Les films de train

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Message par Invité Lun 24 Déc 2012 - 21:34

mais non Rozier n'a rien a voir avec Moullet ce film a été fait avec beaucoup de sensibilité juste après la mort de Truffaut ...

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Message par balthazar claes Lun 24 Déc 2012 - 21:42

Sicilia de Straub/Huillet, aussi



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Message par Invité Mar 25 Déc 2012 - 20:28

slimfast a écrit:mais non Rozier n'a rien a voir avec Moullet ce film a été fait avec beaucoup de sensibilité juste après la mort de Truffaut ...

Je vois ce que tu veux dire et je n'avais pas songé que la mélancolie du film venait en partie de la référence à Truffaut, c'est sand doute vrai que le film est dans son inspiration plus que de Tati (rire de ce qui est désinvesti intentionnellement par les personnages, plutôt que de ce qui leur échappe): oui mais non en fait, ça à tout à voir quand-même. J'avoue que je saisis mal pourquoi Moullet est tout à coup devenu un repoussoir.
J'aime bien l'idée de Moullet qu'il fait un cinéma où les personnages sont cadré de front (un stade frontal comme si la cinéma avait investi un truc nouveau par rapport au stade anal).
Justement les scènes du Rozier où les personnages sont filmé de face sont contre les personnages (le procès) alors que chez Moullet, cette idée de faire face au plan représente une dépense plutôt qu'un jugement

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Message par Invité Mar 25 Déc 2012 - 21:18

il y a une une sensibilité une musicalité un maelström de langues et d'accents une patience une attente que tout se mette en place qui fait de MO un grand film, avec la très longue scène de la samba, l'errance ensuite ; tout au rythme de la vie, c'est renoirien - j'aime pas trop le cinéma de
Moullet.

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Message par Invité Mer 26 Déc 2012 - 22:27

Slimfat: ok bonne défense du Rozier

lucane a écrit:
De la fin de Collateral (attention, mega-spoiler) :



Méga-pompage de la fin de "King of New York" surtout (encore plus flagrant pour les séquences qui suivent cette vidéo).




Et importance du métro dans le début de "Pickup on South Street", "Pulsion" de de Palma

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Message par Invité Dim 6 Jan 2013 - 17:17

un film de train, un beau film noir qui nous avait échappé, L'Enigme du Chicago Express - The Narrow Margin d'un cinéaste qu'on oublie trop souvent, Richard Fleischer qui signe là un polar très enlevé, moderne et d'une incroyable inventivité. Les deux tiers se passent dans un train et le récit va aussi vite que lui, utilise toutes les possibilités que lui laisse l'espace restreint et lancé à grande vitesse.
En plus c'est moral, très moral, adeline et c'est à voir.
Mais je crois qu'on laisse filer beaucoup de trains filmés.

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Message par Dr. Apfelgluck Dim 6 Jan 2013 - 20:00

Les films de train - Page 2 2878

Dealin' card games with the old men in the club car.
Penny a point ain't no one keepin' score.
Pass the paper bag that holds the bottle
Feel the wheels rumblin' 'neath the floor.
And the sons of pullman porters
And the sons of engineers
Ride their father's magic carpets made of steel.
Mothers with their babes asleep,
Are rockin' to the gentle beat
And the rhythm of the rails is all they feel.

Good morning America how are you?
Don't you know me I'm your native son,
I'm the train they call The City of New Orleans,
I'll be gone five hundred miles when the day is done.

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Message par Invité Dim 6 Jan 2013 - 20:08

Dans Blow Up, les Yardbirds jouent la phénoménale ligne de basse de "the train kept a rollin" (mais c'est le seul train du film).



