Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
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Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
Sinon, en matière de contre-politique des auteurs "officielle", il y a toujours le grand pote de Borges, l'ami Zohiloff. Au moins, ce type a essayé quelque chose, il voulu regarder les films différemment, faire découvrir des films, une manière de les faire, je ne sais pas trop. Et le tout contre une certaine cinéphilie officielle donc.
Attention, je ne dis pas qu'il a "pensé", etc. Je ne suis pas à même de juger ses écrits, mais sur ce point, ses 5 années de blog ont quand même créé quelque chose, une idée du cinéma, etc. D'ailleurs, son influence se retrouve un peu partout, par exemple chez Independencia, avec les textes de ST ou le massacre du dernier Cavalier, ou les séries, etc.
Attention, je ne dis pas qu'il a "pensé", etc. Je ne suis pas à même de juger ses écrits, mais sur ce point, ses 5 années de blog ont quand même créé quelque chose, une idée du cinéma, etc. D'ailleurs, son influence se retrouve un peu partout, par exemple chez Independencia, avec les textes de ST ou le massacre du dernier Cavalier, ou les séries, etc.
Dernière édition par Le_comte le Dim 15 Nov 2009 - 13:46, édité 1 fois
Le_comte- Messages : 336
Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
Oui, il faut être simple.
par exemple ces distinctions de badiou, on peut les rendre très concrètes, par un dialogue :
-J'aime bien tes baskets, mec, elles sont bien...
-Elles sont bien? tu rigoles; c'est des X, c'est souple, fin; t'as vu la forme...ça c'est du style, tout ce qu'ils font chez X, c'est supérieur...
c'est la vie ordinaire, vient alors Socrate qui évoque l'idée des Baskets dont ces baskets sont la trace sensible...
par exemple ces distinctions de badiou, on peut les rendre très concrètes, par un dialogue :
-J'aime bien tes baskets, mec, elles sont bien...
-Elles sont bien? tu rigoles; c'est des X, c'est souple, fin; t'as vu la forme...ça c'est du style, tout ce qu'ils font chez X, c'est supérieur...
c'est la vie ordinaire, vient alors Socrate qui évoque l'idée des Baskets dont ces baskets sont la trace sensible...
Borges- Messages : 6044
Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
C'est le mot "simulacre" ou c'est l'implication de celui-ici dans le cinéma que vous n'arrivez pas à cerner ?
Invité- Invité
Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
Le_comte a écrit:Sinon, en matière de contre-politique des auteurs "officielle", il y a toujours le grand pote de Borges, l'ami Zohiloff. Au moins, ce type a essayé quelque chose, il voulu regarder les films différemment, faire découvrir des films, une manière de les faire, je ne sais pas trop. Et le tout contre une certaine cinéphilie officielle donc.
Attention, je ne dis pas qu'il a "pensé", etc. Je ne suis pas à même de juger ses écrits, mais sur ce point, ses 5 années de blog ont quand même créé quelque chose, une idée du cinéma, etc. D'ailleurs, son influence se retrouve un peu partout, par exemple chez Independencia, avec les textes de ST ou la massacre du dernier Cavalier, ou les séries, etc.
J'espère que tu rigoles et que t'es pas non plus complètement idiot. Z, c'est tellement con qu'il sait pas aligner deux lignes; ou plutôt c'est tellement bête que tu sais pas quoi dire.
Le_comte, stp, essaye de penser deux secondes, de ne pas oublier d'un message à l'autre ce que tu dis, tu as décrit les différents modes d'approche d'une oeuvre, selon Badiou; Z se situe dans le jugement indistinct le plus indistinct (proche donc de la subjectivité fasciste; mon plaisir fait loi, et surtout mon ressentiment, car c'est l'écriture de la plus grande dépression, de la plus grande impuissance possible) et dans la posture snob, rien de plus. C'est quoi son énoncé-normatif-type : j'aime bien mes photos, même si elles sont pas belles, je les aimes bien. J'aime bien les roms, parce qu'ils sont les seuls à qui je me sente naturellement supérieur; c'est comme les amis des bêtes, qui n'aiment pas le genre humain. Le second, c'est personne ne parle de... et le plus souvent c'est des conneries, parce que tout le monde en parle, dans un certain milieu... Quand à l'influence de Z sur l'univers de la pensée, laisse moi rire (la recette la plus vieille du monde, dites du mal de gens plus ou moins connus, insultez-les, et ça vous donnera une visibilité; c'est une règle primaire de l'existence médiatique; on trouve ça partout; c'est dans tous les westerns. On ne lit pas Z, on veut juste voir à qui il souhaite d'attraper le sida, c'est un peu la fascination que peuvent exercer des gens comme Hitler, ou le pen... une parole sans frein, maniaque (inverse de la position dépressive) )
Moi, je trouve ça tellement bête que parfois je peux pas résister à en causer.
