La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
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Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
la fille de nulle part c'est ce qui obère le maintien de la ligne qu'il s'est tracée. Ca peut être n'importe quoi. Mais il a fait le choix d'une vraie fille qui plus est de nulle part et ce film pauvre est très riche et je suis bien content que tout le monde n'aille pas y promener son regard.
dans la rue Brisseau rencontre une élève d'il y a 20 ans. Elle lui dit qu'il n'a pas changé, qu'il a toujours un livre dans la poche. Elle lui dit que les seules fois où il paraissait heureux c'était au cine-club du mercredi après midi. Alors selon elle il avait l'air heureux et on se demandait pourquoi il était prof de math, tant ses cours sur ce qu'il y avait à saisir dans le cinéma américain Ford notamment étaient intéressants. Il était alors davantage prof de philo.
Beaucoup d'aspects bressoniens dans ce film.
dans la rue Brisseau rencontre une élève d'il y a 20 ans. Elle lui dit qu'il n'a pas changé, qu'il a toujours un livre dans la poche. Elle lui dit que les seules fois où il paraissait heureux c'était au cine-club du mercredi après midi. Alors selon elle il avait l'air heureux et on se demandait pourquoi il était prof de math, tant ses cours sur ce qu'il y avait à saisir dans le cinéma américain Ford notamment étaient intéressants. Il était alors davantage prof de philo.
Beaucoup d'aspects bressoniens dans ce film.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
{0} a écrit:Mangeclous a écrit:Brisseau c'est un peu comme Breillat, un cinéaste pour cinéaste. Les vrais savent !
Non, Breillat c'est quand même mieux. Qu'on repense à ce magnifique film costumé qu'est "Une Vieille maîtresse", qui fleure bon la France à cheval tagada tsouintsouin du début XIXème. Cet homme pris dans un dilemme amoureux fort subtil entre une jeune métèque (bien sûr sauvage) et un ange ravissant (bien sûr aux boucles blondes), tout cela dans la plus grande dignité féministe et sans l'once d'un pet d'exotisme. Quand bien même l'on oserait prétendre qu'il n'en serait pas ainsi, l'on ne pourrait que comprendre par soi-même qu'il serait plus sage de tout replacer dans le contexte de l'époque afin de ne pas entamer le génie de l'ôteur (nous ne sommes pas chez Tarantino, non mais). La virtuosité des mouvements de caméra ébourifferait un chauve lorsque Breillat daigne sortir de la torpeur éthérée dans laquelle la plonge ce fol amour, c'est à dire jamais, et quelle idée géniâââle que de convoquer l'onctueux JP Tessé au casting. Un film pour cinéastes ? Je dirais même plus, un film pour critiques de cinéma !
Oui Barbey D'Aurevilly est l'inventeur du consensus féministe politiquement correct. C'est bien connu. Dommage que le radicalisme n'ait été inventé qu'en février 2013, quand l'avant-garde des formistes s'est avisée des impasses respectives du populisme et de l'art pour l'art, si tu avais écrit ce post deux siècle plus tôt l'humanité en aurait gagné du temps, et bien des oeuvres inutiles n'auraient pas été filmée avec l'argent du CNC qui est aussi celui du contribuable.
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Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Baudouin II de Barvaux a écrit:Pas vu et sûr de ne jamais le voir.
... Le prof de math veuf à la retraite -
il est bien connu que l'échecf scolaire se traduit toujours par la haine du prof
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
et que les cas soces ne veuillent pas voir les autres cas soces tout naturel aussi : avec Brisseau t'es sur l'écran Jerzy, il te serait bien inutile d'être devant.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
il est bien connu que l'échecf scolaire se traduit toujours par la haine du prof
D'où des vacances bien méritées:
je quitte le forum pendant un mois
Alors, tu pars à Compostelle?
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
et que les cas soces ne veuillent pas voir les autres cas soces tout naturel aussi : avec Brisseau t'es sur l'écran Jerzy, il te serait bien inutile d'être devant.
J'ai pas son gros bide, je m'entretiens, moi.
Tu pourrais le savoir, si t'avais eu les couilles de concrétiser ta proposition... Pour Compostelle.
(Mais je comprends ta pudeur: si t'as pas posté ta photo en retour, c'est sûrement parce que tu dois être moche comme un porreau, le charitable bien ordonné. Tu préfères donc mettre mes lunettes sur le postérieur d'un chien, meilleur ami de l'homme)
(Je mets plus de smileys, paraît que ça fait psychopathe. Mais je me marre...)
