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Message par Largo Mer 9 Déc 2009 - 16:04

Hé, hé, comme disait Desproges :

"judaïsme: religion des juifs, fondée sur la croyance en un dieu unique, ce qui la distingue de la religion chrétienne, qui s'appuie sur la foi en un seul dieu, et plus encore de la religion musulmane, résolument monothéiste. "
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Message par Eyquem Mar 15 Déc 2009 - 22:31

Revue de textes - Page 6 Alien-poster

Dans l'espace, personne n'entend une poule caqueter.

Dans le Lubéron, c'est aut' chose :

http://cequilfautdetruire.org/spip.php?article2122
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Message par Leurtillois Jeu 17 Déc 2009 - 15:49

Revue de textes - Page 6 Badiou-Finkielkraut-5_DR
Revue de textes - Page 6 Badiou-Finkielkraut-1_DR
Revue de textes - Page 6 Badiou-Finkielkraut-2_DR
Revue de textes - Page 6 Badiou-Finkielkraut-4_DR

(http://bibliobs.nouvelobs.com/20091217/16522/finkielkraut-badiou-le-face-a-face)

c'est intéressant non, ces photos où ils sont tous les deux

Leurtillois

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Message par Invité Jeu 17 Déc 2009 - 18:11

Hello Leurtillois

Leurtillois a écrit:c'est intéressant non, ces photos où ils sont tous les deux

Pour les costumes, tu veux dire ?

Sinon, merci pour le lien.

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Message par DB Jeu 17 Déc 2009 - 22:19

Revue de textes - Page 6 Chapichapo
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Message par Eyquem Jeu 17 Déc 2009 - 23:34

A première lecture, l'ambiance n'avait pas l'air très chapi-chapo-patapo
(ni chapo-chapi-patapi d'ailleurs...)
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Message par DB Ven 18 Déc 2009 - 7:04

Eyquem a écrit:A première lecture, l'ambiance n'avait pas l'air très chapi-chapo-patapo
(ni chapo-chapi-patapi d'ailleurs...)

Exactement !
DB
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Message par Invité Ven 18 Déc 2009 - 15:20

L'inscription "Arbeit macht frei" à Auschwitz volée par des inconnus

"L'inscription a été volée tôt le matin", a déclaré à l'AFP Jaroslaw Mensfelt, porte-parole du musée de ce camp installé par l'occupant allemand sur le territoire polonais pendant la Seconde guerre mondiale.

"C'est une profanation de l'endroit où plus d'un million de personnes ont été assassinées. C'est honteux", a dit M. Mensfelt. "Il s'agit du premier cas aussi grave de vol en ce lieu", a-t-il ajouté.

L'Allemagne nazie a exterminé de 1940 à 1945 à Auschwitz-Birkenau environ 1,1 million de personnes, dont un million de Juifs. Les autres victimes de ce camp furent surtout des Polonais non-juifs, des Roms et des prisonniers soviétiques.

A Jérusalem, le directeur du mémorial de la Shoah Yad Vashem, Avner Shalev, y a vu "une véritable déclaration de guerre". "Nous ne connaissons pas l'identité de ses auteurs mais je suppose qu'il s'agit de néo-nazis", a-t-il déclaré dans un communiqué.

"Je suis certain que le gouvernement polonais fera tout ce qui est possible pour retrouver ces criminels et les faire juger", a-t-il ajouté en appelant "le monde éclairé à travailler dans l'unité contre l'antisémitisme et le racisme sous toutes ses formes".

Plusieurs personnalités politiques polonaises ont réagi dans la matinée à ce vol.

"C'est impensable!", s'est exclamé le chef historique du syndicat Solidarité et ancien président, Lech Walesa, sur la chaîne TVN 24. "Mais je n'y verrais pas un acte idéologique. C'est une affaire criminelle. Impossible de le comprendre autrement", a ajouté le prix Nobel de la Paix.

"C'est horrible. J'espère que la police retrouvera rapidement cette inscription et qu'elle n'aura pas été découpée en morceaux", a déclaré à la radio publique le président du Sénat, Bogdan Borusewicz.

Un vice-ministre des Affaires étrangères, Andrzej Kremer, cité par l'agence PAP, s'est dit "indigné" par le vol de ce "symbole particulier de ce camp d'extermination".

"Toutes les pistes sont possibles mais nous privilégions celle d'un vol sur commande d'un collectionneur privé ou d'un groupe de gens", a déclaré à l'AFP Malgorzata Jurecka, porte-parole de la police d'Oswiecim (Auschwitz en polonais).

Plusieurs dizaines de policiers, accompagnés de chiens, étaient sur les lieux dans la matinée et des barrages de police ont été mis en place sur les routes locales.

Le site d'Auschwitz-Birkenau est fermé la nuit et gardé par des vigiles. La police visionnait vendredi les enregistrements des caméras de surveillance du musée et de la ville.

Les forces de l'ordre ont promis une récompense de 5.000 zlotys (1.200 euros) à toute personne dont les informations pourraient aider à retrouver l'inscription et arrêter les coupables, a dit Mme Jurecka.