Et puis comme il est d'extrême droite, je sais pourquoi il m'arrive d'en parler.
Savoir pourquoi on combat
distinguer l'ami de l'ennemi
Si tu peux être pote avec moi, n'en fais pas trop avec Z...(garde ça secret, ton admiration)
Le_comte, stp, essaye de penser deux secondes, de ne pas oublier d'un message à l'autre ce que tu dis, tu as décrit les différents modes d'approche d'une oeuvre, selon Badiou; Z se situe dans le jugement indistinct le plus indistinct (proche donc de la subjectivité fasciste; mon plaisir fait loi, et surtout mon ressentiment, car c'est l'écriture de la plus grande dépression, de la plus grande impuissance possible) et dans la posture snob, rien de plus. C'est quoi son énoncé-normatif-type : j'aime bien mes photos, même si elles sont pas belles, je les aimes bien. J'aime bien les roms, parce qu'ils sont les seuls à qui je me sente naturellement supérieur; c'est comme les amis des bêtes, qui n'aiment pas le genre humain. Le second, c'est personne ne parle de... et le plus souvent c'est des conneries, parce que tout le monde en parle, dans un certain milieu... Quand à l'influence de Z sur l'univers de la pensée, laisse moi rire (la recette la plus vieille du monde, dites du mal de gens plus ou moins connus, insultez-les, et ça vous donnera une visibilité; c'est une règle primaire de l'existence médiatique; on trouve ça partout; c'est dans tous les westerns. On ne lit pas Z, on veut juste voir à qui il souhaite d'attraper le sida, c'est un peu la fascination que peuvent exercer des gens comme Hitler, ou le pen... une parole sans frein, maniaque (inverse de la position dépressive) )
Moi, je trouve ça tellement bête que parfois je peux pas résister à en causer.
Et puis comme il est d'extrême droite, je sais pourquoi il m'arrive d'en parler.
Savoir pourquoi on combat
distinguer l'ami de l'ennemi
Si tu peux être pote avec moi, n'en fais pas trop avec Z...(garde ça secret, ton admiration)
Borges- Messages : 6044
Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
SIMULACRE : [simylakR] n. m. ─ fin XIIe ; lat. simulacrum (image, effigie, statue) 1 vx Image, idole. 2 (1552) LITTÉR. Apparence sensible qui se donne pour une réalité. fantôme, illusion, semblant. Un simulacre de procès. parodie. « Ce combat n’est plus que comme un simulacre de bataille » (Gide). 3 Objet qui en imite un autre. Des « simulacres d’œufs en toutes sortes de matières sucrées » (Butor).
Le petit Robert, dictionnaire de la langue française, éd. 2002.
Le petit Robert, dictionnaire de la langue française, éd. 2002.
Van Stratten- Messages : 165
Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
merci Van Stratten.
Donc si j'ai bien compris, la société est bourrée de simulacres, et le cinéma en fait parti?
puis où commence le problème? le simulacre naturaliste?
Donc si j'ai bien compris, la société est bourrée de simulacres, et le cinéma en fait parti?
puis où commence le problème? le simulacre naturaliste?
Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
Lol Borges, c'était un peu fait exprès, je te titillais (bon je n'aurais pas dû, c'est la dernière fois que je le fais promis !). Je n'écrivais pas cela en continuité avec mon message précédent, pas du tout même . Il y a simplement un mouvement qui me plait chez Z, rien de plus : sa "contre-politique des auteurs", sa compréhension du cinéma de qualité, etc. Je me fiche complètement de ses insultes, de son "fascisme", de ses "goûts" (je ne vois presque rien de ce qu'il "conseille", et quand c'est le cas je décroche vite). J'ai juste lu, certains trucs ont attiré mon attention, et puis basta. Je ne comprends pas non plus le 3/4 de ses insultes envers les cinéastes. Jamais il ne développe, jamais non plus il ne cherche à écrire sur ce qu'il "pose" : il répète toujours la même chose, constamment, presque en reprenant ses phrases à l'identique. Mais jamais il ne développe, ni ne cherche à expliquer (lui est une merde, les Auteurs aussi, etc.).
