La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
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Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
non je méprise pas les séries je sais que beaucoup de gens les regardent mais bon je ne peux pas aller au delà d'un certains nombres d'épisodes après j'en suis aliéné il faut que je change d'activité c'est simplement que le format de cette objet ce plaisir minuté et surtout sa répétition me plaît pas je suis incapable de me gaver d'images et au fond c'est vrai je n'en retire rien pas un plaisir de cinéphile alors je préfère la vie sans séries.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Ce qui est sûr est que Brisseau représente la figure d'un cinéma français haï par certains apprécié par d'autres comme il est de tradition en France. A ce titre il continue, sur un autre terrain d'éprouver une critique tranchée en france comme il est de tradition. Jamais il n'y aura de place nulle part que pour Brisseau mais il se peut qu'il y ait place ailleurs pour lui comme pour d'autres, ou enfin et c'est une ligne de démarcation qu'il m'intéressait de connaître ici, qu'il n'y ait aucune place pour lui et même un rejet viscéral, derrière les blockbusters et autres séries débattues, voila, ça n'est plus la peine de tourner autour du pot on sait vers qui penchent les spectres. la messe est dite en quelque sorte. et ce topic est intéressant pour la montée au créneau des détracteurs de ce film sans qu'on sache pourquoi, puisqu'aucun, sauf moi ne l'a vu. c'est foutrement bien argumenté par le nombre mais pas par les idées.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
c'est marrant la honte qui se dégage pour moi dans ce topic : "non tu ne peux pas avoir aimé et pire, non, tu ne peux pas l'avoir vu ; brisseau il est tout ce qui ne faut pas ; on a essayé, on peut pas voir ses films". C'est pitoyable.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Tu vois de la complotite, des cénacles et des sérails partout, slimfast...
En ce qui me concerne, des films de Brisseau, j'en ai vu, donc. J'ai les dvds. Je les ai même vus plusieurs fois.
"De bruit et de fureur": la première fois, c'était à sa sortie, je devais avoir 20 ans, quelque chose comme ça. J'avais aimé, je l'avoue. J'étais con, encore plus que maintenant. Puis je l'ai revu, des années plus tard, et re-re-vu, et là, ça m'a sauté à la gorge: l'indigence du truc, sa vision délétère des cités, cette imagerie grotesque de l'adolescence, cette philosophie à deux balles, ce misérabilisme bon teint qui se donne des allures d'enfonceur de murs, au sens littéral. Etc etc.
Y a des cinéastes français, qui "ne sont pas du sérail", que j'ai beaucoup admirés et que j'admire encore, pour la plupart. J'ai passé mon temps à les citer, ici ou là sur ce forum.
Les coteries, c'est ton obsession, pas la mienne: il te faut à chaque fois souligner que je suis un homme de coterie, qui "suit la mode", inféodé à ceci, à cela, à l'américanisme, aux blockbusters, aux séries, etc etc.
C'est délicieusement comique: moi, un solitaire, qui ne sort jamais de chez lui, qui prend un train tous les cinq ans.
Et en matière de "cinéphilie", je le répète: j'ai vu plus de films différents les uns des autres - en ce compris les plus confidentiels, ceux qu'on ne trouve plus nulle part, pas réédités, mais dont j'ai toujours les VHS (fruits de copies qu'on se refilait entre passionnés)- que tu n'en verras jamais. J'ai vu plus de films français que tu n'en as jamais vu. Et finlandais aussi. Et suisses. Et allemands. Et brésiliens... Etc etc. Scuze l'immodestie et la fatuité: Kiarostami, je connaissais son cinéma à une époque où personne n'en avait encore entendu parler.
Et ce que j'ai vu, vois encore, je le vois avec bien plus de curiosité passionnée, d'ouverture comme tu dis - sans préventions, préjugés pénétrés vis à vis d'aucun genre, style, manière, embrassant toutes les formes - pour toutes formes de singularités. Plus de curiosité et d'ouverture que celles dont tu as jamais fait montre ici, avec tes enthousiasmes et détestations à la petite semaine, tes petites oppositions binaires entre "genres". Quand tu redécouvres la roue et réinventes le fil à couper le beurre, avec ta petite conviction très assurée de ce que serait un certain "raffinement", un "certain goût de la beauté", un certain "amour de l'art", etc etc... Ta poutre, slim, ta poutre...
