Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
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Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
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Dernière édition par supercool le Lun 15 Avr 2013 - 12:01, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Vu deux films sur les relations amoureuses entre "vieux et jeunes". "Uwasa no onna" de Mizoguchi et "Breezy" d'Eastwood. Il va sans dire que le Mizoguchi est plus sombre et ironique que la vision romantique d'Eastwood où l'amour finit par triompher de toutes les barrières.
"Uwasa no onna" traduit en outre les mutations du Japon des années 50. L'opposition entre la mère, propriétaire d'une maison de geishas à Kyoto, toujours en kimono, et sa jeune fille étudiante en musique à Tokyo et influencée par la culture occidentale (la voiture qui la ramène chez sa mère, au début du film, est d'ailleurs une grosse américaine). Il y a déjà opposition par les lieux de résidence. Kyoto pour la mère, capitale impériale. Tokyo pour la fille, capitale gouvernementale de facto.
Le jeune docteur, amant des deux femmes, représente un peu le dilemme du Japon d'alors tiraillé entre tradition et modernisation. Au final, il se fera rejeter par la fille après avoir quitté la mère qu'il quitte après avoir obtenu de l'argent pour filer à Tokyo. On déduit que c'est d'ailleurs plutôt un mauvais médecin. Il y a là encore opposition entre lui et la jeune fille. Lui est médecin des corps et elle se veut médecin des âmes, voulant apaiser les maux de ces femmes devenues prostituées par obligation. La prostitution est d'ailleurs le grand sujet de discorde, plus que celui amoureux, entre la mère et la fille. Cette dernière a honte de sa mère, la maquerelle, et honte de ses études car elle sait qu'elles ont été financées par l'argent de la prostitution. Pour elle c'est "une barbarie d'un autre temps". C'est également un renvoie direct à la jeunesse de Mizoguchi, sa propre soeur ayant été vendue à une maison de geisha par son père.
La "réconciliation" mère/fille viendra quand le docteur sera chassé. Elles savent qu'elles ont vécues les mêmes souffrances et qu'elles ont les mêmes hontes vis-à-vis du métier. La mère tombe alors gravement malade et la fille perd complètement ses illusions sur le Monde. Pour aider sa mère, elle assure la direction de ma maison de Geisha pendant sa convalescence et accepte d'embaucher la soeur d'une prostituée morte (alors qu'elle lui disait de tout faire sauf de tomber dans la prostitution au milieu du film).... Elle a comprit que l’on devait tous se prostituer un jour ou l’autre (fait cher à Godard).
Mizoguchi clôt le film sur une note amère. Deux geishas se préparent à sortir pour aller rejoindre un client. L'un des deux demande : "quand cessera-t-on de voir des filles comme nous ? Il en existera toujours."
Eastwood, lui, fait des pieds et des mains pour faire comprendre qu’il assume totalement le romantisme de son film. On l’aperçoit en caméo sur un quai où se promènent les amoureux. Et quand ces derniers vont au cinéma, c’est pour voir « L’homme des hautes plaines ». Et oui, c’est bien moi Clint, celui que l’on traite partout de réactionnaire froid qui réalise ce film (n’en déplaise à Pauline, devait-il se dire) ! Alors que chez Mizoguchi c’est la perte de l’amour qui fait ouvrir les yeux aux personnages, c’est l’exact opposé chez Eastwood.
Le seul vrai point commun est l’absence des parents (ceux de « Breezy » sont mort dans un accident de voiture). Car, chez Mizoguchi, la mère est avant tout une rivale amoureuse de la fille. Elle ne devient véritablement que mère à la fin du film, à la disparition du docteur « substitut » du père disparu. D’ailleurs les rares prostituées de la maison dont un connaît un peu le parcourt ont toutes un parents morts ou tyranniques. « Breezy » cherche également un substitue (elle fait passer William Holden, son amant, pour son oncle auprès de la police).
Tonton, cousin-cousine, on frôle presque le Beach Movie.
Les personnages de Clint sont hantés par l’absence de Dieu : « croyez-vous que Dieu est vraiment mort ? » demande « Breezy » à Holden lors de leur première rencontre. Finalement, Holden acceptera l’amour qu’il ressent après avoir visité une ex à l’hôpital, où trône un vitrail de la vierge. L’hôpital semble guérir également les âmes chez Clint, contrairement à chez Kenji.
Ca reste très propret dans l’ensemble. « Breezy » est une hippie, mais très très clean. Elle ne se drogue pas, ne boit pas. Elle ne couche, mais que pour avoir un toit pour la nuit. Une autre thématique qui réapparaît plusieurs fois dans les œuvres d’Eastwood et Mizoguchi : le viol (« Breezy » manque de se faire violer par un autostoppeur au début du film).