Pour ma part, les deux je crois. Il ne faut pas confondre le simulacre et la mise en scène, un "cinéma de la réalité" et un "cinéma de fiction". VS fait ces oppositions il me semble, oppositions qui ne tiennent pas. Le virtuel (ce qu'on nommerait le simulacre ?) et la fiction sont quand même deux choses différentes, deux "régimes" de l'image. On ne peut quand même pas réduire tout ce qui n'est pas la "réalité" au simulacre ? Exemple : l'age d'or du cinéma américain, est-ce du simulacre ? Peut-on en parler comme tel ? Ça ne tient pas du tout la route. Je ne sais pas JM, je te renvoie mes questions , pour savoir ce qui se cache derrière ce mot étrange.
JM a écrit:C'est le mot "simulacre" ou c'est l'implication de celui-ici dans le cinéma que vous n'arrivez pas à cerner ?
Pour ma part, les deux je crois. Il ne faut pas confondre le simulacre et la mise en scène, un "cinéma de la réalité" et un "cinéma de fiction". VS fait ces oppositions il me semble, oppositions qui ne tiennent pas. Le virtuel (ce qu'on nommerait le simulacre ?) et la fiction sont quand même deux choses différentes, deux "régimes" de l'image. On ne peut quand même pas réduire tout ce qui n'est pas la "réalité" au simulacre ? Exemple : l'age d'or du cinéma américain, est-ce du simulacre ? Peut-on en parler comme tel ? Ça ne tient pas du tout la route. Je ne sais pas JM, je te renvoie mes questions , pour savoir ce qui se cache derrière ce mot étrange.
Le_comte- Messages : 336
Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
Le_comte a écrit:Je ne sais pas JM, je te renvoie mes questions , pour savoir ce qui se cache derrière ce mot étrange.
Je crois que j'avais déjà répondu à VS dans ce topic à propos de sa croisade contre le simulacre, je lui avait fait part de ma réserve, ma position n'a pas vraiment changé. Le texte que j'ai écrit à propos d'"Ultimate Game" fait référence au simulacre, j'ai cru important d'en parler et de critiquer une forme de simulacre intégral à propos de ce film roublard qui fait graviter ses personnages dans des mondes d'images parallèles car il m'a semblé n'offrir aux spectateurs aucun "point de réel", en particulier à cause de son "point final". Je suis partant pour discuter de ce texte en particulier avec les personnes pour qui il pose un problème, dans les commentaires du blog, ça sera aussi bien. Pour reprendre Comolli, c'est pour moi un mauvais film qui croit défaire le simulacre par le simulacre, mais ne fait que le renforcer au contraire.
Invité- Invité
Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
[quote="JM"]
comme Matrice?Le_comte a écrit:c'est pour moi un mauvais film qui croit défaire le simulacre par le simulacre, mais ne fait que le renforcer au contraire.
Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
[quote="wootsuibrick"]
Oui, peut-être bien qu'il y avait de ça dans Matrix. Pas sûr que Badiou soit d'accord avec moi !
JM a écrit:comme Matrice?Le_comte a écrit:c'est pour moi un mauvais film qui croit défaire le simulacre par le simulacre, mais ne fait que le renforcer au contraire.
Oui, peut-être bien qu'il y avait de ça dans Matrix. Pas sûr que Badiou soit d'accord avec moi !
Invité- Invité
Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
Je ne savais pas trop où poster ça, alors j'ai choisi un topic spécial Cahiers :
Dans la critique de Femmes du Caire écrite par Renzi et Waqué pour le site Independencia, on peut lire ceci:
"Dialectique bien plus éclairée, qui commence par poser l’existence de deux niveaux distincts – le plateau et la rue – s’éclairant mutuellement (se donnant l’un l’autre signification et lumière), pour venir couper cette respiration."
