Avatar - James Cameron
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Re: Avatar - James Cameron
Shanghai Gesture, un des plus grands films du monde...
Borges- Messages : 6044
Re: Avatar - James Cameron
A qui le dites vous...Tierney, Sternberg...quel film en effet.
- Spoiler:
- Pr le plaisir des yeux
Dernière édition par careful le Ven 25 Déc 2009 - 23:38, édité 1 fois
^x^- Messages : 609
Re: Avatar - James Cameron
Oui, la question est de savoir ce que doit jack à son avatar? Est-ce un vrai devenir, ou ce corps (résultat des deux adn, humaines et na'vi), est juste un instrument, qu'il guide à merveille grâce à son merveilleux cerveau, et à son expérience de marine...? dans les jeux la question ne se pose pas, évidemment; la valeur de l'avatar est identique à celle du joueur. Bon, ça pose de terribles questions; il faudrait évidemment mettre en relation avec les corps métalliques des robots qu'habitent les soldats... (répliques de ceux de aliens)...les relations avec les montures...
Borges- Messages : 6044
Re: Avatar - James Cameron
Lien avec notre film : le devenir-autre; et comme souvent au cinéma, le métissage (ici, occident-chine) conduit à une terrible tragédie...
Borges- Messages : 6044
Re: Avatar - James Cameron
Puisque JM cite le dernier badiou au titre si jlgodard, faut-il rappeler que ce film, avatar, c'est aussi une fantastique histoire d'amour, et on ne peut qu'applaudir JC d'avoir voulu une fin heureuse à l'histoire de pocahontas...admirable effort de réécriture de l'histoire; une répétition au sens de Kierkegaard,mais ici ce n'est pas dieu qui écrit la bonne fin, qui rend ce qui a été perdu, c'est le cinéma; on a beaucoup parlé de la réécriture de l'histoire chez Tarantino; chez JC, elle se fait selon l'amour, là où Tarantino restaure le désir de vengeance, le ressentiment...l'amour est à réinventer disait le jeune ado rimbaud, jc ne fait pas autre chose; non les grandes histoires d'amour ne sont pas tristes, elles sont heureuse; la fin doit être heureuse; j'aime cette réécriture
Borges- Messages : 6044
Re: Avatar - James Cameron
JM a écrit:New world : "C'est réel, ce que je croyais être un rêve", Smith décrivant la vie des indiens qu'il découvre.
Hello,
J'ai revu le film, en fait c'est bien plus compliqué que ça cette histoire de "rêve" et de "réalité". C'est quelque chose qui traverse tout le film, la citation que j'avais donné était liée au début du film, à l'expérience de Smith chez les indiens. Et puis quand il reviens dans la colonie, il retourne sa veste, "c'était un rêve, la réalité est ici"..et enfin, à la fin du film, lorsqu'il parle pour la dernière fois à l'indienne il évoque encore cette séparation qu'il effectue entre le rêve et la réalité qui est peut-être à l'origine de sa séparation définitive avec elle ...
Invité- Invité
Re: Avatar - James Cameron
Aujourd'hui, j'allais voir [Rec]2. Enfin je devais. Mais ça s'est pas fait. Cause: Le cinema qui le diffusait l'a déprogrammé à la dernière minute pour ajouter une salle à Avatar. Tant de monde... bref...
En effet, grâce à avatar, le cinéma change. Il disparaît.
J'en profite pour copier un passage qui m'a semblé intéressant lu sur un autre forum (ouais, vous savez lequel) au sujet de la technique:
Vous avez eu la même impression en voyant le film?
Parce que ce serait assez grave pour le ciné, s'il savait plus, pointer, focaliser, et du coup, "mettre en relief", "faire ressortir", justement à cause de la 3D.
En effet, grâce à avatar, le cinéma change. Il disparaît.
J'en profite pour copier un passage qui m'a semblé intéressant lu sur un autre forum (ouais, vous savez lequel) au sujet de la technique:
Et puis la 3D m’a pas du tout convaincu. C’était mon premier film avec des lunettes, et franchement ça vaut pas ses 3€ supplémentaires. Souvent, la profondeur c’est surtout des couches plates superposées, avec un petit scintillement sur les contours (qui disparait quand l’œil s’habitue). Et puis ces trucs au premier plan c’est gênant au bout d’un moment, quand le vieux mourrait moi je regardais une fougère qui passait au dessus des têtes des gosses devant moi, et puis quand une méduse se pointe au premier plan c’est elle qui prend toute l’attention, même si elle est floue et que l’action se passe au deuxième plan. L’impression que la technique n’existe que pour elle-même, que quand elle se montre on ne voit que ça et que ça joue contre l’histoire, contre les personnages, du coup pas du tout immersif, on est sans cesse ramené à sa place de spectateur, sans arrêt sorti de l’histoire. Je repensais à Speed Racer, même débauche de couleur, même scénario prétexte, sauf qu’au contraire Speed Racer jouait l’écran comme surface et non comme profondeur, travaillait le numérique en aplats, et était pour le coup bien plus immersif.
