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Message par Dr. Strangelove Mer 23 Déc 2009 - 22:55

http://melanine.org/article.php3?id_article=370

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Message par ^x^ Mer 23 Déc 2009 - 23:08

Ah oui. Je vote Annalee Newitz.
Clair, simple sans être inintéressant.
Du Borges vulgarisé Very Happy
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Message par Borges Mer 23 Déc 2009 - 23:47

Très honnêtement, je ne vois pas où j'ai parlé du new age...(j'ai juste utilisé le terme); j'ai juste dit "faisons attention à certains schèmes narratifs..."
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Message par Borges Mer 23 Déc 2009 - 23:54

Le_comte, je ne dis pas que c'est la même chose, je dis que ça obéit à la même structure, le bon et le mauvais autre; c'est cette opposition binaire qui est à déconstruire, par exemple "les bouddhistes gentils", "les islamistes méchants"... juste des relations en miroir, D9 et Avatar... Gibson avait rassemblé les deux dans son apocalypto... on voit souvent dans les films de flics, le bon et le méchant; on ne peut pas les séparer, ils fonctionnent ensemble; affaire de structure... un film n'existe pas, jamais seul...





Dernière édition par Borges le Mer 23 Déc 2009 - 23:57, édité 1 fois
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Message par Borges Mer 23 Déc 2009 - 23:55

careful a écrit:
Clair, simple sans être inintéressant.

ah quand c'est clair et simple même si c'est inintéressant, c'est bien;
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Message par Borges Jeu 24 Déc 2009 - 0:11

Je tiens à préciser que si j'aime bien ce qu'a écrit largo, ce que je dis n'a rien à voir...

au fond je parle encore seulement des schèmes, pas du film, s' il existe...
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Message par Largo Jeu 24 Déc 2009 - 0:46

Oui, pour démonter ce schème, Borges tu es le meilleur Wink

En parcourant le topic de FDC je me disais que la plupart des spectateurs ne doivent pas être dupes et qu'ils perçoivent bien les stéréotypes navrants du récit, mais ils sont aussi tellement nombreux à en faire fi pour contempler benoîtement les zoulies lumières et les grosses bébêtes...
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http://www.raphaelclairefond.com/

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Message par Invité Jeu 24 Déc 2009 - 10:07

Largo a écrit:Oui, pour démonter ce schème, Borges tu es le meilleur Wink

En parcourant le topic de FDC je me disais que la plupart des spectateurs ne doivent pas être dupes et qu'ils perçoivent bien les stéréotypes navrants du récit, mais ils sont aussi tellement nombreux à en faire fi pour contempler benoîtement les zoulies lumières et les grosses bébêtes...

entre celui qui frime en disant qu'il en est encore qu'au stade des schèmes (et qui n'a peut-être même pas vu le film) et les spectateurs du film qui se les cacheraient pour une raison x ou y ...

Perso je trouve ça relativement simpliste comme approche (si tant est qu'il s'agisse bien d'une approche du film ?), cette grille de lecture. Pourquoi pas même émettre quelques doutes sur cette manière lapidaire de voir les choses, depuis quand l'étranger, l'autre (sous la forme d'un individu ou d'une idée) ne pourrait prendre part avec force à une lutte louable ? depuis que Hitler regarde des westerns ? soyons sérieux.

J'aime pas trop la rhétorique de l'article posté par Dr Strange Love, cette façon de tout regarder avec les lunettes de la couleur de peau, le "blanc" est çi, le blanc est ça, moi je suis blanc et nianiania, on se demande bien qui est le plus obsédé par sa couleur de peau dans l'histoire...

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Message par DB Jeu 24 Déc 2009 - 10:31

Oui, assez d'accord avec JM sur l'obsession de la couleur de peau.... Ca me fait même penser à un truc de psychanalyse ça, mais bon, je connais pas assez.
Le truc du fantasme et tout, c'est vachement chouette à écrire et tout, mais il n'y a pas plus de colonialisme que d'ethnocentrisme là-dedans, j' y vois plutôt un truc niaiseux, pas vraiment frais.

TOut à fait d'accord aussi avec JM sur le fait que le film prône la désertion, plus haut on parle de féminin et tout, mais le personnage qui ouvre le plus de situations, qui prend la décision de quitter l'armée et d'aller dans l'autre camp c'est Michelle Rodriguez. Pour reprendre tous les bordels de domination, c'est une femme mais elle arbore tous les signes extérieurs de ce qui définit le masculin.