Le panneau en fer forgé, de 5 mètres de long, n'était pas difficile à décrocher du dessus de la grande porte "mais il fallait le savoir", a observé le porte-parole du musée. "Celui qui l'a fait, devait bien savoir ce qu'il volait et comment il fallait s'y prendre", a-t-il ajouté.

Le camp a été libéré par l'armée soviétique en janvier 1945. Les Nazis ont détruit nombre d'installations en prenant la fuite. Sur 191 hectares, le site compte 155 bâtiments et plus de 300 ruines.

L'année dernière, plus d'un million de personnes ont visité Auschwitz.

pas mal de commentaires assez comique là-dedans..

Où cette inscription pourrait-elle judicieusement réapparaître demain ?

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Message par Borges Ven 18 Déc 2009 - 15:42

voilà un formidable sujet de film! j'ai eu l'idée le premier
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Message par Borges Ven 18 Déc 2009 - 16:30

Un peu triste que Badiou se mette à discuter avec Finkielkraut, surtout au moment où il sort un bouquin; ça me rappelle le premier débat avec le pen, (jospin) dans les années 1980...
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Message par Invité Mar 22 Déc 2009 - 8:52

L'article de J. Lepastier dans le dernier numéro des Cahiers est en ligne :

http://www.cahiersducinema.com/article1924.html

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Message par Largo Mar 22 Déc 2009 - 9:04

Il a aussi écrit une critique des Contes de l'âge d'or..
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Message par Invité Mar 22 Déc 2009 - 11:06

Un très bon article de Ramonet, sorti des archives du diplo 20 ans après :

Télévision nécrophile

La Roumanie était une dictature, et Nicolae Ceausescu un autocrate. Partant de ces données vraies et indiscutables, la télévision s’est laissée aller une fois de plus, dans sa couverture des événements de Bucarest, à ses pires penchants morbides. La course au sensationnel l’a conduite jusqu’au mensonge et à l’imposture, entraînant dans une sorte d’hystérie collective l’ensemble des médias. Et même une partie de la classe politique. Les images du faux charnier de Timisoara, en particulier, ont bouleversé l’opinion, victime de grossières manipulations. Comment celles-ci sont-elles possibles dans une démocratie qui se définit aussi comme une « société de communication » ?
Par Ignacio Ramonet

Le faux « scoop du siècle » diffusé par la télévision italienne le 5 février fera probablement date dans l’histoire des médias. Ce jour-là, Gianni Minoli présentateur à la RAI-2 du magazine « Mixer », un hebdomadaire d’informations, annonça la diffusion d’un « document majeur » : la confession du juge Sansovino, qui avouait avoir truqué, avec l’accord des autres membres du tribunal électoral, les résultats du référendum de 1946 qui permit à l’Italie d’abolir la monarchie et de devenir une république. A la fin de la projection, et alors que le pays était sous le choc, Minoli dévoila la supercherie : le juge était un comédien, les « documents anciens », en noir et blanc, avaient été tournés en studio, avec des figurants ; bref, tout était faux, sauf l’émotion profonde ressentie par des millions de téléspectateurs. « Nous avons voulu montrer, disait en conclusion Gianni Minoli, comment on peut manipuler l’information télévisée. Il faut apprendre à se méfier de la télévision et des images qui nous sont présentées. »

Une telle leçon de morale devenait en effet nécessaire après la révélation fin janvier, que les images atroces du charnier de Timisoara, en Roumanie étaient le résultat d’une mise en scène (1) ; que les cadavres alignés sur des draps blancs n’étaient pas les victimes des massacres du 17 décembre, mais des morts déterrés du cimetière des pauvres et offerts complaisamment à la nécrophilie de la télévision.

Le faux charnier de Timisoara est sans doute la plus importante tromperie depuis l’invention de la télévision. Ces images ont eu un formidable impact sur les téléspectateurs qui suivaient depuis plusieurs jours avec passion les événements de la « révolution roumaine ». La « guerre des rues » se poursuivait alors à Bucarest, et le pays paraissait pouvoir retomber dans les mains des hommes de la Securitate quand ce « charnier » est venu soudain confirmer l’horreur de la répression.

Ces corps déformés s’ajoutaient dans notre esprit à ceux que nous avions déjà vus, gisant, entassés, dans les morgues des hôpitaux, et corroboraient le chiffre de « 4 000 » victimes des massacres de Timisoara. « 4 630 » précisait, par ailleurs, un « envoyé spécial » de Libération ; et certains articles de la presse écrite intensifiaient le dramatisme : « On a parlé de bennes à ordures transportant d’innombrables cadavres vers des endroits secrets pour y être enterrés ou brûlés », rapportait une journaliste du Nouvel Observateur (28 décembre 1989) ; « Comment savoir le nombre de morts ? Les chauffeurs de camions qui transportaient des mètres cubes de corps étaient abattus d’une balle dans la nuque par la police secrète pour éliminer tout témoin », écrivait l’envoyé spécial de l’AFP (Libération, 23 décembre 1989).