Dernière édition par Baudouin II de Barvaux le Sam 23 Fév 2013 - 15:40, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Baudouin II de Barvaux a écrit:
J'ai pas son gros bide, je m'entretiens, moi
c'est idiot : je pourrais tout aussi bien dire que moi, slimfast je m'entretiens ou Brisseau fait des films et tu n'en fais pas, ça ne serait ni plus intelligent ni plus bête.
Il vaut mieux partir du fait qu'il est gros et voir ce que cela va permettre. C'est certainement rassurant pour la fille. Mais ? Tu n'as pas vu le film, tu parles de traces éparses, je ne sais pas pourquoi je continue de parler avec toi qui ne sais pas de quoi il parle. J'arrête.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Baudouin II de Barvaux a écrit:slimfast a écrit:quand je le lis Jerzy sur Brisseau, très bien aucun problème ; mais quand je mets ces propos en parallèle avec sa défense de la série The Walking dead, défense sérieuse, pas ironique, de cette série sans intérêt pour nous-autres, le plus grand nombre, je me demande qui fait quoi sur ce forum ?
- Quand tu mets en parallèle ces propos sur Brisseau avec ma défense de la série TWD, tu te demandes qui fait quoi sur ce forum: faudrait préciser ta pensée autrement que par des jugements de valeur posés en vérités acquises.
Quand je parle de Brisseau, plus haut, je donne des indications, même minimales, sur ce qui me déplaît dans son cinéma. Quand je parle de TWD, je développe, minimalement, pourquoi je trouve de l'intérêt dans TWD. Ce que tu ne fais pas, ni pour TWD ni pour le Brisseau: tu te contentes d'appréciations vagues tenant en deux ou trois adjectifs. Tu nous répètes régulièrement que discuter, écrire, penser, argumenter, ça ne sert à rien, du verbiage, et que toi, tu es au delà du verbiage: dans un rapport direct, non altéré, à la vérité pure des sensations intraduisibles par les pauvres mots; que tu sais,- d'une forme de sensibilité pure qui ne serait pas polluée par le "commentaire" littéraire, d'une certitude sensible immédiate qui ne se discute pas, etc, etc.
Voilà pour "qui fait quoi sur ce forum"...: alors, tu fais "quoi" sur ce forum, slimfast?
- Quand tu parles de "nous-autres, le plus grand nombre", là aussi il faudrait préciser: c'est qui "nous-autres" et "le plus grand nombre"? Te prendrais-tu éventuellement pour le parangon d'une "cinéphilie" respectable, qui sait voir, qui sait discriminer les Bons objets des Mauvais objets?
Je serais curieux d'entendre, sur ces deux questions, une réponse minimalement argumentée de ta part, je veux dire autre d'une pirouette snobe consistant à juste opposer ton "bon goût" (raffiné, gourmet, distingué) au "mauvais goût" (sans dicernement, vulgaire, vorace). Parce que jusqu'à présent, ta "défense" des films que tu aimes, ça ne dépasse pas souvent l'accumulation de poncifs, y compris quand tu mimes une sorte de rhétorique psychanalytique invertébrée...
tu vois tout ce que tu dis, édité 6 fois, je l'ai déjà entendu ici ou ailleurs au moins une fois. tu ne pourrais anticiper, accélérer, être un peu original. tu écrit toujours le même message, une explication de texte appliqué 1, ça, 2, ça, avec toujours les mêmes mots, les mêmes vannes. change de disque Jerzy. Etonne. Ose.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Baudouin II de Barvaux a écrit:slimfast a écrit:Brisseau a dans son ordinateur toute une galerie d'images pieuses à faire pâlir d'envie n'importe quel pékin ordinaire !
Que veux-tu que ça me fasse? Je suis un pékin ordinaire et je me soucie d'images pieuses (ou à l'inverse impies, si c'est là une fine ironie au contenu subtil qui m'échappe) comme de mon premier bavoir !
(J'adore ta manie des points d'exclamation, pour mettre en valeur le caractère fracassant d'on ne sait jamais trop quoi. Point d'exclamation, expressionnisme du pékin, surtout quand il est extra-ordinaire !!!)
mais ne te sens pas toujours visé Jerzy, autour de toi il y a beaucoup d'espace qui n'est pas toi
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Mangeclous a écrit:Baudouin II de Barvaux a écrit:Pas vu et sûr de ne jamais le voir.
