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Only God Forgives (Nicolas Winding Refn - 2013)

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Message par Invité Ven 24 Mai 2013 - 20:34

Bien sûr il y a le choc de deux mondes, l'Amérique et la Thaïlande, bien sûr il y a les activités clandestines mais rien n'est creusé, tout est larvé. Bien sûr il y a cet étonnant personnage local dont le hiératisme n'a d'égal que l'immaculée blancheur du col de chemise avec laquelle il a pourtant l'air de dormir - pas de répit pour les braves - et le châtiment du crime par le sabre, le pic à glace, l'épluche patates et la poêle à frire. Il est fatiguant. Car en contrepoint de sa violence dont on se bat l'oeil une scène revient périodiquement dans le film : il chante une chanson hyper-cucul dans un karaoké devant un parterre de bidasses. On ne sait pas s'il faut rire ou pleurer.

Bref il faut attendre une heure pour voir une bonne scène car si l'histoire tient toute entière sur un ticket de métro, la mise en scène est archi-nulle et le rythme, mais quel rythme ? y'en n'a pas. C'est une succession d'installation arty du genre pour happy few et le film se contente d'arpenter les salles d'un musée imaginaire dans lesquelles les personnages prennent la pause dans des ambiances chromatiques et des agencements qui n'ont qu'un très lointain rapport avec le cinéma qui rappelons le est l'art des images un minimum animées. Misère.

Cette scène donc : le grand méchant vengeur habité et respecté arrive, pour une fois il ne tire pas son sabre de son dos comme s'il s'agissait de sa propre colonne vertébrale (à ce propos il tue parfois en éventrant comme des quartiers de bidoche, mais c'est assez cozy... ). Il surprend un félon qui assiste à un petit spectacle de chant chez lui entourées de jolies filles bien mises. Monsieur Propre conseille à toutes ces demoiselles de fermer les yeux, ce qui nous met la puce à l'oreille car comme elles nous sommes spectateurs. Il regarde à droite, à gauche choisit des pics assez longs et lui cloue les bras au fauteuil. Nous aussi on est cloué au fauteuil. Il remet çà en lui clouant les cuisses au siège, puis il lui enfonce un économe dans les deux yeux pour enfin lui transpercer le crâne d'une oreille à l'autre. Ici c'est suffisamment bien fait pour qu'on voit l'ironie : il se moque du spectateur dans son fauteuil avec ses sens, la vue et l'ouie.

Mais en fait ça prend sa place dans un espèce de nihilisme qui se dégage du film ou tout est gommé aussi bien dans la forme que dans le fond, et encore un effort à flouer comme ça le spectateur il arrivera à ne plus en avoir : c'est le sentiment paradoxal qu'il me semble chercher, inconsciemment sans doute.


Dernière édition par slimfast le Sam 25 Mai 2013 - 10:33, édité 1 fois

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Message par Borges Sam 25 Mai 2013 - 8:07

hi slimfast;

quelle merde ce truc, on se demande comment refn a pu réussir "drive"; OGF est un mélange de "Valhalla Rising", avec son héros silencieux, muet, aux capacités sensorielles et oniriques singulières, de lynch, et de drive... mais c'est tellement lourd, sans finesse, installation arty aux lumières de boites de nuit kitsch, comme tu dis...


Lors de la scène que tu décris du spectateur cloué par métaphore, le flic conseille aux filles de fermer les yeux quoi qu'il arrive, et aux mecs de bien regarder; depuis le début il se présente comme un féministe, un défenseur de la femme; il crève les yeux du mec en lui disant "tu ne voulais pas voir et bien alors ne vois pas", et les oreilles : "tu ne voulais pas écouter, et bien alors n'écoute pas... " jeu sur le fameux passage biblique : des yeux pour ne pas voir, des oreilles pour ne pas entendre...

(c'est aussi bien sûr une variation autour de la scène de "orange mécanique")

je sais pas si ça vaut la peine de discuter ce truc; même s'il y a une certaine audace à faire de RG, un pauvre malade impuissant qui reçoit une bonne raclée à la boxe thaïlandaise et du flic Thaïlandais le héros du film... c'est peut-être là que se situe d'ailleurs l'intérêt du film, si on compare la scène de torture avec celle de la roulette russe dans "voyage au bout de l'enfer", la violence asiatique change de valeur, et le statut du blanc...

le flic asiatique c'est un peu le fantasme d'une alliance de la loi et de la violence : on n'imagine pas un seul instant un flic us, occidental, se comporter avec autant de violence immédiate sans perdre son statut de représentant de la loi, mais c'est ce qu'il nous faudrait, semble dire Refn, contre les trafiquants de drogues, les dealers, les pédophiles...