Signé: un vieux con prétentieux qui vous veut du bien, enfin, pas trop, juste un peu...
PS: tiens, là, je vais me refaire Martin & Léa, de Cavalier, enfin réédité. Tu l'as vu?
En ce qui me concerne, des films de Brisseau, j'en ai vu, donc. J'ai les dvds. Je les ai même vus plusieurs fois.
"De bruit et de fureur": la première fois, c'était à sa sortie, je devais avoir 20 ans, quelque chose comme ça. J'avais aimé, je l'avoue. J'étais con, encore plus que maintenant. Puis je l'ai revu, des années plus tard, et re-re-vu, et là, ça m'a sauté à la gorge: l'indigence du truc, sa vision délétère des cités, cette imagerie grotesque de l'adolescence, cette philosophie à deux balles, ce misérabilisme bon teint qui se donne des allures d'enfonceur de murs, au sens littéral. Etc etc.
Y a des cinéastes français, qui "ne sont pas du sérail", que j'ai beaucoup admirés et que j'admire encore, pour la plupart. J'ai passé mon temps à les citer, ici ou là sur ce forum.
Les coteries, c'est ton obsession, pas la mienne: il te faut à chaque fois souligner que je suis un homme de coterie, qui "suit la mode", inféodé à ceci, à cela, à l'américanisme, aux blockbusters, aux séries, etc etc.
C'est délicieusement comique: moi, un solitaire, qui ne sort jamais de chez lui, qui prend un train tous les cinq ans.
Et en matière de "cinéphilie", je le répète: j'ai vu plus de films différents les uns des autres - en ce compris les plus confidentiels, ceux qu'on ne trouve plus nulle part, pas réédités, mais dont j'ai toujours les VHS (fruits de copies qu'on se refilait entre passionnés)- que tu n'en verras jamais. J'ai vu plus de films français que tu n'en as jamais vu. Et finlandais aussi. Et suisses. Et allemands. Et brésiliens... Etc etc. Scuze l'immodestie et la fatuité: Kiarostami, je connaissais son cinéma à une époque où personne n'en avait encore entendu parler.
Et ce que j'ai vu, vois encore, je le vois avec bien plus de curiosité passionnée, d'ouverture comme tu dis - sans préventions, préjugés pénétrés vis à vis d'aucun genre, style, manière, embrassant toutes les formes - pour toutes formes de singularités. Plus de curiosité et d'ouverture que celles dont tu as jamais fait montre ici, avec tes enthousiasmes et détestations à la petite semaine, tes petites oppositions binaires entre "genres". Quand tu redécouvres la roue et réinventes le fil à couper le beurre, avec ta petite conviction très assurée de ce que serait un certain "raffinement", un "certain goût de la beauté", un certain "amour de l'art", etc etc... Ta poutre, slim, ta poutre...
Signé: un vieux con prétentieux qui vous veut du bien, enfin, pas trop, juste un peu...
PS: tiens, là, je vais me refaire Martin & Léa, de Cavalier, enfin réédité. Tu l'as vu?
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
je ne me base ni sur ta réaction à ce topic ni sur le fait que tu as vu beaucoup de films mais sur ce qui ressort du topic qand tu fais retour sur lui : c'est à peu près, de la part de ceux qui sont intervenus, sans voir le film, passons, du niveau, Brisseau c'est caca. Reconnais que c'est assez extravagant. note encore que ça n'est pas parce que je n'ai pas toujours eu le nez collé sur un écran que ce que je vois ma fait plus ou moins illusion qu'à toi. En un mot tu auras beau à coup de formule descendre un film, ce n'est pas cela qui décidera de la qualité d'un autre. Tu fais un enterrement de première classe à Brisseau, sur des arguments douteux, tu as revu à la baisse ce que tu avais aimé, ok. Mais là c'est toi que ça concerne pas lui. Moi j'aime bien Brisseau mais je m'en fous j'en fait pas un cheval de bataille.
