La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
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La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
C'est un film désarmant, glacé, noir. L'intrigue est très réaliste sous le couvert d'une diversion, récréation, surnaturelle.
Michel, interprété par Brisseau, prof de maths à la retraite a perdu sa femme depuis 26 ans (les morts comptent beaucoup dans cette histoire). Il écrit un livre sur l'illusion et la réalité. Il sera mis en contact avec Dora, une jeune femme indépendante et froide dont il va faire son assistante, un peu pour la garder près de lui. A son contact peu à peu l'idée de la mort va se préciser en lui, puis le désir de cette mort sans que Dora, dont on ignore tout des motivations, y compris si elle ne s'est pas introduite chez lui par complot, ne contrarie en rien ses desseins les plus noirs.
J'y ai vu un constat pour le moins amer des rapports entre hommes et femmes, jeunes et vieux et un peu de dépit quand à la véritable valeur de l'acte de créer. Brisseau est assez bouleversant. Je crois qu'on peut voir dans son apparition à l'écran des aspects biographiques.
Michel, interprété par Brisseau, prof de maths à la retraite a perdu sa femme depuis 26 ans (les morts comptent beaucoup dans cette histoire). Il écrit un livre sur l'illusion et la réalité. Il sera mis en contact avec Dora, une jeune femme indépendante et froide dont il va faire son assistante, un peu pour la garder près de lui. A son contact peu à peu l'idée de la mort va se préciser en lui, puis le désir de cette mort sans que Dora, dont on ignore tout des motivations, y compris si elle ne s'est pas introduite chez lui par complot, ne contrarie en rien ses desseins les plus noirs.
J'y ai vu un constat pour le moins amer des rapports entre hommes et femmes, jeunes et vieux et un peu de dépit quand à la véritable valeur de l'acte de créer. Brisseau est assez bouleversant. Je crois qu'on peut voir dans son apparition à l'écran des aspects biographiques.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Pas vu et sûr de ne jamais le voir.
Vu, dans le temps, par curiosité, La vie comme ça; un jeu brutal; de bruit et de fureur; noce blanche. ça suffat comme ci.
Comprends pas comment on peut s'exciter autour de ce cinéma médiocre, pontifiant, indigeste, ou y trouver quelque densité. Une sorte de chabrolisme version mysticisme de buvette et de rohmérisme version simili-trash. Tout y est clichetonnant, y compris dans la manière appliquée de vouloir éviter ou transcender les clichés, qui donne juste un sur-cliché. Des allégories à la nougatine plombée, qui pèsent trente tonnes
Rien que le pitch, déjà, sent l'armoire en sapin vermoulu... Le prof de math veuf à la retraite - Illusion et Réalité - Dora - Freud dans le placard, Polichinelle dans le tiroir, quéquête de l'absolu, pureté blessée, amour fol, anges déchus, Ombre et Lumière, suzanne et le vieillard, libidinosités notariales & morbidités cadastrales. Pitié. Et je ne pense pas qu'une "résonance autobiographique", toute tragique fût-elle, puisse hélas y changer quelque chose.
Sur le bonus de Un jeu brutal, écouté aussi Brisseau évoquer sa conception du cinéma, de la vie, de l'amour, de l'instruction, ânonner ses digests de philosophie baltringue qui ne dépassent pas le niveau d'une première année de Lycée - et dont il inonde ses pellicules -, c'était confondant de niaiserie ...
C'est un peu court, me direz-vous. Certes mais que dire de plus? Rien, il faudrait être fou pour dépenser plus, comme disait la pub Eram. Allez, au suivaaant.
Vu, dans le temps, par curiosité, La vie comme ça; un jeu brutal; de bruit et de fureur; noce blanche. ça suffat comme ci.
Comprends pas comment on peut s'exciter autour de ce cinéma médiocre, pontifiant, indigeste, ou y trouver quelque densité. Une sorte de chabrolisme version mysticisme de buvette et de rohmérisme version simili-trash. Tout y est clichetonnant, y compris dans la manière appliquée de vouloir éviter ou transcender les clichés, qui donne juste un sur-cliché. Des allégories à la nougatine plombée, qui pèsent trente tonnes
Rien que le pitch, déjà, sent l'armoire en sapin vermoulu... Le prof de math veuf à la retraite - Illusion et Réalité - Dora - Freud dans le placard, Polichinelle dans le tiroir, quéquête de l'absolu, pureté blessée, amour fol, anges déchus, Ombre et Lumière, suzanne et le vieillard, libidinosités notariales & morbidités cadastrales. Pitié. Et je ne pense pas qu'une "résonance autobiographique", toute tragique fût-elle, puisse hélas y changer quelque chose.