En voyant les cadavres de Timisoara sur le petit écran, on ne pouvait mettre en doute le chiffre de « 60 000 morts », certains parlaient même de 70 000, qu’aurait provoqués en quelques jours l’insurrection roumaine (2). Les images de ce charnier donnaient du crédit aux affirmations les plus délirantes.

Diffusées le samedi 23 décembre à 20 heures, elles contrastaient avec l’atmosphère de la plupart des foyers où l’on préparait les fêtes de Noël. Comment ne pas être bouleversé par l’image de ce « témoin », en chemise à carreaux, tirant à l’aide d’un fil et soulevant par les chevilles les jambes d’une victime que l’on imaginait morte sous d’horribles tortures (3). D’autant que d’autres témoignages écrits le confirmaient, en ajoutant des détails épouvantables : « A Timisoara, racontait par exemple l’envoyé spécial d’El Pais, l’armée a découvert des chambres de torture où, systématiquement, on défigurait à l’acide les visages des dissidents et des leaders ouvriers pour éviter que leurs cadavres ne soient identifiés (4). »

Devant cet alignement de corps nus suppliciés, devant certaines expressions lues – « des mètres cubes de corps », « des bennes à ordures transportant des cadavres »... – d’autres images venaient inévitablement à la mémoire : celles des documentaires sur les horreurs des camps nazis. C’était insoutenable et nous regardions tout de même comme par devoir, en pensant à la phrase de Robert Capa, le grand photographe de guerre : « Ces morts auraient péri en vain si les vivants refusent de les voir. »

Les téléspectateurs éprouvaient une profonde compassion pour ces morts : « Beaucoup ont pleuré en voyant les images du charnier de Timisoara », constate un journaliste (5). D’autres ont senti naître en eux un irrésistible sentiment de révolte et de solidarité : « J’ai vu toutes ces horreurs à la télé, raconte un témoin, alors que je préparais le réveillon ; j’étais pratiquement obligé de faire quelque chose (6) « Electrisé par la Cinq et France-Info, avoue un journaliste, j’enrageais ; allions-nous abandonner un peuple entier aux bouchers de la Securitate ? (7). »

Les esprits s’enflammaient ; Gérard Carreyrou, après avoir vu de telles images, lançait sur TF1 un véritable appel à la formation de brigades internationales pour partir « mourir à Bucarest ». Jean Daniel, constatant « le divorce entre l’intensité dramatique des faits rapportés par la télévision et le ton des gouvernants », se demandait « si nos gouvernants n’auraient pas intérêt de temps à autre à puiser leur inspiration dans la rue (Cool. » Et M. Roland Dumas, ministre des affaires étrangères, semblait lui donner raison en déclarant : « On ne peut assister en spectateur à un tel massacre. »
Le Panama moins palpitant
que la Roumanie

Ainsi, à partir d’images dont personne n’avait songé à vérifier l’authenticité, on en était arrivé à envisager une action guerrière, on parlait de droit d’ingérence et certains réclamaient même une intervention militaire soviétique pour écraser les partisans de Ceausescu...

On avait oublié qu’aujourd’hui l’information télévisée est essentiellement un divertissement, un spectacle. Qu’elle se nourrit fondamentalement de sang, de violence et de mort. En outre, la concurrence effrénée que se livrent les chaînes incite le journaliste à rechercher le sensationnel à tout prix, à vouloir être le premier sur le terrain et à envoyer sur le champ des images fortes, même s’il est matériellement impossible de vérifier que l’on n’est pas victime d’une manipulation ; et sans avoir le temps d’analyser sérieusement la situation (cela avait été le cas lors des événements de Pékin au printemps 1989). Ce rythme frénétique, insensé, la télévision l’impose aussi à la presse écrite, contrainte de renchérir sur le sensationnel au risque de s’engager dans les mêmes travers (9).

Les pouvoirs politiques, en revanche, n’ignorent pas cette perversion nécrophilique de la télévision, ni ses redoutables effets sur les spectateurs. En cas de conflit armé, on le sait, ils contrôlent strictement le parcours des caméras et ne laissent pas filmer librement. Un exemple récent : l’invasion américaine du Panama, contemporaine des événements de Bucarest. Alors que le nombre de morts y a été deux fois supérieur (environ 2 000, civils pour la plupart), personne n’a parlé de « génocide panaméen », ni de « charniers ». Parce que l’armée américaine n’a pas permis aux journalistes de filmer les scènes de guerre. Et une guerre « invisible » n’impressionne pas, ne révolte pas l’opinion publique. « Pas d’images de combats, constate un critique de télévision, déçu par les reportages sur le Panama, si ce n’est quelques plans confus de soldats braquant leurs armes vers une poignée de résistants dans le hall d’un immeuble (10). »

Le Panama était infiniment moins palpitant que la Roumanie, devenue, comme l’ensemble des pays de l’Est depuis quelques mois, une sorte de territoire sauvage où n’existe aucune réglementation en matière de tournage. Tout y est filmable. C’est pourquoi les caméras, bridées par de multiples interdits à l’Ouest (11), s’enivraient soudain de liberté et s’abandonnaient à leurs pires penchants, à leur fascination morbide pour le scabreux, le sordide, le nauséeux.