(les accords que fait Jimmy Page quand le présentateur le salue, c'est l'intro d'un titre de Led Zeppelin il me semble)

Belle scène de train Ferrare-Grenoble dans le Jardin des Finzi Contini tiens

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Message par Invité Dim 6 Jan 2013 - 20:28

Ete Violent de Zurlini (je n'arrivais pas à relier les images du bombardement de la gare à un film)

Les films de train - Page 2 Zurlini%2Bestate%2B2

Les films de train - Page 2 0000186F.43ea9ffb


Les trains importants chez De Sica, outre "le Jardin" un des films qu'il a fait pendant le fascisme, "la Porte du ciel" , est l'histoire d'un train de malade qui fait un pèlerinage à Lorette (j'ai vu un extrait assez bon, où le train est parqué dans une gare à côté d'un wagon restaurant où mangent des gens aisés que les malades arrivent à intimider justement en ne bougeant pas, le genre de métaphore à 50 lectures possibles que contiennent les films de cette époque, mais la scène fonctionnait). Ce film a une place stratégique dans sa filmographie, apparemment il avait demandé (et obtenu) de gros moyens pour faire ce film, pour ne pas avoir d'autres responsabilités que ce tournage à l'époque de la république de Salo.

Il y aussi le ciné-train de Medvedkine qui filmait plutôt les vaches (devenus à son tour partie d'un film de Marker, dans la série des relations franco-russes au cinéma que l'actualité vient de renouveler)

Les films de train - Page 2 Vlcsnap-327520

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Message par Invité Mar 22 Jan 2013 - 21:48

Les films de train - Page 2 52509811

Moquez-vous, moquez-vous !
Oui le film est passablement hideux et la réalisation académique.

Mais en contrebande de ce woodunit (et sans que je puisse savoir ce qui appartient Christie ou au film), on entrevoie toute l'époque ou il se situe : empires coloniaux et blessures de guerre, mercantilisme et révolution industrielle, violences conjugales et libération des femmes, démence et dépression, lutte de classes et occultisme, drogue et alcoolisme. Et tout ça en subtilité, sans que cela se remarque alors qu'on reste vissé à l'intrigue. C'est une gène par là, un air entendu par ici, une référence glissée dans un souvenir, un front plissé ou une larme retenue.

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Message par Invité Mar 29 Jan 2013 - 21:50

Les films de train - Page 2 Some-like-it-hot-bfi-00m-e8m
Certains l'aiment chaud, film de train, d'arrière-train plutôt quand il s'agit de tester pour bien la creuser ensuite, l'hypothèse du travestissement. Si elle résiste là, dans ce milieu confiné et sans échappatoire elle ira jusqu'au bout. Le bout c'est un quarteron farfelu de trois hommes et une femme, qui ne laisse d'autres combinaison qu'un couple hétéro et un couple homo/pseudo homo/pseudo comique. Qu'est-ce qu'on se marre.

Rohmer dans Astrée et Celadon renoue avec ce thème du travestissement dont il use avec une finesse que malheureusement Wilder n'aura pas eu le temps de connaître. Le dispositif est ici différent, inverse à vrai dire et fait autant pour la "clientèle" féminine que masculine : au milieu d'un quarteron de femmes, un intrus travesti Céladon, qui finira par triompher des épreuvres pour se joindre à Astrée. Aucune trace de comique ici, mais une joli mise en scène de la croyance et un dernier beau dénouement pour happy-few.

Le conte d'été déjà approchait cette combinaison d'un homme au milieu de trois femmes ( mais qui s'en débarrassaient ).

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Message par Invité Mer 30 Jan 2013 - 20:26

encore un film de train dézingué, The palm beach story de Preston Sturges dont Godard avait particulièrement dit du bien. On peut dire que Some like it hot est un hommage à ce film.
Dans un train où des milliardires, membres d'un club cailles et je ne sais quoi, et alors qu'ils ont payé le billet de Claudette Colbert qui fuit son mari pour divorcer, il la perde, elle a changé de wagon : alors ils organisent une battue délirante ... Colbert rencontrera un richard niais, son mari les rejoindra se faisant passer pour le frère qui tombera dans les pattes de la soeur du milliardaire. Quiproquos etc ... Colbert et Mac Crea ont chacun des jumeaux dont se contenteront les deux richards.

c'est vraiment très proche du film de Billy Wilder.

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Message par Invité Mer 30 Jan 2013 - 20:35

ah whouais, tiens.

J'en parlerai à... je sais pas qui, mais j'en parlerai.