Au final y a quasiment pas « d’images » dans ce film. Pas une seule fois je me suis dis « là c’est vraiment quelque chose d’intéressant ». C’est très plat et « clean » justement.
"Uwasa no onna" traduit en outre les mutations du Japon des années 50. L'opposition entre la mère, propriétaire d'une maison de geishas à Kyoto, toujours en kimono, et sa jeune fille étudiante en musique à Tokyo et influencée par la culture occidentale (la voiture qui la ramène chez sa mère, au début du film, est d'ailleurs une grosse américaine). Il y a déjà opposition par les lieux de résidence. Kyoto pour la mère, capitale impériale. Tokyo pour la fille, capitale gouvernementale de facto.
Le jeune docteur, amant des deux femmes, représente un peu le dilemme du Japon d'alors tiraillé entre tradition et modernisation. Au final, il se fera rejeter par la fille après avoir quitté la mère qu'il quitte après avoir obtenu de l'argent pour filer à Tokyo. On déduit que c'est d'ailleurs plutôt un mauvais médecin. Il y a là encore opposition entre lui et la jeune fille. Lui est médecin des corps et elle se veut médecin des âmes, voulant apaiser les maux de ces femmes devenues prostituées par obligation. La prostitution est d'ailleurs le grand sujet de discorde, plus que celui amoureux, entre la mère et la fille. Cette dernière a honte de sa mère, la maquerelle, et honte de ses études car elle sait qu'elles ont été financées par l'argent de la prostitution. Pour elle c'est "une barbarie d'un autre temps". C'est également un renvoie direct à la jeunesse de Mizoguchi, sa propre soeur ayant été vendue à une maison de geisha par son père.
La "réconciliation" mère/fille viendra quand le docteur sera chassé. Elles savent qu'elles ont vécues les mêmes souffrances et qu'elles ont les mêmes hontes vis-à-vis du métier. La mère tombe alors gravement malade et la fille perd complètement ses illusions sur le Monde. Pour aider sa mère, elle assure la direction de ma maison de Geisha pendant sa convalescence et accepte d'embaucher la soeur d'une prostituée morte (alors qu'elle lui disait de tout faire sauf de tomber dans la prostitution au milieu du film).... Elle a comprit que l’on devait tous se prostituer un jour ou l’autre (fait cher à Godard).
Mizoguchi clôt le film sur une note amère. Deux geishas se préparent à sortir pour aller rejoindre un client. L'un des deux demande : "quand cessera-t-on de voir des filles comme nous ? Il en existera toujours."
Eastwood, lui, fait des pieds et des mains pour faire comprendre qu’il assume totalement le romantisme de son film. On l’aperçoit en caméo sur un quai où se promènent les amoureux. Et quand ces derniers vont au cinéma, c’est pour voir « L’homme des hautes plaines ». Et oui, c’est bien moi Clint, celui que l’on traite partout de réactionnaire froid qui réalise ce film (n’en déplaise à Pauline, devait-il se dire) ! Alors que chez Mizoguchi c’est la perte de l’amour qui fait ouvrir les yeux aux personnages, c’est l’exact opposé chez Eastwood.
Le seul vrai point commun est l’absence des parents (ceux de « Breezy » sont mort dans un accident de voiture). Car, chez Mizoguchi, la mère est avant tout une rivale amoureuse de la fille. Elle ne devient véritablement que mère à la fin du film, à la disparition du docteur « substitut » du père disparu. D’ailleurs les rares prostituées de la maison dont un connaît un peu le parcourt ont toutes un parents morts ou tyranniques. « Breezy » cherche également un substitue (elle fait passer William Holden, son amant, pour son oncle auprès de la police).
Tonton, cousin-cousine, on frôle presque le Beach Movie.
Les personnages de Clint sont hantés par l’absence de Dieu : « croyez-vous que Dieu est vraiment mort ? » demande « Breezy » à Holden lors de leur première rencontre. Finalement, Holden acceptera l’amour qu’il ressent après avoir visité une ex à l’hôpital, où trône un vitrail de la vierge. L’hôpital semble guérir également les âmes chez Clint, contrairement à chez Kenji.
Ca reste très propret dans l’ensemble. « Breezy » est une hippie, mais très très clean. Elle ne se drogue pas, ne boit pas. Elle ne couche, mais que pour avoir un toit pour la nuit. Une autre thématique qui réapparaît plusieurs fois dans les œuvres d’Eastwood et Mizoguchi : le viol (« Breezy » manque de se faire violer par un autostoppeur au début du film).