La Roumanie était un pays fermé et secret. Peu de spécialistes en connaissaient les réalités. Et voilà que, à la faveur des événements, des centaines de journalistes (12) se retrouvaient au cœur d’une situation confuse, et devaient, en quelques heures, sans le secours des habituels attachés de presse, expliquer ce qui se passait à des millions de téléspectateurs. L’analyse montre qu’ils se sont bornés le plus souvent à reprendre des rumeurs insistantes, qu’ils ont reproduit, inconsciemment, de vieux mythes politiques ; et ont, paresseusement, raisonné par simple analogie.

Dans cette affaire roumaine, un mythe domine : celui de la conspiration. Et une analogie : celle qui assimile le communisme au nazisme. Ce mythe et cette analogie structurent presque tout le discours des médias sur la « révolution roumaine ». La conspiration est celle des « hommes de la Securitate », décrits comme innombrables, invisibles, insaisissables ; surgissant la nuit, à l’improviste, de souterrains labyrinthiques et ténébreux, ou de toits inaccessibles ; des hommes surpuissants, surarmés, principalement étrangers (arabes, surtout, palestiniens, syriens, libyens) ou nouveaux janissaires, orphelins élevés et éduqués pour servir aveuglément leur maître ; capables de la plus totale cruauté, d’entrer dans les hôpitaux, par exemple, et de tirer sur tous les malades, d’achever les mourants, d’éventrer les femmes enceintes, d’empoisonner l’eau des villes...

Tous ces aspects horribles que la télévision confirmait sont – on le sait aujourd’hui – faux. Ni souterrains, ni Arabes, ni empoisonnement, ni enfants enlevés à leurs mères... Tout cela était pure invention, rumeur. En revanche, chacun des termes de ces récits – « D’un bunker mystérieux, racontait par exemple une journaliste, Ceausescu et sa femme commandaient la contre-révolution, ces bataillons noirs, chevaliers de la mort, courant, invisibles, dans les souterrains... (13) » correspond exactement au fantasme de la conspiration, un mythe politique classique ayant servi à accuser, en d’autres temps, les jésuites, les juifs et les francs-maçons. « Le souterrain, explique le professeur Raoul Girardet, joue dans le légendaire symbolique de la conspiration un rôle toujours essentiel (...). Jamais ne cesse d’être sentie la présence d’une certaine angoisse, celle des trappes brusquement ouvertes, des labyrinthes sans espoir, des corridors infiniment allongés (...). La victime voit chacun de ses actes surveillé et épié par mille regards clandestins (...). Hommes de l’ombre, les hommes du complot échappent par définition aux règles les plus élémentaires de la normalité sociale (...). Surgis d’autre part ou de nulle part, les séides de la conspiration incarnent l’étranger au sens plein du terme (14). »

Ce mythe de la conspiration est complété par celui du « monstre ». Au pays de Dracula, il était facile de faire de Ceausescu (qui était incontestablement un dictateur et un autocrate) un vampire, un ogre, un satanique prince des ténèbres. Il incarne dans le récit mythique proposé par les médias le mal absolu, « celui qui s’empare des enfants dans la nuit, qui porte en lui le poison et la corruption (15) ». Seul moyen de le combattre : l’exorcisme, ou son équivalent, le procès (en sorcellerie), car alors « expulsé du mystère, exposé en pleine lumière et au regard de tous, il peut enfin être dénoncé, affronté, défié (16) ». Telle fut la fonction, mythique, cathartique (et non politique), du procès du couple Ceausescu qui, jadis, aurait sans doute péri sur un bûcher.

L’autre grande figure du discours sur la Roumanie est l’analogie. Analogie du communisme et du nazisme.

Les événements de Bucarest se sont produits après que tous les autres pays de l’Est – à l’exception de l’Albanie – eurent connu une « révolution démocratique ». Certains journalistes ont senti comme un risque que le communisme, « autre barbarie du vingtième siècle » avec le nazisme, achève son parcours historique sans que sa fin puisse être associée à des images fortes, symboliques de sa « cruelle nature ».

Il fallait donc des images tragiques. Tout au long du dernier trimestre de 1989, l’effondrement du communisme s’était fait dans la joie (images festives de Berlin, images joyeuses des Tchèques place Venceslas...). Ce qui avait été une « tragédie » pour des millions d’hommes ne pouvait s’achever sur des images euphoriques. « Il était trop terriblement absurde, écrit par exemple un éditorialiste, que le communisme se dissolve sans bruit et sans éclat dans le seul reniement de ses acteurs. Le communisme, ce rêve immense de l’humanité, pouvait-il s’écrouler sans un fracas rappelant sa monstrueuse puissance (17) ? » C’est cette logique qui, par avance, fait accepter les images du charnier de Timisoara. Ce charnier venait enfin confirmer l’analogie que beaucoup avaient à l’esprit. « J’aurai donc vu cela, s’exclame une journaliste devant les images du charnier, la fin du nazisme et aujourd’hui la fin du communisme (18). »

Images nécessaires en quelque sorte. Aucun scepticisme, aucun sens critique ne pouvait les récuser, elles tombaient juste et arrivaient à point. Elles clôturaient la guerre froide et condamnaient à jamais le communisme dans l’esprit des hommes, comme les images des camps d’extermination avaient, en 1945, définitivement condamné le nazisme.