Sur le bonus de Un jeu brutal, écouté aussi Brisseau évoquer sa conception du cinéma, de la vie, de l'amour, de l'instruction, ânonner ses digests de philosophie baltringue qui ne dépassent pas le niveau d'une première année de Lycée - et dont il inonde ses pellicules -, c'était confondant de niaiserie ...
C'est un peu court, me direz-vous. Certes mais que dire de plus? Rien, il faudrait être fou pour dépenser plus, comme disait la pub Eram. Allez, au suivaaant.
Dernière édition par Baudouin II de Barvaux le Jeu 7 Fév 2013 - 23:30, édité 4 fois
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Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Brisseau a dans son ordinateur toute une galerie d'images pieuses à faire pâlir d'envie n'importe quel pékin ordinaire !
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Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
slimfast a écrit:Brisseau a dans son ordinateur toute une galerie d'images pieuses à faire pâlir d'envie n'importe quel pékin ordinaire !
Que veux-tu que ça me fasse? Je suis un pékin ordinaire et je me soucie d'images pieuses (ou à l'inverse impies, si c'est là une fine ironie au contenu subtil qui m'échappe) comme de mon premier bavoir !
(J'adore ta manie des points d'exclamation, pour mettre en valeur le caractère fracassant d'on ne sait jamais trop quoi. Point d'exclamation, expressionnisme du pékin, surtout quand il est extra-ordinaire !!!)
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Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Baudouin II de Barvaux a écrit:Pas vu et sûr de ne jamais le voir.
Vu, dans le temps, par curiosité, La vie comme ça; un jeu brutal; de bruit et de fureur; noce blanche. ça suffat comme ci.
Comprends pas comment on peut s'exciter autour de ce cinéma médiocre, pontifiant, indigeste, ou y trouver quelque densité. Une sorte de chabrolisme version mysticisme de buvette et de rohmérisme version simili-trash. Tout y est clichetonnant, y compris dans la manière appliquée de vouloir éviter ou transcender les clichés, qui donne juste un sur-cliché. Des allégories à la nougatine plombée, qui pèsent trente tonnes
Rien que le pitch, déjà, sent l'armoire en sapin vermoulu... Le prof de math veuf à la retraite - Illusion et Réalité - Dora - Freud dans le placard, Polichinelle dans le tiroir, quéquête de l'absolu, pureté blessée, amour fol, anges déchus, Ombre et Lumière, suzanne et le vieillard, libidinosités notariales & morbidités cadastrales. Pitié. Et je ne pense pas qu'une "résonance autobiographique", toute tragique fût-elle, puisse hélas y changer quelque chose.
Sur le bonus de Un jeu brutal, écouté aussi Brisseau évoquer sa conception du cinéma, de la vie, de l'amour, de l'instruction, ânonner ses digests de philosophie baltringue qui ne dépassent pas le niveau d'une première année de Lycée - et dont il inonde ses pellicules -, c'était confondant de niaiserie ...
C'est un peu court, me direz-vous. Certes mais que dire de plus? Rien, il faudrait être fou pour dépenser plus, comme disait la pub Eram. Allez, au suivaaant.
Et alors, moi je déteste Visconti mais je dis pas que c'est un mauvais cinéaste pour autant.
Les films de Visconti me font fait l'effet d'une vieille boite de marron glacée rancie.
C'est pas pour ça que je vais dire que "Le guépard" c'est nul.
Mais c'est vrai que Brisseau c'est un peu comme Breillat, un cinéaste pour cinéaste. Les vrais savent !
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Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Mangeclous a écrit:Brisseau c'est un peu comme Breillat, un cinéaste pour cinéaste. Les vrais savent !
Non, Breillat c'est quand même mieux. Qu'on repense à ce magnifique film costumé qu'est "Une Vieille maîtresse", qui fleure bon la France à cheval tagada tsouintsouin du début XIXème. Cet homme pris dans un dilemme amoureux fort subtil entre une jeune métèque (bien sûr sauvage) et un ange ravissant (bien sûr aux boucles blondes), tout cela dans la plus grande dignité féministe et sans l'once d'un pet d'exotisme. Quand bien même l'on oserait prétendre qu'il n'en serait pas ainsi, l'on ne pourrait que comprendre par soi-même qu'il serait plus sage de tout replacer dans le contexte de l'époque afin de ne pas entamer le génie de l'ôteur (nous ne sommes pas chez Tarantino, non mais). La virtuosité des mouvements de caméra ébourifferait un chauve lorsque Breillat daigne sortir de la torpeur éthérée dans laquelle la plonge ce fol amour, c'est à dire jamais, et quelle idée géniâââle que de convoquer l'onctueux JP Tessé au casting. Un film pour cinéastes ? Je dirais même plus, un film pour critiques de cinéma !