Ca vous dit (peut-être) quelque chose? Normal, à une incise près, il s'agit mot pour mot d'une phrase d'Emmanuel Burdeau commentant les films de Paul Verhoeven à l'occasion d'un "Cinéma retrouvé" paru en septembre 2004 dans la revue.
Le texte d'Independencia fait certes bien référence à Verhoeven par la suite (à titre d'une comparaison), mais jamais il n'est question de Burdeau et de son article dont la phrase est pourtant reprise intégralement, parenthèse comprise. Renzi est coutumier de ce genre de pratique : déjà, sa critique de Two Lovers plagiait, pillait les "Notes pour une étude de James Gray" de son ami et mentor Burdeau (lisibles ici : www.cahiersducinema.com/article1644.html). Je trouve ça pitoyable, on dirait que Renzi est incapable de formuler ses propres phrases, d'avoir ses propres idées. L'influence, c'est très bien, mais il y a des limites.
Ca me rappelle de Baecque, expert en plagiat lui aussi. Dès que vous lisez quelque chose d'intéressant de de Baecque, vous pouvez être sûr que ça ne vient pas de lui. Et le plus drôle, c'est qu'il finit par se recopier lui-même, ses livres ne sont jamais que des assemblages de textes écrits pour tel autre livre, pour telle revue, et repris quasiment mot pour mot ad nauseam.
Dans la critique de Femmes du Caire écrite par Renzi et Waqué pour le site Independencia, on peut lire ceci:
"Dialectique bien plus éclairée, qui commence par poser l’existence de deux niveaux distincts – le plateau et la rue – s’éclairant mutuellement (se donnant l’un l’autre signification et lumière), pour venir couper cette respiration."
Ca vous dit (peut-être) quelque chose? Normal, à une incise près, il s'agit mot pour mot d'une phrase d'Emmanuel Burdeau commentant les films de Paul Verhoeven à l'occasion d'un "Cinéma retrouvé" paru en septembre 2004 dans la revue.
Le texte d'Independencia fait certes bien référence à Verhoeven par la suite (à titre d'une comparaison), mais jamais il n'est question de Burdeau et de son article dont la phrase est pourtant reprise intégralement, parenthèse comprise. Renzi est coutumier de ce genre de pratique : déjà, sa critique de Two Lovers plagiait, pillait les "Notes pour une étude de James Gray" de son ami et mentor Burdeau (lisibles ici : www.cahiersducinema.com/article1644.html). Je trouve ça pitoyable, on dirait que Renzi est incapable de formuler ses propres phrases, d'avoir ses propres idées. L'influence, c'est très bien, mais il y a des limites.
Ca me rappelle de Baecque, expert en plagiat lui aussi. Dès que vous lisez quelque chose d'intéressant de de Baecque, vous pouvez être sûr que ça ne vient pas de lui. Et le plus drôle, c'est qu'il finit par se recopier lui-même, ses livres ne sont jamais que des assemblages de textes écrits pour tel autre livre, pour telle revue, et repris quasiment mot pour mot ad nauseam.
Invité- Invité
Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
Hello,
En fait ER n'est sans doute pas celui qui écrit le plus de conneries pour Independencia (il y écrit du reste assez peu), Camille Brunel ou Frédéric Moreau se chargent (avec ou sans subventions ?) d'en écrire régulièrement de beaucoup plus belles.
Tu parles de ses copier-coller, peut-être faut-il juste voir là des emprunts entre copains, c'est pas bien méchant, pourquoi pas si c'est utilisé à bon escient, c'est moins fatiguant que les gens qui font du copier-coller avec leurs commentaires qu'ils pensent être une bulle du pape sur trois ou quatre forums à la suite.
Non, le plus dommageable c'est quand ce type, ce ER, se croit obligé de taper sur ceux qui écrivent sur les forums ou les blogs. Qu'il NOUS déteste c'est une chose, qu'il préfère passer des heures sur KG pour échanger des films avec des inconnus comme d'autres échangent des images Panini ou de l'or contre des breloques c'en est une autre, mais il devrait s'abstenir de tout commentaire sur ce que produit le cyber petit peuple de la critique quand on voit les âneries qu'il laisse parfois publier sur son site.
En fait ER n'est sans doute pas celui qui écrit le plus de conneries pour Independencia (il y écrit du reste assez peu), Camille Brunel ou Frédéric Moreau se chargent (avec ou sans subventions ?) d'en écrire régulièrement de beaucoup plus belles.