J’attends le film de Dante pour me prononcer complètement mais pour l’instant le relief pour moi c’est une grosse baudruche.
Vous avez eu la même impression en voyant le film?
Parce que ce serait assez grave pour le ciné, s'il savait plus, pointer, focaliser, et du coup, "mettre en relief", "faire ressortir", justement à cause de la 3D.
bub- Messages : 17
Re: Avatar - James Cameron
j'imagine
Dernière édition par Karim le Mar 4 Mai 2010 - 10:07, édité 1 fois
^x^- Messages : 609
Re: Avatar - James Cameron
salut,
ouais.
Tu peux toujours lire ce que nous avons écrit sur celui-ci de forum, pour savoir ce que ceux qui l'ont vu en pense..
bub a écrit:sur un autre forum (ouais, vous savez lequel)
ouais.
Tu peux toujours lire ce que nous avons écrit sur celui-ci de forum, pour savoir ce que ceux qui l'ont vu en pense..
Invité- Invité
Re: Avatar - James Cameron
J'ai lu tout cela, mais il ne me semble pas y avoir de réponse à cette question dans vos propos. C'est pour ça que je me permets de vous poser cette question venue d'ailleurs, même si vous avez écrit des choses très intéressantes.
bub- Messages : 17
Re: Avatar - James Cameron
bub a écrit:J'ai lu tout cela, mais il ne me semble pas y avoir de réponse à cette question dans vos propos. C'est pour ça que je me permets de vous poser cette question venue d'ailleurs, même si vous avez écrit des choses très intéressantes.
J'ai l'impression que, dans l'ensemble, nous n'avons pas été franchement renversé par le dispositif 3D qui fait un peu tape à l'oeil, jouet "nouveau-riche", et qui n'a en fin de compte rien de vraiment nouveau...
Invité- Invité
Re: Avatar - James Cameron
Bon je viens de voir le film, beaucoup de correspondance avec aliens dans l'imagerie et dans l'esprit mais le film est plus naif, plus héroic fantasy. La ou aliens était un film de science fiction trés noir, avatar se pose comme un récit lumineux.Les personnages des nativ font quelques fois dans l''expressif ùais bien souvent on s'ennui ferme avec eux comme dans une phase cinétique d'un jeu vidéo, il y a du vide la dedans comme dans une grande partie du film. Le film dans sa mise en scéne est beau sur cette séquence mais totalement répétitif dans ces scénes d'action, digne d'une attraction grand huit, de l'ennui se distille profondement la dedans. C'est l'ennui qui régne dans le film à ,coté de l'époustoufflante artillerie numérique qui s'offre à nos yeux. La ou la peur régnait dans aliens...
glj- Messages : 518
Re: Avatar - James Cameron
Un texte : http://spectresducinema.blogspot.com/2010/01/critiques-vos-papiers-avatar-j-cameron.html
Re: Avatar - James Cameron
Hello GLJ,
La scène où Jack mange le plus vite possible pour retourner dans son avatar me paraît très intéressante. Je l'ai accueillie avec beaucoup d'émotion. On peut y voir une simple référence aux "geeks" (comme on dit) qui bataillent d'ailleurs sur le net actuellement pour savoir si le film est bon ou pas, mais c'est sans doute beaucoup plus que cela à l'heure où de moins en moins de foyers ne sont pas encore connectés à internet. Il faut rattacher cette scène au choix de Cameron de faire lire par Jack son journal intime devant une webcam. Si ce choix parait au début complètement artificiel, petit à petit au cours du film il s'impose comme une évidence, la caméra imprimant les modifications chez Jack que le mental creuse sur son physique. En cela JC enregistre une "vérité" de son temps et des temps à venir, loin devant Malick qui est resté figé quelques siècles en arrière, dans un monde irrémédiablement perdu (on se souvient des commentaires de l'internaute VincentDel à la sortie du "Nouveau Monde" lorsqu'il superposait ses affects à la sortie du film avec la réalité urbaine l'environnant : "Quand je suis sorti de ce film, je regardais le monde ( nouveau ? ) autrement. Je mes suis engouffré dans le métro parisien, j' ai vu des usagers, tête baissée, mine renfrognée, aller à toute vitesse, pour porter un sac trop lourd, pour attraper le métro à temps, histoire de rattraper le temps perdu, coûte que coûte. Mais, putain, merde ! Je me suis dis que ce film "Le Nouveau Monde" nous apprend à nous arrêter. A geler le temps. A relativiser les putains de contingences matérielles et professionnelles qui nous bouffent le temps, trop souvent."). Le voilà peut-être, baigné dans la lumière, "ce visage au-delà aussi bien du masque, que du facies biométrique, que nous ne parvenons pas encore à voir, mais dont le pressentiment nous fait parfois tressaillir à l'improviste dans nos propres errances comme dans nos rêves, dans nos inconscients comme dans notre lucidité" (Agamben).