Mensongères, ces images étaient vraiment logiques. Et venaient ratifier la fonction de la télévision dans un monde où l’on tend à remplacer la réalité par sa mise en scène.
Ignacio Ramonet.



(1) Le Figaro, 30 janvier 1990.

(2) On sait, aujourd’hui, que le nombre des morts – y compris les partisans de Ceausescu – ne dépasse pas 700 ; et qu’à Timisoara, il est inférieur à 100 (Le Monde, 14 février 1990).

(3) Il s’agissait, en fait, du cadavre d’un inconnu retrouvé coincé dans un égout et que les pompiers avaient dû attacher par les pieds pour pouvoir le retirer.

(4) El Pais, Madrid, 29 décembre 1989.

(5) Le Nouvel Observateur, 28 décembre 1989.

(6) Libération, 27 décembre 1989.

(7) Le Nouvel Observateur, 11 janvier 1990.

(Cool Ibid.

(9) Lire à ce propos Colette Braeckman, « Je n’ai rien vu à Timisoara », Le Soir, Bruxelles, 27 janvier l990.

(10) Cahiers du cinéma, février 1990.

(11) Ces interdits sont tellement nombreux que les journaux télévisés, aux Etats-Unis, envisagent désormais de « reconstituer » les événements qu’ils ne peuvent filmer.

(12) Le Journal des médias, 5 février 1990.

(13) Le Nouvel Observateur, 28 décembre 1990.

(14) Raoul Girardet, Mythes et mythologies politiques, Seuil, Paris, 1986.

(15) Ibid.

(16) Ibid.

(17) Le Nouvel Observateur, 28 décembre 1990.

(18) Ibid.


http://www.monde-diplomatique.fr/1990/03/RAMONET/18658

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Message par Invité Lun 28 Déc 2009 - 19:00

Dans la prose marécageuse de l'ineffable ministre de l'identité nationale et de l'immigration patauge une créature aux élans de camarde. Tous les quinze ou vingt ans, depuis les indépendances et l'éclatement de l'empire colonial, et au gré des cycliques désastres économiques et sociaux, elle s'extirpe de la vase pour venir se rappeler au bon coeur du commun des Français. Plus que jamais la voilà, armée d'un rameau de ronces au bout d'une main sèche, flagellant "l'éparpillement identitaire" et éructant dans tout le pays des mots vieux, épris et pétris d'haleine chauvine.

Cette créature se met à traîner dans tous les plis de nos vies et menace : "Nous allons une bonne fois pour toutes fixer ce qu'être français veut dire." Lancée comme une ogive aveugle à fragmentation - qui cependant sait parfaitement où elle doit frapper -, la grande "consultation" de l'Etat sarkozyste sur l'"identité nationale" est partie pour n'épargner personne.

Et désigner à la vindicte en particulier celles et ceux qui, une fois le débat clos, une fois réaffirmées aux frontispices de la nation les "valeurs républicaines" et la "fierté d'être français", auront l'insigne déshonneur d'en être jugés étrangers ou réfractaires, incompatibles ou inaptes. Car c'est une frontière intérieure, un cordon de salubrité identitaire, désormais labélisée avec l'assentiment de l'opinion qui va nous être infligée de mains d'experts.

Ce n'est hélas pas faire preuve d'imagination folle que d'anticiper l'issue du "débat". Tant celle-ci se lit et s'entend déjà partout dans les médias de grande audience. Il y a de très fortes chances que nous assistions d'une part, au redéploiement d'une conception mythique, essentialiste, ethnocentrée de ce qu'est la France - avant tout un pays européen de race blanche, de culture gréco-latine et de tradition chrétienne, point barre.

Et d'autre part, à la mise au ban de ce qui n'est pas et ne sera jamais la France en des termes aussi peu neutres que rebattus. Les bandes ethniques causent de toutes les insécurités, les familles polygames, leur marmaille circoncise et leur barbarie importée, les femmes qui se voilent, "s'emburqaïsent" et les hommes qui les y obligent entre deux inaugurations de mosquées, ou encore ce rap qui tambourine les refrains criards de "la haine de la France"...

Que sais-je encore ? Les historiens et philosophes de la cour sauront, à n'en pas douter, enrichir cette liste de nouvelles catégories. Le clivage aura en tous les cas la clarté de l'eau pure et le sens de la nuance des partitions d'extrême droite : d'un côté, la France, de l'autre, l'anti-France. Le corps sain, et l'appendice pathogène à oblitérer. Ceux qui méritent d'aller et venir d'une part, ceux qui doivent être frappés d'invisibilité d'autre part.

Le débat sur l'identité nationale n'en est pas un. C'est une injonction à l'affirmation ethniciste de soi. Un blanc-seing collectif à l'apartheid qui vient.