Tu parles de ses copier-coller, peut-être faut-il juste voir là des emprunts entre copains, c'est pas bien méchant, pourquoi pas si c'est utilisé à bon escient, c'est moins fatiguant que les gens qui font du copier-coller avec leurs commentaires qu'ils pensent être une bulle du pape sur trois ou quatre forums à la suite.
Non, le plus dommageable c'est quand ce type, ce ER, se croit obligé de taper sur ceux qui écrivent sur les forums ou les blogs. Qu'il NOUS déteste c'est une chose, qu'il préfère passer des heures sur KG pour échanger des films avec des inconnus comme d'autres échangent des images Panini ou de l'or contre des breloques c'en est une autre, mais il devrait s'abstenir de tout commentaire sur ce que produit le cyber petit peuple de la critique quand on voit les âneries qu'il laisse parfois publier sur son site.
Invité- Invité
Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
Moi je comprends assez M... ; enfin, pas sur le fait qu'ER prennent des idées à Burdeau ou à n'importe qui d'autre, ça on le fait vraiment tous et c'est bien ainsi qu'on écrit, ou qu'on crée. Ce que je trouve trop drôle, c'est qu'il ne prenne pas la peine de réécrire, de se fatiguer un peu, d'essayer d'aller plus loin, ou de digérer ces phrases pour faire son texte à lui. Les idées, ce sont toujours aussi les idées des autres. Mais reprendre des phrases mot à mot, c'est vraiment idiot...
adeline- Messages : 3000
Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
(mais peut-être que Renzi est un nouveau Pierre Ménard et que son ambition est de réinventer en 2010 les phrases écrites par un autre en 2004, et sans les copier ; auquel cas, c'est un génie, car il y parvient presque, à une incise près)
Eyquem- Messages : 3126
Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
n'oublions pas que les deux ont signé des papiers ensemble, peut-être que cette phrase avait en fait été écrite par ER...ou alors c'est juste un oubli des références, des italiques, ce qui arrive...mais au fond quel intérêt tout ça? à qui sont les souliers?
Borges- Messages : 6044
Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
C'est exactement ce que je pense Adeline. La critique de Two Lovers, c'est une compilation des idées ou des phrases de Burdeau, parfois réécrites au mot près. Alors certes, peut-être que les notes de B. étaient elles-mêmes issues d'une discussion avec R. Il n'empêche que c'est ridicule (ou paresseux) de réécrire presque exactement la même chose; comme tu dis il devrait "digérer" le texte de B. pour écrire son propre article, avec ses mots, et aussi pourquoi pas des idées qui lui sont propres.
Borges, ce n'est pas un oubli, pour Two Lovers c'est quasiment toute la critique qui devrait être en italique. Et le papier sur Verhoeven était dû au seul Burdeau (ça je le sais), à une époque où Renzi n'était pas encore aux Cahiers (enfin je crois). Quel intérêt? Pour la critique de Femmes du Caire, effectivement ce n'est pas très grave. Pour Two Lovers c'est nul, dans ce cas-là moi aussi je vais me mettre à recopier des critiques, c'est un peu facile. Bref. Je reconnais que c'est pas un débat très important (c'était juste un petit coup de gueule)
Borges, ce n'est pas un oubli, pour Two Lovers c'est quasiment toute la critique qui devrait être en italique. Et le papier sur Verhoeven était dû au seul Burdeau (ça je le sais), à une époque où Renzi n'était pas encore aux Cahiers (enfin je crois). Quel intérêt? Pour la critique de Femmes du Caire, effectivement ce n'est pas très grave. Pour Two Lovers c'est nul, dans ce cas-là moi aussi je vais me mettre à recopier des critiques, c'est un peu facile. Bref. Je reconnais que c'est pas un débat très important (c'était juste un petit coup de gueule)
Invité- Invité
Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
Dans les commentaires à son papier sur Vénus Noire, tombé sur ces propos de Renzi :
http://www.rue89.com/cineindependencia/2010/09/11/venus-noire-dabdellatif-kechiche-le-spectacle-de-lhumanite-avariee-1661
(pourquoi je suis pas surpris ? lol)
Ceci dit, celle de la presse est une scène étrange. Aux Cahiers par exemple (j'ai été rédacteur de cette revue pendant cinq ans) il y avait des auteurs (Assayas, Techiné, Denis...) sur lesquels on n'avait droit qu'à une seule opinion : l'enthousiasme. Tout autre avis était systématiquement censuré. Et je peux vous assurer que, la plus part du temps, les voix dissonantes étaient majoritaires dans le comité.