Encore une fois c'est un constat : tu prononces ici le nom de Brisseau et c'est une volée de bois vert. Mais je ne me sens pas meurtri ni par les trucs de mauvaise fois, ni par les attaques personnelles, ni par rien. Je constate que Brisseau est tabou. J'en fais une affaire. J'en parlerai avec mes potes.
Encore une fois c'est un constat : tu prononces ici le nom de Brisseau et c'est une volée de bois vert. Mais je ne me sens pas meurtri ni par les trucs de mauvaise fois, ni par les attaques personnelles, ni par rien. Je constate que Brisseau est tabou. J'en fais une affaire. J'en parlerai avec mes potes.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Baudouin II de Barvaux a écrit:
PS: tiens, là, je vais me refaire Martin & Léa, de Cavalier, enfin réédité. Tu l'as vu?
non, mais je ne suis pas très cinéphile
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Baudouin II de Barvaux a écrit:
C'est délicieusement comique: moi, un solitaire, qui ne sort jamais de chez lui, qui prend un train tous les cinq ans.
oui justement qu'est-ce tu fais quand la nature appelle ? Tu te définis comme un moine cinéphile ... qui attend 5 ans ?
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
slimfast a écrit:balthazar claes a écrit:
On y sent une espèce de mépris de classe sous la surface de la supposée critique de l'aliénation bourgeoise, elle-même travestie en portrait moderne des classes populaires...
On y sent surtout ton mépris-à priori de Brisseau qui n'est pas un auteur du sérail. Ce ce point la page facebook relayée par Borges n'a pas tout-à-fait tort.
à ce compte-là, je suis obligé à mon tour de te soupçonner d'être méprisant vis-à-vis de mes éminents travaux...
J'étais à peu près acquis à l'idée que Brisseau était un Grand Auteur Sulfureux et Singulier, jusqu'à mon visionnage de ce matin. Puis finalement, en comparaison de l'Empire des sens, Brisseau n'est pas si Sulfureux que ça... La catégorie du Pervers Pépère semble mieux lui rendre justice. lol
balthazar claes- Messages : 1009
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
ça fait longtamps qu'on ne parle plus de Brisseau. Suis, quoi
évidemment l'empire des sens, c'est une entorse au cinema comme l'empire state building est une entorse à l'architecture ou l'empire austro-hongrois à l'histoire.
tout ce qui commence par empire c'est pas bon, c'est toujours quelque chose d'autre en pire. brisseau c'est pur réalisme : c'est ça et pas autre chose. y'a pas de truc caché, subliminaux, c'est propre, c'est honnête et même encaustiqué (ça pour ceux qui ont vu le film).
mais qu'on vienne plus me parler du brisseau qui vous sort par les trous de nez.
évidemment l'empire des sens, c'est une entorse au cinema comme l'empire state building est une entorse à l'architecture ou l'empire austro-hongrois à l'histoire.
tout ce qui commence par empire c'est pas bon, c'est toujours quelque chose d'autre en pire. brisseau c'est pur réalisme : c'est ça et pas autre chose. y'a pas de truc caché, subliminaux, c'est propre, c'est honnête et même encaustiqué (ça pour ceux qui ont vu le film).
mais qu'on vienne plus me parler du brisseau qui vous sort par les trous de nez.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Brisseau, pour moi, c'est Noce blanche, quand j'étais ado. Mon frère l'avait enregistré avec le magnétoscope, et je n'étais pas trop censée le regarder. J'en ai quand même vu des bouts, dont une partie en restant sans bruit debout derrière la porte vitrée du salon à une heure où j'aurais dû être couchée. Malgré tout, ça m'a un peu marquée. L'idée du Grand Auteur Sulfureux et Singulier, en effet. Mais je dois avouer que son idée a été entachée ensuite par celle de Breillat (pourquoi dirait-on qu'on ne peut jamais parler de l'un sans que l'autre soit convoqué, et inversement ?), dont je n'ai vu qu'un film, À ma sœur, et qui me laisse un goût étrange de gêne, d'incompréhension et quand même d'un peu de force. Mais tellement loin de ce que je désire, veux et aime, dans le cinéma comme dans la vie.