Le discours qui tend à dire que le film monte son petit chapiteau uniquement pour le détruire ensuite me paraît pas très juste, sinon que c'est un travers de tout le cinéma d'aventure.

C'est à ce moment là que je rejoindrais Largo, sur le côté jeu vidéo sans la manette et où, pour reprendre, ton parallèle sur les armes utilisées pour condamner les armes on a le même discours que Wall-E en fait.

Bizarre.
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Message par Borges Jeu 24 Déc 2009 - 11:46

JM a écrit:

entre celui qui frime en disant qu'il en est encore qu'au stade des schèmes (et qui n'a peut-être même pas vu le film)

Cela fait des mois que tu me cherches; j'ai été patient; comme c'est Noël, je vais en respecter l'esprit, mais comme disait Lear : L'arc est bandé et ajusté: évite la flèche.

Je viens de revoir "un seul bras les tua tous" : une des règles des Maîtres, c'est de ne jamais honorer les disciples d'un affrontement direct; autrement, comme le conseillait derrida aux étudiants us qui pensaient trouver de la déconstruction dans seinfeld : "fais d'abord tes devoirs".


pour ce qui est du terme "schème", c'est pas de la frime, j'en suis un spécialiste
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Message par Borges Jeu 24 Déc 2009 - 11:48

Largo a écrit: Borges tu es le meilleur Wink


cheers
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Message par Borges Jeu 24 Déc 2009 - 11:52

DB et JM, quelle équipe : retournez à vos devoirs, mes amis; en tant qu'amateurs de jeux vidéos, vous devez avoir au moins intégré l'idée et la nécessité des niveaux... moi, aussi j'ai été un enfant, moi aussi j'ai agi, parlé, et pensé comme un enfant; et dites vous que personne n'y échappe, à la phénoménologie de l'esprit; avant le savoir absolu , les sensations; oui, même les nains ont commencé tout petits...
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Message par DB Jeu 24 Déc 2009 - 19:03

Borges a écrit:DB et JM, quelle équipe : retournez à vos devoirs, mes amis; en tant qu'amateurs de jeux vidéos, vous devez avoir au moins intégré l'idée et la nécessité des niveaux... moi, aussi j'ai été un enfant, moi aussi j'ai agi, parlé, et pensé comme un enfant; et dites vous que personne n'y échappe, à la phénoménologie de l'esprit; avant le savoir absolu , les sensations; oui, même les nains ont commencé tout petits...

Joyeux Noël Borges, l'amour tout ça.

Ca va sinon ?

Bien ?


Tranquille ?



Il est temps de prendre des vacances, l'amour tout ça.
DB
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Message par Borges Jeu 24 Déc 2009 - 19:09

Oui, merci; l'amour tout ça, ça va très bien.

Joyeux Noël, DB. santa
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Message par glj Ven 25 Déc 2009 - 7:17

JOYEUX NOEL BORGES

ET JM

JOYEUX NOEL A TOUS
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Message par Borges Ven 25 Déc 2009 - 11:35

JOYEUX NOËL GLJ
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Message par Borges Ven 25 Déc 2009 - 13:40

Sur Znet le site... de Chomsky et d'autres, trouvé ceci...
lecture un peu naïve, mais des trucs intéressants


Stranger than Fiction
Avatar, Copenhagen, and the Politics of Climate Change

December 22, 2009 By Anthony DiMaggio


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You know humanity's in trouble when James Cameron is a more credible authority on climate change than Barack Obama. While Obama is returning from a disappointing meeting in Copenhagen that was supposed to address the danger of global warming, Cameron is leading the way in promoting a critical public dialogue on the dangers of unsustainable development. Cameron is one of the most celebrated directors of this generation, and his new film Avatar is an unapologetic attack on imperialist wars, environmental degradation, and the culture of corporate greed.



