Drive (Refn) : parler ou conduire
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Re: Drive (Refn) : parler ou conduire
Tout à fait.
Je comprends les nuances que tu fais passer.
j'insistais aussi dans mon premier post sur la dimension homme-enfant.
Mon intervention, essentiellement, se voulait un appui de la complexification de l'horizon de perception que tu as dessinée dans ce topic. En fonction de la perception que j'ai eue du film.
Et qui, ce n'est pas douteux, bénéficia déjà de cet horizon. Puisque toute expérience de vision s'inscrit dans un horizon de sens.
Ces bribes d'information ont autorisé ma perception plus généreuse: sur le fait ça n'était pas forcément ce canevas du justicier dans la ville, le super-héros blond qui embrasse d'une main et tue du pied tous les mal-blanchis, etc.
Le fait aussi que les Sallis, l'écrivain de romans noirs et le philosophe, ne soient pas précisément des idiots
Je comprends les nuances que tu fais passer.
j'insistais aussi dans mon premier post sur la dimension homme-enfant.
Mon intervention, essentiellement, se voulait un appui de la complexification de l'horizon de perception que tu as dessinée dans ce topic. En fonction de la perception que j'ai eue du film.
Et qui, ce n'est pas douteux, bénéficia déjà de cet horizon. Puisque toute expérience de vision s'inscrit dans un horizon de sens.
Ces bribes d'information ont autorisé ma perception plus généreuse: sur le fait ça n'était pas forcément ce canevas du justicier dans la ville, le super-héros blond qui embrasse d'une main et tue du pied tous les mal-blanchis, etc.
Le fait aussi que les Sallis, l'écrivain de romans noirs et le philosophe, ne soient pas précisément des idiots
Dernière édition par jerzy P le Dim 26 Fév 2012 - 21:20, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Drive (Refn) : parler ou conduire
Borges a écrit :
le monde de la bagnole, ce mouvement sans mouvement, de glisse dans la nuit, tu parles d’« immersion dans la musique », une musique plein d’affect gros comme de maisons, c’est celui de la plongée, d’une forme d’enveloppement, océanique, un peu régressif, une espèce d’ « engourdissement "psychique"; on retrouve la même chose chez les personnages de malick, dans la ligne rouge, surtout
Freud qualifiait, après Romain Rolland, de " sentiment océanique "- le terme même que tu emploies - ces expériences d'oubli de soi, qui ne s'inscrivent pas dans la durée mais dans l'instant.
Invité- Invité
Re: Drive (Refn) : parler ou conduire
Interview de Sallis à propos du film:
http://junsuifilms.com/interviews/james-sallis/
Long entretien radio podcasté avec Sallis (en haut à gauche), le début est sur Drive, le livre, puis le film, son adaptation:
http://www.scpr.org/programs/offramp/2011/06/27/19663/what-cant-he-do-writer-james-sallis-goes-in-depth-
Junsui Films: How did the film adaptation for ‘Drive’ first come about?
James Sallis: The book made its way, slouching towards producer Marc Platt, where it camped at his door until he let it in. The rest derives from Marc and co-producer Adam Siegel, who were determined that this movie be made.
JF: Did you ever have any desire to write the screenplay yourself?
I’d greatly prefer that it be written by someone who knows what he is doing. In this case, the astonishingly fine Hossein Amini (The Four Feathers). Having Hoss aboard was the first great squall in the perfect storm that created this movie.
JF: What were the main differences between Hossein Amini’s script and your original novel?
The novel – a slim novel, remember, and one that proceeded by association as much as by plot, one with a lot of space left – quite naturally had to be re-imagined for the screen. Doing so required a more linear, manifest story arc. But the book’s there – its heart, its soul.
JF: Can you tell us about your interactions with the director Nicolas Winding Refn?
We’ve only seen one another when he was working, initially shooting the movie, then fielding publicity requests at the L.A. premiere. I’ve immense respect for him as a director. It’s as though he glanced at the book and with that glance knew it intimately. He breathed in my novel and breathed out this stunning film.
JF: The film attracted a stellar cast including Ryan Gosling and Carey Mulligan. How pleased were you with the film’s casting?
It was Ryan, with Marc Platt’s blessing, who brought Nicolas (Winding Refn) on. Then the perfect storm continued. There, for a while, every day it seemed another incredible actor was aboard. Carey Mulligan – you’re kidding! Christina Hendricks? Ron Perlman! Oscar Isaac? Bryan Cranston! A high point for me was the casting of Albert Brooks as the heavy – stone brilliant, I thought.