Je ne crois pas que le cas des Cahiers soit isolé. Mais c'est étonnant que les pages qui autrefois accueillirent un texte, depuis devenu célèbre, où Truffaut s'attaquait aux cinéastes les plus importants de son époque, tournent aujourd'hui (je ne veux pas parler pour la nouvelle rédaction, je me borne à mon expérience :2005-2009) en dossier de presse du cinéma d'auteur, cette nouvelle qualité française. Les raisons de cette métamorphose des fins sont complexes, à discuter dans une autre occasion.
En quelques mots : nous avons fondé Independencia pour dire ce qu'on pense des films qu'on voit. Toute autre opinion est, bien évidemment, bienvenue.
(...)
Quant aux Cahiers. Ils ont beaucoup évolué. Sans refaire toute l'histoire (elle reste à faire, l'histoire de cette revue), au départ c'était une revue de combat, qui voulait changer le cinéma d'auteur, imposer un autre cinéma. Je n'ai pas très envie de dire du mal des Cahiers tel qu'il sont aujourd'hui. C'est un exercice beaucoup pratiqué, je dirais même systématiquement, par les anciens rédacteurs (toute époque confondue). Si je me borne à mes 5 ans dans cette revue, je dois admettre qu'on pouvait dire tout ce qu'on voulait du cinéma hollywoodien d'un côté et de l'expérimental de l'autre, en revanche, sur le cinéma du "milieu", la nouvelle qualité française il y avait une gêne : finalement j'ai fini par comprendre que la politique était le soutien inconditionnel. Soutien a-critique, institutionnel. Comme la cinémathèque.
Cela correspond à une fonction nouvelle de la revue, dans le cadre de l'industrie française. Ce n'est pas honteux (un peu quand même), mais c'est choquant lorsqu'on considère les débuts des Cahiers, les jeunes turques... etc, etc...
Je ne pense pas que la réponse soit la terreur : dire du mal des auteurs français coute que coute. Ce serait tout aussi a-critique. L'idéal serait d'avoir un rapport articulé avec le "milieu". Bref, un dialogue.
Independencia est une tentative. Se donner les moyens d'écrire ce qu'on veut (mais pas n'importe quoi, j'espère). Elle est encore très jeune. C'est une revue beta. On verra.
http://www.rue89.com/cineindependencia/2010/09/11/venus-noire-dabdellatif-kechiche-le-spectacle-de-lhumanite-avariee-1661
(pourquoi je suis pas surpris ? lol)
Borges- Messages : 6044
Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
pff tout ça c'est du flan, ce qui n'a d'ailleurs rien d'étonnant puisque Renzi est amateur de pâtisseries.
Pourquoi il écrivait aux Cahiers à l'époque : parce que c'était les Cahiers, et il savait pertinemment que les Cahiers c'est ça, et ça a toujours été ça, une certaine ligne éditoriale qui provoque des préférences et des rejets d'auteurs (il y a toujours cette espèce de nostalgie des cahiers jaunes à Independencia d'ailleurs, donc faut pas trop croire que son site fonctionne différemment, ou alors il s'entoure juste des gens qui aiment les mêmes films et cinéastes que lui). Renzi arrivera pas à faire croire qu'il était bien naïf en arrivant à la revue et qu'il savait pas ça. Non seulement il le savait, mais c'est précisément ce qu'il cherchait en venant aux Cahiers. Après que la ligne aie pas correspondu à ce qu'il voulait dire, pourquoi pas (mais enfin, pour nuancer sur le méchant Frodon puisque c'est de lui qu'il s'agit entre les lignes, son copain EB était quand même rédacteur en chef aussi).
Cependant quand on se souvient de ce qu'il était capable de pondre comme âneries sur les films qu'il trouvait pourtant nuls, on doute qu'il était obligé par quiconque de le faire à la rédaction. Il y avait toujours avec Burdeau cette intention de sauver les films les plus débiles (us par exemple), donc pourquoi d'autres rédacteurs n'auraient pas pu sauver les films d'auteur français que la majorité trouvait mauvais ?