Pas besoin de lunettes 3D pour voir que Jack, c'est nous.
La scène où Jack mange le plus vite possible pour retourner dans son avatar me paraît très intéressante. Je l'ai accueillie avec beaucoup d'émotion. On peut y voir une simple référence aux "geeks" (comme on dit) qui bataillent d'ailleurs sur le net actuellement pour savoir si le film est bon ou pas, mais c'est sans doute beaucoup plus que cela à l'heure où de moins en moins de foyers ne sont pas encore connectés à internet. Il faut rattacher cette scène au choix de Cameron de faire lire par Jack son journal intime devant une webcam. Si ce choix parait au début complètement artificiel, petit à petit au cours du film il s'impose comme une évidence, la caméra imprimant les modifications chez Jack que le mental creuse sur son physique. En cela JC enregistre une "vérité" de son temps et des temps à venir, loin devant Malick qui est resté figé quelques siècles en arrière, dans un monde irrémédiablement perdu (on se souvient des commentaires de l'internaute VincentDel à la sortie du "Nouveau Monde" lorsqu'il superposait ses affects à la sortie du film avec la réalité urbaine l'environnant : "Quand je suis sorti de ce film, je regardais le monde ( nouveau ? ) autrement. Je mes suis engouffré dans le métro parisien, j' ai vu des usagers, tête baissée, mine renfrognée, aller à toute vitesse, pour porter un sac trop lourd, pour attraper le métro à temps, histoire de rattraper le temps perdu, coûte que coûte. Mais, putain, merde ! Je me suis dis que ce film "Le Nouveau Monde" nous apprend à nous arrêter. A geler le temps. A relativiser les putains de contingences matérielles et professionnelles qui nous bouffent le temps, trop souvent."). Le voilà peut-être, baigné dans la lumière, "ce visage au-delà aussi bien du masque, que du facies biométrique, que nous ne parvenons pas encore à voir, mais dont le pressentiment nous fait parfois tressaillir à l'improviste dans nos propres errances comme dans nos rêves, dans nos inconscients comme dans notre lucidité" (Agamben).
Pas besoin de lunettes 3D pour voir que Jack, c'est nous.
Invité- Invité
Re: Avatar - James Cameron
de ce coté la, je te suis, c'est vrai que c'est pas mal mais les scénes de combats se répetent à l'infini ( comme un jeu tu me diras, mais bon.. )
glj- Messages : 518
Re: Avatar - James Cameron
glj a écrit:de ce coté la, je te suis, c'est vrai que c'est pas mal mais les scénes de combats se répetent à l'infini ( comme un jeu tu me diras, mais bon.. )
oui c'est un peu longuet, c'est sûr. Il paraît que le film devait être plus long encore au départ, que le scénario a été remanié..
Invité- Invité
Re: Avatar - James Cameron
glj a écrit:de ce coté la, je te suis, c'est vrai que c'est pas mal mais les scénes de combats se répetent à l'infini ( comme un jeu tu me diras, mais bon.. )
surtout l'espèce de combat final, showdown, entre le vilain marine dans sa mechamachine et l'avatar du héros, le type survit à une chute et un atterrissage improbables et on se fade un énième combat de catch. Je trouve ça super mal placé, mal écrit, mal vu. On sent vraiment que ça n'a qu'un but amener la rencontre avec le véritable corps du héros.
