Low Life (Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval 2011)
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Re: Low Life (Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval 2011)
Hello,Borges a écrit:slimfast a écrit:
"Demy vient nous faire croire qu'il n'y a de crise ni du peuple ni du cinéma. C'est ce qui fait qu'on pétitionne.Mais c'est en inscrivant, par mutation formelle, la crise du peuple qu'on fera peut-être bilan de la crise du cinéma. Point où il nous faut l'art marxiste de l'époque de la crise du marxisme. Acculé à faire tout quand c'est impossible, Demy n'a d'issue que chrétienne : décoré, au fond, par la cathédrale, sa manifestation est une procession."
(badiou, cinéma, l'affaire demy, 111)
ce que badiou entend par la crise du peuple oubliée par demy (la gauche revient) est mieux senti par le rapprochement qu'il fait entre passion et "une chambre en ville" : "au regard de l'ouvrière du passion de godard, la morale de demy, propre à donner le moral à la gauche, c'est que le prolétariat ne bégaie pas : il chante"
(110)
Rancière parle aussi de ce plan (Tant pis pour les gens fatigués, p363-364), de la rue transformée en scène d'opéra : "ce n'est plus le peuple mais la lutte des classes comme telle qui est figurée dans sa dimension légendaire et sensible".
Eyquem- Messages : 3126
Re: Low Life (Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval 2011)
je crois plus à cette interprétation qu'à celle de Badiou, une force tellurique une lave épandue par l'église et solidifiée à l'approche des forces répressives, ce dont nous sommes le témoin incontestable.
à la fin de Low Life il y a un passage lewis-carollien, un basculement successif des deux amants dans un autre monde que l'on retrouve à plusieurs reprises quasi identiques dans Hors satan de Bruno Dumont.
je dirais qu'un des film princeps semble :
à la fin de Low Life il y a un passage lewis-carollien, un basculement successif des deux amants dans un autre monde que l'on retrouve à plusieurs reprises quasi identiques dans Hors satan de Bruno Dumont.
je dirais qu'un des film princeps semble :
Invité- Invité
Re: Low Life (Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval 2011)
Slimfast a écrit :
à la fin de Low Life il y a un passage lewis-carollien, un basculement successif des deux amants dans un autre monde que l'on retrouve à plusieurs reprises quasi identiques dans Hors satan de Bruno Dumont.
cette collure signe par le montage le passage étroit, conclusif, paradoxal et bien négocié d'un monde à l'autre, du documentaire fictionnel d'une révolte qui se cherche aux images bien réelles d'une révolte qui s'est trouvée
Invité- Invité
Re: Low Life (Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval 2011)
Au fond de la Seine, il y a de l'or,
Des bateaux rouillés, des bijoux, des armes…
Au fond de la Seine, il y a des morts…
Au fond de la Seine, il y a des larmes…
Au fond de la Seine, il y a des fleurs;
De vase et de boue, elles sont nourries…
Au fond de la Seine, il y a des coeurs
Qui souffriront trop pour vivre la vie…
Et puis des cailloux et des bêtes grises…
L'âme des égouts soufflant des poisons…
Les anneaux jetés par des incomprises,
Des pieds qu'une hélice a coupés du tronc…
Et les fruits maudits des ventres stériles,
Les blancs avortés que nul n'aima…
Les vomissements de la grand'ville…
Au fond de la Seine, il y a cela…
O Seine clémente où vont les cadavres,
O lit dont les draps sont faits de limon,
Fleuv' des déchets, sans fanal, ni hâvre
Chanteuse berçant, la morgue et les ponts,
Accueil' le pauvre, accueil' la femme,
Accueil' l'ivrogne, accueil' le fou,
Mêle leurs sanglots au bruit de tes lames,
Et porte leurs coeurs, parmi les cailloux…
Au fond de la Seine, il y a de l'or
Des bateaux rouillés, des bijoux, des armes…
Au fond de la Seine, il y a des morts…
Au fond de la Seine, il y a des larmes…
© Maurice Magre / Kurt Weill
Des bateaux rouillés, des bijoux, des armes…
Au fond de la Seine, il y a des morts…
Au fond de la Seine, il y a des larmes…
Au fond de la Seine, il y a des fleurs;
De vase et de boue, elles sont nourries…
Au fond de la Seine, il y a des coeurs
Qui souffriront trop pour vivre la vie…
Et puis des cailloux et des bêtes grises…
L'âme des égouts soufflant des poisons…
Les anneaux jetés par des incomprises,
Des pieds qu'une hélice a coupés du tronc…
Et les fruits maudits des ventres stériles,
Les blancs avortés que nul n'aima…
Les vomissements de la grand'ville…
Au fond de la Seine, il y a cela…
O Seine clémente où vont les cadavres,
O lit dont les draps sont faits de limon,
Fleuv' des déchets, sans fanal, ni hâvre
Chanteuse berçant, la morgue et les ponts,
Accueil' le pauvre, accueil' la femme,
Accueil' l'ivrogne, accueil' le fou,
Mêle leurs sanglots au bruit de tes lames,
Et porte leurs coeurs, parmi les cailloux…
Au fond de la Seine, il y a de l'or
Des bateaux rouillés, des bijoux, des armes…
Au fond de la Seine, il y a des morts…
Au fond de la Seine, il y a des larmes…
© Maurice Magre / Kurt Weill
Invité- Invité
Re: Low Life (Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval 2011)
Low Life est pour moi un film hanté d'une très belle poésie nocturne où de jeunes gens tourmentés et révoltés entrent en résistance contre des forces de l'ordre mandatées par le pouvoir, pour éradiquer les étrangers illégaux du territoire.