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
drôle, très drôle comme l'évocation des noms de Brisseau - et de Breillat, on ne saura jamais pourquoi ? - obligés de vous détourner 5 minutes, avec du remords, de vos séries à la con, peut à priori, vous faire dire NON. Puis les poncifs, j'attends de voir qui va gagner (la nuit) !
C'est vrai que ce qui vient des States, c'est bien !
C'est vrai que ce qui vient des States, c'est bien !
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
quand je le lis Jerzy sur Brisseau, très bien aucun problème ; mais quand je mets ces propos en parallèle avec sa défense de la série The Walking dead, défense sérieuse, pas ironique, de cette série sans intérêt pour nous-autres, le plus grand nombre, je me demande qui fait quoi sur ce forum ?
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Tarantino est bien plus défendu que Breillat par la lumpen-intelligensia culturel et critique. Par contre ceux qui défendent Tarantino ont oublié Roger Avary, à la limite les trois-quart ne savent même plus qui il est.
En plus la série B de nos jours c'est devenu de la série A, ça ne remplit plus les étales des vidéo-club mais les salles et les écrans. C'est la culture dominante et la culture majoritaire.
Dans les années 80 et 90 c'était vraiment pointu d'aimer et de défendre Brian Yuzna, Stuart Gordon et Dan O'Banon. Ou encore de théoriser sur "Aliens", Ferrara et le cinéma honk-kongais.
Aujourd'hui le fantastique, l'horreur, la SF sont devenus comme tout le reste des divertisements ordinaires pour pavillonnaires assagis et ménagères repues.
Il suffit de revoir "Society" de Yuzna ou "Re-Animator" de Gordon pour mesurer le fossé qui sépare la mentalité de ces cinéastes-là avec les arrivistes d'aujourd'hui.
Pour moi les derniers film d'horreur important sont "Blair Witch" et "Ring", c'est à dire que comme "Die Hard", ils transforment pas seulement le cinéma mais le regard du spectateur.
Tarantino n'a plus fait ça depuis "Pulp Fiction".
En plus la série B de nos jours c'est devenu de la série A, ça ne remplit plus les étales des vidéo-club mais les salles et les écrans. C'est la culture dominante et la culture majoritaire.
Dans les années 80 et 90 c'était vraiment pointu d'aimer et de défendre Brian Yuzna, Stuart Gordon et Dan O'Banon. Ou encore de théoriser sur "Aliens", Ferrara et le cinéma honk-kongais.
Aujourd'hui le fantastique, l'horreur, la SF sont devenus comme tout le reste des divertisements ordinaires pour pavillonnaires assagis et ménagères repues.
Il suffit de revoir "Society" de Yuzna ou "Re-Animator" de Gordon pour mesurer le fossé qui sépare la mentalité de ces cinéastes-là avec les arrivistes d'aujourd'hui.
Pour moi les derniers film d'horreur important sont "Blair Witch" et "Ring", c'est à dire que comme "Die Hard", ils transforment pas seulement le cinéma mais le regard du spectateur.
Tarantino n'a plus fait ça depuis "Pulp Fiction".
Dernière édition par Mangeclous le Ven 8 Fév 2013 - 12:08, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Mangeclous a écrit:Tarantino est bien plus défendu que Breillat par la lumpen-intelligensia culturel et critique. Par contre ceux qui défendent Tarantino ont oublié Roger Avary, à la limite les trois-quart ne savent même plus qui il est.
"la lumpen-intelligensia culturel et critique"?
Quelle drôle d'expression; qu'est-ce qui la détermine? son manque d'intelligence, de culture, ou de sens critique, ses origines, ou ses objets...
(depuis freud, benjamin, et des tas d'autres... on sait qu'il n'y a pas d'objets indignes de l'intelligence; c'est dans platon, que l'on se pose (pour rire, peut-être) la question de savoir si existe aussi l'idée du poil, de la boue; c'est aristote qui dit que "dieu" ne sait rien des chose sublunaires, parce que indignes de son intelligence...)