Etre français, c'est avoir sa vie en France et rien de plus. Cela ne s'interroge pas, mais se constate comme un botaniste constaterait la poussée d'un bourgeon. Ce qui devrait se questionner en revanche, et de la plus forte des manières avant de le congédier, c'est l'identité de ce pouvoir qui nous mène au mur, son irrépressible cynisme, sa brutalité, sa morgue, lorsque dans les mêmes semaines, il aligne blagues racistes, rafles et expulsions d'Afghans dont il occupe le pays, relaxe pure et simple des policiers en cause dans la mort de Laramy et Moushin à Villiers-le-Bel. Deux adolescents niés et invisibles jusque dans la qualification des causes de leur mort.

C'est d'ordinaire le sacerdoce des anges et des démons que de se mêler à la vie des hommes sans être vus. C'est la honte de cette République que de nous offrir, à nous enfants d'immigrés, cette affriolante perspective donc : vivre comme des démons, mourir comme des anges. Nous ne sommes pourtant ni l'un ni l'autre.

Hamé est rappeur au sein du groupe La Rumeur.

Hamé

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/11/14/etre-francais-c-est-avoir-sa-vie-en-france-et-rien-de-plus-par-hame_1267220_3232.html

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Message par Largo Ven 15 Jan 2010 - 18:20

Le cinéma français déçoit à l'étranger
Les scores communiqués par Unifrance dévoilent une chute en 2009

Les premiers signaux négatifs sont apparus au marché du film de Cannes, au printemps 2009. Ils se sont répétés au festival de Toronto, à l'automne. Aujourd'hui, on en a la confirmation : les films français ont réalisé un score décevant à l'étranger, en 2009, selon les chiffres rendus publics, vendredi 15 janvier, par Unifrance, l'organisme qui promeut le cinéma français à l'étranger.

Le nombre d'entrées dans les salles étrangères s'établit à 62 millions, et pourrait se hisser à 66 millions lorsque l'on disposera des données définitives. Si ce chiffre se situe dans la moyenne de la décennie passée, on est loin des 84,2 millions enregistrées en 2008, année record du cinéma français dans le monde. Les recettes, elles, reculent de 421 millions d'euros en 2008 à 350 millions d'euros en 2009.

" Le manque de films à fort potentiel international a fait baisser les entrées globales ", lit-on dans le dossier de presse. Grand succès international, avec ses 5,3 millions d'entrées, le film Coco avant Chanel, d'Anne Fontaine, réalise " moitié moins d'entrées " qu'Astérix aux Jeux olympiques en 2008.

Mais c'est aussi la crise économique mondiale que subit le cinéma français. Ainsi, les entrées en salles ont chuté en Russie (- 70 %), au Brésil (- 65 %) et en Italie (- 63 %). " C'est une année bizarre. En Russie, on a dû vendre les films moins chers. Et les professionnels du cinéma, eux-mêmes en difficulté, ont eu du mal à les sortir ", raconte le président directeur général d'Unifrance, Antoine de Clermont-Tonnerre. " En Italie, où le cinéma ne bénéficie pas du même soutien qu'en France, beaucoup de salles indépendantes ont fermé. Idem en Espagne ", poursuit le producteur de films. Or, à l'étranger, les films français sortent en général dans des cinémas à l'économie fragile. Faute de salles obscures, certains films seront diffusés sur Internet ou en vidéo à la demande(VOD). Les exportateurs constatent aussi que de plus en plus de pays protègent leur cinéma, s'inspirant du modèle français. La bataille de l'exception culturelle est gagnée, mais la concurrence devient féroce...


Censure


Il y a malgré tout quelques bonnes nouvelles. Les films français ont renoué avec le succès au Japon (2 millions d'entrées), après la mauvaise année 2008. Les Etats-Unis restent le premier marché pour le cinéma français, avec 24 millions d'entrées... dont 20 millions pour Taken, de Pierre Morel. Enfin, les efforts d'Unifrance en Chine seraient en train de payer : " Nous avons ouvert un bureau à Pékin, il y a quatre ans. Sur le quota de quarante films étrangers qui sortent en Chine chaque année, il y a quatre films français, contre trois en 2008 ", souligne Régine Hatchondo, directrice générale d'Unifrance. Mais certaines oeuvres ne passent pas le cap de la censure. Ainsi, Entre les murs, de Laurent Cantet, a été retoqué au motif que " la Chine ne veut pas mécontenter ses amis africains ". En clair, la vision de l'Africain en France n'y était pas valorisante, tente de décrypter Régine Hatchondo. Une année bizarre, donc.

Clarisse Fabre

©️ Le Monde

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Message par Invité Ven 22 Jan 2010 - 10:21

Un nouvel éloge de Zagdanski à Debord (contre le cinéma). Le genre de texte de petit disciple aveugle qui donnerais presque envie de se rabattre prématurément sur la critique du cinéma de Debord formulée par Rancière dans son dernier bouquin...