Avatar is set in the year 2154 on a far off planet, Pandora, which is targeted by multi-galactic corporations for exploitation because of its rich natural resources. There's only one problem: a native population - known as the Na'vi - is sitting in the way. The corporate executive leading the human expedition to Pandora - played brilliantly by actor Giovanni Ribisi, decides early on that the Na'vi must be forcibly removed from their land in order to ensure the efficient extraction of a valuable mineral - comically dubbed "unobtanium" - which will help ensure his company massive profits and perhaps solve the looming energy crisis that is plaguing a dying Earth. Playing a war veteran and paraplegic, actor Sam Worthington assumes the film's lead role as Jake Sully, a war veteran and participant in the Avatar program, in which he controls one of many alien bodies (mixed with human DNA) that are designed and grown for the purpose of infiltrating Pandora and winning the trust of the Na'vi (in order to force their removal).



Avatar is an unflinching condemnation of American militarism, including the genocidal violence conducted against Native American peoples, and the murderous "shock and awe" aggression of the U.S. in Iraq which has led to the deaths of over one million Iraqis. The film also exposes the dark underbelly of mercenary violence in light of the brutal attacks on Iraqi civilians by groups like groups like Blackwater and Aegis Defense Services. In Avatar, the military campaign against Pandora's natives is led by military veterans who are opportunistically employed by the Resources Developmental Administration - the corporation responsible for leading the intergalactic expedition - against the native Na'vi.



While film critics laud Avatar's stunning 3-D special effects - which cost an estimated $230 million to create - the most valuable aspect of the movie is its contribution to a much needed dialogue on the dangers of climate change and the hollowness of materialist culture. Central to the film is a moral challenge to capitalism, as well as a questioning of enlightenment notions of linear "progress," personified through efforts to commodify nature - as if it is simply one more material resource to be instrumentally packaged and exploited. Avatar challenges humanity's blind commitment to the ever expanding quarterly corporate profits system and the preoccupation with economic growth at the expense of our future. Are the last 150 years of our history a magnificent representation of the height of human civilization and splendor, or do they represent a failing experiment, marked by the pursuit of corporate greed and the deterioration of the natural world? Avatar tackles these critical questions with a style and frankness that is rare in the world of big business filmmaking. The true paradox is that this movie will be one of the most profitable films of all time. Still, the ideological contradictions inherent in the capitalist system should not prevent movie-goers from appreciating this film, despite the efforts of mainstream movie critics to ignore or condemn its political messages.



Movie critics from corporate newspapers across the country have marveled at Avatar's technological brilliance, while ignoring its warnings about the destructive consumption of non-renewable resources and the effects on the planet and humanity. The corporate press seeks to indoctrinate Americans into believing that "success" and the "American dream" are driven by how many widgets one purchases. The logical contradiction of attempts to satisfy ones' emotional needs through a consumer system that always leaves one wanting more is not lost in Cameron's latest work, although the message is clearly missed by the film's reviewers. Kenneth Turan of the Los Angeles Times celebrates Cameron as a cinematic "visionary," while denigrating Avatar for being an "anti-technology film that touts the healing powers of nature but is up to its neck in the latest gizmos and gadgets." Joe Morgenstern of the reactionary Wall Street Journal laments that "the closer the story comes to a lumbering parable of colonialist aggression in the jungles of an extragalactic Vietnam, the more the enchantment fizzles." USA Today's Claudia Puigi is in awe at the films "breathtaking" special effects, but not its "clunky dialogue." In the Boston Globe, Ty Burr attacks this "latest high-tech entertainment [which] lecture[s] us that technology is wrong. Human civilization too. The movie's cultural politics are childishly two-dimensional, at times insulting, especially if you know anything about the armed forces." Associated Press entertainment writer Jake Coyle criticizes the movie as clichéd: "the message of environmentalism and of tree-hugging resonates, but such a plainly just cause also saps Avatar of drama and complexity."



Upton Sinclair once said that "it is difficult to get a man to understand something when his job depends on not understanding it." Occupational ignorance is of no surprise considering that Avatar's critics have built prestigious careers in a corporate media system that sells the public on the virtues of limitless consumption. It turns out that it's very difficult for mainstream pundits to recognize the lies sold by the mass media and by corporate political elites - specifically the false promises that continuous product consumption can make you happy and whole, and that the rest of the world can be "just like the U.S." if they sign on to "free market" capitalism. Elementary logic suggests that these promises (especially the second one) are a sham, considering that the U.S. consumes 25 percent of the world's energy, with a population of only 300 million people. Some basic arithmetic demonstrates that, if the world's poor actually took the U.S. up on the promise of limitless affluence, we would need approximately six Earths for the planet's 6.7 billion people to reach America's level of consumption.