JF: How involved were you during the actual production of the film? Did you visit the set at all?
No involvement really. I wrote the novel. It grew up and went off to college and occasionally wrote home.
My wife Karyn and I visited the set one afternoon when they were filming in Reseda. We were treated rather royally – as we have been from beginning starting with Marc and Adam including my name so prominently on all press releases, culminating in Nic’s kind thank-you from the stage at the L.A. premiere.
JF: How did you feel the film turned out?
It is a breathtakingly fine film, one that will be talked about and referenced for years. One that may even influence for a time the way movies are made, and what movies get made. It’s that good. The script, the photography by Newton Thomas Sigel, Cliff Martinez’s score, every character – just absolutely right, absolutely there.
JF: Have you optioned any of your other books and are there any in particular you feel would make an ideal movie?
The six Lew Griffin books are in development with Parallel Entertainment. Death Will Have Your Eyes was optioned for some time but never made. I think the three Turner books (published together as What You Have Left: The Turner Trilogy) would be great onscreen, either as movies or a mini series.
JF: Any future plans you can tell us about?
I’m about halfway into a novel titled Driven. After that, it’s back to work on a book for which I have a full draft, Others of My Kind, about a woman who was abducted as a girl and kept in a box under her abductor’s bed, and who is now one of the world’s good people.
http://junsuifilms.com/interviews/james-sallis/
Long entretien radio podcasté avec Sallis (en haut à gauche), le début est sur Drive, le livre, puis le film, son adaptation:
Sallis says Drive, starring Ryan Gosling and directed by Nicolas Winding Refen, is the best noir picture he's seen.
He says the filmmakers treated his book well, making necessary changes but working to stay close to the book. Driver, the main character in the book, is a bit of a sociopath, with some humanity. Sallis says he's more violent in the movie. "The violence in the film bothered me a bit. I shouldn't say it bothered me. It affected me, and it usually doesn't."
http://www.scpr.org/programs/offramp/2011/06/27/19663/what-cant-he-do-writer-james-sallis-goes-in-depth-
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Re: Drive (Refn) : parler ou conduire
sûr c'est pas Melville ! c'est sans vie, sans souffle.
cette scène très con ou on voit le driver masqué marteau en main s' "occuper " de je ne sais plus quel maffieux - il y en a toujours un derrière ! - au milieu des filles déshabillées, tétons dressés et statégiquement disposés inertes bord cadre me semble illustrer cet esthétisme de paccotille que véhicule ( sans jeu de mot ) le film.
je ne sais plus comme qui plus haut je sauve le générique de début puis je ne sauve rien. je suis déçu du trop grand cas qu'il fait de ce beaucoup d'argent quand aucun petit billet ni aucune pièce de monnaie ne circule par ailleurs dans le film.
tout est objet à conceptualiser gnangnan.
cette scène très con ou on voit le driver masqué marteau en main s' "occuper " de je ne sais plus quel maffieux - il y en a toujours un derrière ! - au milieu des filles déshabillées, tétons dressés et statégiquement disposés inertes bord cadre me semble illustrer cet esthétisme de paccotille que véhicule ( sans jeu de mot ) le film.
je ne sais plus comme qui plus haut je sauve le générique de début puis je ne sauve rien. je suis déçu du trop grand cas qu'il fait de ce beaucoup d'argent quand aucun petit billet ni aucune pièce de monnaie ne circule par ailleurs dans le film.
tout est objet à conceptualiser gnangnan.
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Re: Drive (Refn) : parler ou conduire
Si je vais sur les forums, c'est simplement pour échanger des impressions, pas pour convaincre. Par exemple sur Drive, voir si d'autres que moi y ont vu une apologie gayrotic fasciste de la pureté de la race, le Siegfried qui vient déblayer la merde. Pas comme si c'était la première fois qu'un héros de Refn était une incarnation d'un héros du Vallhala. Bon au delà de ça, si je vois que non, personne, j'en ferai pas un drame, et il n'y a pas de drame.
Si je dis ça, je ne vais pas non plus en écrire une thèse. Certains verront, d'autres pas. Mais tout ceci n'est qu'une hypothèse, que je veut discuter simplement avec des gens qui souhaiterait voir où elle va...
Si je dis ça, je ne vais pas non plus en écrire une thèse. Certains verront, d'autres pas. Mais tout ceci n'est qu'une hypothèse, que je veut discuter simplement avec des gens qui souhaiterait voir où elle va...