Ils sont eux-mêmes épiés jusque dans leur intimité et leur amour. Seules les forces étrangères du vaudou et des zombies haitiens, viennent à leur secours et au secours des étrangers, forces magiques qui terrassent des policiers un à un.
Il y a dans ce film des plans fulgurants, d'une poésie brutale, d'un monde où la violence semble être partout. Le tout se vit comme une immersion sensorielle, baignée par les nappes de la très belle musique d'Ulysse Klotz et Turzi.
Ils sont eux-mêmes épiés jusque dans leur intimité et leur amour. Seules les forces étrangères du vaudou et des zombies haitiens, viennent à leur secours et au secours des étrangers, forces magiques qui terrassent des policiers un à un.
Il y a dans ce film des plans fulgurants, d'une poésie brutale, d'un monde où la violence semble être partout. Le tout se vit comme une immersion sensorielle, baignée par les nappes de la très belle musique d'Ulysse Klotz et Turzi.
franpick2- Messages : 1
Re: Low Life (Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval 2011)
salut franpick2,
j'avais bien aimé La Blessure mais c'est surtout la discussion chaleureuse sur le forum qui m'a convaincu de voir Low Life.
Et toi ?
j'avais bien aimé La Blessure mais c'est surtout la discussion chaleureuse sur le forum qui m'a convaincu de voir Low Life.
Et toi ?
Invité- Invité
Re: Low Life (Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval 2011)
franpick2 a écrit:Low Life est pour moi un film hanté d'une très belle poésie nocturne où de jeunes gens tourmentés et révoltés entrent en résistance contre des forces de l'ordre mandatées par le pouvoir, pour éradiquer les étrangers illégaux du territoire.
Ils sont eux-mêmes épiés jusque dans leur intimité et leur amour. Seules les forces étrangères du vaudou et des zombies haitiens, viennent à leur secours et au secours des étrangers, forces magiques qui terrassent des policiers un à un.
Il y a dans ce film des plans fulgurants, d'une poésie brutale, d'un monde où la violence semble être partout. Le tout se vit comme une immersion sensorielle, baignée par les nappes de la très belle musique d'Ulysse Klotz et Turzi.
Tu devrais voir "les Petites Marguerites" de Věra Chytilová , c'est bien aussi, pas une image de l'ordre, de policiers terrassés les uns après les autres ou en même temps, d'invocation vaudou ni de musioque qui fait planer, rien du tout. Pas besoin de toutes ces conneries. Sauf que la pouvoir n'a pas besoin d'être représenté, il est d'un certain déjà le regard de la caméra, auxquels les personnages essayent d'échapper en devenant des espèces de golems wahroliens. Le film est complètement lewis-carollien. J'imagine qu'avant le Printemps de Prague le film a surtout été vu par ceux qui l'ont censurés.
Invité- Invité
la défiguration comme méthode de propagande
oh! la la, Il vaut mieux avoir vu Low life, avant de lire le papier des Cahiers, qui est non pas une critique, mais une condamnation, tant tout y est défiguré; "rendre méconnaissable en altérant la forme". ce papelard n'est qu'un ramassi de formules rendant méconnaissable les personnages, les faits, la pensée, et les questions que le film soulève. J'ai eu l'occasion, de lire des résumés des OQTF (Obligation à Quitter le Territoire Français) envoyés aux demandeurs d'Asiles, et la méthode employée est du même ordre, la DÉFIGURATION du récit initial du demandeur d'asile; falsifications des faits, des dates, des noms... Les Klotz-Perceval n'ont même pas droit aux vrais noms des acteurs de Low Life, acteurs que je trouve magnifiques. Les cinéastes ont reçu de l'officier Tessé un OQTF des Cahiers du Cinéma les excluant carrément du cinéma Français...