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Message par Largo Dim 24 Jan 2010 - 12:24

L’image peut-elle tuer ? (Marie José Mondzain)

La double interprétation de la dernière Cène produit, en tant que rituel d’incorporation, du corps instutionnel, alors que, en tant que mémorial d’incarnation, l’image distribue des substituts symboliques en écart infranchissable de l’invisible. Le pain et le vin ne ressemblent en rien à la divinité. La parole est performative, c’est elle qui instaure un double régime pour la communauté, celui de l’iconicité d’une absence et celui de la communion dans la présence. Dans le cas iconique, la personne du fils s’incarne dans l’image indépendemment de sa substance, donc de sa personne réelle. Son corps a été sacrifié pour inaugurer le règne de l’image immortelle. La personne dans ce cas ne peut être l’objet d’une personnification, mais le sujet d’une incarnation qui se fonde sur le sacrifice du corps, sur sa disparition. Inversement, la situation du corps dans l’eucharistie permet à l’incorporation institutionnelle de revendiquer la personnification du Christ dans le corps de l’église. L’eucharistie impose au sujet une identification qui le coupe de toute altérité et engloutit dans la substance d’un corps imaginaire dont il est à la fois tout et partie. C’est là la base de tout traitements de l’image sur un mode fusionnel. Dans le cas de l’icône, les espèces matérielles de sa manifestation ne sont pas promises à la transsubstantiation mais à la transfiguration du regard. Dans la cas de la communion, le visible produit un contrat d’appartenance qui génère de l’inclusion et de l’exlusion. Peut-on produire de la communauté sans fusionner ? Vivre en commun n’est pas vivre comme un.
p.35-36

Cependant [les productions artisiques] peuvent aussi bien être proposées à la consommation passive dans les lieux cultuels et culturels où la consommation de leurs cadavres embaumés les voue à la gloutonnerie collective. Les images comme toutes les oeuvres peuvent être violentées, privées de leur force. Toutes les forces institutionnelles de l’académisme auront tué plus d’un chef-d’oeuvre. Beaucoup de libertés sont massacrées dans les rendez-vous manqués de la scolarité avec les plus grands objets. Ainsi en va-t-il des images. Ne pas savoir initier un regard à sa propre passion de voir, ne pas pouvoir construire une culture du regard, voilà où commence la vraie violence à l’égard de ceux qu’on livre désarmés à la voracité des visibilités. Il revient donc à ceux qui font des images de construire la place de celui qui voit et à ceux qui font voir les images des premiers de connaître les voix de cette construction. L’image exige une gestion nouvelle et singulière de la parole entre ceux qui croisent leurs regards dans le partage des images… La propagande et la publicité qui s’offrent à la consommation sans écart sont des machines à produire de la violence même lorsqu’elles vendent du bonheur ou de la vertu. La violence du visible n’a d’autre fondement que l’abolition intentionnelle ou non de la pensée et du jugement. Voilà pourquoi, face à l’émotion provoquée par les images, c’est-à-dire face au mouvement qu’elles provoquent, il est impératif d’analyser le régime passionnel qu’elles instaurent et la place qu’elles font à ceux à qui elles s’adressent. La critique de l’image est fondée sur une gestion politique des passions par la communauté. Elle ne devrait jamais être un tribunal d’épuration morale des contenus, qui mettrait fin à tout exercice de la liberté du regard.

p.45-48

Y'en a qui ont lu les essais de Mondzain ?

L'image peut-elle tuer ? est le dernier en date. Son propos n'a pas l'air fondamentalement nouveau, mais je l'ai entendue dans les Dialogues Clandestins (2003-04) en bonus de La Blessure, et j'ai beaucoup aimé sa sensibilité, sa manière de parler de son histoire personnelle, de son rapport à "l'Etranger", d'Ulysse (qui fait l'expérience de se sentir étranger à son propre pays quand il rentre en Ithaque...) etc.
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Message par Borges Dim 24 Jan 2010 - 12:44


en lisant juste ces passages cités :

je me demande

Largo, comment peux tu attacher de l'importance à ce genre de niaiseries? rien que le ton, et après deux lignes, on se dit halte; ça m'a l'air d'être du charabia moralisateur de première classe... Rancière doit bien rire, ou pleurer devant ce déni de l'égalité des intelligences devant les images...enfin, que dire?


Ainsi en va-t-il des images. Ne pas savoir initier un regard à sa propre passion de voir, ne pas pouvoir construire une culture du regard, voilà où commence la vraie violence à l’égard de ceux qu’on livre désarmés à la voracité des visibilités.


La critique de l’image est fondée sur une gestion politique des passions par la communauté.


quelle communauté?
celle de l'anneau?
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Message par Invité Lun 25 Jan 2010 - 1:10

"l'égalité des intelligences devant les images"? j'aimerais bien en savoir plus. Tu peux m'expliquer (simplement) stp?

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Message par Largo Lun 25 Jan 2010 - 19:45

Hé, ho, Borges, j'attache aucune importance, pas même aux branches des arbres. Je découvre quelqu'un dont j'ai apprécié la parole, je poste un extrait (sans l'avoir lu attentivement) de son essai, juste pour qu'on me renseigne sur son travail, rien de plus.