Au final y a quasiment pas « d’images » dans ce film. Pas une seule fois je me suis dis « là c’est vraiment quelque chose d’intéressant ». C’est très plat et « clean » justement.
Dr. Apfelgluck- Messages : 469
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Mangeclous a écrit:slimfast a écrit:L'utopie ça réduit à la cuisson. C'est pourquoi il en faut énormément au départ.
Oui, par exemple, l'énergie nucléaire. Il faut déchainer les enfers atomiques dans des usines-sarcophages et créer des monceaux de déchets ingérables... pour faire chauffer de l'eau et tourner une dynamo.
Une centrale nucléaire c'est ça, une bouilloire électrique à la con avec un ventilateur au dessus. Et ces gens se prennent pour des grands savants quand sont juste des hamsters en cage.
En l'occurrence la vidéo filmait les balbutiements de l'internet grand public. D'où la belle dose d'utopie qu'il a fallu avoir ...
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
«... ce gros type qui ordonnait aux pauvres de saluer les riches. »
Le tombeau d'Alexandre - N'humiliez jamais
Un dès belle fin de toute l'histoire du cinéma. . . .
Le Tombeau d'Alexandre - épilogue
Le tombeau d'Alexandre - N'humiliez jamais
Un dès belle fin de toute l'histoire du cinéma. . . .
Le Tombeau d'Alexandre - épilogue
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Etudes sur la personnalité autoritaire : Il veut que les autres soient traités durement parce qu'il se méprise lui-même : sa punitivité est évidemment une projection de ses propres sentiments de culpabilité.
« Le tempérament autoritaire se prête bien à l’extrémisme. L’autoritaire est souvent un angoissé et un médiocre, qui veut soumettre son autorité à une puissance qui le grandit. Le psychologue Pierre Janet parlait à ce sujet de « la conduite du sous-officier ». Il y a en lui un besoin profond de conformisme ; il déteste l’initiative individuelle, l’autonomie. Il est à la fois dur et soumis. Dur avec ceux qu’il peut dominer (sa femme, ses enfants, ses subordonnés) et soumis à l’autorité qui aligne les autres. Un régime autoritaire est sa revanche sur l’humiliation subie. Chez lui on note une « intolérance d’autrui très primitive ». Cette agressivité de base s’entretient en critique incessante, en envie, en jalousie. Le ressentiment domine son jugement et son action. Selon Wilhelm Reich, la « misère sexuelle » y a sa part.
Chez maints extrémistes, en effet, on dénote un complexe d’infériorité. Il a des comptes à régler avec tout ce qui lui est supérieur, en richesse, en intelligence, en position sociale. Il aspire à une certaine forme d’égalité ou de hiérarchie où sa personne sera reconnue à sa valeur. Ou bien il veut noyer sa faiblesse, sa honte de soi dans un mouvement qui l’exhausse au-dessus de sa condition médiocre. Il tire un bénéfice psychologique de la discipline collective, du prestige du chef. Il précipite sur certaines victimes désignées, sur certains ennemis, son besoin de valorisation : les femmes, les Juifs, les immigrés, mais aussi les patrons, les intellectuels, les parlementaires. Il tombe régulièrement dans l’explication de ses malheurs ou des malheurs de la société par le complot : « Soulevons le voile qui cache les complots, s’écrie Saint-Just, épions les discours, les gestes, l’esprit de suite de chacun. »
« Sont prédisposées à l’extrémisme de droite les couches moyennes, qui ne veulent pas être assimilées aux couches sociales inférieures, sans pouvoir l’être aux élites sociales. Elles ont un statut à défendre, à promouvoir. Elles se reconnaissent dans la personne des chefs issus de leurs rangs, et auxquelles elles peuvent s’identifier. C’est la petite bourgeoisie menacée de prolétarisation, les « petits Blancs » qui ne supportent pas l’élévation des « inférieurs » (anciens esclaves, immigrés, colonisés) et qui reprochent à l’establishment de faire la promotion de ces inférieurs contre eux-mêmes. »
Michel Winock, Le XXe siècle idéologique et politique, Perrin éd., collec. Tempus, pp 104-105.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
« Tout le monde n'est pas capable d'infliger un châtiment corporel, de sorte que, naturellement, nous n'étions que trop content de pouvoir recruter des hommes disposés à ne montrer aucune sensiblerie devant les tâches à accomplir.slimfast a écrit:c'est un peu attendu, non ?
Malheureusement, nous ne savions rien du côté freudien de cette affaire et ce n'est qu'après un certain nombre de cas de flagellations et d'actes de cruauté inutiles que j'ai compris que mon organisation avait attiré tous les sadiques d'Allemagne et d'Autriche à mon insu, depuis un certain temps.
