Tree of Life et le cinéma de T. Malick
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Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
J'ai tout de suite eu envie de le revoir, c'est le genre de film dont on tombe amoureux, qu'on a envie d'habiter comme un monde en soi.
Revu, et bouleversé derechef.
Cette fois, j'ai été plus attentif à l'écriture cinématographique, qui est renversante: un montage et un découpage de ouf total. Cette façon, aussi, d'amorcer un plan et de passer aussitôt à un autre, en plein mouvement interrompu, en conservant une fluidité mystérieuse. Je sais pas comment il fait ça. Sans parler des mouvements de caméra, dont on ne perçoit qu'après coup l'extraordinaire virtuosité et fluidité, des angles de vue quasi impossibles. C'est une manière assez nouvelle chez Malick, très nerveuse (presque godardienne). A mieux regarder cette multitude de plans coupés-enchainés, de faux-raccords, on se dit que, concernant les enfants notamment, c'est plein de "prises volées", comme on dit, ou prises sur le vif pendant des moments de jeux, puis savamment réinjectées dans le tissu narratif.
Revu, et bouleversé derechef.
Cette fois, j'ai été plus attentif à l'écriture cinématographique, qui est renversante: un montage et un découpage de ouf total. Cette façon, aussi, d'amorcer un plan et de passer aussitôt à un autre, en plein mouvement interrompu, en conservant une fluidité mystérieuse. Je sais pas comment il fait ça. Sans parler des mouvements de caméra, dont on ne perçoit qu'après coup l'extraordinaire virtuosité et fluidité, des angles de vue quasi impossibles. C'est une manière assez nouvelle chez Malick, très nerveuse (presque godardienne). A mieux regarder cette multitude de plans coupés-enchainés, de faux-raccords, on se dit que, concernant les enfants notamment, c'est plein de "prises volées", comme on dit, ou prises sur le vif pendant des moments de jeux, puis savamment réinjectées dans le tissu narratif.
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
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Dernière édition par breaker le Sam 28 Juil 2012 - 15:59, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Hi Breaker, sur le forum des Cahiers, j'avais causé de l'importance de shakespeare dans le film; Poca, c'est aussi la fille de lear, cordelia ; le film commence en 1616 : mort de shakespeare.
SP s'est pas mal plaint de sa présence hyper réduite; à un moment on avait parlé de la sortie d'un montage de 6 ou 8 heures pour ce film...
comme on sait Malick écrit ses dialogues à la godard, avec des collages, des citations :
ici, la référence c'est Nietzsche :
le plus fort, c'est que c'est l'ombre de zarathoustra qui parle...c'est tiré du chant : L’OMBRE;
le génie de malick, sans doute, mais aussi sa part d'ombre, démonique...
Brad Pitt est un acteur qui doit avoir suffisamment de force dans ce système pour empêcher un massacre sur Tree of Life
SP s'est pas mal plaint de sa présence hyper réduite; à un moment on avait parlé de la sortie d'un montage de 6 ou 8 heures pour ce film...
comme on sait Malick écrit ses dialogues à la godard, avec des collages, des citations :
L'ombre de Pacohontas ressurgit dans les plans, elle redit: s'il est en moi quelque vertu, c'est que d'aucun interdit jamais n'eus crainte...
ici, la référence c'est Nietzsche :
"
Mais c’est toi, ô Zarathoustra, que j’ai le plus longtemps suivi et poursuivi, et, quoique je me sois caché de toi, je n’en étais pas moins ton ombre la plus fidèle : partout où tu te posais je me posais aussi.
À ta suite j’ai erré dans les mondes les plus lointains et les plus froids, semblable à un fantôme qui se plait à courir sur les toits blanchis par l’hiver et sur la neige.
À ta suite j’ai aspiré à tout ce qu’il y a de défendu, de mauvais et de plus lointain : et s’il est en moi quelque vertu, c’est que je n’ai jamais redouté aucune défense."
le plus fort, c'est que c'est l'ombre de zarathoustra qui parle...c'est tiré du chant : L’OMBRE;
le génie de malick, sans doute, mais aussi sa part d'ombre, démonique...
