons. Rien d’autre. Car comme nous l’a si bien dit le
commissaire divisionnaire lorsque nous étions à genoux, mains sur la tête, le
regard plein de rage: « vous savez pourquoi vous êtes là ».
Salutations libertaires,
E.one pour Eskicit , La K-Bine, Bboykonsian.
http://blog.deuxpiecescuisine.net/post/2009/10/17/Rap-conscient-et-partie-de-chasse...
Invité- Invité
Re: Revue de textes
Après Gray, c'est Honoré qui a les honneurs de Télérama pour un "entretien-fleuve".
Ah, non, là vraiment c'est trop ! Nous sommes gâtés.
Ah, non, là vraiment c'est trop ! Nous sommes gâtés.
Re: Revue de textes
Parce qu'un passeport ou une carte d'identité, c'est quand même un peu léger pour devenir vraiment français, je vous présente le CNF, Certificat de Nationalité Francaise !
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20091118.OBS8196/etesvous_sures_detre_francais_.html
(enfin c'est ptet pas tout neuf mais je connaissais pas, lol)
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20091118.OBS8196/etesvous_sures_detre_francais_.html
(enfin c'est ptet pas tout neuf mais je connaissais pas, lol)
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