Elle avait également attiré des sadiques inconscients, c'est-à-dire des hommes qui ignoraient avant de tenir un fouet entre les mains qu'ils avaient en eux des penchants sadiques.
Et pour finir, elle avait réellement créé des sadiques. Car il semble que le châtiments corporel finisse par faire naître des tendances sadiques chez des hommes et des femmes d'apparences normales. Freud pourrait expliquer cela. »
Rudolf Diels, premier chef de la Gestapo :
Dernière édition par Mangeclous le Ven 22 Fév 2013 - 7:01, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
ou comme dans les écoles anglaises, les châtiments corporels.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
slimfast a écrit:ou comme dans les écoles anglaises, les châtiments corporels.
Portier de nuit, belle de jour.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Cette carte est révélatrice d’une représentation très élémentaire, qu’a contribué à forger la saga de Coppola. Les décors sont souvent de véritables lieux communs. Ainsi, le Parrain I et II ne montrent de la Sicile qu’un versant archaïque et rural - rudesse des paysages, mafieux maniant l’explosif -, tandis que les Etats-Unis sont conformes à une certaine idée du rêve américain, entre paillettes et modernité.
Chaque partie se déroule sur les deux continents, la fiction restituant fidèlement les relations d’échange entre la mafia sicilienne et la Cosa Nostra américaine. Ainsi, la traversée de l’Atlantique constitue le passage presque obligé des carrières des mafieux : qu’ils fuient le Vieux Continent parce qu’ils sont en délicatesse avec la justice ou pour échapper aux guerres de clan, comme le fait Michael Corleone.
http://www.le-cartographe.net/index.php/dossiers-carto/monde/119-lle-parrainr-une-geopolitique-transatlantique/
Dernière édition par Mangeclous le Ven 22 Fév 2013 - 7:36, édité 3 fois
Invité- Invité
It's a Man's Man's Man's World
Oui car j'ai vu les 9h de "El Padrino" pour la première fois avant-hier, quand j'avais juste gardé un vague souvenir adolescent et soporifique du premier volet.
Préférences pour la première partie, la plus documentaire, la moins théâtrale. Et les passages en Italie démontre que rares sont les cinéastes américains qui s'exportent aussi bien.
La deuxième est collante comme un canapé cuir grand-parental, doucereuse comme un sapin-senteur gigotant au rétroviseur d'une nausée d'autoroute.
Un "Dallas" élégant dans le poisseux vitrifié d'une tragédie capitonnée. Mais là, j'ai eu du mal à la rétrospective de De Niro jouant le premier patriarche, comme si ça sentait trop la reconstitution.
Le troisième chapitre est... fatalement le meilleur entre tous : voir ces personnages revivre tous lestés de l'âge des acteurs à une époque contemporaine, c'est passionnant.
Préférences pour la première partie, la plus documentaire, la moins théâtrale. Et les passages en Italie démontre que rares sont les cinéastes américains qui s'exportent aussi bien.
La deuxième est collante comme un canapé cuir grand-parental, doucereuse comme un sapin-senteur gigotant au rétroviseur d'une nausée d'autoroute.
Un "Dallas" élégant dans le poisseux vitrifié d'une tragédie capitonnée. Mais là, j'ai eu du mal à la rétrospective de De Niro jouant le premier patriarche, comme si ça sentait trop la reconstitution.
Le troisième chapitre est... fatalement le meilleur entre tous : voir ces personnages revivre tous lestés de l'âge des acteurs à une époque contemporaine, c'est passionnant.
Dernière édition par Mangeclous le Ven 22 Fév 2013 - 10:37, édité 8 fois
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Mangeclous a écrit:Portier de nuit, belle de jour.
Michel Foucault a écrit:Le nazisme n’a pas été inventé par les grands fous érotiques du XXe siècle, mais par les petits-bourgeois les plus sinistres, ennuyeux, dégoûtants qu’on puisse imaginer. Himmler était vaguement agronome, et il avait épousé une infirmière. Il faut comprendre que les camps de concentration sont nés de l’imagination conjointe d’une infirmière d’hôpital et d’un éleveur de poulets. Hôpital plus basse-cour : voilà le fantasme qu’il y avait derrière les camps de concentration. On y a tué des millions de gens, donc je ne dis pas ça pour diminuer le blâme qu’il faut faire porter sur l’entreprise, mais justement pour la désenchanter de toutes les valeurs érotiques qu’on a voulu lui surimposer.
