Les films de train
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Re: Les films de train
Oui, comme tous les crétins...
Mais toute règle a ses exceptions: moi, je te lis assidûment, et je continue à être intensément surpris par l'incroyable stupidité de tes raisonnements, qui après des années ne devraient pourtant plus me surprendre. C'est même leur prévisibilité invariable qui me surprend toujours...
Mais toute règle a ses exceptions: moi, je te lis assidûment, et je continue à être intensément surpris par l'incroyable stupidité de tes raisonnements, qui après des années ne devraient pourtant plus me surprendre. C'est même leur prévisibilité invariable qui me surprend toujours...
Dernière édition par Baudouin II de Barvaux le Ven 1 Fév 2013 - 10:14, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Les films de train
avec les mêmes phases maniaques déclenchées au mêmes heures par les même évènements. Quand tu écris, tu laisses des traces.
Que fais tu de tes nuits ?
Que fais tu de tes nuits ?
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Re: Les films de train
tu emmagasine cette énergie vomitive. T'es plus à plaindre qu'à blâmer.
Il ne s'agit pas de moi : fous toi ça dans ta tête de taré. Il s'agit de ton manque d'équilibre. Le forum te supporte. Estime toi heureux.
Il ne s'agit pas de moi : fous toi ça dans ta tête de taré. Il s'agit de ton manque d'équilibre. Le forum te supporte. Estime toi heureux.
Invité- Invité
Re: Les films de train
Que fais tu de tes nuits ?
Je vis mes journées.
Et maintenant, c'est plus que l'heure d'aller faire ma nuit, volet clos, un cache-yeux, et mon casque anti-bruit (je m'y suis habitué, c'est mieux que les mousses-quiès, et ça permet de ne pas être réveillé par les trépidations du monde diurne où on s'affaire...)
Bonne journée, dis. Et que fais-tu de tes journées? Oh je sais: tu vas me répondre "t'es de la police?".
Encore un raisonnement burlesque à la slim, qui me réjouit tant. Lui, quand il pose des questions sur la vie des autres, il est juste curieux. Les autres, s'ils en posent sur la sienne, ce sont juste des flics...
Bon, je vois plus le clavier.... Il est temps....
tu emmagasine cette énergie vomitive. T'es plus à plaindre qu'à blâmer.
Il ne s'agit pas de moi : fous toi ça dans ta tête de taré. Il s'agit de ton manque d'équilibre. Le forum te supporte. Estime toi heureux.
Homme de pitié, homme charitable, fais ta petite révolution copernicienne de temps à autre, quand ton nombril t'en laisse le temps, et retourne le miroir: tu verras qu'une fois de plus, c'est surtout de toi que tu parles, là. Et le forum te supporte aussi. Estime toi, je ne dirai pas heureux... Juste, "estime toi", c'est bien suffisant et à ta portée, comme exigence.
Bon, je rhzz --->
Dernière édition par Baudouin II de Barvaux le Ven 1 Fév 2013 - 10:24, édité 1 fois
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Re: Les films de train
c'est la meilleure heure pour nous.
La meilleure pour toi, sans nul doute. L'heure magique où tu postes tes affiches, tes photos de stars, tes petites crottes égotistes sur ceci, cela, que t'as aimé, qui t'a déplu.
Mais pense aussi aux autres: l'heure pénible (qui en dure 8 en moyenne), où tu postes que des trucs nases que chacun regrette d'avoir lu. Y doivent souffrir, eux aussi. lol
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Re: Les films de train
il est fêlé ce mec : il ne débande jamais de son obsession d'animal à sang chaud.
il croit, il dit, après coup faire de l'ironie là où c'est trop crétin. mais qui trompe-t'il hormis son nombril qui est l'oeuilleton par lequel il voit toute chose.
il croit, il dit, après coup faire de l'ironie là où c'est trop crétin. mais qui trompe-t'il hormis son nombril qui est l'oeuilleton par lequel il voit toute chose.
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Re: Les films de train
il faudra que je t'explique un ou deux trucs quand j'aurai le temps et toi le psychisme dispos.
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Re: Les films de train
mais putain t'es pas encore couché. T'y arrives plus ?
J'adore retarder ce moment, par plaisir. Je trouve toujours un truc à faire pour postposer le sommeil du juste.
bon allez tu salis mon topic : dégage !