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Message par Invité Mer 30 Jan 2013 - 20:52

Les films de train - Page 2 39367_2652960

y'a pas beaucoup de littérature sur Sturges, je connais ça qui est très elliptique et qui suppose qu'on a déjà une grande culture des comédies américaines d'avant 40.

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Message par Invité Mer 30 Jan 2013 - 21:28

Je savais pas que Preston Sturges incarnait le génie de l'Amérique, dis donc.

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Message par Invité Mer 30 Jan 2013 - 21:59

tout est dans le ou - quand on sait lire.

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Message par Dr. Apfelgluck Jeu 31 Jan 2013 - 7:09

Baudouin II de Barvaux a écrit:Je savais pas que Preston Sturges incarnait le génie de l'Amérique, dis donc.

Pour les Cahiers, maintenant c'est Spielberg, Tarantino et Bigelow...
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Message par Invité Jeu 31 Jan 2013 - 10:47

Dans les scènes de train on retrouve toujours les deux mêmes ingrédients en proportion variable : une érotisation puisque les corps partagent à la fois un espace confiné, fini, non extensible ou alors au prix d'une ingéniosité quasi-surhumaine, on se croise, on se frôle, on se perd, que ce soit avec une femme ou un poursuivant armé - peu de différence alors pour la connotation érotique, dans un train lancé à grande vitesse qui restreint donc les possibilités filmiques ; il y a donc d'un côté les prouesses, celles de la caméra, celles du scénario.

Mais il y a aussi de l'autre cette idée que le train roule vers quelque part sans s'arrêter, l'idée du destin individuel, mis entre parenthèses, en sursis, l'idée que le personnage a beau gesticuler son destin est tracé, et qu'il n'a pas de prise sur lui.

souvent le train, dans un film noir, par exemple, est ressenti comme un morceau de bravoure dont le héros triomphera le plus souvent. Le train n'est pas non plus un espace comme les autres ; c'est un espace public, organisé avec son personnel bien identifié, le billet qu'il faut avoir pour y monter - combien de cènes ou le héros se demande s'il aura le temps de l'avoir avant l'arrivée de poursuivants, polices ou malfrats. Si le héros triomphe dans son déplacement dans le train, il en ressortira grandi, adoubé par la compagnie de chemin de fer, vous et moi, tout un chacun, il pourra alors confiant prendre les rennes de son destin.

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Message par Invité Jeu 31 Jan 2013 - 11:08

ce qui est cocasse est qu'à mon avis on ne s'est jamais demandé d'où arrivait le train entrant en gare de la Ciotat.

La fascination de la caméra pour le train, en gros le progrès, a tout abrasé de l'instant pour ouvrir la voie si je peux dire, rapidement, exemple BK, à un sous genre particulier.

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Message par Invité Ven 1 Fév 2013 - 1:20

Spoiler:

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Message par Invité Ven 1 Fév 2013 - 6:25

Où est la réciprocité dans "Aime ton prochain comme toi-même" justement?
C'est justement au mieux une maxime de généralisation patate.

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Message par Invité Ven 1 Fév 2013 - 7:45

Réponds dans le bon topic, déjà, patate. C'est à côté que j'ai écris ma réponse, qui précise ces questions, et qui a déjà elle-même répondu, en l'anticipant, à cette question aussi stupide que téléphonée...

Et de toute façon, tu expédieras celle-ci comme l'autre, avec quelques sentences amphigouriques mêlées de dyslexie fière d'elle-même. Comme tu expédies celle que j'ai écrite à côté, qui est déjà lettre morte; forme d'évitement caractéristique qui montre bien, quelque part, ton dédain, à quel point tu t'en branles de ce que je peux bien raconter: t'as même pas besoin d'avoir ma réponse sous les yeux. Dans ta tête auguste elle est déjà zappée, ne reste plus qu'à exhiber un "contresens" que t'as relevé paresseusement en comprenant tout de travers, comme à peu près tout ce que tu comprends quand tu causes "philo". Aussi, est-ce vraiment la peine que je me casse le fion (sorry pour la vulgarité, c'est comme traiter anonymement de crétin et de couillon quelqu'un en le tutoyant, tout en déplorant l'abandon du vouvoiement, condition sine qua non pour une causerie rigoureuse sans familiarités hors-de propos, etc) à développer un truc que t'as nulle intention sincère d'approfondir? Ah non, je suis pas content. Au moment d'aller en écraser sur l'édredon, tu vas l'avoir, ta fessée, duschnock.