Les nazis étaient des femmes de ménage au mauvais sens du terme. Ils œuvraient avec des torchons et des balais, voulant purger la société de tout ce qu’ils considéraient être des sanies, des poussières, des ordures : vérolés, homosexuels, juifs, sangs impurs, noirs, fous. C’est l’infect rêve petit-bourgeois de la propreté raciale qui sous-tendait le rêve nazi. Éros absent.
Comment se fait-il, que le nazisme, qui était représenté par des gars lamentables, minables, puritains, des espèces de vieilles filles victoriennes ou au mieux vicelardes, comment se fait-il qu'il ait pu devenir maintenant et partout, en France, en Allemagne, aux Etats-Unis dans toute la littérature pornographique du monde entier la référence absolue de l'érotisme ? Tout l'imaginaire érotique de pacotille est placé maintenant sous le signe du nazisme.
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Michel Foucault a écrit:
Comment se fait-il, que le nazisme, qui était représenté par des gars lamentables, minables, puritains, des espèces de vieilles filles victoriennes ou au mieux vicelardes, comment se fait-il qu'il ait pu devenir maintenant et partout, en France, en Allemagne, aux Etats-Unis dans toute la littérature pornographique du monde entier la référence absolue de l'érotisme ? Tout l'imaginaire érotique de pacotille est placé maintenant sous le signe du nazisme.
Hello Mangeclous,
on en parlait ici, à propos des Bienveillantes de Littell :
https://spectresducinema.1fr1.net/t1028p105-dans-quel-bouquin-etes-vous-plonges#33770
balthazar claes- Messages : 1009
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Un texte deux fois très con de la part de Foucault (son interview avec Schröeter?).
La première fois parce qu'il considère que c'est le nazisme qui a été représenté par une classe sociale et non l'inverse, et qui plus est une seule classe sociale, et donc qu'il a une valeur différente chez la petite bourgeoisie, les paysans, les ouvriers et les intellectuels.
Une deuxième fois parce que ce n'est sans doute pas ce qu'il a voulu dire, il voulait sans doute s'échiner dans une posture nietzschéenne d'évaluation externe des idéologies et prouver qu'il pouvait le faire en mode décontracté dans une interview et a fini par exprimer ces horreurs. C'est le style "d'Aurore", mais pour exprimer des conneries.
Plutôt lire son texte sur la mort chez Buffon et Darwin 2000 pages avant
La première fois parce qu'il considère que c'est le nazisme qui a été représenté par une classe sociale et non l'inverse, et qui plus est une seule classe sociale, et donc qu'il a une valeur différente chez la petite bourgeoisie, les paysans, les ouvriers et les intellectuels.
Une deuxième fois parce que ce n'est sans doute pas ce qu'il a voulu dire, il voulait sans doute s'échiner dans une posture nietzschéenne d'évaluation externe des idéologies et prouver qu'il pouvait le faire en mode décontracté dans une interview et a fini par exprimer ces horreurs. C'est le style "d'Aurore", mais pour exprimer des conneries.
Plutôt lire son texte sur la mort chez Buffon et Darwin 2000 pages avant
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Il y a un paragraphe qui doit dater de la sortie de "Portier de nuit" et l'autre je ne sais pas, ça trainait dans un bloc-note. Mais je vois pas en quoi il rabattrait tout le nazisme sur une classe, il dit juste que sa gestation a un ferment social, économique et culture. Et je trouve qu'il a raison.
Si tu prends tout les réactionnaires franchouillards sorti des égouts depuis 20 ans, Dantec, Soral, Yvan Rioufol, Eric Zemmour, Houellebec, sans revenir jusqu'à la vielle Nouvelle Droite du GREC ni parler de tout les gros déchets du débat publiques qui tirent à la bourre derrière, ils ont tous les mêmes caractéristiques.
C'est des gens qui sont privés de légitimité. Ils n'ont pas de légitimité éditorial dans ce pourquoi ils prétendent faire scandale ou s'imposer. Ils n'ont pas de légitimité intellectuelle, pas de légitimité académique, pas de légitimité artistique, politique ou institutionellee.
Ils ont juste des fans qui leur sont hystériquement voués et qui vont de la pom-pom girl pavillonnaire au hooligan en short de scout. Et que des ennemis : les islamo-sionnistes talibanlieusards bobolchéviques gaucho-réchauffistes métissolâtre des gender studies drogués au rap et rétif à leur bibliophilie de supérette.
Ça c'est typiquement une dialectique pas vraiment fasciste mais fascitoïde : vous m'êtes admiré ou honni. Et leur succès est précisément chevillé à un public qui vit cette absence de légitimité de la petite bourgeoisie et de la classe moyenne qui cherche à en faire partie.