-toujours se souvenir que le cinéma est un art impur, ou comme dit cavell, l'art qui remet en question le partage du noble et du vulgaire, du haut et du bas...
-il faut pas laisser roger s'avarier
Borges- Messages : 6044
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Bin le verbiage c'est ce que j'écrit moi par exemple.
La théorie dur sur le cinéma, comme on parle de science dur, ce serait les distinctions que fait Michel Chion sur le son au cinéma (je parle de ces textes historiques, pas de ce qu'i peut écrire à côté).
Ou alors l'analyse picturale héritée de la photo et de la peinture. Ou encore la sémiologie filmique.
Ou l'histoire des formes au cinéma, mais l'histoire des formes c'est pas l'histoire de l'art, ça inclut plein de chose qui n'ont rien avoir avec la création artistique.
Ça c'est pas (toujours) de la touchette, c'est du tangible et du concret qui se vérifie de manière explicite dans les films.
C'est pareil dans la musique, bien sûr qu'on peut écrire tout ce qu'on veut et être tout à fait brillant pour évoquer un concert ou un disque.
Mais c'est très différent du discours théorique sur la musique qui lui est capable de l'analyser de manière presque scientifique, parler harmonie, discordance, texture des sons, enregistrement etc.
Je dis pas ce que c'est supérieur ou non mais que c'est la différence entre une parole érudite et une parole cultivée.
La théorie dur sur le cinéma, comme on parle de science dur, ce serait les distinctions que fait Michel Chion sur le son au cinéma (je parle de ces textes historiques, pas de ce qu'i peut écrire à côté).
Ou alors l'analyse picturale héritée de la photo et de la peinture. Ou encore la sémiologie filmique.
Ou l'histoire des formes au cinéma, mais l'histoire des formes c'est pas l'histoire de l'art, ça inclut plein de chose qui n'ont rien avoir avec la création artistique.
Ça c'est pas (toujours) de la touchette, c'est du tangible et du concret qui se vérifie de manière explicite dans les films.
C'est pareil dans la musique, bien sûr qu'on peut écrire tout ce qu'on veut et être tout à fait brillant pour évoquer un concert ou un disque.
Mais c'est très différent du discours théorique sur la musique qui lui est capable de l'analyser de manière presque scientifique, parler harmonie, discordance, texture des sons, enregistrement etc.
Je dis pas ce que c'est supérieur ou non mais que c'est la différence entre une parole érudite et une parole cultivée.
Dernière édition par Mangeclous le Ven 8 Fév 2013 - 12:26, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Voilà par exemple une parole (excellemment) cultivée :
Serge Daney : Télé(s)-Flux
Et voilà une parole (modestement) érudite :
J-P Beauvialla : un artisan chez les professionnels de la profession
Serge Daney : Télé(s)-Flux
Et voilà une parole (modestement) érudite :
J-P Beauvialla : un artisan chez les professionnels de la profession
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
La Nouvelle Vague c'est lui, ce monsieur habillé en touareg au milieu des cravatons et des geeks de l'industrie.
http://www.liberation.fr/culture/0101401477-beauviala-le-son-d-invention
Nous on est dans les bas-fonds, la fange, au caniveau, à la mine.
C'est la cinéphilie au marteau-piqueur!
http://www.liberation.fr/culture/0101401477-beauviala-le-son-d-invention
Nous on est dans les bas-fonds, la fange, au caniveau, à la mine.
C'est la cinéphilie au marteau-piqueur!
Dernière édition par Mangeclous le Ven 8 Fév 2013 - 12:37, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
slimfast a écrit:quand je le lis Jerzy sur Brisseau, très bien aucun problème ; mais quand je mets ces propos en parallèle avec sa défense de la série The Walking dead, défense sérieuse, pas ironique, de cette série sans intérêt pour nous-autres, le plus grand nombre, je me demande qui fait quoi sur ce forum ?
- Quand tu mets en parallèle ces propos sur Brisseau avec ma défense de la série TWD, tu te demandes qui fait quoi sur ce forum: faudrait préciser ta pensée autrement que par des jugements de valeur posés en vérités acquises.