Vu, dans le temps, par curiosité, La vie comme ça; un jeu brutal; de bruit et de fureur; noce blanche. ça suffat comme ci.
Comprends pas comment on peut s'exciter autour de ce cinéma médiocre, pontifiant, indigeste, ou y trouver quelque densité. Une sorte de chabrolisme version mysticisme de buvette et de rohmérisme version simili-trash. Tout y est clichetonnant, y compris dans la manière appliquée de vouloir éviter ou transcender les clichés, qui donne juste un sur-cliché. Des allégories à la nougatine plombée, qui pèsent trente tonnes
Rien que le pitch, déjà, sent l'armoire en sapin vermoulu... Le prof de math veuf à la retraite - Illusion et Réalité - Dora - Freud dans le placard, Polichinelle dans le tiroir, quéquête de l'absolu, pureté blessée, amour fol, anges déchus, Ombre et Lumière, suzanne et le vieillard, libidinosités notariales & morbidités cadastrales. Pitié. Et je ne pense pas qu'une "résonance autobiographique", toute tragique fût-elle, puisse hélas y changer quelque chose.
Sur le bonus de Un jeu brutal, écouté aussi Brisseau évoquer sa conception du cinéma, de la vie, de l'amour, de l'instruction, ânonner ses digests de philosophie baltringue qui ne dépassent pas le niveau d'une première année de Lycée - et dont il inonde ses pellicules -, c'était confondant de niaiserie ...
C'est un peu court, me direz-vous. Certes mais que dire de plus? Rien, il faudrait être fou pour dépenser plus, comme disait la pub Eram. Allez, au suivaaant.
Et alors, moi je déteste Visconti mais je dis pas que c'est un mauvais cinéaste pour autant.
Les films de Visconti me font fait l'effet d'une vieille boite de marron glacée rancie.
C'est pas pour ça que je vais dire que "Le guépard" c'est nul.
Mais c'est vrai que Brisseau c'est un peu comme Breillat, un cinéaste pour cinéaste. Les vrais savent !
moi aussi ce vieux pédé de Visconti ne passe pas vraiment
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Baudouin II de Barvaux a écrit:Et puis cette attaque ad hominem, qui te l'a permise [...]
- Explique-nous un peu en quoi simplement relever le nombre de postages de qui accuse perpétuellement son monde de verbiage relève d'une attaque ad hominem.
- Quand tu écris à mon sujet, avant de poster ma photo (à mettre en rapport avec celle qui montre le cul d'un chien affublé de lunettes noires) :,'tu es la seule personne sur ce forum au sujet de laquelle j'ai une opinion personnelle : j'en conviens elle est insuffisamment étayée. Mais il y a des détails qui ne trompent pas ; la photo de ton globe enfin je veux dire blog
Qui t'a permis, au juste, cette attaque ad hominem?
"Charité bien ordonnée", chez toi, semble commencer par t'accorder toi-même avec largesse ce dont tu accuses les autres...
jerzy tu te moques de qui ? si j'ai pu accéder à ta photo c'est parcequ'elle est publique. le reste c'était de l'ironie comme tu dis pour te dédouaner. Avant de retirer la paille de mon oeil retire la poutre du tien , gros donneur de leçon.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
tu vois tout ce que tu dis, édité 6 fois, je l'ai déjà entendu ici ou ailleurs au moins une fois. tu ne pourrais anticiper, accélérer, être un peu original. tu écrit toujours le même message, une explication de texte appliqué 1, ça, 2, ça, avec toujours les mêmes mots, les mêmes vannes. change de disque Jerzy. Etonne. Ose.
On est bien obligé de répéter, puisque tu réponds jamais à aucune de ces questions, et radotes toujours les mêmes jérémiades: le verbiage creux des autres t'incommode, et ta parole toujours d'or t'enchante.
Et sais-tu ce qui me surprend? C'est que tout ce que tu dis, édité zéro fois, je l'ai déjà entendu ici ou ailleurs au moins 1000 fois.
Le jour où tu oseras reluquer ta poutre, je serai étonné.
Bonne nuit, slim.
Ah c'te routine...
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
balthazar claes a écrit:lol, slimfast : 4979 posts [13.33% du total / 6.26 messages par jour] n'est pas content de ce qui s'écrit ici.
c'est toi le plus gros posteur du forum, c'est ton forum davantage que celui des autres, de ce point de vue...
voila je suis à 5000 et des breloques. c'était mon objectif et maintenant je vais planter des choux.
avant je voudrais faire remarquer que tu n'es pas intervenu sur ce topic pour parler du film en question, ça ne t'intéresse pas ce qui t'intéresse ce sont les petits ragots bien de chez nous.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
jerzy tu te moques de qui ? si j'ai pu accéder à ta photo c'est parcequ'elle est publique. le reste c'était de l'ironie comme tu dis pour te dédouaner. Avant de retirer la paille de mon oeil retire la poutre du tien , gros donneur de leçon.