Maxime de généralisation de quoi, d'abord?
Je vais pas te le ré-expliquer si tu veux pas ou peux pas le comprendre. Et surtout je vais pas développer parce que je suis fatigué, et que je l'ai déjà fait. Je suis pas à ton service, je suis pas ton valet de chambre, ou un buzzer sur lequel on appuie chez Julien Lepers, non mais oh?

Il faut déjà se poser la question de ce que "soi-même" signifie, de ce que "alter-ego" signifie. Ce ne sont pas des données "anté-prédicatives", toutes faites. Il faut déplier un problème, ici, au lieu de dénoncer hardiment des pseudo-évidences.
"Soi-même" n'est pas à saisir ici, dans cette proposition de lecture, comme une propriété substantielle, celle d'un sujet propre, solipsiste. Mais se construisant dans un processus mimétique, de dépendance imaginaire, lesquels impliquent une aliénation originaire de la subjectivité dans sa genèse.

Il y a la critique, déjà esquissée il y a longtemps, de la conception lévinassienne de l'Altérité: l'Autre lévinassien, éventuellement comme construction métaphysique et théologique, pouvant fonctionner paradoxalement comme une catégorie de la métaphysique. Voir là dessus les critiques d'un Derrida, mais aussi d'un Badiou.
Il y a aussi la conception herméneutique d'un Ricoeur: "soi-même comme un autre", dont je ne discute pas ici, mais dont on pourrait éventuellement tenir compte.

La critique adressée à l'altérité du tout Autre selon Lévinas, c'est donc aussi qu'elle est exploitable dans une logique de refus de reconnaître en un autre un prochain, un autre soi-même, soi-même comme une élaboration, et non forcément comme la catégorie du Même. On peut exploiter une certaine position éthique de l'autre-en-tant-qu'autre, tellement autre qu'on ne peut pas le comprendre, entrer dans un processus d'empathie, ou de réappropriation, intégration, ou introjection de l'autre en soi. Et ainsi, au nom d'une différence absolue, originaire, d'un autre avec lequel on a rien de commun, bloquer paradoxalement la possibilité d'un rapport éthique, faire du possible prochain un toujours lointain.

"Aime ton prochain comme toi-même", ici, ça peut vouloir dire bien autre chose que ta maxime clef-en-main pour débatteurs de talk-show se nourrissant exclusivement de concepts tout faits qu'ils déclinent comme un scrabble.
ça peut vouloir dire, cherche à percevoir en toi un ego vu par un autre, à voir dans autrui un ego vu par toi, l'un et l'autre élaborant l'identité des egos dans un processus de reconnaissance. C'est ça la réciprocité: c'est une réciprocité qui se construit, s'élabore, elle n'est pas donnée d'emblée, pas plus que ne sont donnés d'emblée les egos.

C'est très différent d'une manière d'envisager le "soi" et "autrui" dans une logique absolument asymétrique, où le "soi" dépend absolument d'un Autre conçu comme une Loi prescriptive dont on est l'Otage. Logique éthique censée échapper à la dialectique hégélienne de la reconnaissance, du miroir. Si dans la relation éthique je dépends absolument d'un Autre comme visage inassignable du divin, d'un commandement éthique absolument transcendant à toute ipséité, etc, comment cet Autre théologisé se constitue et se rapporte à un autre ego, toujours en élaboration, et selon quelles modalités? Qui est l'otage de qui, alors, et comment?