Robert- Messages : 9
Re: Low Life (Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval 2011)
Robert a écrit: l'officier Tessé
soyons sérieux, c'est juste un larbin
Borges- Messages : 6044
La meute
Oui c'est ça, larbin au service de la rubrique cinéma dans le Guide du Routard
Robert- Messages : 9
Re: Low Life (Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval 2011)
Larbin qui fait partie de la meute des films acclamés, constitués en "nouvelle génération" et sont aujourd'hui tous des célébrations de l'état de fait.
- Gloire des hôpitaux publics dans un pays formidable...
- La Polisse à la gloire de la police française qui sauve les enfants Roms des griffes de leurs barbares de parents
- Gloire des riches qui ont quand même besoin des pauvres...
- Gloire des hôpitaux publics dans un pays formidable...
- La Polisse à la gloire de la police française qui sauve les enfants Roms des griffes de leurs barbares de parents
- Gloire des riches qui ont quand même besoin des pauvres...
Dernière édition par Robert le Mar 24 Avr 2012 - 19:03, édité 1 fois
Robert- Messages : 9
Re: Low Life (Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval 2011)
"fier Africain rêvant d'écouter le vent dans la Brousse" dit l'officier de police Tessé
En réalité, l'adolescent s'appelle Julio, il habite un squat et a été contrôlé dans le métro à l'occasion d'une sortie avec sa classe. Ce personnage pourrait être le fils de l'héroïne magnifique dans La Blessure. Il a la même fierté et la même douceur.
Il prend la parole, une parole qui relève, le sort de son effondrement après avoir été foutu à poil devant des femmes médecins, examiné, mesuré, sous toutes les coutures, comme un animal...
Si Spectres pouvait nous faire écouter son monologue, on entendrait comment il arrache chaque mot du silence dans lequel les Tessé voudraient l'enterrer.
En réalité, l'adolescent s'appelle Julio, il habite un squat et a été contrôlé dans le métro à l'occasion d'une sortie avec sa classe. Ce personnage pourrait être le fils de l'héroïne magnifique dans La Blessure. Il a la même fierté et la même douceur.
Il prend la parole, une parole qui relève, le sort de son effondrement après avoir été foutu à poil devant des femmes médecins, examiné, mesuré, sous toutes les coutures, comme un animal...
Si Spectres pouvait nous faire écouter son monologue, on entendrait comment il arrache chaque mot du silence dans lequel les Tessé voudraient l'enterrer.
Dernière édition par Robert le Mar 24 Avr 2012 - 19:00, édité 1 fois
Robert- Messages : 9
Re: Low Life (Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval 2011)
"fier Africain rêvant d'écouter le vent dans la Brousse" dit l'officier de police Tessé
En réalité, l'adolescent s'appelle Julio, il habite un squat et a été contrôlé dans le métro à l'occasion d'une sortie avec sa classe. Ce personnage pourrait être le fils de l'héroïne magnifique dans La Blessure. Il a la même fierté et la même douceur.
Il prend la parole, une parole qui relève, le sort de son effondrement après avoir été foutu à poil devant des femmes médecins, examiné, mesuré, sous toutes les coutures, comme un animal...
Si Spectres pouvait nous faire écouter son monologue, on entendrait comment il arrache chaque mot du silence dans lequel les Tessé voudraient l'enterrer.
En réalité, l'adolescent s'appelle Julio, il habite un squat et a été contrôlé dans le métro à l'occasion d'une sortie avec sa classe. Ce personnage pourrait être le fils de l'héroïne magnifique dans La Blessure. Il a la même fierté et la même douceur.
Il prend la parole, une parole qui relève, le sort de son effondrement après avoir été foutu à poil devant des femmes médecins, examiné, mesuré, sous toutes les coutures, comme un animal...
Si Spectres pouvait nous faire écouter son monologue, on entendrait comment il arrache chaque mot du silence dans lequel les Tessé voudraient l'enterrer.