Un film pour les mecs, qui veulent regarder la violence de dieu, de la loi, en face...une violence "primitive", qui renoue avec les fameux spectacles de tortures publiques (les sombres fêtes punitives") que décrit foucault au début de" surveiller et punir", et qui s'achèvent fin 18ème/début 19ème, quand les bourreaux cèdent la place aux surveillants, médecins, aumôniers, psychiatres, psychologues, éducateurs... pudeur de la loi, honte de punir, et d'être puni, tout se fera dans la soustraction au regard, en touchant le moins possible au corps; si on torture encore, ce sera en cachette, sans le dire, sans le montrer... la civilisation c'est la mort propre donnée à distance...


(des choses à dire sur le cinéma et la torture, depuis quelques années, en relation bien entendu avec la lutte contre le terrorisme...)





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Message par Invité Dim 26 Mai 2013 - 10:01

t'as déjà un topic

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Message par wootsuibrick Dim 26 Mai 2013 - 11:00

du coup j'édite mon texte ici :

On pourrait avoir l'impression que cette surésthétisation, qui vise à faire des personnages de pures figures, et qui débouche sur une certaine fascination, donne sur du vide. Mais ce vide des figures répond à la quasi inaction du personnage principal. Dans un film d'action classique (ici on est proche des canevas bruce lee/van damme/seagel), le héros bien que résistant au désir d'user de sa violence, de la puissance qui dans les lois du genre le distingue, fini par céder, et au nom de la justice répondre au mal, par mal. Mais ici, ce "héros" semble castré par l'absence de justice de ce qui pourrait motiver son action; le personnage à venger, son frère, n'ayant pas été victime d'une mort injuste, mais d'un rééquilibrage de la violence par la réelle figure de justicier "fasciste", ou primaire du film : le flic. Cette castration de ce qui dans la loi du genre aurait dû devenir un désir d'action, ne semble d'ailleurs pas juste être le fait du caneva auquel se réfère le film, mais aussi les conséquences de la relation du héros à sa mère. Une relation que les dialogues du film remontent à la période de grossesse de la mère, figeant les caractèristiques du héros dans une définition psychanalatico/génétique. Cette mère malgré qu'elle soit autant à l'origine de ses caractéristiques que l'incapacité, au vu du scénario, de répondre aux lois du genre, pousse au nom des lois du sang (à défaut de celles de la justice), mais sans résultat, le "héros" à agir dans le sens qui aurait dû le définir : l'exercice de sa puissance au nom d'une vengeance quasi divine. Cette exercice de puissance, à l'inverse, ne semble exercé que par la figure qui aurait dû être l'antagonisme à vaincre et dépasser : la figure du flic commanditaire de l'assassinat du frère du héros. Le seul moment qui opposera directement ces deux figures antagonistes est un match de boxe sans conséquence, bien qu'appelé par la narration. Ce match qui se soldera par la défaite du "héros", ne fait qu'illustrer l'issu des enjeux de la narration du film.

(à noter que l'action du film se passe en thaïlande, et que le racisme des personnages blancs pousse à y voir aussi, le combat de la figure asiatique contre la figure du blanc. Un blanc venu historiquement prendre possession d'un genre dont il n'est pas le géniteur... Là où Van Damme mettait à terre tous ses adversaires thaïlandais dans un sport de combat dont ils sont pourtant les inventeurs, Ryan Gosling perd. Dans l'espace du genre, du sport asiatique auquel se réfère l'imaginaire d'un film occidental, l'asiatique reprend son pouvoir, laissant au héros blanc comme seule satisfaction la fascination des effets vides qui mettent en forme l'histoire de son impuissance.)