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Re: Drive (Refn) : parler ou conduire
au fond est-ce qu'il est pire de tuer au revolver, au couteau au à coup de pied ?
Invité- Invité
Re: Drive (Refn) : parler ou conduire
j'ai lu attentivement ton post et pour ma part je ne vois pas le bien fondé de ton hypothèse.
d'un autre côté j'ai biberonné à la comédie musicale !
d'un autre côté j'ai biberonné à la comédie musicale !
Invité- Invité
Re: Drive (Refn) : parler ou conduire
je ne sais pas trop quoi me dit la scène de l'ascenseur mais je la trouve remarquablement réalisée : idée, minutage, montage, cette caméra qui vient s'incruster dans le mur du fond de l'ascenseur, humour ... cela dit je ne suis pas fan des moments de maîtrise au cinéma ( sauf s'ils durent le film entier évidemment ! ).
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Re: Drive (Refn) : parler ou conduire
j'aime tout particulièrement cette phrase d'Hitch ( qui ne s'oppose nullement à ce que tu dis ) : " Vous comprenez le scénario pour moi est secondaire. je fais le film avant de connaître l'histoire. il m'apparait comme une forme, une impression d'ensemble. je ne cherche le scénario qu'après, et je le ramène à ce que j'ai en tête ".
mais ce qu'il a en tête porte un nom : traiter directement avec le cinéma sans passer par les intermédiaires.
mais ce qu'il a en tête porte un nom : traiter directement avec le cinéma sans passer par les intermédiaires.
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Re: Drive (Refn) : parler ou conduire
Ca a quand-même l'air dort pauvre à côté du Scarface de Hawks
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Re: Drive (Refn) : parler ou conduire
la différence est qu'avant on voyait les films. maintenant on les observe ( quand on n'est pas observés par eux, indeed ) avec sévérité, bien sûr.
innocence tu as foutu ton camp pour quoi ? pour des regards bretteurs ...
Erwan dirait : ( ? ) !
innocence tu as foutu ton camp pour quoi ? pour des regards bretteurs ...
Erwan dirait : ( ? ) !
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Re: Drive (Refn) : parler ou conduire
Ben moi je vois les films avec innocence, si si. De façon assez enfantine.
J'aime ou j'aime pô. Pis après j'y repense, éventuellement, pour esspliquer, dans un débat.
D'ailleurs, je manque de culture avec ce que j'appelle très connement les "vieux films". Enfin, les films de 20 ans avant ma naissance. 20 ans avant ma naissance, je trouve que tout est trop vieux. lol. Faut vraiment que je me force. Jamais vu de Hawks, ou Capra, ou Walsh, ou Ford, par exemple. Pareil pour Carné, ou Renoir. C'est ahurissant, anticinéphilique au possible, mais c'est comme ça.
Un gros prob depuis toujours: les westerns et les films en costume. Il me faut un tissu urbain, et pas trop vieux, quoi. Sinon, je m'ennuie. Les westerns, ça m'intéresse à partir de Peckinpah, Penn, bref ce qu'on nomme à tort ou à raison la "modernité".
(Quelques exceptions, bien sûr: Orson Welles. Hitchcock: mais rien avant psychose, par ex. C'est dingue quand j'y pense.)
Ah si, j'ai vu Rio Bravo. Très difficilement. Je souffrais, beaucoup. Une vraie punition. Jamais plus.
J'ai essayé la grande illusion, j'ai tenu vaillamment jusqu'au bout, pour pouvoir dire "je l'ai vu", mais j'ai souffert également..
J'aime ou j'aime pô. Pis après j'y repense, éventuellement, pour esspliquer, dans un débat.
D'ailleurs, je manque de culture avec ce que j'appelle très connement les "vieux films". Enfin, les films de 20 ans avant ma naissance. 20 ans avant ma naissance, je trouve que tout est trop vieux. lol. Faut vraiment que je me force. Jamais vu de Hawks, ou Capra, ou Walsh, ou Ford, par exemple. Pareil pour Carné, ou Renoir. C'est ahurissant, anticinéphilique au possible, mais c'est comme ça.
Un gros prob depuis toujours: les westerns et les films en costume. Il me faut un tissu urbain, et pas trop vieux, quoi. Sinon, je m'ennuie. Les westerns, ça m'intéresse à partir de Peckinpah, Penn, bref ce qu'on nomme à tort ou à raison la "modernité".