Borges- Messages : 6044
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
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Dernière édition par breaker le Sam 28 Juil 2012 - 15:59, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
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Dernière édition par breaker le Sam 28 Juil 2012 - 15:58, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
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Dernière édition par breaker le Sam 28 Juil 2012 - 15:58, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Dans quelques semaines? y a-t-il des news officielles de studio? Je ne trouve aucune info en ce sens.
Sibelius- Messages : 102
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
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Dernière édition par breaker le Sam 28 Juil 2012 - 15:58, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Hélas, cette sortie annonce clairement une durée identique aux sorties précédentes.
Sibelius- Messages : 102
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
On pourrait penser qu'il ne s'agit que de reproductions, de citations, mais ce qui est intéressant dans l'image du film de malick, ce qu'il ne faut pas manquer, c'est la planche; ceux qui ont lu le bouquin de W. Lhamon savent ce qu'elle signifie :
C’est la thèse fondamentale de William Lhamon. Elle nous oblige à déplacer notre conception du trajet de la culture blackface. Celle-ci n’est pas née, comme on le dit souvent, dans les plantations du Sud. Elle est née dans le melting-pot des villes du Nord, là où les jeunes ouvriers venus de tous pays ont croisé, non pas d’abord dans des théâtres mais sur des marchés, les performances des jeunes noirs, par exemple, dans le New York des années 1820 sur le marché Sainte-Catherine où, leur jour de congé, les esclaves des propriétaires de Long Island s’installaient sur une planche et, pour quelques sous, voire pour de la nourriture, dansaient à la demande des commerçants. C’est cette planche, ce shingle, un peu semblable à la feuille disposée pour son chant par le Scenopoietes dentirostris cher à Deleuze et Guattari, qui est pour Lhamon la matrice première du théâtre blackface et de ses ambiguïtés. Ces ambigüités, il nous invite à les voir sur une gravure d’époque qui nous montre des jeunes Blancs s’assembler autour de la planche, fascinés par le spectacle, mais peut-être aussi délibérément provocateurs à l’égard de deux messieurs en chapeau haut-de-forme qui représentent la bonne société en face de laquelle il est désirable de prendre ostensiblement plaisir à la gesticulation des esclaves de Long Island, désirable même de prendre leur masque, de se déclarer semblables à eux au moins par un commun écart avec la société des bourgeois. Ce sont les frères de ces jeunes gens qui s’entasseront plus tard au Chatham pour voir la même danse devenue un épisode de la revue New York as it is interprétée cette fois par des comédiens blancs à masque noir. Ce dont ces émigrants, ces ouvriers ou ces chômeurs jouissent, ce sont « des différences susceptibles d’être partagées », des gestes qu’on peut s’approprier, des marques que l’on peut adopter, à la fois comme signes de reconnaissance pour ceux qui n’ont pas de propriété, et des moyens de se glisser comme des anguilles à travers les contrôles sociaux et idéologiques.
http://www.lekti-ecriture.com/contrefeux/Preface-au-livre-Peaux-blanches.html
Borges- Messages : 6044
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Quelques remarques à développer sur Terrence Malick et les cartes.
Un arrêt sur image du movie clip
- O'Brien joue aux cartes avec des amis; une main retourne une carte, un valet, en anglais, jack, c'est le prénom de son fils, mais c'est lui le "jack", le servant, l'être inférieur, celui qui a foiré sa vie.
Son fils sera un grand architecte, ce qui ne veut pas dire qu'il a mieux réussi sa vie.
Au 16ème siècle, le jack était appelé "Knave", valet, serviteur dans une maison royale (pour s'amuser on dira que dans ce cas le roi, c'est malick, en arabe. Malick comme tout le monde le sait est d'origine libanaise par son père).
-Le prochain film de Malick, a pour titre "Knights of cups"; c'est une figure du tarot, comme il a déjà été dit ici...
-Je me souviens que l'on joue aux cartes dans "la ligne rouge";
et dans les autres films?
Un arrêt sur image du movie clip
- O'Brien joue aux cartes avec des amis; une main retourne une carte, un valet, en anglais, jack, c'est le prénom de son fils, mais c'est lui le "jack", le servant, l'être inférieur, celui qui a foiré sa vie.