Le reste des interventions de Renzi est plus intéressant, on y découvre un petit critique même pas ironique du Paris mondain. "Germanopratin", comme dirait l'autre ?
Pourquoi il écrivait aux Cahiers à l'époque : parce que c'était les Cahiers, et il savait pertinemment que les Cahiers c'est ça, et ça a toujours été ça, une certaine ligne éditoriale qui provoque des préférences et des rejets d'auteurs (il y a toujours cette espèce de nostalgie des cahiers jaunes à Independencia d'ailleurs, donc faut pas trop croire que son site fonctionne différemment, ou alors il s'entoure juste des gens qui aiment les mêmes films et cinéastes que lui). Renzi arrivera pas à faire croire qu'il était bien naïf en arrivant à la revue et qu'il savait pas ça. Non seulement il le savait, mais c'est précisément ce qu'il cherchait en venant aux Cahiers. Après que la ligne aie pas correspondu à ce qu'il voulait dire, pourquoi pas (mais enfin, pour nuancer sur le méchant Frodon puisque c'est de lui qu'il s'agit entre les lignes, son copain EB était quand même rédacteur en chef aussi).
Cependant quand on se souvient de ce qu'il était capable de pondre comme âneries sur les films qu'il trouvait pourtant nuls, on doute qu'il était obligé par quiconque de le faire à la rédaction. Il y avait toujours avec Burdeau cette intention de sauver les films les plus débiles (us par exemple), donc pourquoi d'autres rédacteurs n'auraient pas pu sauver les films d'auteur français que la majorité trouvait mauvais ?
Le reste des interventions de Renzi est plus intéressant, on y découvre un petit critique même pas ironique du Paris mondain. "Germanopratin", comme dirait l'autre ?
Invité- Invité
Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
Attention les yeux...
Après :
Voici :
Les Cahiers jaunes sont revenus, vive la nouvelle nouvelle vague du cinéma français !
Après :
Voici :
Les Cahiers jaunes sont revenus, vive la nouvelle nouvelle vague du cinéma français !
Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
Que penses-tu de ce jeune cinéma français, toi qui a écrit un bon texte il y a quelque temps sur celui-ci ?
On ressort souvent, aux cahiers et ailleurs, la nouvelle vague à chaque début de décennie. C'est hallucinant de voir comment ce mot est employé aujourd'hui. J'ai été à la cinémathèque française l'autre jour et j'ai pris le programme qu'il distribue gratuitement à l'entrée : toutes les rétrospectives et hommages sont qualifiées de "nouvelles vagues". Il y a un énigmatique cycle "est-ce qu'il y eu une nouvelle vague italienne ?", "Hong Sang-Soo, grand cinéaste de la nouvelle vague coréenne"...
J'ai un petit livre chez moi : Le jeune cinéma français. Encore une histoire de "nouvelle vague", avec Ferran, Beauvois, Ozon, etc... Tous ceux qui apportent, aujourd'hui, les nouvelles lettres de noblesse à la qualité française...
Ce que tu relevais dans ton texte, Largo, me paraît déjà assez significatif de la trajectoire que risque de prendre ce fameux "nouveau cinéma français"...
On ressort souvent, aux cahiers et ailleurs, la nouvelle vague à chaque début de décennie. C'est hallucinant de voir comment ce mot est employé aujourd'hui. J'ai été à la cinémathèque française l'autre jour et j'ai pris le programme qu'il distribue gratuitement à l'entrée : toutes les rétrospectives et hommages sont qualifiées de "nouvelles vagues". Il y a un énigmatique cycle "est-ce qu'il y eu une nouvelle vague italienne ?", "Hong Sang-Soo, grand cinéaste de la nouvelle vague coréenne"...
J'ai un petit livre chez moi : Le jeune cinéma français. Encore une histoire de "nouvelle vague", avec Ferran, Beauvois, Ozon, etc... Tous ceux qui apportent, aujourd'hui, les nouvelles lettres de noblesse à la qualité française...
Ce que tu relevais dans ton texte, Largo, me paraît déjà assez significatif de la trajectoire que risque de prendre ce fameux "nouveau cinéma français"...
