La fille du 14 juillet de Antonin Peretjatko
La fille du 14 juillet de Antonin Peretjatko
L'impression d'assister à une greffe entre le buddy movie américain des années 80 et la french touch de la nouvelle vague (Truffaut, Godard, Moullet, Rozier, godard, Godard G...) voire la 7è compagnie.
C'est à la fois drôle et passéiste ;
d'ailleurs c'est un des thèmes travaillés par le réal, on voit même la voiture de back to the future à un moment ; de vagues souvenances de mai 68 à un autre.
Comme pour s'amuser des gimmicks historiques auxquels notre époque revient sans cesse, pour en montrer l'angoissante superficialité ? des objets artificiels qui gravitent sans assise dans l'imaginaire collectif?
on appuie exagérément sur la "francitude" telle quelle pouvait être vécue avant, dans les années 70, 60, que sais je : le rapport à l'armée, à la date symbolique du 14 juillet devenue grande messe médiatique, économico-militariste, les grandes vacances, l'esprit français « je m'en foutiste ».
Ca ne semble pas très sérieux.
Une vision sociétale repiquée à Tati ou à Etaix ; le nec plus ultra, le plus raffiné, un joyau dans un écrin d'emballage boucherie.
C'est bien foutu. Y-a de belles scènes.
Autre possible : on voit sur l'écran le territoire cinéphile prisé par le réalisateur capable de faire des plans « à la », comme si l'important était de certifier de son goût esthétique, de sa maîtrise du sujet, tout en affichant un ton distancié, badin, détaché, ironique; ce n'est qu'un jeu entre personnes avisés, entre représentants d'un groupe social déterminé.
Les formes qu'il prend à son compte épargne sont manifestement vides, ne sont plus des manifestes vivants en prise avec le réel ; il les désavoue au monde, les a-politise, en use pour voiler le visible, l'invisible.
Un cinéma d'intérieur ponctué d'éclairs de brutalité domestique, éclairs de belle lucidité.
En fait en y réfléchissant, désolé c'est un workinprogress lol, c'est le monde des pères, de ceux qui ont vécu 68 et tels des ogres ont dévoré leurs enfants, leur futur, qui est critiqué avec quelque piquant; ainsi à un moment un médecin abat son jeune fils qui est grimé en blatte ou cloporte.
C'est à la fois drôle et passéiste ;
d'ailleurs c'est un des thèmes travaillés par le réal, on voit même la voiture de back to the future à un moment ; de vagues souvenances de mai 68 à un autre.
Comme pour s'amuser des gimmicks historiques auxquels notre époque revient sans cesse, pour en montrer l'angoissante superficialité ? des objets artificiels qui gravitent sans assise dans l'imaginaire collectif?
on appuie exagérément sur la "francitude" telle quelle pouvait être vécue avant, dans les années 70, 60, que sais je : le rapport à l'armée, à la date symbolique du 14 juillet devenue grande messe médiatique, économico-militariste, les grandes vacances, l'esprit français « je m'en foutiste ».
Ca ne semble pas très sérieux.
Une vision sociétale repiquée à Tati ou à Etaix ; le nec plus ultra, le plus raffiné, un joyau dans un écrin d'emballage boucherie.
C'est bien foutu. Y-a de belles scènes.
Autre possible : on voit sur l'écran le territoire cinéphile prisé par le réalisateur capable de faire des plans « à la », comme si l'important était de certifier de son goût esthétique, de sa maîtrise du sujet, tout en affichant un ton distancié, badin, détaché, ironique; ce n'est qu'un jeu entre personnes avisés, entre représentants d'un groupe social déterminé.
Les formes qu'il prend à son compte épargne sont manifestement vides, ne sont plus des manifestes vivants en prise avec le réel ; il les désavoue au monde, les a-politise, en use pour voiler le visible, l'invisible.
Un cinéma d'intérieur ponctué d'éclairs de brutalité domestique, éclairs de belle lucidité.
En fait en y réfléchissant, désolé c'est un workinprogress lol, c'est le monde des pères, de ceux qui ont vécu 68 et tels des ogres ont dévoré leurs enfants, leur futur, qui est critiqué avec quelque piquant; ainsi à un moment un médecin abat son jeune fils qui est grimé en blatte ou cloporte.
Invité- Invité
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