DB- Messages : 1528
Re: Avatar - James Cameron
salut JM,
eh dis, tu crois pas que tu pousses ?JM, sur le blog, a écrit:Inutile de dire que je ne partage pas ton point de vue. La discussion a déjà vivement démarré [sur le forum], les Spectres savent bien que le fait qu'une discussion soit engagée autour d'un film est toujours une bonne chose, qu'il s'agisse d'un film hollywoodien ou pas. Je m'étonne par contre qu'ici il n'ait été pratiquement question que de technique et d'une sorte de rejet en bloc de celle-ci comme si elle avait submergé le cinéaste, plutôt que de s'intéresser aux choix de scénario de JC (car ils existent)...
...
« pilotage automatique »
c'est presque aussi fin que de prétendre que le cinéma empêche de "penser ce que l'on veut", non ?
bref..
Eyquem- Messages : 3126
Re: Avatar - James Cameron
Eyquem a écrit:salut JM,eh dis, tu crois pas que tu pousses ?JM, sur le blog, a écrit:Inutile de dire que je ne partage pas ton point de vue. La discussion a déjà vivement démarré [sur le forum], les Spectres savent bien que le fait qu'une discussion soit engagée autour d'un film est toujours une bonne chose, qu'il s'agisse d'un film hollywoodien ou pas. Je m'étonne par contre qu'ici il n'ait été pratiquement question que de technique et d'une sorte de rejet en bloc de celle-ci comme si elle avait submergé le cinéaste, plutôt que de s'intéresser aux choix de scénario de JC (car ils existent)...
...
« pilotage automatique »
c'est presque aussi fin que de prétendre que le cinéma empêche de "penser ce que l'on veut", non ?
bref..
salut,
Euh, non, je crois pas.
DB, Miyazaki a été pas mal cité pour l'univers de la "forêt", il parait que ça fait penser à "Nausicaa" que j'ai pas vu d'où le fait que ça ne m'a pas frappé sans doute, sinon on peut aussi évoquer certains dessins animés japonais pour le côté mechas, les Patlabor ou "Appleseed"...je trouve le combat final au contraire assez passionnant, c'est un point de convergence, parce qu'il se déroule là, justement, si proche du corps de Jack.
Dernière édition par JM le Mar 5 Jan 2010 - 15:54, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Avatar - James Cameron
"Quand je suis sorti de ce film, je regardais le monde ( nouveau ? ) autrement.
(l'internaute VincentDel)
Tout le jeu sur la vision , la perception, le regard;
curieux, que nous n'ayons pas encore évoqué un autre film qui tourne énormément autour de l'oeil...2001; paraît que malick va bosser avec le maître des effets spéciaux de 2001 pour son nouveau film
comparer la fin de 2001 et celle de avatar...le plan sur les yeux...
mais contrairement à 2001, le film de JC est archaïque,c'est du cinéma primitif et naïf, au sens artistique du mot...et aussi un film d'enfant, pour enfant...il y a là quelque chose dans l'usage de la 3d qui peut évoquer les trucages de méliés...le sentiment qu'ils laissent, donnent... d'une enfance de l'art, d'un début maladroit... c'est pourquoi tant de films usant de cette technique sont liés au monde de l'enfance, à ses récits, au fantastique; il s'agit de saisir dans le contenu, le récit, la réflexion sur la technique; le film ne dit rien d'autre que l'apprentissage d'une nouvelle manière de voir, de marcher, courir, voler... l'histoire de bébé... mourir et renaître, mais on ne renaît pas tous les jours...
un film où tout le monde trouvera de quoi satisfaire sa propre idéologie...les religieux, les écolo, les amateurs de cinéma, les geeks, les gosses, les antiimpérialistes...les neuneus...les guerriers, personne ne sera oublié...
grace augustine...
la fille de saint augustin, bien entendu...
le problème de la nourriture est important; un des lieux à problèmes; le feux (comme chez Malick) est négatif dans le monde des na'vis...mais ils ne sont pas végétarien ( on ne peut rien faire avec la cueillette; l'aventure est nécessairement carnivore) ce sont des chasseurs, mangent-ils cru ou cuit? penser à la réplique sur le steak...là, il faut brancher sur Kubrick, qui lie profondément l'humanité au fait de bouffer de la viande...ici, grand dilemme, penser une nouvelle manière de bouffer, tout en gardant la virilité, des chasseurs guerriers écologistes...on tue et on prie après...mais paraît que les hommes d'avant ils faisaient ça...