Robert- Messages : 9
Re: Low Life (Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval 2011)
"au moment où presque tous les arts fondent la hierarchie de leurs valeurs sur l'idée de révolte et de blasphème, j'aime que d'entre eux le plus jeune et d'apparence le plus vil, au cours d'une de ses démarches les plus contestables, le réalisme, se prenne tout à coup, et comme malgré lui, à redécouvrir le sens de cette vertu de respect dont l'art fit autrefois son emblème."
oui non ce n'est pas Low Life mais Rohmer pour Stromboli film matrimonial, il en va chez Rosselini comme chez JLG ).
oui non ce n'est pas Low Life mais Rohmer pour Stromboli film matrimonial, il en va chez Rosselini comme chez JLG ).
Invité- Invité
Re: Low Life (Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval 2011)
a propos de vertu toujours, Badiou sur Une chambre en ville. C'est beaucoup moins clair : "Là où il se cherche une éthique, Demy fait l'éloge de le vertu" ( ? ). "Cette croyance est nuisible, car elle détrempe la dureté requise d'une confiance". ( je ne comprend pas ).
Invité- Invité
Re: Low Life (Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval 2011)
au rayon généalogie, Pierrot le fou pour la scène pendant la fête où un gros type (Klotz lui-même ?) pérore devant une minette sous l'oeil de quatre cinq persos alignés contre les murs.slimfast a écrit:sinon pour citer des références non accréditées, surtout lors du magnifique début du film ( j'ai un faible pour la personnage de Charles, beaucoup de présence à chaque apparition ) : Eisenstein, La Grève, le plan des escaliers d'immeubles en pierres, à l'extérieur et en contre-plongée semble fait pour ça et aussi peut être dans la confrontation avec les flics, Une chambre en ville de Demy.
sinon, quel beau film !!
Invité- Invité
Re: Low Life (Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval 2011)
d'ailleurs le " rayon généalogique " comme tu l'appelles commence à faire suer et je parle d'abord pour moi : maintenant dire d'un film ce qu'il a emprunté à d'autre suffit pour le valider - et souvent de manière mécanique celui qui ne ressemble à rien on dit de lui justement qu'il ne ressemble à rien.
Invité- Invité
Re: Low Life (Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval 2011)
Une scène étrange. Mais le type ne récite pas des slogans publicitaires. Je crois que son discours s'inspire de "Survivance des lucioles".Stéphane Pichelin a écrit:
au rayon généalogie, Pierrot le fou pour la scène pendant la fête où un gros type (Klotz lui-même ?) pérore devant une minette sous l'oeil de quatre cinq persos alignés contre les murs.
Eyquem- Messages : 3126
Re: Low Life (Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval 2011)
vous allez finir par enterrer ce film avec toutes ces références, qui ne disent rien, n'en disent rien, du moins à moi qui ne l'ai pas vu; c'est assez effrayant.
Borges- Messages : 6044
Re: Low Life (Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval 2011)
d'autres clandestins célébrissimes - et pour cause !
Invité- Invité
Re: Low Life (Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval 2011)
leus jambes donnent l'impression qu'il s'agit d'une pancarte !
Invité- Invité
Re: Low Life (Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval 2011)
slimfast a écrit:d'ailleurs le " rayon généalogique " comme tu l'appelles commence à faire suer et je parle d'abord pour moi : maintenant dire d'un film ce qu'il a emprunté à d'autre suffit pour le valider - et souvent de manière mécanique celui qui ne ressemble à rien on dit de lui justement qu'il ne ressemble à rien.
vous avez raison tous les deux. mais je trouve encore très difficile de parler de ce film. justement parce que, malgré l'abondance des citations, il ne ressemble à rien. ce qui est une bonne nouvelle au fond.Borges a écrit:vous allez finir par enterrer ce film avec toutes ces références, qui ne disent rien, n'en disent rien, du moins à moi qui ne l'ai pas vu; c'est assez effrayant.
Invité- Invité
Re: Low Life (Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval 2011)
au début du film un couple qui se forme, se défait, se reforme est réuni un temps dans l'image sous l'égide du théâtre.
a la fin du film Carmen et Charles sont en passe de reformer un couple.
mais sous l'égide de la voix off et du montage alterné rien n'est moins sûr.
le low life est en grande part le low love.
a la fin du film Carmen et Charles sont en passe de reformer un couple.
mais sous l'égide de la voix off et du montage alterné rien n'est moins sûr.
le low life est en grande part le low love.
Invité- Invité
Re: Low Life (Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval 2011)
Tiens, vous aviez vu qu'Héléna Klotz venait aussi de faire un film sur "la jeunesse" ? Ca s'appelle L'âge atomique, elle a reçu hier le prix Vigo 2012 :
http://videos.arte.tv/fr/videos/_l_age_atomique_d_helena_klotz-6408112.html
http://videos.arte.tv/fr/videos/_l_age_atomique_d_helena_klotz-6408112.html
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