The verbal scorn Avatar's politics received from the punditry hasn't stopped corporations from trying to cash in, in Orwellian style, from the film's financial success. Perversely, the film has been tied in to product advertisements for McDonald's Big Mac, LG cell phones, and Coke Zero. Still, those who view the film with a critical eye will have little difficulty recognizing its anti-consumerist, anti-imperialist themes. Furthermore, Cameron's politics are quite insightful at a time when scholars document the United States' reliance on indiscriminate violence and collective punishment in fighting in Iraq (see Michael Schwartz's excellent book, War Without End for more on this). Similarly, Cameron's suspicion of mass consumption is on point. The past 150 years of capitalism's "progress" are founded on an unsustainable carbon-based economy, and no political or business leaders have come up with any coherent plan for how to wean humanity off of destructive non-renewable technologies. Currently 86 percent of world energy consumption is derived from fossil fuels, and the likely impact of the failure to cut such consumption is the major focus of environmental scientists in the wake of the failed Copenhagen talks. Finally, Cameron's analysis of the structural impediments to sustainable development is truly insightful. Cameron does not take the easy way out, like many directors who caricature corporations as the evil embodiment of a few bad apple executives. Quite the contrary, the major face of corporate power in the film is the CEO-esque figure, Carter Selfridge (again played by Giovanni Ribisi), who explains that the forced removal of the native Na'vi from their land is nothing personal and something he doesn't enjoy doing. Selfridge explains that businesses demand ever increasing quarterly profits. All companies, after all, have to make money. Selfridge's self-acknowledged racism and contempt for the Na'vi is also politically relevant, in light of the U.S. occupation of Muslim lands and the continuing attacks on Muslims that are present in American popular culture and in the press (I document these biases at length in "Fort Hood Fallout," Z Net, Dec. 4, 2009).



In the classic poem "Don Juan," Lord Byron explained that "truth is always strange, stranger than fiction." This saying remains relevant in light of the global warming debacle. Who would have thought that in a film like Avatar, set in a fantastic and remote science fiction world, we would discover more truth about ourselves than in the real life Copenhagen conference, spearheaded by political leaders who refuse to acknowledge the obvious reality that there are real ecological limits to economic development?



Little of substance has come from the Copenhagen meetings, celebrated by Obama as an "unprecedented breakthrough" in the effort to save the planet for humankind. The deal supposedly commits India, China, and the U.S. to reducing CO2 emissions in the future, while pushing the U.S. and its allies to provide $100 billion a year to help the Third World reach emission reduction targets by 2020. In reality, the targets set by Obama have fallen far short of the demanded cuts scientists say are needed to curb global warming. Perhaps most importantly, the Copenhagen agreement contains virtually no details on how aid to the Third World will be funded, and no deadlines for when (if ever) this "agreement" will be made legally binding. Celebrating Copenhagen in light of this non-binding agreement is akin to celebrating laws outlawing financial speculation which have no enforcement mechanisms.



Mainstream media discourse on Copenhagen has ranged from non-existent to counterproductive. An examination of all the cable news programming on MSNBC, Fox, and CNN from December 17-19 - during the height of the Copenhagen talks - finds that just 12 of the 52 stories covering the event (less than a quarter) are accompanied by any sort of public policy debate. In other words, there's been very little actual discussion among media guests on the progress of the talks and the merits and drawbacks of the agreement reached. Rather than critically evaluating the meetings, most of the reporting simply parroted the statements and actions of those who attended the meeting - specifically Barack Obama, Secretary of State Hillary Clinton, and Press Secretary Robert Gibbs.



When debate did take place, it was largely toxic. Out of the 12 cable programs that did contain debate about Copenhagen, three quarters (nine programs) sought to construct an artificial debate about the "controversy" of global warming. These discussions featured on one side the conclusions of the vast majority of the scientific community that global warming is real, caused by human activity, and represents a serious danger to humanity, and "the other side," populated by a very small community of deniers (including conservative politicians, fossil fuel-funded think tank representatives, and right-wing pundits) who conspiratorially claim that global warming is a hoax created by scientists to gain prestige and make money, and that making unneeded cuts in CO2 emissions will destroy jobs and impair the economy. Sadly, the public "debate" on Copenhagen hasn't gotten beyond propagandistic and brain dead claims that one has to choose between the environment and the economy.