La petite bourgeoisie n'a pas la légitimité historique de la grande.
La petite bourgeoisie n'a pas la légitimité économique de la grande.
La petite bourgeoisie n'a pas la légitimité institutionnelle de la grande.
La petite bourgeoisie n'a pas la légitimité culturelle de la grande.
Et en même temps, cette lumpen-bourgeoisie ne pourra jamais partager les intérêts des exploités, du moins en tant que classe (en tant qu'individu, bien sûr que oui). C'est ça qui est toujours ambigüe, d'un côté ces bretteurs de foire dans laquelle se reconnaisse ces milieux font mine de s'opposer à l'élite, comme la petite bourgeoisie peut prétendre s'attaquer aux privilèges, mais d'un autre côté ils dégueulent sur les faibles, les vaincus et les exploités. Sinon distinctement, toujours en coulisse.
L'extrême droite en Europe, c'est pareil : ils peuvent adopter des éléments de discours de gauche voir altemrondialiste, mais dans la discrétion des parlements et institutions européennes, ils votent et promeuvent le pire de la coercition libérale et de l'exploitation marchande. Donc non, je pense que Foucault a raison sur ce point d'une racine petite-bourgeoise de l'autoritarisme et de sa bêtise, disons si on cherche pas à prendre ces dits pour des écrits.
Si tu prends tout les réactionnaires franchouillards sorti des égouts depuis 20 ans, Dantec, Soral, Yvan Rioufol, Eric Zemmour, Houellebec, sans revenir jusqu'à la vielle Nouvelle Droite du GREC ni parler de tout les gros déchets du débat publiques qui tirent à la bourre derrière, ils ont tous les mêmes caractéristiques.
C'est des gens qui sont privés de légitimité. Ils n'ont pas de légitimité éditorial dans ce pourquoi ils prétendent faire scandale ou s'imposer. Ils n'ont pas de légitimité intellectuelle, pas de légitimité académique, pas de légitimité artistique, politique ou institutionellee.
Ils ont juste des fans qui leur sont hystériquement voués et qui vont de la pom-pom girl pavillonnaire au hooligan en short de scout. Et que des ennemis : les islamo-sionnistes talibanlieusards bobolchéviques gaucho-réchauffistes métissolâtre des gender studies drogués au rap et rétif à leur bibliophilie de supérette.
Ça c'est typiquement une dialectique pas vraiment fasciste mais fascitoïde : vous m'êtes admiré ou honni. Et leur succès est précisément chevillé à un public qui vit cette absence de légitimité de la petite bourgeoisie et de la classe moyenne qui cherche à en faire partie.
La petite bourgeoisie n'a pas la légitimité historique de la grande.
La petite bourgeoisie n'a pas la légitimité économique de la grande.
La petite bourgeoisie n'a pas la légitimité institutionnelle de la grande.
La petite bourgeoisie n'a pas la légitimité culturelle de la grande.
Et en même temps, cette lumpen-bourgeoisie ne pourra jamais partager les intérêts des exploités, du moins en tant que classe (en tant qu'individu, bien sûr que oui). C'est ça qui est toujours ambigüe, d'un côté ces bretteurs de foire dans laquelle se reconnaisse ces milieux font mine de s'opposer à l'élite, comme la petite bourgeoisie peut prétendre s'attaquer aux privilèges, mais d'un autre côté ils dégueulent sur les faibles, les vaincus et les exploités. Sinon distinctement, toujours en coulisse.
L'extrême droite en Europe, c'est pareil : ils peuvent adopter des éléments de discours de gauche voir altemrondialiste, mais dans la discrétion des parlements et institutions européennes, ils votent et promeuvent le pire de la coercition libérale et de l'exploitation marchande. Donc non, je pense que Foucault a raison sur ce point d'une racine petite-bourgeoise de l'autoritarisme et de sa bêtise, disons si on cherche pas à prendre ces dits pour des écrits.
Dernière édition par Mangeclous le Ven 22 Fév 2013 - 12:56, édité 4 fois
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Je sais pas trop ce que tu veux dire Tony, mais les Bienveillantes me semblent bien ça, un "imaginaire érotique de pacotille placé sous le signe du nazisme", avec l'idée d'associer homosexualité, sadisme et nazisme..., le tout constituant un petit frisson bourgeois de "maintenant".
Après, réduire le nazisme à la médiocrité petite-bourgeoise, je sais pas si ça peut avoir une portée fantastique.
Une conversation où il est hélas impossible d'atteindre un point Godwin vu que c'est le point de départ.
Après, réduire le nazisme à la médiocrité petite-bourgeoise, je sais pas si ça peut avoir une portée fantastique.