Et Bruno Cremer dans Noce blanche était quand même marquant, du moins pour mes quatorze ans. Après, c'est devenu Maigret, et dans mon esprit il ne fait plus que fumer la pipe.
Et Bruno Cremer dans Noce blanche était quand même marquant, du moins pour mes quatorze ans. Après, c'est devenu Maigret, et dans mon esprit il ne fait plus que fumer la pipe.
Dernière édition par adeline le Dim 10 Fév 2013 - 10:49, édité 2 fois
adeline- Messages : 3000
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Je suis d'accord. Dans les Brisseau, c'est Bruno Cremer qui faisait tout l'intérêt, pour moi. Sa densité, sa présence inquiétantes.
Je me souviens d'une interview de Cremer, à propos de son ultime collaboration avec Brisseau que fut Noce blanche, vu en salles à l'époque et que j'avais également aimé (plus que De bruit et de fureur ou les autres, c'est pour moi son meilleur film, alors que les brisseauphiles tendent à le déprécier comme trop glamoureux ou pas assez "radical"...): il était plutôt amer, dur. Disait qu'on ne l'y reprendrait plus, qu'il n'avait rien à faire dans cet univers là, qu'il était coïncé entre les obsessions de Brisseau et les caprices de star de Paradis...
Je me souviens d'une interview de Cremer, à propos de son ultime collaboration avec Brisseau que fut Noce blanche, vu en salles à l'époque et que j'avais également aimé (plus que De bruit et de fureur ou les autres, c'est pour moi son meilleur film, alors que les brisseauphiles tendent à le déprécier comme trop glamoureux ou pas assez "radical"...): il était plutôt amer, dur. Disait qu'on ne l'y reprendrait plus, qu'il n'avait rien à faire dans cet univers là, qu'il était coïncé entre les obsessions de Brisseau et les caprices de star de Paradis...
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
j'ai revu Noces Blanches il n'y a pas longtemps. C'est un film simple et triste qui m'a encore bouleversé. Cette armoire à glace défaite par ce moineau qui lui échappe.
Il a filmé Vanessa Paradis qui était très jeune d'une façon très sensuelle, dans son lit. C'est pour moi une force et un attrait de son cinéma cette façon de filmer le corps des jeunes femmes sans grivoiserie jamais.
Quant à moi je ne l'associe en rien au cinéma de Breillat, sulfureux pour le coup, militant et que je dirais moins honnête que celui de Bresson car il a une base autobiographique qu'elle manipule. Bresson, lapsus Brisseau, me semble essentiellement tourné vers des problèmes de cinéma à résoudre. Breillat est militante. Mais je garde un souvenir très présent et fort de 36 fillette. Elle est gravement atteinte d'épilepsie.
Il a filmé Vanessa Paradis qui était très jeune d'une façon très sensuelle, dans son lit. C'est pour moi une force et un attrait de son cinéma cette façon de filmer le corps des jeunes femmes sans grivoiserie jamais.
Quant à moi je ne l'associe en rien au cinéma de Breillat, sulfureux pour le coup, militant et que je dirais moins honnête que celui de Bresson car il a une base autobiographique qu'elle manipule. Bresson, lapsus Brisseau, me semble essentiellement tourné vers des problèmes de cinéma à résoudre. Breillat est militante. Mais je garde un souvenir très présent et fort de 36 fillette. Elle est gravement atteinte d'épilepsie.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
j'ai revu Noces Blanches il n'y a pas longtemps. C'est un film simple et triste qui m'a encore bouleversé
Ce fut et ça reste mon ressenti également, c'est pq je trouve que c'est son meilleur. Tu vois, je ne suis pas si closed-mind... (c'est Noce blanche, au singulier).