Son fils sera un grand architecte, ce qui ne veut pas dire qu'il a mieux réussi sa vie.
Au 16ème siècle, le jack était appelé "Knave", valet, serviteur dans une maison royale (pour s'amuser on dira que dans ce cas le roi, c'est malick, en arabe. Malick comme tout le monde le sait est d'origine libanaise par son père).
-Le prochain film de Malick, a pour titre "Knights of cups"; c'est une figure du tarot, comme il a déjà été dit ici...
-Je me souviens que l'on joue aux cartes dans "la ligne rouge";
et dans les autres films?
Borges- Messages : 6044
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
La profession de Jack (architecte) est même un peu étrange vu que les scènes d'enfance soulignent à l'envie qu'il n'a aucun des talents de son père ou de son frère: inventivité, musique, dessin, il n'a rien de tout cela, il n'a que la jalousie.
Sibelius- Messages : 102
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Il a des talents d'écriture : dans une des scènes de repas familial, la mère dit que son professeur a aimé sa rédaction - mais le père n'écoute pas et monte le son de Brahms.
L'enchaînement des plans laisse d'ailleurs entendre que le père a parfaitement entendu ce que la mère a dit ; son geste, à la fin, c'est une manière de féliciter son fils et de le remettre à sa place, de rappeler qui est le maître.
Le problème de toute façon, ce n'est pas que Jack n'a pas de talents : le film laisse entendre que le fils est séparé de ses possibilités, de ses dons propres (par l'envie, la rivalité, le désir de reconnaissance), et non pas que ces dons n'existent pas.
L'enchaînement des plans laisse d'ailleurs entendre que le père a parfaitement entendu ce que la mère a dit ; son geste, à la fin, c'est une manière de féliciter son fils et de le remettre à sa place, de rappeler qui est le maître.
Le problème de toute façon, ce n'est pas que Jack n'a pas de talents : le film laisse entendre que le fils est séparé de ses possibilités, de ses dons propres (par l'envie, la rivalité, le désir de reconnaissance), et non pas que ces dons n'existent pas.
Eyquem- Messages : 3126
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Sibelius a écrit:La profession de Jack (architecte) est même un peu étrange vu que les scènes d'enfance soulignent à l'envie qu'il n'a aucun des talents de son père ou de son frère: inventivité, musique, dessin, il n'a rien de tout cela, il n'a que la jalousie.
La question est de savoir si l'architecture est négative, ou pas, dans le film; s'il s'agit d'art, de création, ou plutôt de rébellion et de destruction; enfant, ado, Jack rôde pas mal autour des maisons, avec ses potes, il brise des vitres... on sait que c'est le mauvais fils, le fils assassin, Caïn. Caïn bâtira la première ville. Architecte, je crois, Jack poursuit sa rivalité avec "Dieu est le grand architecte de la création", comme le présente le passage de Job cité au début du film; son truc cela semble être les tours (pensons à Babel), mais aussi à la verticalité des arbres ; les tours c'est de faux arbres de vie, même s'ils gardent le désir de transcendance...
Comme j'ai parlé plus haut du livre de Lhamon, notons que Cain occupe une grande place chez lui, positive bien entendu; il discute notamment la question de Melville, une homme qui n'aimait pas les villes : "How came your fellow-creature, Cain, after the first murder, to go and build the first city? And why is it that the modern Cain dreads nothing so much as solitary ..."
Borges a écrit:[justify]
on avait parlé de l'importance de la porte, des portes; si on fait attention au nom Hyatt, "lofty gate", "porte élevée", on verra un autre fantôme; derrière une chaine d'hôtels de luxe Hyatt, on trouvera une autre "lofty gate" : buland darwaza (porte élevée, mais aussi de l’Élevé, de l’élévation (elevator, si on veut), porte de la Magnificence, porte du ciel...)
sur la porte principale de Buland Darwaza on peut lire : -"عیسی پسر مریم (در آنان می شود صلح) گفت :' جهان است پل ، عبور بیش از آن است ، اما هیچ ساخت خانه بر آن او امیدوار است که برای یک روز ، ممکن است برای ابدیت امیدواریم ، اما ماندگار جهان اما ساعت آن را صرف در دعا و نماز برای استراحت است نهان ".'