Une conversation où il est hélas impossible d'atteindre un point Godwin vu que c'est le point de départ.
balthazar claes- Messages : 1009
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Mangeclous a écrit: les islamo-sionnistes talibanlieusards bobolchéviques gaucho-réchauffistes métissolâtre des gender studies drogués au rap et rétif à leur bibliophilie de supérette.
pas mal
balthazar claes- Messages : 1009
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Après, juste pour éviter les malentendus, par "réactionnaire" je ne veux pas dire que je bannis tout les conservateurs. Mais je hais les charlatans, les sophistes, les crapules et les profiteurs.
J'aime beaucoup dans la littérature française ceux que j'apelle "les grandes folles catholiques", du genre Léon Bloy, Barbey d'Aurévillie, Charles Péguy etc. Mais eux avaient du style, du panache et ils étaient prêt à finir clochard syphilitique plutôt que se vendre à RTL, à Arlette Chabot ou à Christophie Barbier.
Et en philosophie, ceux que j'appelle "les barons" : Karl Popper, John Locke, John Stuart Mill, Hobbes et d'autres philosophes de la pensée militaires, économique ou scientifique, plutôt classé à droite mais qui posent justement des questions indispensables à qui prétend renverser l'ordre établit, puisqu'ils lui donnent une légitimité.
Hors cette légitimité n'est plus remise en cause ni défendue aujourd'hui, puisqu'elle règne unilatéralement. Et qu'elle règne non pas en régnant mais en se reproduisant, en reconduisant constamment les conditions de son règne.
Et c'est ce que disait Foucault, tu peux bien renverser un mécanisme de pouvoir ou de domination, si tu n'as pas trouvé ce à quoi il répondait, palliait ou suppléait, tu vas le voir revenir ou pire, le reproduire toi-même...
J'aime beaucoup dans la littérature française ceux que j'apelle "les grandes folles catholiques", du genre Léon Bloy, Barbey d'Aurévillie, Charles Péguy etc. Mais eux avaient du style, du panache et ils étaient prêt à finir clochard syphilitique plutôt que se vendre à RTL, à Arlette Chabot ou à Christophie Barbier.
Et en philosophie, ceux que j'appelle "les barons" : Karl Popper, John Locke, John Stuart Mill, Hobbes et d'autres philosophes de la pensée militaires, économique ou scientifique, plutôt classé à droite mais qui posent justement des questions indispensables à qui prétend renverser l'ordre établit, puisqu'ils lui donnent une légitimité.
Hors cette légitimité n'est plus remise en cause ni défendue aujourd'hui, puisqu'elle règne unilatéralement. Et qu'elle règne non pas en régnant mais en se reproduisant, en reconduisant constamment les conditions de son règne.
Et c'est ce que disait Foucault, tu peux bien renverser un mécanisme de pouvoir ou de domination, si tu n'as pas trouvé ce à quoi il répondait, palliait ou suppléait, tu vas le voir revenir ou pire, le reproduire toi-même...
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
le mécanisme de pouvoir et de domination marchent aujourd'hui sur des routines déjà écrites à huis clos, faut pas être trop aveugle pour le voir. Les puissants qui s'assoient sur ses routines de paroles, sur leurs marronniers. Discours réactionnaire assez réaliste, suffit de voir comment fonctionne aujourd'hui le système bancaire, sur des routines.
La panne d'imagination est réel en tout cas. Ou elle est rejetée aussi sec.
La panne d'imagination est réel en tout cas. Ou elle est rejetée aussi sec.
BK- Messages : 179
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
L'erreur que l'on fait c'est de penser que le fascisme est soit le produit d'une situation sociale et économique objective, soit un désir ou une projection, même en le critiquant, alors que les deux dimensions sont liées.
Le fait que Valls reprenne la politique de Guéant et Sarkozy doit se penser à la fois par rapport à des intérêts de classe (PS et UMP visent le même électorat) et comme une projection (quelque chose qui se laisse penser en terme de "style").
Dans la politique contre les Roms, il y a aussi l'idée de dire indirectement à la classe moyenne que l'intégration dans les services sociaux et celle dans le consumérisme doivent aller de pair, même en cas de pénurie, et que c'est cela qui la protège économiquement. Ce serait la séparation de ces deux forme d'intégrations qui délimite qui n'est plus citoyen. On peut légitimement reprocher à ceux qui contestent cette politique de s'arrêter à une position morale qui ne suffit pas à faire une politique, mais il y a quand-même une description objective des intérêts de la politique réelle en place qui est possible (fondant un refus) , et ce n'est pas lié à l'époque, mais à la continuité des formes du discours politique et des intérêts qu'il mobilise.