Si j'veux, d'abord. Et un autre ton, s'il te plaît bien. Ne me tente pas trop, sinon, c'est moi qui vais passer l'entièreté de ton topic à la washinette. Comme ça, tu pourras, telle une vache, contempler les vrais trains dans le monde réel. Occupation qui te sera profitable et ajoutant un niveau saut qualitatif au précédent. lol
Invité- Invité
Re: Les films de train
le temps plus le mouvement donne inévitablement du circulaire, le circulaire du cinéma. Le cinéma n'est rien d'autre qu'une variation autour de cette forme qu'on aime. Que Charlot fasse le tour du flic pour lui botter les fesses, ou qu'il joue de son postérieur - une obsession chez lui - avec la légèreté de la sphère, ou qu'il soit entraîné dans les rouages de sa machine des temps modernes comme entraîné par la pellicule, on aime. On aime 2001 parce que c'est rond et on aime Ford car il il fait tourner en rond John Wayne.
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Re: Les films de train
slimfast a écrit:Que Charlot fasse le tour du flic pour lui botter les fesses, ou qu'il joue de son postérieur - une obsession chez lui -
Et chez d'autres (la toute fin du sketch) :
Jacques Tati - Imitating a London officer then a French officer
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Re: Les films de train
c'est bien la fable cinématographique de Rancière. Ca finit par un panégyrique des histoires de Godard. C'est inventif :"Godard fait avec les films de Murnau, Lang, Griffith, Chaplin ou Renoir les films qu'ils n'ont pas faits, mais aussi ceux qu'ils n'auraient pas pu faire si eux mêmes l'avaient pu, s'ils étaient venus, en somme, après eux-mêmes". Ca en fait des si ...
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Re: Les films de train
Un article ample et un peu mélancolique de Tony Judt sur les trains comme instrument de la première mondialisation.
Pour lui l'archétype du film de train est Brève Rencontre de Lean
http://www.nybooks.com/articles/archives/2010/dec/23/glory-rails/?page=1
http://www.nybooks.com/articles/archives/2011/jan/13/bring-back-rails/
(par ailleurs la NYRB s'y met aussi avec les séries avec un article sur Homeland ce mois-ci
Pour lui l'archétype du film de train est Brève Rencontre de Lean
http://www.nybooks.com/articles/archives/2010/dec/23/glory-rails/?page=1
http://www.nybooks.com/articles/archives/2011/jan/13/bring-back-rails/
(par ailleurs la NYRB s'y met aussi avec les séries avec un article sur Homeland ce mois-ci
Invité- Invité
Re: Les films de train
oui brève rencontre, j'y pensait plus. Je crois qu'il y a vraiment à chercher du côté des trains non pas quelque chose de majeur dans le développent du cinéma mais quelque qui de façon lancinante et presque culturelle l'aura accompagné durant toues ces années depuis le début jusqu'à maintenant.
a propos des escaliers et des ascenseurs qu'on reprochait à Bresson d'avoir mis en trop grand nombre dans un de ces films (j'ai oublié lequel) il faisait cette réponse curieuse : il disait j'ai vu des fils américains et il y en a bien davantage !
peut-être que pour le train on pourrait dire la même chose.
a propos des escaliers et des ascenseurs qu'on reprochait à Bresson d'avoir mis en trop grand nombre dans un de ces films (j'ai oublié lequel) il faisait cette réponse curieuse : il disait j'ai vu des fils américains et il y en a bien davantage !
peut-être que pour le train on pourrait dire la même chose.
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Re: Les films de train
Dans Dupont-Lajoie d'Yves Boisset il y a deux communautés : l'une oisive, la française, au camping près de l'eau, l'autre celle des travailleurs algériens sur le chantier plus à l'intérieur des terres. On n'a pas vraiment connaissance de la géographie des lieux, mais à deux reprises, importantes dans la narration il faut traverser une voie de chemin de fer pour aller du camping au chantier. La première fois, de jour pendant une sorte de défi inter-camping avec la télé, Dupont Lajoie traverse la voie avec sur son dos le cadavre de la fille des Colin qu'il vient de violer et tuer pour la déposer sur le chantier et accuser ainsi les arabes. Le même soir un groupe de français racistes dont Lajoie traverse à nouveau la voie dans le même sens. Dans les deux cas impossible de dire si le train est passé avant ou après qu'ils ne traversent. Rien ne le laisse supposer. Ces deux plans de trains, de jour puis de nuit ont leur propre autonomie. Ils n'en sont que davantage explicites sur le point de vue du film, soit, qu'une barrière dramatique est franchie en pleine inconséquence pour les agresseurs, comme sont très explicites aussi, entre autres, l'inanité de la télé, de la police, de la conscience individuelle. Le film en outre est d'autant plus efficace qu'Huppert l'irradie la de toute sa grâce de jeune comédienne et que Carmet campe un parfait salaud frustré, immonde.