Oui, bon, l'érotisme. La nymphette au réveil, la lumière du jour sur son dos nu, d'accord d'accord, mais bon... lol
Breillat: vu 36 fillette, j'en ai gardé strictement aucun souvenir, par contre...
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
d'ailleurs je me demande bien ce que veut dire ce titre : blanc ? blafard, oui.
36 fillette tu te souviens pas de la longue scène au milieu ou la fille discute avec Jean-Pierre Léaud qui l'accouche, fait un peu de maïeutique, il est désoeuvré, un soir à la terrasse d'un café et puis du grand rouquin demeuré avec lequel elle perd son pucelage, il lui dit je t'aime, elle lui retourne une claque ?
36 fillette tu te souviens pas de la longue scène au milieu ou la fille discute avec Jean-Pierre Léaud qui l'accouche, fait un peu de maïeutique, il est désoeuvré, un soir à la terrasse d'un café et puis du grand rouquin demeuré avec lequel elle perd son pucelage, il lui dit je t'aime, elle lui retourne une claque ?
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Un film etrange que j'ai vu de lui, qui n'est pas dans la meme veine que " de bruit et de fureur" ou de ses " sulfureux " derniers opus c'est " Céline" que j'avais adoré et qu'il faudrait que je revois.
Je suis d'accord avec jerzy sur " de bruit" qui tient vraiment pas la route comme tous ces dernieres films sortis d''ailleurs. J'avais bien aimé " noces blanche" aussi.
Je suis d'accord avec jerzy sur " de bruit" qui tient vraiment pas la route comme tous ces dernieres films sortis d''ailleurs. J'avais bien aimé " noces blanche" aussi.
glj- Messages : 518
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Breillat bien aimé "Une Vraie Jeune Fille", film assez important (son roman "le Soupirail" d'où il est basé aussi)
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
glj a écrit:
Je suis d'accord avec jerzy sur " de bruit" qui tient vraiment pas la route comme tous ces dernieres films sortis d''ailleurs.
quand tu dis ça j'ai l'impression que tu compare les films - et les filles - à des bagnoles qui tiennent pas la route.
évidemment que Jerzy aime pas c'est une délinquance quasi provinviale et datée c'est vrai sans morts-vivants. Tout ce que ça laisse constater c'est que Jerzy y est accro et que Fabienne Babe n'a pas seulement d'existence à ses yeux ( sous couvert de démenti de trois pages du principal intéressé ).
Parce que tu vois Py : y'a poster beaucoup et poster beaucoup.
Ce que je ne comprends pas chez Brisseau c'est comment un mec qui vénère le cinéma américain classique peut faire des films aussi proches de ceux de Bresson
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Encore un post sans queue ni tête... Faut vraiment arrêter la picole, mec.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Baudouin II de Barvaux a écrit:
Faut vraiment arrêter la picole, mec.
tu t'exhortes je suppose comme d'habitude
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Je rappelle régulièrement que je ne bois pas, que j'ai jamais bu de ma vie. Je ne compte plus le nombre de gens qui sur le net sont persuadés du contraire. Soit bourré, soit dépressif, soit les deux ensembles. No souçaï, donc.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
En repassant:
Si Brisseau est proche de Bresson alors Claude Zidi est proche de Dreyer
Ce que je ne comprends pas chez Brisseau c'est comment un mec qui vénère le cinéma américain classique peut faire des films aussi proches de ceux de Bresson
Si Brisseau est proche de Bresson alors Claude Zidi est proche de Dreyer
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
tu connais pas Dreyer, frimeur tu ne connais pas Bresson non plus, ni Brisseau pauvre Trissotin.
tu crois que parce que tu regardes des raretés, moi aussi je peux le dire d'ailleurs, que tu sais voir tout le cinéma ?