Ben moi aussi c'est de l'ironie, de qui tu t'moques?
Maintenant, puisque tu vois ma face dans les fesses d'un chien (ce qui est très drôle, et surprenant, je te le concède), je te mets toujours au défi d'oser exposer la tienne. Mais tu es pudique, je sais. Je ne t'en veux pas. N'empêche, je suis curieux. J'aimerais voir si tu es bel homme. J'aimerai être étonné, vois-tu.
Bon, j'ai un dvd sur le feu, tu m'excuses. Te bile pas, biloute. Mets toi à l'aise, tu es ici comme chez toi. D'ailleurs tu es chez toi. C'est pas moi qui vais te donner des leçons de maintien, évidemment.
Dernière édition par Baudouin II de Barvaux le Ven 8 Fév 2013 - 23:45, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Baudouin II de Barvaux a écrit:tu vois tout ce que tu dis, édité 6 fois, je l'ai déjà entendu ici ou ailleurs au moins une fois. tu ne pourrais anticiper, accélérer, être un peu original. tu écrit toujours le même message, une explication de texte appliqué 1, ça, 2, ça, avec toujours les mêmes mots, les mêmes vannes. change de disque Jerzy. Etonne. Ose.
On est bien obligé de répéter, puisque tu réponds jamais à aucune de ces questions, et radotes toujours les mêmes jérémiades: le verbiage creux des autres t'incommode, et ta parole toujours d'or t'enchante.
Et sais-tu ce qui me surprend? C'est que tout ce que tu dis, édité zéro fois, je l'ai déjà entendu ici ou ailleurs au moins 1000 fois.
Le jour où tu oseras reluquer ta poutre, je serai étonné.
Bonne nuit, slim.
Ah c'te routine...
non jerzy tu fais encore la grosse faute d'évidence qui t'arrange : tu n'écris pas pour moi, tu écris pour le forum, je ne suis pas le forum à moi seul. alors va promener tes jérémiades qui te servent de remparts ailleurs . en d'autres termes soit honnête. C'est un dialogue de sourd : tu es rancunier, je suis ouvert. et plus je m'ouvre plus tu m'en veux c'est ton caractère, refuser ce que tu désires pour avoir le plaisir de brandir ton insatisfaction. ce n'est pas un problème pour moi.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
tu es rancunier, je suis ouvert. et plus je m'ouvre plus tu m'en veux c'est ton caractère, refuser ce que tu désires pour avoir le plaisir de brandir ton insatisfaction. ce n'est pas un problème pour moi.
Moi, rancunier? Mais je t'ADORE, slim. A ma façon, bien entendu. Virile. Comprends-tu? ooOh t'es mimi quand tu t'énerves un peu, tu sais...
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Baudouin II de Barvaux a écrit:jerzy tu te moques de qui ? si j'ai pu accéder à ta photo c'est parcequ'elle est publique. le reste c'était de l'ironie comme tu dis pour te dédouaner. Avant de retirer la paille de mon oeil retire la poutre du tien , gros donneur de leçon.
Ben moi aussi c'est de l'ironie, de qui tu t'moques?
Maintenant, puisque tu vois ma face dans les fesses d'un chien (ce qui est très drôle, et surprenant, je te le concède), je te mets toujours au défi d'oser exposer la tienne. Mais tu es pudique, je sais. Je ne t'en veux pas. N'empêche, je suis curieux. J'aimerais voir si tu es bel homme. J'aimerai être étonné, vois-tu.
Bon, j'ai un dvd sur le feu, tu m'excuses. Te bile pas, biloute. Mets toi à l'aise, tu es ici comme chez toi. D'ailleurs tu es chez toi. C'est pas moi qui vais te donner des leçons de maintien, évidemment.
mais t'es bête ou quoi , tu mets ta photo, moi pas et alors ? tu veux mes empruntes digitales aussi ?
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Baudouin II de Barvaux a écrit:tu es rancunier, je suis ouvert. et plus je m'ouvre plus tu m'en veux c'est ton caractère, refuser ce que tu désires pour avoir le plaisir de brandir ton insatisfaction. ce n'est pas un problème pour moi.