The severe deterioration of our media culture on a major issue like climate change is unfortunate in light of the public mandate that exists for immediate action. A USA Today/Gallup poll from the second week of December suggests that 55 percent of Americans currently favor "signing a binding global treaty at the Copenhagen meeting that would require the U.S. to significantly reduce greenhouse gas emissions." An ABC/Washington Post poll from this month demonstrates that 65 percent of the public agrees that "the federal government should regulate the release of greenhouse gases from sources like power plants, cars, and factories in an effort to reduce global warming." Majority public support for curbing CO2 emissions is all the more impressive in light of the media and political assault on the science of global warming (for more details, see my article: "A Culture of Denial" Z Net, November 22, 2009). Public opinion is always susceptible to manipulation, and we should not be surprised if the public becomes less open to proposed CO2 cuts as climate change deniers intensify their efforts to block Congressional action.



Obama's trip to Copenhagen represents a window of opportunity for progressives. A renewed environmental movement is absolutely necessary to counter the barrage of misinformation that global warming deniers will employ as legislation aimed at reducing CO2 emissions is debated in the Senate in 2010. Progressives must make it their first priority to challenge global warming propaganda, as we've seen the damage that can be done when corporate voices manipulate public opinion in the battle over health care reform. This time, we have the opportunity to learn from our past failings.







Anthony DiMaggio is the author of "When Media Goes to War" (forthcoming from Monthly Review Press in February 2010) and "Mass Media, Mass Propaganda" (2008). He teaches U.S. and Global Politics at Illinois State University and can be reached at: adimagg@ilstu.edu
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Message par Le_comte Ven 25 Déc 2009 - 15:28

(Joyeux Noël à tous, en espérant que ça se passe bien chez vous)

Je voulais répondre à Flavien, mais à la fin de mon long texte, j'ai fait une fausse manœuvre et effacer tout Sad (tant mieux pour vous d'un côté)

Je disais, en gros (snif snif mon beau texte) :

-Qu'Avatar ne révolutionne rien, car, chez Cameron, la 3D est conçue dans une fin diégétique et pour produire la fameuse, et théoriquement non dépassée,impression de réalité. Celle-ci s'obtient par la simple reproduction mécanique qui en fournit l'"objectivité". La 3D ne pose pas la question du réel, elle ne fait que renforcer l'impression de réalité. Rien de neuf donc.

MAIS

Et c'est là que se trouve toute la complexité de la question, avec laquelle j'ai du mal à m'en sortir

-La 3D, comme le numérique, sont des techniques qui doivent inventer leurs propres économies, leurs propres dispositifs. Or, ça n'a pas encore été le cas, puisque tous les films se subordonnent à à l'impression de réalité, en ne questionnent jamais le réel qu'il révèle. C'est pourquoi, contrairement à ce que j'avançais ailleurs, il faut réactiver le texte fondateur de Bazin, en inversant son propos : et si nous devions revenir à une recherche mimétique ? Et si la contrainte mimétique n'était pas enfin résolue, mais devait trouver une autre formulation ?

Car, en effet, qu'est-ce le réel ? Comment transposer l'expérience du quotidien à l'image, et en vertu de ses limites et ses oppositions avec le monde réel ? La 3D et le numérique doivent inventer leurs dispositifs de révélation du réel, et abandonner la soi-disante maitrise de l'impression de réalité mécanique et objective que produit le cinéma. Car, dans Avatar, l'innovation est diégétique, et non perceptive ou matérielle. Jamais, au combien jamais, nous nous approchons de la performance théâtrale.

Un usage "mineur" de ces deux techniques s'imposent comme une nécessité. Mais, aussi, théoriquement parlant, une rédefinition de l'impression de réalité (phénoménologique, elle aussi, comme chez Metz, Sartre, Bazin) et de la nature de l'image cinématographique, avec cette question en tête : qu'est-ce que l'expérience du réel ? Qu'est-ce que voir et ressentir ? Qu'est-ce qu'un affect ?

Sinon, je disais, à la suite de JM, qu'Avatar avait plusieurs qualités, et n'était pas une merde idéologique (comme il dit lui-même) : le devenir de Jake Sully, le point de vue interne à la civilisation, la question passionnante du virtuel,... Pas des crevettes à la District 9, mais on pourrait me dire : l'autre est un singe ?