Le train aura dénoncé ce qu'a d'irrémédiable dans le film la montée du racisme envers les arabes de manière objective.
Dupont Lajoie est construit sur un immense flash-back, on voit durant le générique de début, un arabe déterminé fendre la foule d'un marché. Il faudra attendre la fin du film pour comprendre qu'il se dirige vers le café de Lajoie, qui raconte à sa clientèle de poivrots habituels ses "vacances" - les vacances dans le film sont le lieu cauchemardesque de l'emprise des pulsions- pour un épilogue à La peau douce de Truffaut.
Le train aura dénoncé ce qu'a d'irrémédiable dans le film la montée du racisme envers les arabes de manière objective.
Dupont Lajoie est construit sur un immense flash-back, on voit durant le générique de début, un arabe déterminé fendre la foule d'un marché. Il faudra attendre la fin du film pour comprendre qu'il se dirige vers le café de Lajoie, qui raconte à sa clientèle de poivrots habituels ses "vacances" - les vacances dans le film sont le lieu cauchemardesque de l'emprise des pulsions- pour un épilogue à La peau douce de Truffaut.
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Re: Les films de train
D'ailleurs la ligne de chemin de fer ne passe certainement pas à cet endroit là, comme le camping n'est certainement pas près du chantier. L'espace est reconstitué : la question est alors pourquoi ce train lancé à grande vitesse ? Il faut bien voir que le montage laisse apparaître le train comme ne faisant pas partie de la continuité du récit. On peut donc y voir une ponctuation qui donne du sens à ce qui se passe avant et à ce qui se passe après. Mais cette ponctuation est laissée à la liberté du metteur en scène, qui peut vouloir nous dire ainsi, objectivement, qu'à l'ordre du mouvement du train, c'en est fait de celui des personnages qui ont perdu toute mesure.
Le passage du train est un avertissement en direction du spectateur, pour constater qu'il est déjà trop tard pour les protagonistes. Entre d'autres termes, pas très populaires, c'est à cet endroit là, un concentré de dénonciation du racisme.
Le passage du train est un avertissement en direction du spectateur, pour constater qu'il est déjà trop tard pour les protagonistes. Entre d'autres termes, pas très populaires, c'est à cet endroit là, un concentré de dénonciation du racisme.
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Re: Les films de train
Mes petites amoureuses, film sublime de jean Eustache, sans succès à sa sortie, le plongeant davantage dans la dépression, film autobiographique dans lequel le jeune Daniel constate qu'il n'a de place nulle part, de celle assignée par les codes sociaux et qui perçoit que sa place sera toute sa vie de se regarder et regarder les autres, bref un documentaire sur la naissance de la vocation de cinéaste d'Eustache, qui aura certainement été moins insatisfait par la production de ces films, que par sa vie, irrémédiablement à contre-temps.
Film de train car il démarre chez la grand-mère dans la campagne bordelaise, pour s'achever chez la mère à Narbonne, véritable cul-de-basse-fosse.
On ne peut pas séparer le film de son auteur, il ne font qu'un, Eustache apparaissant sur un banc face à Daniel sur les allées de Narbonne où ils semblent, à une génération de distance, voir la scène qui se déroule entre eux avec exactement le même regard ni de ses influences cinéphiliques, Bresson en tout premier lieu.
Film de train car il démarre chez la grand-mère dans la campagne bordelaise, pour s'achever chez la mère à Narbonne, véritable cul-de-basse-fosse.
On ne peut pas séparer le film de son auteur, il ne font qu'un, Eustache apparaissant sur un banc face à Daniel sur les allées de Narbonne où ils semblent, à une génération de distance, voir la scène qui se déroule entre eux avec exactement le même regard ni de ses influences cinéphiliques, Bresson en tout premier lieu.
Invité- Invité
Re: Les films de train
J'ai vu récemment "l'Obsédé en Plein Jour" d'Oshima qui m'a vraiment touché. Un film possède le plus souvent un début, un milieu et une fin , mais celui-ci a un début; un milieu; une fin mais surtout après cette fin un renversement qui touche en même temps les personnages et les spectateurs, et l'endroit où il s'opère est un voyage d'une demi-heure dans le TGV japonais, filmé comme une épiphanie.