Moi, rancunier? Mais je t'ADORE, slim. A ma façon, bien entendu. Virile. Comprends-tu? ooOh t'es mimi quand tu t'énerves un peu, tu sais...
ben tant mieux, mais je ne m'énerve pas. on es un peu pareil tous les deux. je te reconnais des qualités que je n'ai pas. mais par contre t'es têtu.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
bon maintenant on peut peut être arrêter et revenir au topic.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
mais par contre t'es têtu.
Et c'est comme ça que tu m'aimes, mon loulou.
Voilàà on arrête. Je repasserai demain pour voir si tu n'as pas besoin de moi. Bisou doux sur ton front pas courroucé.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Vu Les Ombres, de 81, histoire de participer au topic de manière constructive.
Un film sur les cités... ?? Comme De Bruit et de fureur, dont je ne me rappelle pas grand chose. Mais il n'y a pas d'immigré dans cette cité. Leur existence est tout de même indiquée avec élégance au coin d'un dialogue, par la mère désolée de ne pouvoir refaire sa vie dans le quartier, parce que, soupir dégoûté, « ici, y'a que des arabes et des étrangers »... Ici, mais pas dans le champ.
On trouve seulement une troupe de comédiens de vaudeville jouant laborieusement une variation sur les vicissitudes de la bourgeoisie, ce qui est plutôt surréaliste. Autant dire que pour le documentaire, on repassera.
Un huis-clos étouffant, dans un appartement affreusement décoré pour faire populo. On n'est pas encore dans la seconde manière "pervers pépère" de Brisseau (encore que : une ado en pyjama rose une scène sur deux). Ah c'est pas commun, très signé, dans la mesure où c'est bizarre, forme bâtarde et dévitalisée, mi-chair mi-poisson, entre le théâtre et le cinéma, perdue quelque part entre Bresson, Bergman et Maguy.
C'est l'histoire d'un couple de petits-bourgeois, donc, dont la femme fait une crise de bovarysme, pendant que la fille se paie un petit trip mystique dans la cuisine. Le père, bon bougre, s'entend dire par sa femme sanglotante qu'elle ne veut plus jamais le voir dans son lit, qu'elle le tuerait même si elle pouvait ; il va sans broncher s'installer sur le canapé.
Le couple a bien quelques problèmes d'argent, et on nous laisse entendre que le père travaille en usine, mais leur ethos évoque plutôt la petite-bourgeoisie que les ouvriers : délire bovaryste de la mère qui veut faire carrière dans la chanson, père très moderne qui comprend tout, et débat de questions d'économie domestique avec sa fille ado, angoisses du voisin sur des problèmes de filiation...
On y sent une espèce de mépris de classe sous la surface de la supposée critique de l'aliénation bourgeoise, elle-même travestie en portrait moderne des classes populaires...
Une espèce de film anti-féministe, sur les femmes qui ne savent pas rester à leur place et détruisent les foyers. La femme est l'ennemie, qui déserte le foyer pour courir après des illusions d'élévation artistique. Les hommes et les enfants doivent alors s'allier pour gérer les tâches domestiques et le délicat paramétrage de la machine à laver : terrible.
Le clou du spectacle, la tirade hystérique de la femme, est parfaitement ridicule. Elle explique à la fois qu'en fait elle haïssait son mari dès le début et voulait mourir, que leurs rapports sexuels n'ont jamais relevé pour elle que du viol bestial (mari stupéfait), et que le niveau d'insonorisation de leur appartement est insupportablement, atrocement, ignominieusement insatisfaisant. On comprend finalement que leur problème vient du fait qu'ils n'avaient pas entendu parler des moyens de contraception dans les années 70, ce qui coïncide mal avec leur niveau global d'instruction (la fille n'a que du Bernanos à la bouche). Il faut avoir vu la mère, évoquant une tentation de suicide, se liquéfier en psalmodiant « j'ai pas sauté... j'ai pas sauté... » pour se faire une pleine idée de ce que peut être une scène non nécessitée par le scénario.
Un film sur les cités... ?? Comme De Bruit et de fureur, dont je ne me rappelle pas grand chose. Mais il n'y a pas d'immigré dans cette cité. Leur existence est tout de même indiquée avec élégance au coin d'un dialogue, par la mère désolée de ne pouvoir refaire sa vie dans le quartier, parce que, soupir dégoûté, « ici, y'a que des arabes et des étrangers »... Ici, mais pas dans le champ.