"Isa (Jesus) Son of Mary (on whom be peace) said: The World is a Bridge, pass over it, but build no houses upon it. He who hopes for a day, may hope for eternity; but the World endures but an hour. Spend it in prayer, for the rest is unseen."
on se souvient ici de la phrase de la mère sur l'amour : "Sans Amour, la vie passe comme un éclair"
Borges- Messages : 6044
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
je ne sais pas pourquoi, mais cette pochette m'intrigue.
Borges- Messages : 6044
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
les symphonies de Brahms par Toscanini ont la même pochette.
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Tiens d'ailleurs, dans "Badlands" au moment où Sheen qui Spacek se séparent, il lui donne une adresse où le rejoindre. Cette adresse correspond à l'emplacement du complexe de barrages de Grand Coulee dans l'Etat de Washington.
Lors de la construction, entre 1933 et 1942, il a demandé le déplacement de plus de 3'000 indiens qui vivaient en réserve sur le territoire. Plusieurs cimetières indiens ont été aussi inondés.
Un des barrages du complexe s'appelle d'ailleurs Chief Joseph Dam, le nom que donnait les blancs au chef Nez-Percés Hin-mah-too-yah-lat-kekt.
Pourrait-on faire des rapprochements avec "Le Nouveau Monde", que je n'ai pas vu d'ailleurs ?
Il a également causé le blocage d'une route de migration de saumons.
Dr. Apfelgluck- Messages : 469
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Borges a écrit:
je ne sais pas pourquoi, mais cette pochette m'intrigue.
On entend un enregistrement de Karajan dans le film d'ailleurs, ce qui est intéressant car Karajan ne dirigeait pas du tout comme Toscanini
Sibelius- Messages : 102
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
Borges a écrit:[justify]Sibelius a écrit:La profession de Jack (architecte) est même un peu étrange vu que les scènes d'enfance soulignent à l'envie qu'il n'a aucun des talents de son père ou de son frère: inventivité, musique, dessin, il n'a rien de tout cela, il n'a que la jalousie.
La question est de savoir si l'architecture est négative, ou pas, dans le film; s'il s'agit d'art, de création, ou plutôt de rébellion et de destruction;
Certainement les deux à la fois, tout dépend de la manière dont on est capable de la regarder. Le pont qui conclue le film s'impose manifestement comme un appel au regard "véritable".
Sibelius- Messages : 102
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
on parle de talent - des personnages - mais le talent des acteurs a aussi son rôle : Brad Pitt est une erreur - permanente - de casting il n'a aucune présence ni aucun charisme il tire vers le pas grand chose son rôle ingrat et absent de père ou alors Malick l'a voulu comme ça. j'avoue être circonspect.
en tout cas Pitt coupe les ailes du films.
en tout cas Pitt coupe les ailes du films.
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
drôle d'aventure de la parole ce film, à un titre ou à un autre on ne dialogue pas dans ce film si, dans un bruit de fond à plusieurs reprises, mais le régime de la parole est celui de la supplique, il n'y a pas de hors champ de la parole, c'est dit très tôt par la mère : " tu vois dieu il habite là haut".
c'est quoi ce là-haut, de l'espace ou du temps.
c'est quoi ce là-haut, de l'espace ou du temps.
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
le film n'atteint pas toujours les hauteurs : là encore je me demande où est la volonté de Malick, je ne sais pas, plein-champ sur des tournesols, ou sur une pelouse sur laquelle est allongé un enfant sans qu'il y ait comme à beaucoup d'autres moments le rythme du montage : c'est assez banal.
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
la réussite est que le film est guidé par un souffle, enfin quelque chose qu'il insuffle au spectateur qu'il invite à un accompagnement.
on est loin de la douche d'Hitchcock ou la fin de 2001 : on respire.
on est loin de la douche d'Hitchcock ou la fin de 2001 : on respire.
Invité- Invité
Re: Tree of Life et le cinéma de T. Malick
après il y a des plan à plan réussis, je me souviens des deux enfants qui pleurent suivi du clebs qui boit l'eau d'un flaque.
les enfants ont la vedette de ce film.
les enfants ont la vedette de ce film.
Invité- Invité
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