Je voulais voir un film où la sexualité soit centrale, sans voyeurisme, sans chosification, sans édulcoration, quelque chose qui est à la fois au delà de la compulsion et du renoncement. Le film l'atteint, mais partiellement bien-sûr: c'est malheureusement encore un film à thèse, où le sexe -ou plutôt l'ascendant d'un homme qui s'est sexuellement détraqué, mais énonce la vérité sur les hypocrisies morales et politiques et le désir ( qu'il est incapable d'assumer: ce qui prouve que c'est quelque chose situé au-delà du rapport à la vérité qui est en jeu) sur une sorte de communauté paysanne japonaise (qui rappelle dans son fonctionnement un kibboutz, je ne sais pas si cela correspond à des faits réels) sont une sorte de métaphore des rapports entre communistes et un gauchisme d'inspiration troskyste en crise. C'est la drame d'une orthodoxie qui est fascinée par la marge qui la déborde, essaye de s'identifier à elle, lui cède, l'épuise puis lui survit, tragiquement (sans doute aussi un film sur le lien entre nationalisme, domination masculine et institutionnalisation du suicide et un essai de les déconstruire pour se placer au delà du contexte japonaise -de manière à la fois plus profonde que l'Empire des Sens, mais moins satisfaisante: en répétant ce dont on essaye de s'affranchir). Le film raconte d'abord le deuil de l'orthodoxie envers ce qui se consume et la déborde mais ne s'arrête pas là: à mesure que l'intrigue avance, il se rencontre sur les deux femmes liées à l'obsédé: une des ses victimes et sa femme C'est la même historie que Blithedale Romance d'Hawthorne, mais aussi l'inverse politique et moral de Bergman dans le point de vue sur les femmes (malgré tout l'enjeu du film d'Oshima est de parvenir à la compréhension de l'autre à partir du néant, pas de faire le chemin inverse comme Bergman et de la considérer comme ce qui fût et ne peut que mourir dans la durée, et que l'absence de cette compréhension est d'emblée la folie)
La syntaxe stylistique, le montage du film sont extraordinaires (600 plans dit Tesson dans le bonus du DVD, tout en se gourant sur le film en l'appauvrissant en y voyant un affrontement entre deux femmes et en inversant leur rapport à la police).
Je voulais voir un film où la sexualité soit centrale, sans voyeurisme, sans chosification, sans édulcoration, quelque chose qui est à la fois au delà de la compulsion et du renoncement. Le film l'atteint, mais partiellement bien-sûr: c'est malheureusement encore un film à thèse, où le sexe -ou plutôt l'ascendant d'un homme qui s'est sexuellement détraqué, mais énonce la vérité sur les hypocrisies morales et politiques et le désir ( qu'il est incapable d'assumer: ce qui prouve que c'est quelque chose situé au-delà du rapport à la vérité qui est en jeu) sur une sorte de communauté paysanne japonaise (qui rappelle dans son fonctionnement un kibboutz, je ne sais pas si cela correspond à des faits réels) sont une sorte de métaphore des rapports entre communistes et un gauchisme d'inspiration troskyste en crise. C'est la drame d'une orthodoxie qui est fascinée par la marge qui la déborde, essaye de s'identifier à elle, lui cède, l'épuise puis lui survit, tragiquement (sans doute aussi un film sur le lien entre nationalisme, domination masculine et institutionnalisation du suicide et un essai de les déconstruire pour se placer au delà du contexte japonaise -de manière à la fois plus profonde que l'Empire des Sens, mais moins satisfaisante: en répétant ce dont on essaye de s'affranchir). Le film raconte d'abord le deuil de l'orthodoxie envers ce qui se consume et la déborde mais ne s'arrête pas là: à mesure que l'intrigue avance, il se rencontre sur les deux femmes liées à l'obsédé: une des ses victimes et sa femme C'est la même historie que Blithedale Romance d'Hawthorne, mais aussi l'inverse politique et moral de Bergman dans le point de vue sur les femmes (malgré tout l'enjeu du film d'Oshima est de parvenir à la compréhension de l'autre à partir du néant, pas de faire le chemin inverse comme Bergman et de la considérer comme ce qui fût et ne peut que mourir dans la durée, et que l'absence de cette compréhension est d'emblée la folie)
La syntaxe stylistique, le montage du film sont extraordinaires (600 plans dit Tesson dans le bonus du DVD, tout en se gourant sur le film en l'appauvrissant en y voyant un affrontement entre deux femmes et en inversant leur rapport à la police).
Invité- Invité
Re: Les films de train
joli texte et jolie photo et j'ai découvert le film par toi
le générique d'Ice Storm d'Ang Lee, dans un train gelé, est intéressant aussi.
le générique d'Ice Storm d'Ang Lee, dans un train gelé, est intéressant aussi.
Invité- Invité
Re: Les films de train
La jaula de oro, film décevant, carrefour de tous les clichés sur l'immigration latina aux States, mais hommage opiniâtre à la toute première image du cinéma.
pm- Messages : 43
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