On trouve seulement une troupe de comédiens de vaudeville jouant laborieusement une variation sur les vicissitudes de la bourgeoisie, ce qui est plutôt surréaliste. Autant dire que pour le documentaire, on repassera.
Un huis-clos étouffant, dans un appartement affreusement décoré pour faire populo. On n'est pas encore dans la seconde manière "pervers pépère" de Brisseau (encore que : une ado en pyjama rose une scène sur deux). Ah c'est pas commun, très signé, dans la mesure où c'est bizarre, forme bâtarde et dévitalisée, mi-chair mi-poisson, entre le théâtre et le cinéma, perdue quelque part entre Bresson, Bergman et Maguy.
C'est l'histoire d'un couple de petits-bourgeois, donc, dont la femme fait une crise de bovarysme, pendant que la fille se paie un petit trip mystique dans la cuisine. Le père, bon bougre, s'entend dire par sa femme sanglotante qu'elle ne veut plus jamais le voir dans son lit, qu'elle le tuerait même si elle pouvait ; il va sans broncher s'installer sur le canapé.
Le couple a bien quelques problèmes d'argent, et on nous laisse entendre que le père travaille en usine, mais leur ethos évoque plutôt la petite-bourgeoisie que les ouvriers : délire bovaryste de la mère qui veut faire carrière dans la chanson, père très moderne qui comprend tout, et débat de questions d'économie domestique avec sa fille ado, angoisses du voisin sur des problèmes de filiation...
On y sent une espèce de mépris de classe sous la surface de la supposée critique de l'aliénation bourgeoise, elle-même travestie en portrait moderne des classes populaires...
Une espèce de film anti-féministe, sur les femmes qui ne savent pas rester à leur place et détruisent les foyers. La femme est l'ennemie, qui déserte le foyer pour courir après des illusions d'élévation artistique. Les hommes et les enfants doivent alors s'allier pour gérer les tâches domestiques et le délicat paramétrage de la machine à laver : terrible.
Le clou du spectacle, la tirade hystérique de la femme, est parfaitement ridicule. Elle explique à la fois qu'en fait elle haïssait son mari dès le début et voulait mourir, que leurs rapports sexuels n'ont jamais relevé pour elle que du viol bestial (mari stupéfait), et que le niveau d'insonorisation de leur appartement est insupportablement, atrocement, ignominieusement insatisfaisant. On comprend finalement que leur problème vient du fait qu'ils n'avaient pas entendu parler des moyens de contraception dans les années 70, ce qui coïncide mal avec leur niveau global d'instruction (la fille n'a que du Bernanos à la bouche). Il faut avoir vu la mère, évoquant une tentation de suicide, se liquéfier en psalmodiant « j'ai pas sauté... j'ai pas sauté... » pour se faire une pleine idée de ce que peut être une scène non nécessitée par le scénario.
balthazar claes- Messages : 1009
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
balthazar claes a écrit:
On y sent une espèce de mépris de classe sous la surface de la supposée critique de l'aliénation bourgeoise, elle-même travestie en portrait moderne des classes populaires...
On y sent surtout ton mépris-à priori de Brisseau qui n'est pas un auteur du sérail. Ce ce point la page facebook relayée par Borges n'a pas tout-à-fait tort.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
J'aurais bien aimé participer à cette discussion; hélas, pas vu un seul film de Brisseau...
j'en ai essayé deux, sans succès...
le mépris est un affect cinématographique, politique, éthique, dont la valeur dépend de l'objet méprisé, bien entendu...
j'en ai essayé deux, sans succès...
le mépris est un affect cinématographique, politique, éthique, dont la valeur dépend de l'objet méprisé, bien entendu...
Borges- Messages : 6044
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
le mépris dépend aussi du contexte ... et ne pas pouvoir voir untel film est déjà un excellent premier pas dans cette voix : parce là, c'est plus du mépris, c'est du rejet
je maintiens que c'est en partie ce qui est débattu non a tort sur la page facebook en question
je maintiens que c'est en partie ce qui est débattu non a tort sur la page facebook en question
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
slimfast a écrit:le mépris dépend aussi du contexte ... et ne pas pouvoir voir untel film est déjà un excellent premier pas dans cette voix : parce là, c'est plus du mépris, c'est du rejet
je maintiens que c'est en partie ce qui est débattu non a tort sur la page facebook en question
oui, mais tu méprises les séries, je vais pas dire que tu as tort ou je sais pas
Borges- Messages : 6044
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