Etc etc. On va pas refaire le débat. De toute façon, pour ce que t'en fais... La bonne volonté que t'y mets... L'exigence sévère que tu as pour les autres, mais que tu ne t'appliques jamais toi-même. Cette façon prétentieuse et paresseuse de réclamer d'autrui un effort de clarification, d'explicitation, qu'on n'est absolument pas prêt à faire soi-même. Surtout quand on "manipule" les concepts comme tu le fais en permanence, surtout quand on "joue" avec les concepts comme de pures catégories abstraites, des hypostases servant des démonstrations toujours abstraites, que personne n'est en mesure de comprendre.

Parce qu'il n'y a rien à y comprendre. C'est juste une espèce d'exercice vide où il s'agit d'égrener un certain nombre de références, pour faire "culturé" qui ne s'en laisse pas compter, accumuler un certain nombre de termes techniques, qui fonctionnent apparemment tout seuls, et qu'il suffit de "manipuler", avec forces assertions, positions thésiques... Et toujours "allusives", sans réel souci de se faire comprendre, d'être un peu pédagogue. Parce que le but, je le soupçonne fortement, dans tes "démonstrations" toujours incompréhensibles, c'est de ne pas être compris, plutôt de montrer que tu as déjà compris le discours des autres, catégorisé-rangé-classé dans ta petite grille abstraite cruciverbiste.
Très honnêtement, si quelqu'un, quelque part, a déjà compris ne serait-ce qu'un traitre mot à tes développements d'ordre philosophique: qu'il le fasse savoir, ce sera gentil de sa part. Et surtout qu'il nous montre, dans le détail, que ça a du sens, en quelque manière, que c'est parce que je suis trop stupide ou méprisant pour ne pas saisir ces développements rigoureux, éclairants et percutants.


En attendant ce moment providentiel qui me fera entrer dans les arcanes lumineux et denses de la pensée tonymortienne en plein travail, je reste sur cette impression certainement trompeuse: à savoir que c'est une imitation de "philo", de la "philo" imitée, en anaérobie, et qui sent donc particulièrement le renfermé.
Libre à toi, bien sûr, de te la jouer, de fantasmer je ne sais quelle maîtrise déjà conquise, contre tous les petit-maitres prétentieux avec lesquels tu règles de petits comptes imaginaires. C'est pas ça qui tient lieu de travail des concepts. Ce travail là, non seulement c'est jamais terminé, jamais assuré, mais encore ça réclame une certaine humilité. Le consentement à un certain type d'effort, qui n'a rien à voir avec l'étalage creux d'un vague "capital" de références et de concepts qu'on mélange pire qu'une soupasse, avec l'air entendu d'y asséner quelque "profondeur" obscure, qui n'épatera que les snobs, les fats, les trissotins, et les impressionnables.
Ou conforter les slimfast qui baillent d'avance aux longues tartines qui les détournent de leur petits rots subjectivistes voués à l'amnésie instantanée, postant leurs petites affiches, l'affirmation de leurs petites préférences et de leurs petites détestations égotistes dont personne n'a strictement rien à battre. Posture narcissique qu'il s'empressent bien sûr d'attribuer à leur proche lointain.

Là-dessus, bonne journée, je vais me coucher.


Dernière édition par Baudouin II de Barvaux le Ven 1 Fév 2013 - 9:57, édité 1 fois

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Message par Invité Ven 1 Fév 2013 - 9:56

j'ai évidemment pas lu. T'es visiblement pas dans un état normal. Attends que ton papa Borges soit là : tu pourras lui lécher le cul. Lui, il est magnanime.


Dernière édition par slimfast le Ven 1 Fév 2013 - 10:07, édité 1 fois

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Message par Invité Ven 1 Fév 2013 - 10:05

Comment peux-tu savoir que j'ai raison sur un point que t'as pas lu, point consistant précisément à dire que tu liras pas? Il fallait bien que tu le lises pour me donner raison sur ce point.


(Slimfast dans ses œuvres, un festival d'absurdités logiques: toujours un régal).

PS: ah, t'as réédité, pour effacer cette phrase illogique: "tu as raison sur un point, je ne t'ai pas lu". Very Happy


Dernière édition par Baudouin II de Barvaux le Ven 1 Fév 2013 - 10:43, édité 2 fois

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Message par Invité Ven 1 Fév 2013 - 10:08

parce que tu es un crétin très prévisible.

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