Dernière édition par wootsuibrick le Dim 26 Mai 2013 - 18:21, édité 4 fois
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Message par wootsuibrick Dim 26 Mai 2013 - 11:15

à noter que je fais des efforts pour m'intégrer au forum en allant voir des films que tout le monde va voir. Smile
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Message par Invité Dim 26 Mai 2013 - 12:10

dis plutôt que t'avais envie du marchand de sabres ! Wink

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Message par wootsuibrick Dim 26 Mai 2013 - 13:17

slimfast a écrit:dis plutôt que t'avais envie du marchand de sabres ! Wink
hé hé hé,
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Message par Borges Dim 26 Mai 2013 - 16:49

Hi

Tu t'intègres, sans renoncer, en restant fidèle à tes univers ciné-asiatiques Wink
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Message par wootsuibrick Dim 26 Mai 2013 - 17:15

Hi,

Je m'en suis à peine rendu compte...
En tout cas du coup je vais tenter de voir le film viking de Refn.
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Message par adeline Dim 26 Mai 2013 - 18:08

Ce film de viking c'est un truc de fou que j'ai détesté mais qui est très marquant, tellement inhumainement violent. On ne sait rien des personnages, de leur motivation, ce sont des brutes qui ne parlent pas, des êtres incompréhensible qui évoluent dans un univers complètement hermétique. Il y a beaucoup de ce film dans OGF. Mais autant Valhalla Rising ne ressemblait à rien et ne sacrifiait à aucune esthétique, autant OGF semble singer tous les films dont il tire ses éléments.
Et ce que tu écris, Woot, est vraiment intéressant !

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Message par wootsuibrick Dim 26 Mai 2013 - 18:19

Les rideaux à perles rouges m'ont beaucoup fait penser à 2046 de WKW.
Un parallèle possible avec The Grandmaster?
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Message par Invité Dim 26 Mai 2013 - 18:32

moi ça me fait surtout penser à ton avatar. à propos de choses qui viennent déformer ou masquer en partie les visages il n'y a guère que monsieur propre avec son sabre qui ne soit toujours filmé sans jamais rien entre son visage et la caméra, amenant par là une fascination que personnellement je trouve ridicule, dans cette façon de le singulariser voire d'en faire un personnage éthéré donc le corps, est le seul corps du film ne peut pas être atteint ni touché. un héros.
une scène du film, dans les arbres, en fait clairement une apparition immatérielle.

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Message par careful Dim 26 Mai 2013 - 18:36

J'avais l'impression d'être devant un film de Tsai Ming Liang pour ma part. Éprouvant. D'accord avec Adeline, ton texte est intéressant Woot'. Riz Ortolani pour la bande sonore, cela aurait donné un tout autre canevas.
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Message par wootsuibrick Dim 26 Mai 2013 - 18:44

slimfast a écrit:moi ça me fait surtout penser à ton avatar.

va falloir que je réexplique ce personnage de ronin borgne, manchot et paresseux, qui vit au crochet d'une femme, et qui n'a pour lui qu'une très grande habilité au sabre? Wink
le film derrière mon avatar s'appelle Sazen Tange and the Pot worth a million of ryo, de Yamanaka Sadao (auteur entre autre du très très beau Humanity and paper balloons).

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Message par Invité Dim 26 Mai 2013 - 18:59

wootsuibrick a écrit:du coup j'édite mon texte ici :

" fous" est devenu édite ; un repentir. Je crains que le filon psy pour interpréter le film ne soit qu'une béquille induite par des péripéties pitoyables, les sornettes de la mère sur son fils aîné. pitié.

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Message par wootsuibrick Dim 26 Mai 2013 - 19:10

Je crains que le filon psy pour interpréter le film ne soit qu'une béquille induite par des péripéties pitoyables, les sornettes de la mère sur son fils aîné.

Mon interprétation n'est pas psy du tout en fait, elle tente de coller à l'image et à la mécanique du récit en la mettant en parallèle au genre auquel elle se réfère. Je dirai même que l'argument psy de la mère a le même intéret, niveau interprétation, que le fait que van damme soit meilleur boxeur que RG.
Aucune profondeur dans tout ça.
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Message par Invité Dim 26 Mai 2013 - 19:19

oui c'est là où je voulais en venir : aucune profondeur, ni du chant débile, ni de champ (théâtralisation des décors), ni de rien. exit l'"origine du monde", puisque c'est de cela qu'il s'agit.