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Message par Borges Ven 25 Déc 2009 - 17:33

Je viens de voir le film

très extérieurement, juste comme ça

-On a pu rapprocher ce film du NM de Malick; c'est à la fois intéressant et vide; si on ne pense pas les différences avec Pocahontas; le cinéma de Cameron est un cinéma de la renaissance et de la résurrection (et il réussit merveilleusement ses scènes de retour parmi les vivants, ici comme dans abyss), un cinéma non pas du commencement mais du recommencement... la question essentielle, c'est celle du corps, du nouveau corps, comme dans le gibson, inverse même de "clones" qui nous dit de garder nos vieux corps, souffrants, vieillissants, malades; ici,on a un mélange de christianisation (la fameuse mère qui prend parti quand Jack la prie, naissance du bien et du mal dans un univers jusque là régit par une manière de loi immanente de l'équilibre, la métaphore de l'enfant, qui ne voyait pas et qui apprend à voir, etc...) et du désir "paganiste" comme dirait Levinas d'un corps héroïque, animal...

-On dit c'est pas un film apocalyptique, mais les dernières images nous montrent les terriens (dans une belle épreuve de sélection, évidemment religieuse, inversion de l'arche de Noé) reconduits à leur monde (notre terre) que la voix off du narrateur nous dit agonisant...cette image réfléchit bien entendu les premières où l'on nous montrait pandora comme l'enfer; l'enfer c'est la terre, c'est la leçon morale et religieuse; c'est pourquoi le héros doit changer de corps, son corps humain, pour un autre, et pour une nouvelle forme de communauté, sans différence, la fameuse Gemeinschaft de tonnies : présentation par durkheim :

La Gemeinschaft, c'est la communauté. Ce qui la constitue, c'est une unité absolue qui exclut la distinction des parties. Un groupe qui mérite ce nom n'est pas une collection même organisée d'individus différents en relation les uns avec les autres ; c'est une masse indistincte et compacte qui n'est capable que de mouvements d'ensemble, que ceux-ci soient dirigés par la masse elle-même ou par un de ces éléments chargé de la représenter. C'est un agrégat de consciences si fortement agglutinées qu'aucune ne peut se mouvoir indépen¬damment des autres. C'est en un mot la communauté ou, si l'on veut, le communisme porté à son plus haut point de perfection. Le tout seul existe ; seul il a une sphère d'action qui lui soit propre. Les parties n'en ont pas.

Ce qui tient les individus unis et confondus dans ce cas, c'est ce que l'au¬teur appelle Verständnis (consensus). C'est l'accord silencieux et spontané de plusieurs consciences qui sentent et pensent de même, qui sont ouvertes les unes aux autres, qui éprouvent en commun toutes leurs impressions, leurs joies comme leurs douleurs, qui, en un mot, vibrent à l'unisson. Cette harmo¬nie ne se produit pas à la suite d'une entente préalable, d'un contrat antérieure¬ment débattu et portant sur des points déterminés. Mais elle est un produit nécessaire de la nature des choses, de l'état des esprits. Quand les conditions sont favorables et que le germe d'où elle naît est donné, elle croît et se déve¬loppe par une sorte de végétation spontanée.

Pour que les consciences soient à ce point confondues, pour qu'elles participent ainsi à la vie les unes des autres, il faut qu'elles soient de même nature, ou qu'il y ait du moins entre elles de grandes ressemblances, et voilà pourquoi la communauté du sang est la source par excellence de toute espèce de communauté. En d'autres termes, le type le plus parfait de l'espèce de grou¬pe que nous sommes en train d'analyser c'est la famille et la famille en est en même temps le germe. C'est d'elle qu'est née toute espèce de communauté, et puisqu'elle a sa source dans la constitution physiologique de l'homme, il en est de même de la Gemeinschaft. Celle-ci est donc d'origine absolument naturelle, c'est un groupement organique et, comme on le verra, c'est par ce caractère qu'elle se distingue essentiellement de la Gesellschaft.

dans le film,Il y a la mère, et tout le monde est frère et soeur (pour la deconstruction de ce schème, de cette norme "familialiste", on peut bien entendu renvoyer à Derrida "politiques de l'amitié")

naturellement, c'était le rêve des nazis, et des malades de l'identité nationale; on peut ne pas aimer les terriens dans le film, mais chez eux, il y a au moins de la différence, pas seulement d'idées, mais aussi de forme...