Réponds !
personne ne peut englober d'un coup d oeil le cinéma dans son ensemble, même Godard. On ne voit bien dans une vie qu'un nombre limité de film, où la philosophie n'est d'aucun secours. Evidemment les philosophes s'emparent du cinéma comme d'un objet à conceptualiser. Foutaise. Le cinéma ça se sent, pas besoin de mot pour ça. Est-ce que tu mets des mots sur ta jouissance pour la faire partager ? Le cinéma bien senti est jouissance. Et je ne jouis avec n'importe qui.
tu crois que parce que tu regardes des raretés, moi aussi je peux le dire d'ailleurs, que tu sais voir tout le cinéma ?
Réponds !
personne ne peut englober d'un coup d oeil le cinéma dans son ensemble, même Godard. On ne voit bien dans une vie qu'un nombre limité de film, où la philosophie n'est d'aucun secours. Evidemment les philosophes s'emparent du cinéma comme d'un objet à conceptualiser. Foutaise. Le cinéma ça se sent, pas besoin de mot pour ça. Est-ce que tu mets des mots sur ta jouissance pour la faire partager ? Le cinéma bien senti est jouissance. Et je ne jouis avec n'importe qui.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Evidemment les philosophes s'emparent du cinéma comme d'un objet à conceptualiser. Foutaise. Le cinéma ça se sent, pas besoin de mot pour ça. Est-ce que tu mets des mots sur ta jouissance pour la faire partager ? Le cinéma bien senti est jouissance. Et je ne jouis avec n'importe qui.
C'est là que tu fantasmes, une fois de plus, slim. Perso, le "rapport" que j'ai avec le cinéma, c'est toujours essentiellement, et avant toute chose, de l'ordre du plaisir, de la sensation.
Je ne cherche pas "conceptualiser" quand je vois des films. Mais si ça arrive, c'est quand les films eux-même y incitent - et ça fait partie du plaisir, c'est inclus dedans, sans coupure, dichotomie aucune, entre affect, percept, et concept. Je prends infiniment plus de plaisir à voir des films sans "profondeur" que des films qui y prétendent; je ne cherche pas des "profondeurs" métaphysiques.
Tu t'obstines à couper, séparer, mot et jouissance, langage et sensation, raison et affect, etc etc. Tu es le plus cartésien d'entre nous.
Mais c'est toujours un immense plaisir (le plaisir de la conversation pure, avec un sourd), d'avoir à radoter again & again ces éternelles contradictions dans ta position (qui ne te sont pas propres ni bien singulières: c'est le dualisme le plus universellement partagé depuis l'invention de la roue): tu te sers de mots pour dire qu'il ne faut pas s'en servir... Parménide... Alors tu devrais te dire... Mais tu dois le dire, penser la différence entre concept et affect... Tout ça... Si j'en ai pas causé 15.000 fois ici, j'en ai pas causé... dans l'espoir de me taire, enfin.
Pour Brisseau, pas besoin d'être un grand cinéphile encyclopédiste pour saisir que son cinéma est dans l'ordre d'une dramaturgie franchouillarde popote. Plus proche de Bertrand Blier que de Robert Bresson. Note, c'était pas mal, Blier, les 10 premières années...
"La vie comme ça", j'ai tout de suite pensé, dans la manière, à Patrick Schulman ("et la tendresse bordel" surtout: cette espèce d'uchronie sur le social, avec de gros sabots allégoriques, puis "profs"). Je pense que Brisseau devança Schulman d'un an. En exagérant un peu, bien sûr. Mais pour une fin d'après-midi de dimanche pluvieux, je dis pas... Quoique, quand on a goûté à de bonnes séries, tout ça paraît bien fade, bien compotier, tout racrapoté...
Dernière édition par Baudouin II de Barvaux le Lun 11 Fév 2013 - 20:30, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
tes élucubrations ont cessé de m'intéresser, j'y réponds avec la politesse de ne pas les lire
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Ne t'inquiète donc, ça fait une éternité que j'ai fini, de mon côté, de m'intéresser à ce que tu (ne) racontes (jamais). Je fais semblant de m'intéresser, pur prétexte pour un plaisir de la conversation phatique. Tu sais bien, je ferais la conversation à un lampadaire, à un parapluie...
Invité- Invité
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