(Quelques exceptions, bien sûr: Orson Welles. Hitchcock: mais rien avant psychose, par ex. C'est dingue quand j'y pense.)
Ah si, j'ai vu Rio Bravo. Très difficilement. Je souffrais, beaucoup. Une vraie punition. Jamais plus.
J'ai essayé la grande illusion, j'ai tenu vaillamment jusqu'au bout, pour pouvoir dire "je l'ai vu", mais j'ai souffert également..
Dernière édition par jerzy P le Mer 7 Mar 2012 - 19:31, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Drive (Refn) : parler ou conduire
Jerzy a écrit :
Faut vraiment que je me force. Jamais vu un seul Hawks, ou Capra, ou Walsh, ou Ford, par exemple.
Veinaaard. Je me dis c'est comme si je n'avais vu aucun Minelli ou Mamoulian ( pour rester dans les M ) !!!!!
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Re: Drive (Refn) : parler ou conduire
Voilà, Minnelli, aussi. Faudrait que j'essaie un Minnelli.
Ou un Cukor. Ou un Sirk. Y a des bagnoles qui font "vroum", là-dedans?
Ou un Cukor. Ou un Sirk. Y a des bagnoles qui font "vroum", là-dedans?
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Re: Drive (Refn) : parler ou conduire
mais non elle glisse sur l'asphalt doux et lisse. tu vois ?
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Re: Drive (Refn) : parler ou conduire
Dac. Bon Sirk, ça me tente.
Sinon pour Hitchcock, à vrai dire: j'ai aussi vu vertigo, fenêtre sur cour, la mort aux trousses. Trouvé ça "vieux". pff. Bon j'attends d'avoir 60 ans.
Sinon pour Hitchcock, à vrai dire: j'ai aussi vu vertigo, fenêtre sur cour, la mort aux trousses. Trouvé ça "vieux". pff. Bon j'attends d'avoir 60 ans.
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Re: Drive (Refn) : parler ou conduire
Sirk oui mais je n'aime pas ses actrices, je ne parle pas des personnages, mais il travaillait trop pour le compte de ses acteurs : you know what I mean !
j'ai aimé ses mélos mais ils sont comme de gros gâteaux qu'on a un peu de mal à terminer, qui écoeurent un peu ; rien de comparable avec le génie aérien de Elle et lui de Leo McCarey qu'il faut voir et revoir pour en apprécier les nuances.
C'était la fin des années 50, l'apogée du classicisme hollywodien : un de mes deux ou trois films préférés.
Voila ce que JLG a dit d'Hitchcock : " On se souvient d'un sac à mains, d'une clé dans une paume, d'une paire de lunettes où se reflète un crime, d'un moulin à vent dont les ailes tournent à l'envers. On ne se souvient plus pourquoi Janet Leigh s'arrête au Bates Motel, ni de l'histoire des Enchaînes ? Ni d'Ingrid Bergman, ou de Cry Grant, mais d'une bouteille de vin. Cela n'existe ni chez Griffith, ni chez Welles ; ni chez moi. Hitchcock a vraiment été le maître du monde. Plus que Hitler, plus que Napoléon, il avait un contrôle du public que personne d'autre n' eu. Par les objets.
C'est un éloge tellement vibrant et pénétrant qu'il ne peut qu'être de Godard.
j'ai aimé ses mélos mais ils sont comme de gros gâteaux qu'on a un peu de mal à terminer, qui écoeurent un peu ; rien de comparable avec le génie aérien de Elle et lui de Leo McCarey qu'il faut voir et revoir pour en apprécier les nuances.
C'était la fin des années 50, l'apogée du classicisme hollywodien : un de mes deux ou trois films préférés.
Voila ce que JLG a dit d'Hitchcock : " On se souvient d'un sac à mains, d'une clé dans une paume, d'une paire de lunettes où se reflète un crime, d'un moulin à vent dont les ailes tournent à l'envers. On ne se souvient plus pourquoi Janet Leigh s'arrête au Bates Motel, ni de l'histoire des Enchaînes ? Ni d'Ingrid Bergman, ou de Cry Grant, mais d'une bouteille de vin. Cela n'existe ni chez Griffith, ni chez Welles ; ni chez moi. Hitchcock a vraiment été le maître du monde. Plus que Hitler, plus que Napoléon, il avait un contrôle du public que personne d'autre n' eu. Par les objets.
C'est un éloge tellement vibrant et pénétrant qu'il ne peut qu'être de Godard.