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Message par wootsuibrick Dim 26 Mai 2013 - 19:28

Le manque de profondeur ne peut pas définir les lacunes d'une oeuvre, comme l'emploi de l'aplat ne peut pas définir la pauvreté esthétique d'une peinture.
Ce n'est pas parce que la postmodernité est une coquille vide qu'elle peut paraitre problèmatique... c'est parce que la littérature autour de cette idée a plus de poids que sa réalité.
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Message par Invité Dim 26 Mai 2013 - 19:36

si on ne fait pas de généralité mais qu'on analyse au coup par coup, bien évidemment si.
je ne crois pas comme toi au genre, aux lois du genre. tout cela s'interpénètre et donne des singularités à voir singulièrement et non comme des éléments d'un ensemble. c'est souvent ce qui vient pourtant en premier à l'esprit, comparer un film à un autre qui lui serait comparable comme si l'instrument de la comparaison faisait le film.
souhaitons que jerzy ne voit pas ce poste qui donnerait lieu à une copieuse explication de non-texte.

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Message par wootsuibrick Dim 26 Mai 2013 - 19:43

Difficile de voir un film sans que ses images renvoient à autre chose.
Bien que je sois d'accord, les genres ne sont pas clos.
Mais on ne peut pas nier que des régles se dessinent, qu'il y a des éléments récurrents, et des canevas narratifs.
Et surtout, l'industrie du cinéma se structure beaucoup selon ces canevas.


Dernière édition par wootsuibrick le Dim 26 Mai 2013 - 19:47, édité 1 fois
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Message par Invité Dim 26 Mai 2013 - 19:45

évidemment quand je dis ça j'espère tout le contraire pour lire sa lire sa prose musquée de loquedu.

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Message par Invité Dim 26 Mai 2013 - 19:53

on peut mettre tout ça au passé. je comprends bien que le film soit plus un objet de consommation courante que le livre, la danse ou la musique. mais par exemple si on commence dans un ciné club à expliquer à des jeunes que ce qu'ils ont vu est bien car on peut le rattacher à une "culture" du cinéma, ils ne reviennent pas. tu aimes visiblement le cinéma de genre, moi pas. je veux être capable de dire pourquoi tel film m'a plus en lui même (c'est vrai j'en ai vu un certain nombre, donc je fais des ramifications) et ça passe uniquement par mon expérience singulière de la réception du film.

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Message par wootsuibrick Lun 27 Mai 2013 - 4:26

J'ai une passion particulière pour le cinéma japonais, il y est parfois difficile de faire la distinction entre ce qu'on appelle du cinéma d'auteur ou du cinéma de genre.
Ozu, Naruse, Gosho, Shimizu, ou Shimazu sont par exemple les précepteurs d'un genre pensé par le producteur Shiro Kido.

Et il ne s'agit pas d'expliquer que quelque chose est bien parceque c'est à ratacher à une culture... Ce n'est pas parcequ'on démontre que les dinosaures font partie de la même famille zoologique que les oiseaux que cela signifie qu'ils savent tous voler. Et ce n'est pas parcequ'un oiseau est un oiseau qu'il sait forcément voler.
Et bien que Manzoni ait soit disant utilisé du caca pour son oeuvre la plus connue, le caca n'est pas un matériau noble et courant en art. Le mot art n'insinue pas qu'il faille utiliser du caca pour composer ce qui le défini, mais sans histoire de l'art, dur de donner du sens à l'acte de Manzoni.
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Message par Invité Lun 27 Mai 2013 - 20:50

je ne sais rien de ce dont tu parles mais ma préférence va à ce qui n'est pas forcément à mettre dans une perspective signifiante. En toute oeuvre j'aime qu'elle soit un commencement. Je ne sais pas si c'est clair. Le dernier film qui m'a impressionné de ce point de vue c'est Dark Swan, non qu'il soit particulièrement un chef-d'oeuvre mais parce qu'il se suffit à lui même. Il donne lieu, comment dire, à une analyse interne d'une grande richesse sur laquelle, en ce qui me concerne, j'ai pu travailler avec d'autres, sans que rien de ce qui était étranger au film ne viennent nous effleurer.

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Message par wootsuibrick Mar 28 Mai 2013 - 5:07

oui, je comprend. Smile
tu n'a pas eu besoin de parler de Perfect Blue ou je ne sais quoi, après avoir vu ce film.
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