Quand je parle de Brisseau, plus haut, je donne des indications, même minimales, sur ce qui me déplaît dans son cinéma. Quand je parle de TWD, je développe, minimalement, pourquoi je trouve de l'intérêt dans TWD. Ce que tu ne fais pas, ni pour TWD ni pour le Brisseau: tu te contentes d'appréciations vagues tenant en deux ou trois adjectifs. Tu nous répètes régulièrement que discuter, écrire, penser, argumenter, ça ne sert à rien, du verbiage, et que toi, tu es au delà du verbiage: dans un rapport direct, non altéré, à la vérité pure des sensations intraduisibles par les pauvres mots; que tu sais,- d'une forme de sensibilité pure qui ne serait pas polluée par le "commentaire" littéraire, d'une certitude sensible immédiate qui ne se discute pas, etc, etc.
Voilà pour "qui fait quoi sur ce forum"...: alors, tu fais "quoi" sur ce forum, slimfast?
- Quand tu parles de "nous-autres, le plus grand nombre", là aussi il faudrait préciser: c'est qui "nous-autres" et "le plus grand nombre"? Te prendrais-tu éventuellement pour le parangon d'une "cinéphilie" respectable, qui sait voir, qui sait discriminer les Bons objets des Mauvais objets?
Je serais curieux d'entendre, sur ces deux questions, une réponse minimalement argumentée de ta part, je veux dire autre d'une pirouette snobe consistant à juste opposer ton "bon goût" (raffiné, gourmet, distingué) au "mauvais goût" (sans dicernement, vulgaire, vorace). Parce que jusqu'à présent, ta "défense" des films que tu aimes, ça ne dépasse pas souvent l'accumulation de poncifs, y compris quand tu mimes une sorte de rhétorique psychanalytique invertébrée...
Dernière édition par Baudouin II de Barvaux le Ven 8 Fév 2013 - 14:28, édité 6 fois
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Mais ça c'est toujours subjectif Baudouin, moi je te reprochais pas de ne pas aimer Brisseau, juste que tu ne peux pas dire que c'est un mauvais cinéaste, c'est faux. Dans "Choses secrètes" y'a plein de trucs que n'aura pas renié Kubrick...
Le seul universel esthétique c'est le kitsh. Et moi j'aime le kitsh, mais pas tous les genres de kitsh. Le kitch de "Watchmen" ou de Visconti me file la nausée, par contre celui de Lynch ("Sailor et Lula") ou de Prince ("When doves cry") me plaise.
C'est comme les gens qui détestent le fromage, les choux de Bruxelles, les tripes ou la chasse, ça ne rend pas ses aliments moins noble à la cuisine et au palet pour d'autres
Le seul universel esthétique c'est le kitsh. Et moi j'aime le kitsh, mais pas tous les genres de kitsh. Le kitch de "Watchmen" ou de Visconti me file la nausée, par contre celui de Lynch ("Sailor et Lula") ou de Prince ("When doves cry") me plaise.
C'est comme les gens qui détestent le fromage, les choux de Bruxelles, les tripes ou la chasse, ça ne rend pas ses aliments moins noble à la cuisine et au palet pour d'autres
Dernière édition par Mangeclous le Ven 8 Fév 2013 - 12:44, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
prendre la parole de Freud pour argent comptant ça fout le bourdon. Mais c'est ça que je voulais dire : je quitte le forum pendant un mois, il a fait du sur-place (pas à cause de moi, hein ...). On sait précisément quand sera venu quoi. C'est assommant.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
"Mais ça c'est toujours subjectif Baudouin, moi je te reprochais pas de ne pas aimer Brisseau, juste que tu ne peux pas dire que c'est un mauvais cinéaste, c'est faux. Dans "Choses secrètes" y'a plein de trucs que n'aura pas renié Kubrick..."
Je ne dis pas que ce n'est pas "subjectif", Mangeclous, je dis juste qu'au moins je m'explique minimalement sur cette absence d'affinité vis à vis de Brisseau.
Lorsque toi-même tu énonces un truc du genre "je ne peux PAS dire que c'est un mauvais cinéaste", en quoi tu te hisses au delà de cette "subjectivité" qui limiterait mon point de vue? Quel critère objectif de Valeur détiens-tu, qui me ferait défaut? Quel critère objectif détiens-tu pour pouvoir asserter "qu'on ne peut pas dire que Brisseau est un mauvais cinéaste", d'un côté, mais "qu'on peut trouver Visconti mauvais", ce qui n'engagereait par contre que la préférence subjective?