Invité- Invité
Re: Drive (Refn) : parler ou conduire
jerzy P a écrit:Voilà, Minnelli, aussi. Faudrait que j'essaie un Minnelli.
Ou un Cukor. Ou un Sirk. Y a des bagnoles qui font "vroum", là-dedans?
Des avions qui font "crack"...
Sinon les poursuites en voiture du premier Scarface sont excellentes (une bonne part du classicisme du film c'est de ne pas lemettre au centre tout en étant meilleur que ce qui relève du genre)...
Invité- Invité
Re: Drive (Refn) : parler ou conduire
je déteste ces poursuites en bagnoles qui se ressemblent toutes, des bagnoles se poursuivent, des poursuites qui ne veulent tellement rien dire en suspendant le temps, qu'elles le font passer comme un sablier : basta !
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Re: Drive (Refn) : parler ou conduire
Le truc que j'aime bien dans Bonnie & Clyde de Penn c'est les champs qui permettent de filmer les poursuites de voitures presque en plan fixe sur toute la durée.
Une articulation bien réféchie du rapport entre rural et de l'urbain.
Tandis que dans la plupart des autres films c'est le découpage du montage qui produit la différenciation de l'environnement urbain, ce n'est pas la ville qui est le cadre de la poursuite mais l'inverse .
Une articulation bien réféchie du rapport entre rural et de l'urbain.
Tandis que dans la plupart des autres films c'est le découpage du montage qui produit la différenciation de l'environnement urbain, ce n'est pas la ville qui est le cadre de la poursuite mais l'inverse .
Invité- Invité
Re: Drive (Refn) : parler ou conduire
Je trouve aussi.
Les poursuites en bagnoles, pour répondre à slim, c'est pas ça qui me plait.
Encore et toujours, ma séquence favorite (je me plais régulièrement à dire que c'est une des plus belles séquences de toute l'histoire du cinéma) où il est question de bagnoles:
L'omniprésence des voitures dans les Godard (dommage on ne trouve plus la séquence complète de l'embouteillage dans Week-end...):
Et bien sûr:
Les poursuites en bagnoles, pour répondre à slim, c'est pas ça qui me plait.
Encore et toujours, ma séquence favorite (je me plais régulièrement à dire que c'est une des plus belles séquences de toute l'histoire du cinéma) où il est question de bagnoles:
L'omniprésence des voitures dans les Godard (dommage on ne trouve plus la séquence complète de l'embouteillage dans Week-end...):
Et bien sûr:
Invité- Invité
Re: Drive (Refn) : parler ou conduire
Le Fellini pompé dans le clip d'Everybody Hurts de REM.
Sinon c'est très prétentieux de dire ça mais une fois à Kinshasa j'ai vécu quasiment une vraie poursuite en bagnole -dont le but était de en pas rater un avion- (et à la fois un embouteillage qui fait passer le film de Fellini pour une photo de château d'eau des Becher), incroyable (et en fait dangereux). Personne ne pourrait filmer cela, et Driver semble bien fade (sur YouTube il y a le bandeau publicitaire d'une école de commerce en Suisse, je me dis "ça y est la génération des étudiants actuels a trouvé son film-culte qui permet de transformer le gout du fric en récit initiatique et en prétexte à l'herméneutique").
Dans le Godard destruction d'une Facel Vega et d'un coupé Alfa Romeo Sprint 2600
+ uen belle scène de bagnole dans le cinéma récent, l'ouverture de "Je n'ai pas Sommeil"
Sinon c'est très prétentieux de dire ça mais une fois à Kinshasa j'ai vécu quasiment une vraie poursuite en bagnole -dont le but était de en pas rater un avion- (et à la fois un embouteillage qui fait passer le film de Fellini pour une photo de château d'eau des Becher), incroyable (et en fait dangereux). Personne ne pourrait filmer cela, et Driver semble bien fade (sur YouTube il y a le bandeau publicitaire d'une école de commerce en Suisse, je me dis "ça y est la génération des étudiants actuels a trouvé son film-culte qui permet de transformer le gout du fric en récit initiatique et en prétexte à l'herméneutique").
Dans le Godard destruction d'une Facel Vega et d'un coupé Alfa Romeo Sprint 2600
+ uen belle scène de bagnole dans le cinéma récent, l'ouverture de "Je n'ai pas Sommeil"
Invité- Invité
Re: Drive (Refn) : parler ou conduire
J'attire votre attention sur 1:59 dans l'extrait du Godard
Invité- Invité
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