une histoire d'oeil
Borges- Messages : 6044
Re: Avatar - James Cameron
en voyant, et revoyant ce truc, je me suis dit voilà le film le plus nul de l'histoire, ce qui n'est pas rien, être nul c'est quelque chose quand on l'est à ce point; et finalement peut-être est-ce la fin du film, nous dire quelque chose de la nullité, de tous ces clichés (par exemple le nombre de clichés incroyables que nous portons tous en nous, qui ont servi à construire ce monde, et ses habitants, des elfes, des indiens, des cannibales, des singes...de la préhistoire, des amateurs de techno....) que nous prenons pour de la pensée...que certains prennent pour de la pensée; la question alors, et elle est pas nulle, est de savoir comment un truc aussi cher, le plus cher de l'histoire , peut être aussi nul; voilà le truc à penser...on décide d'attaquer le na'vis, parce que rien de ce qu'on peut leur offrir ne peut les convaincre, c'est le renversement même du marché de dupe qui a vu les "primitifs", échanger leur monde contre des perles de verre...pas de marché possible, et que leur donnerait-on en échange demande Jack...? de la bière (et des jeans?)... le problème de cette discordance entre la valeur (artistique, cinéma...), et le coût...c'est celui qui surgit parfois devant certaines oeuvres d'art, contemporaines ou pas...
pensons ceci, avec les différences possibles :
"Warhol est vraiment nul, en ce sens qu’il réintroduit le néant au cœur de l’image. Il fait de la nullité et de l’insignifiance un événement qu’il transforme en une stratégie fatale de l’image". Le bluff à la nullité forcerait les gens à "donner de l’importance et du crédit à tout cela, sous le prétexte qu’il n’est pas possible que ce soit aussi nul, et que ça doit cacher quelque chose. L’art contemporain joue de cette incertitude, de l’impossibilité d’un jugement de valeur esthétique fondé, et spécule sur la culpabilité de ceux qui n’y comprennent rien, ou qui n’ont pas compris qu’il n’y avait rien à comprendre…»
(Baudrillard)
pensons ceci, avec les différences possibles :
"Warhol est vraiment nul, en ce sens qu’il réintroduit le néant au cœur de l’image. Il fait de la nullité et de l’insignifiance un événement qu’il transforme en une stratégie fatale de l’image". Le bluff à la nullité forcerait les gens à "donner de l’importance et du crédit à tout cela, sous le prétexte qu’il n’est pas possible que ce soit aussi nul, et que ça doit cacher quelque chose. L’art contemporain joue de cette incertitude, de l’impossibilité d’un jugement de valeur esthétique fondé, et spécule sur la culpabilité de ceux qui n’y comprennent rien, ou qui n’ont pas compris qu’il n’y avait rien à comprendre…»
(Baudrillard)
Borges- Messages : 6044
Re: Avatar - James Cameron
JM a écrit:
Pas besoin de lunettes 3D pour voir que Jack, c'est nous.
Pas besoin de lunettes 3D pour voir que nous voulons tous redevenir des enfants, renaître, hélas, c'est pas tous les jours que l'on renaît...en enfant-roi d'un royaume de clichés...
des yeux pour ne pas voir
Borges- Messages : 6044
Re: Avatar - James Cameron
« pilotage automatique »
c'est presque aussi fin que de prétendre que le cinéma empêche de "penser ce que l'on veut", non ?
bref..
aucune chance que deleuze défende ce film.
Borges- Messages : 6044
Re: Avatar - James Cameron
Borges a écrit:« pilotage automatique »
c'est presque aussi fin que de prétendre que le cinéma empêche de "penser ce que l'on veut", non ?
bref..
aucune chance que deleuze défende ce film.
Hello Borges,
Oui, peut-être, je vois pas trop pourquoi tu dis ça ? Tu m'as déjà dit que je disais des idioties quand j'évoquais Deleuze l'autre jour à propos du film, mais là c'est pas tout à fait pareil, je parle pas spécialement d'Avatar. J'ai lu "Les 3 écologies" de l'ami de Deleuze : Guattari. Je sais pas si tu connais ce bouquin, on y trouve une façon de penser l'écologie dont le "programme" n'a effectivement pas grand chose à voir avec le film de JC, et aussi des trucs relativement curieux, une manière étonnante et systématique de mettre la religion musulmane "de côté" dans sa réflexion.. pas saisi ton message précédent de 17:13. Ceux d'avant sont intéressants, je me suis précipité sur les illustrations comme un enfant !
Invité- Invité
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