(Je suis pas fan de Visconti, d'ailleurs: mais entre le cinéma de Visconti et celui de Brisseau, y a quand même un train de différences qualitatives qui ne me semblent pas pouvoir se réduire à la seule "préférence subjective": je ne vois pas bien en quoi Brisseau serait un cinéaste-pour-cinéaste, et que je ne sais quels "spécialistes" autorisés "sauraient pourquoi", comme dans la pub jupiler. Parce qu'il a été le petit protégé de Rohmer à ses débuts? Parce qu'il "incarnerait" je ne sais quelle irréductible liberté de créateur authentique", etc?
Mais je te soupçonne juste de plaisanter, de "jouer du paradoxe", pour étonner, surprendre. Bon... Eyquem, enlève ton masque de carnaval. lol)
Dernière édition par Baudouin II de Barvaux le Ven 8 Fév 2013 - 15:51, édité 10 fois
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
à la limite on s'en fout de parler d'un tel ou un tel mais on sait toujours à l'avance de qui il sera parlé : plus grave, évidemment comment.
de temps en temps adeline vient parler d'un truc qu'elle aime ou qu'elle aime pas. la respiration du forum est plutôt de ce côté ci, la surprise, la bonne surprise. c'est pas pour délivrer un satisfécit c'est pour dire mon ressenti quand le forum s'arrête tout d'un coup de rachacher.
de temps en temps adeline vient parler d'un truc qu'elle aime ou qu'elle aime pas. la respiration du forum est plutôt de ce côté ci, la surprise, la bonne surprise. c'est pas pour délivrer un satisfécit c'est pour dire mon ressenti quand le forum s'arrête tout d'un coup de rachacher.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
slimfast a écrit:prendre la parole de Freud pour argent comptant ça fout le bourdon. Mais c'est ça que je voulais dire : je quitte le forum pendant un mois, il a fait du sur-place (pas à cause de moi, hein ...). On sait précisément quand sera venu quoi. C'est assommant.
Juste: explique toi, étaye tes jugements, au lieu de balancer avec des pincettes raffinées de monseigneur dégoûté tes sempiternels jugements de valeur indiscutables, assortis (plus rarement) d'exégèses psycho-analytiques amhigouriques dont on ne se demande à grand peine en quoi elles témoigneraient d'une inventivité critique vis à vis de "la parole de Freud, ou n'importe qui d'autre.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
lol, slimfast : 4979 posts [13.33% du total / 6.26 messages par jour] n'est pas content de ce qui s'écrit ici.
c'est toi le plus gros posteur du forum, c'est ton forum davantage que celui des autres, de ce point de vue...
c'est toi le plus gros posteur du forum, c'est ton forum davantage que celui des autres, de ce point de vue...
balthazar claes- Messages : 1009
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
ça ne veut rien dire, et tu le sais bien : c'est pas affaire de quantité, mais de direction à donner au forum.
Et puis cette attaque ad hominem, qui te l'a permise, si ce n'est justement l'esprit du forum que tu véhicules ?
Mais je ne m'exclus pas : charité bien ordonnée commence par soi-même.
Et puis cette attaque ad hominem, qui te l'a permise, si ce n'est justement l'esprit du forum que tu véhicules ?
Mais je ne m'exclus pas : charité bien ordonnée commence par soi-même.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
Et puis cette attaque ad hominem, qui te l'a permise [...]
- Explique-nous un peu en quoi simplement relever le nombre de postages de qui accuse perpétuellement son monde de verbiage relève d'une attaque ad hominem.
- Quand tu écris à mon sujet, avant de poster ma photo (à mettre en rapport avec celle qui montre le cul d'un chien affublé de lunettes noires) :
,'tu es la seule personne sur ce forum au sujet de laquelle j'ai une opinion personnelle : j'en conviens elle est insuffisamment étayée. Mais il y a des détails qui ne trompent pas ; la photo de ton globe enfin je veux dire blog
Qui t'a permis, au juste, cette attaque ad hominem?
"Charité bien ordonnée", chez toi, semble commencer par t'accorder toi-même avec largesse ce dont tu accuses les autres...
Dernière édition par Baudouin II de Barvaux le Ven 8 Fév 2013 - 14:16, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
c'est vrai, il faut savoir ce qu'on fait, ce qu'on fait là.
y'a des gens sur ce forum qui ne m'ont jamais parlé que pour critiquer.
y'a des gens sur ce forum qui ne m'ont jamais parlé que pour critiquer.
Invité- Invité
Re: La fille de nulle part de Jean-Claude Brisseau
c'est exactement la question que pose Brisseau : quelle est ma place et il,se laisse traverser par des certitudes et des doutes (un film de Rohmer, avec des vieux).
Invité- Invité
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