Le_comte- Messages : 336
Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
Oui, je trouve que la plupart de ces cinéastes paraissent déjà "installés", avec un confort de production qu'ils ne devraient pas peut-être pas avoir à leur âge. Les premiers films de la Nouvelle Vague ont été faits avec très peu d'argent, et c'est aussi cette contrainte-là qui a été créative, qui les a poussés à innover. Aujourd'hui on dispose de nouveaux outils, dont les jeunes cinéastes français dont on parle ne se sont pas emparés. Ca manque de recherche, d'expérimentations, de tâtonnements... Et puis quand on voit que la seule qui met en avant un travail sur la forme (le son de la Vie au Ranch) c'est pour servir un propos minable dont j'ai aussi parlé sur le blog...C'est assez consternant.
Sans parler des thèmes, des milieux, des manières de raconter des histoires. Quasiment que des films d'apprentissage, sur les jeunes filles...
Les Inrocks ont pondu un article assez foireux sur les filles qui ont fait leur premier film récemment : http://www.lesinrocks.com/cine/cinema-article/t/54436/date/2010-11-16/article/moteuse-1/
Zlotowski souligne le fait que ce qui les unit c'est aussi surtout le milieu parisien plutôt bourgeois dont elles sont toutes issues.
Pas encore lu le dossier des Cahiers sinon. Mais content qu'il y ait Dupieux dedans, c'est le seul qui sort un peu du moule du cinéma de qualité française.
Sans parler des thèmes, des milieux, des manières de raconter des histoires. Quasiment que des films d'apprentissage, sur les jeunes filles...
Les Inrocks ont pondu un article assez foireux sur les filles qui ont fait leur premier film récemment : http://www.lesinrocks.com/cine/cinema-article/t/54436/date/2010-11-16/article/moteuse-1/
Zlotowski souligne le fait que ce qui les unit c'est aussi surtout le milieu parisien plutôt bourgeois dont elles sont toutes issues.
Pas encore lu le dossier des Cahiers sinon. Mais content qu'il y ait Dupieux dedans, c'est le seul qui sort un peu du moule du cinéma de qualité française.
Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
j'ai bien aimé l'interview de Thomas Salvador, c'est pour le moment celui qui "pose" le moins dans tout ce que j'ai pu lire.
je l'ai rencontré quand j'étais en...première littéraire, on avait une projection de "The Host" suivi d'une rencontre avec un intervenant, c'était lui, il m'avait éblouie et on avait pu discuter deux minutes de Hong SangSoo, je crois que j'étais un peu amoureuse. j'ai cherché ses courts-métrage partout sur internet. C'est un ancien équilibriste.
J'ai parcouru l'article des Inrocks, toujours aussi illisible, c'est tellement énervant.
je l'ai rencontré quand j'étais en...première littéraire, on avait une projection de "The Host" suivi d'une rencontre avec un intervenant, c'était lui, il m'avait éblouie et on avait pu discuter deux minutes de Hong SangSoo, je crois que j'étais un peu amoureuse. j'ai cherché ses courts-métrage partout sur internet. C'est un ancien équilibriste.
J'ai parcouru l'article des Inrocks, toujours aussi illisible, c'est tellement énervant.
Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
Par contre le texte de Sophie Letourneur ne sert strictement à rien, on y apprend qu'elle n'est pas cinéphile, c'était assez prévisible, son film ne donne jamais à penser qu'il y a cinéma. Je crois qu'elle gagnerait non pas à l'être, ça on s'en fiche, mais à s'imprégner de toutes les références qui lui font défaut, elle comprendrait alors qu'un film se construit comme un organisme et non pas comme un agrégat de séquences, et qu'on ne doit pas prétendre faire du neuf sans voir un tant soit peu à quoi ressemble le "vieux".
on apprend aussi qu'elle était en larmes dans une soirée parce qu'il lui manquait 150.000€ pour La vie au ranch. Mon dieu mais qui est cette fille.
on apprend aussi qu'elle était en larmes dans une soirée parce qu'il lui manquait 150.000€ pour La vie au ranch. Mon dieu mais qui est cette fille.
Re: Les Cahiers du Cinéma depuis 2008 : petites histoires sans devenir
Sur sa cinéphilie, c'est pas tout à fait vrai je crois, parce qu'elle a dit ailleurs son admiration pour Rozier, Rohmer, Hong Sang-soo etc.
(ici par exemple)
(ici par exemple)
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