-certains disent "oh mais c'est horrible mais ces gens n'ont aucune civilisation, rien inventé..." c'est ne rien comprendre, le problème pour JC est de répéter l'origine, nous sommes dans une manière de préhistoire, commencement du monde, mais aussi de l'Amérique... (idéologie évidemment, puisque le mythe comme on dit fondateur de l'Amérique est aussi le mythe qui sert à raconter le nouveau commencement du monde; le nouveau monde est le monde; we are the world, disent-ils;là ) on recommence l'histoire depuis ses débuts, mais en espérant que cela ne foira pas; c'est pour cela que l'histoire de pocahontas est changé; ici, c'est pas l'indienne qui va chez les blancs, mais le blanc qui s'allie aux indiens...ne pas ouvrir la boîte de pandora... à cette histoire du monde prise à son (re)commencement, bien entendu, est agencée celle de J, redevenu enfant, et apprenant tout à nouveau, comme le spectateur...tout grand artiste disait je sais plus qui invente les sens, et les affects qui vont permettre de le saisir, de le percevoir...une nouvelle enfance du cinéma (cf toute la thématique de la mère, de l'enfant porté, mis au lit, réveillé.... rêvant... avant que finalement, la magie, une magie qui n'est pas celle de la science, pas non plus celle du cinéma, parvienne à libérer le corps du rêveur vers le corps rêvé, le corps de rêve... le devenir-animal de l'enfant... un de nos grands fantasmes, là encore on pense à apocalypto...)


-Le film ne touche absolument pas à l'armée des usa, c'est juste une bande de mercenaires (ex marines) au service d'une société privée, il fait par contre l'éloge des marines, en la personne de JS...

-Les herbes folles et l'arbre sacré; notons que le prochain malick aura pour titre, on en avait parlé sur le forum des Cahiers : Tree of Life (l'arbre jouait déjà un rôle essentiel dans "le nouveau monde" ; le héros s'appellera aussi jack, sans doute à cause du haricot géant.



scénario

ici


bien entendu très important les thèmes de la vision, de la station couché, du domptage...la pensée du cinéma dans son devenir, que propose le film... sommeil, éveil...


Dernière édition par Borges le Ven 25 Déc 2009 - 19:12, édité 2 fois
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Message par Borges Ven 25 Déc 2009 - 18:57

Le_comte a écrit:

une merde idéologique

l'idéologie a bien des sens, et parfois eux-mêmes idéologiques, et l'un de ceux que j'aime bien me rappeler, c'est "l'idéologie, ce sont les idées dominantes des dominants (dans un champ ou l'autre), des idées qui vont de soi et qui voilent des intérêts déterminés"; avant de se demander si le film est une merde idéologique, d'abord savoir quelles sont les idées qui dominent le monde, médias, images....cinéma...
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Message par Invité Ven 25 Déc 2009 - 19:07

bonnes fêtes pour ceux qui ne se passionnent pas pour "notre musique" !

pas obligé de revoir le film.. en effet, TC défend l'idée des marines "qui se battent, là-bas, sur la terre, pour la paix" comme dit au début du film. Mais elle se bat en retournant l'arme contre ceux qui la commandent et qui représentent quand même l'armée (il est vraiment question d'armée privée, je crois pas ?) même si celle-ci est composée en partie de mercenaires recrutés sur place (c'est dit au début en effet, et on voit bien lors de la réunion avant l'attaque que les mecs sont pas forcément des soldats). Au détour du plan où elle se révolte contre la décision de son supérieur, on peut voir qu'elle a des peintures de guerre sur son visage dans son hélico, on pense à Shoshana dans le dernier Tarantino.

J'ai pensé à l'ouverture du Malick, au "come, spirit, come" de P, je crois que ça fait référence à un vers d'Hölderlin comme tu nous avais dit à l'époque, et j'ai pu me rendre compte, plus tard, que la référence venait probablement de loin, de quelque quai français d'un port relié directement au Nouveau Monde, C'est une autre histoire. Dans "Avatar", Neytiri attire aussi Jack au début en lui disant, "come, jack, come". Elle ne fait pas référence aux esprits, mais quelques minutes avant, l'avatar de Jack avait été "choisi" par l'arbre aux esprits..