Pour détendre un peu le slip de tout le monde, une histoire drôle (?) :

Un Picasso accidentellement abîmé par une étudiante
LEMONDE.FR avec AP | 25.01.10 | 18h30

Observer un tableau, s'en rapprocher pour mieux le voir... et "perdre l'équilibre". C'est ce qui est arrivé, vendredi 22 janvier à une étudiante en art new-yorkaise au Metropolitan museum of art (Met). Le tableau qui l'intéressait tant – et l'avait peut-être émue – est L'Acteur de Picasso, qui représente... un acrobate.

Peint par l'artiste entre 1904 et 1905, lors de sa période rose, L'Acteur n'a pas apprécié. La malheureuse étudiante a balafré dans sa chute la toile sur une quinzaine de centimètres, dans son coin inférieur droit.

Dans un communiqué, le MET a indiqué que la toile avait immédiatement été envoyée vers les ateliers de ce gigantesque musée. Les restaurateurs vont tenter une répération "discrète" du tableau afin qu'il soit présentable lors de l'exposition Picasso prévue à partir du 27 avril. Le Met avait fait l'acquisition de ce tableau en 1952.

A noter que "MET" c'est aussi "Mouvement des Etudiants" le nouveau nom de l'UNI le syndicat à la botte de l'UMP, qui a fait comme le RPR en son temps en absorbant plein de petits syndicats satellites pour renforcer sa position..
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Message par Borges Lun 25 Jan 2010 - 20:00

hey ho Largo let's go :


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Message par Largo Lun 25 Jan 2010 - 20:52

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Message par ^x^ Lun 25 Jan 2010 - 20:57

j'imagine


Dernière édition par careful le Mar 4 Mai 2010 - 8:55, édité 1 fois
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Message par Borges Lun 25 Jan 2010 - 23:39

careful a écrit:Revue de textes - Page 6 Ramones-band-w09

ça c'est une photo, on dirait les gars de wild bunch allant au massacre..

let's go :






Johnny ramone était un connard de droite extrême; par chance, il y avait le chanteur; et quand Johnny lui a piqué sa copine, lui qui n'a jamais eu de vraie copine, la vie ne l'avait pas favorisé, il a écrit le KKK m'a piqué ma copine ; le KKK c'était bien entendu le connard de Johnny ramone
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Message par Invité Lun 1 Fév 2010 - 20:30

C'est à la une, quelques nouvelles de l'éducation nationale :


Le ministre de l'Education, Luc Chatel, a annoncé lundi l'accélération du plan de sécurisation des établissements scolaires, devant les responsables des équipes mobiles de sécurité réunis dans un collège d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).

La mise en place de ces équipes mixtes, composées de personnels de l'Education nationale et de policiers ou de gendarmes, sera achevée d'ici au 31 mars, a annoncé M. Chatel, alors qu'aucune date butoir n'avait été annoncée précédemment.

Selon le ministre, les équipes sont déjà opérationnelles dans 19 académies, et en cours d'installation dans 8 d'entre elles.

M. Chatel a par ailleurs affirmé que la réalisation des diagnostics de sécurité dans les 7.946 collèges et lycées serait achevée pour le mois de juin, six mois plus tôt que prévu initialement.

Enfin, le ministre a assuré que le calendrier de formation des personnels d'encadrement à la gestion de crise serait accéléré. Quatre cents personnels prioritaires seront ainsi formés avant le 31 décembre.

A terme, les 14.000 personnels de direction des collèges et lycées seront formés dans le cadre de la formation continue.


"Le Baiser de la Lune", qui devrait être finalisé en juin, raconte une histoire d'amour entre un poisson-chat et un poisson-lune. "Il vise à donner une vision moins stéréotypée des relations amoureuses, même s'il reprend les codes des contes de fée", a indiqué à l'AFP son réalisateur Sébastien Watel.

Accompagné de matériaux éducatifs, "c'est un film poétique et adapté", destiné à "sensibiliser les élèves contre l?homophobie, qui survient plutôt au moment de l?adolescence", explique M. Watel.

Une association qui milite contre l'homoparentalité au nom de la "défense de la famille", le Collectif pour l'enfant, a dénoncé dans un communiqué "une intrusion dans l'intimité de jeunes enfants".

La présidente du parti chrétien-démocrate Christine Boutin a demandé de son côté dans une lettre ouverte au ministre de l'Education Luc Chatel "l'interdiction de la diffusion du film" dans les écoles, "au nom du respect de la neutralité de l'Education nationale".

Face aux critiques, la ville de Rennes qui soutient le projet (avec d'autres collectivités bretonnes et la Ligue de l'Enseignement notamment) a souligné que le film s'inscrivait "dans une politique de lutte contre les discriminations".

"Cette polémique est effrayante, elle montre que les préjugés restent forts", a déclaré à l'AFP Marie-Anne Chapdelaine, adjointe au maire de Rennes.

L'Inspection académique d'Ille-et-Vilaine, associée au projet par Sébastien Watel, a demandé courant janvier au réalisateur de retirer de son site le logo de l'Education nationale.

"J'avais travaillé avec des éducateurs et des conseillers pédagogiques, qui m'avaient donné leur feu vert. Mais l'Inspection m'a précisé que le partenariat n'était pas encore formel", a expliqué le réalisateur à l'AFP. "Je poursuis les discussions, j'attends un label officiel...", poursuit-t-il.

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