Le fait que Valls reprenne la politique de Guéant et Sarkozy doit se penser à la fois par rapport à des intérêts de classe (PS et UMP visent le même électorat) et comme une projection (quelque chose qui se laisse penser en terme de "style").
Dans la politique contre les Roms, il y a aussi l'idée de dire indirectement à la classe moyenne que l'intégration dans les services sociaux et celle dans le consumérisme doivent aller de pair, même en cas de pénurie, et que c'est cela qui la protège économiquement. Ce serait la séparation de ces deux forme d'intégrations qui délimite qui n'est plus citoyen. On peut légitimement reprocher à ceux qui contestent cette politique de s'arrêter à une position morale qui ne suffit pas à faire une politique, mais il y a quand-même une description objective des intérêts de la politique réelle en place qui est possible (fondant un refus) , et ce n'est pas lié à l'époque, mais à la continuité des formes du discours politique et des intérêts qu'il mobilise.
Dernière édition par Tony le Mort le Ven 22 Fév 2013 - 18:32, édité 6 fois
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Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
il y a le fascisme de grande ampleur dont je me garderais bien, incapable, de faire le diagnostic, et le fascine ordinaire, à la rubrique des faits divers, hygiénique en quelque sorte.
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Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
c'est certain le fascisme a souvent à voir avec l'hygiène, un fascisme aux pieds sales ou aux longs cheveux à la Marley, non.
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Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Mais on imagine pas Magritte, tiré à quatre épingles, passe muraille, fasciste. Il n'y a pas de place pour la peinture et le fascine avec lui.
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Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
Le texte de Foucault est contemporain de son séminaire sur l'ordo-libéralisme (où il se pose la question de la création de l'état comme spécifiquement contemporaine) , où il est lui-même en rupture avec le discours d'Althusser de la même époque sur l'état comme machine idéologique qui au contraire se continue dans l'histoire (correspondant à une généalogie historique: Hobbes, Spinoza, Rousseau -ces trois là un peu moins d'ailleurs selon lui- Kant, Hegel, Feuerbach puis Marx, voire aussi à l'autre extrémités les Grecs buttent sur les mêmes choses) qui était en rupture lui-même avec l'orthodoxie du PC. Bref, l'empan de la question est grand.
Mais cela conduit Foucault à devoir choisir dans cette interview entre une critique du fascisme comme machine d'état et une critique du fascisme comme émanation d'une classe moyenne fragilisée, alors que se sont deux aspects du même problème (Arendt là dessus me paraît plus profonde et moins doctrinale que Foucault).
Je pense pas que l'on peut partir de cela: à la fin on tombe des fausses alternatives comme dire que l'on préfère un peu comme tout le monde le fascisme-séduction devant les personnages d'un bouquin de Marcel Aymé ou un bon Bertolucci avec Trintignant au fascisme sans style et pas remboursé par la sécurité sociale (en Allemagne de l'Ouest, on a puni les plus compromis en leur sucrant leur retraite - et ils étaient presque plaints: "ils doivent encore travailler eux") qui se balade pieds nus dans la neige à Stalingrad, ou que l'un est l’explication secrète de l'autre.
Mais cela conduit Foucault à devoir choisir dans cette interview entre une critique du fascisme comme machine d'état et une critique du fascisme comme émanation d'une classe moyenne fragilisée, alors que se sont deux aspects du même problème (Arendt là dessus me paraît plus profonde et moins doctrinale que Foucault).
Je pense pas que l'on peut partir de cela: à la fin on tombe des fausses alternatives comme dire que l'on préfère un peu comme tout le monde le fascisme-séduction devant les personnages d'un bouquin de Marcel Aymé ou un bon Bertolucci avec Trintignant au fascisme sans style et pas remboursé par la sécurité sociale (en Allemagne de l'Ouest, on a puni les plus compromis en leur sucrant leur retraite - et ils étaient presque plaints: "ils doivent encore travailler eux") qui se balade pieds nus dans la neige à Stalingrad, ou que l'un est l’explication secrète de l'autre.
Dernière édition par Tony le Mort le Ven 22 Fév 2013 - 18:09, édité 5 fois
Invité- Invité
Re: Vu (lu, entendu) où l'on parle de tout sauf de films
balthazar claes a écrit:
Une conversation où il est hélas impossible d'atteindre un point Godwin vu que c'est le point de départ.
C'est ce qui pourrait être intéressant justement.
Le point Go(o?)dwin on y arrive de mille façons, mais on s'en extrait beaucoup plus rarement.
Invité- Invité
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