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Message par Borges Ven 25 Déc 2009 - 19:22

"qui se battent, là-bas, sur la terre, pour la paix" , cette phrase est ironique; quand je dis qu'il défend les marines, je parle de la valeur du marine, de l'idée, ses vertus, son courages, sa force...(même le méchant dans le dernier combat est admirable en ces termes);

l'idée c'est "putain voyez ce que peut un marines, même sans jambes, sans entraînement... "; c'était aussi l'idée du premier Rambo, lui aussi plongé dans la jungle, lui aussi luttant avec des armes de la préhistoire contre des hélicos, et tout le machin;

quand la scientifique se plaint de ne pas avoir le frère, le "boss" lui dit "sopyez contente que le frère n'ait pas été un dentiste... et qu'il soit un marines..."; et quel cerveau; ce sont ces vertus qui vont faire de cet élu, encore un néo, encore blanc, encore usien, le nouveau leader du nouveau monde; il fut à la fois élu, mais aussi aidé par sa future femme à cause de son courage, il n'a peur de rien... ce courage qui va lui permettre de dompter cette bête fantastique et de dominer les esprits, et les corps...


si je me rappelle bien ce que la voix off dit au début, c'est "sur terre c'étaient des marines ici ce sont des mercenaires pour la compagnie"


pourquoi on ne nous raconte pas seulement l'histoire de terriens vaincus par les habitants de cette planète? pourquoi faut-il qu'un terrien-blanc-américain soit leur sauveur, le grand fédérateur-élu... le nouvel avatar? le film joue sur les deux sens du mot, celui des amateurs de jeux, et du net, et le sens hindouiste...

n'est-ce pas une concrétisation du fameux messianisme us?

sans oublier, je le répète des tonnes de récits colonialistes...ça m'embête de causer de ces évidences...




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Message par Invité Ven 25 Déc 2009 - 19:35

Borges a écrit:
quand la scientifique se plaint de ne pas avoir le frère, le "boss" lui dit "sopyez contente que le frère n'ait pas été un dentiste... et qu'il soit un marines..."; et quel cerveau; ce sont ces vertus qui vont faire de cet élu, encore un néo, encore blanc, encore usien, le nouveau leader du nouveau monde; il fut à la fois élu, mais aussi aidé par sa future femme à cause de son courage, il n'a peur de rien... ce courage qui va lui permettre de dompter cette bête fantastique et de dominer les esprits, et les corps...

Ouais mais justement là il faut sans doute faire revenir le fait qu'il s'agit d'un avatar. Faudrait savoir précisément ce qu'il conserve et perd en basculant dans son avatar ? Visuellement il y a juste un bref couloir de couleurs vives, puis un flash, je crois.. le truc de Rambo, c'est vrai que le combat final renvoie peut-être un peu à ça (mais se déroule trop prêt du corps inerte de Jack), je vois bien ce que tu veux dire, on trouve ça dans plein d'autres films (il y avait "Traqué" aussi). Dans ce cas il faudrait prendre la maladresse de Jack lorsqu'il est perdu dans la jungle au début et puis après lors de son apprentissage comme un problème d'adaptation à son nouveau corps et pas du tout comme un problème d'adaptation à son environnement. Dans "Rambo" ou "Traqué", le mec est dans son élément dans la forêt, c'est pour cette raison qu'il la rejoint, même.


Dernière édition par JM le Ven 25 Déc 2009 - 22:18, édité 1 fois

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Message par ^x^ Ven 25 Déc 2009 - 19:48

ps: juste par curiosité, est ce que cette capture provient bien du film Ultimate Game ? Je ne l'ai pas vu. Et pas envie de le voir.
^x^
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Message par Invité Ven 25 Déc 2009 - 22:24

careful a écrit:ps: juste par curiosité, est ce que cette capture provient bien du film Ultimate Game ? Je ne l'ai pas vu. Et pas envie de le voir.

Peut-être la scène dans la boîte de nuit.. il y a dans cette séquence des éléments qui font penser aux filles dans des paniers suspendus dans le bordel de "Shangai Gesture", une version moderne du film de Sterberg..

Spoiler:

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