Film Socialisme (Jean-Luc Godard)
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Re: Film Socialisme (Jean-Luc Godard)
le film de godard bien entendu est aussi une histoire des maths, pas seulement de la géométrie, le zéro, le passage de l'inde, aux arabes, des arabes à l'italie, euclide...); c'est le genre de bouquins qui doit passionner godard bien entendu, plein d'anecdotes...
Salut Borges,
Oui, il y a quelques trucs comme ça sur les maths, des boutades, dans le film. Ce qui m'intéresse plus c'est le lien avec le texte d'Husserl qui est évoqué par Badiou et qui effectivement circule sur la table. On ne voit pas qui se lève en disant "j'en parlerai demain, il faut que je travaille maintenant" à propos du "la" de la géométrie mais il est fort à parier qu'il s'agit de Badiou, que l'on voit après travailler dans sa chambre et en conférence. Il semble qu'il se livre à de la traduction, retraduit-il "L'origine de la géométrie" ?
Pourquoi une telle importance donnée à ce texte d'Husserl dans ce film en particulier ? C'est cette question qui me préoccupe. Et en quoi assiste-t-on aujourd'hui effectivement à un retour de la géométrie comme le suggère Badiou sans avoir l'occasion d'en dire plus ici (je doute qu'il parle des programmes de l'Education Nationale car, au contraire, il y en a de moins en moins).
Je suis reparti sur le texte d'Husserl et la longue introduction de Derrida. J'essaye de trouver des explications sur la place accordée à ce livre dans ce film.
Invité- Invité
Re: Film Socialisme (Jean-Luc Godard)
Je savais même pas que Guedj est mort il y a deux mois de cela.
Invité- Invité
Re: Film Socialisme (Jean-Luc Godard)
[quote="JM"]
dans le film, il ne dit pas aujourd'hui, Badiou, mais "depuis plusieurs décennies"
et ça correspond à ce que raconte ce texte :
http://michel.delord.free.fr/rb/rb-retour_geom.pdf
sinon, il y a bien des raisons à ce texte;
Il n’y a pas de règles. Ça tient de la poésie, ou de la peinture, ou des mathématiques. De la géométrie à l’ancienne surtout. L’envie de composer des figures, de mettre un cercle autour d’un carré, de tracer une tangente. C’est de la géométrie élémentaire. Si c’est élémentaire, il y a des éléments. Alors je montre la mer… Voilà, ce n’est pas vraiment descriptible, ce sont des associations. Et si on dit association, on peut dire socialisme. Si on dit socialisme, on peut parler de politique.
Et en quoi assiste-t-on aujourd'hui effectivement à un retour de la géométrie comme le suggère Badiou sans avoir l'occasion d'en dire plus ici (je doute qu'il parle des programmes de l'Education Nationale car, au contraire, il y en a de moins en moins).
dans le film, il ne dit pas aujourd'hui, Badiou, mais "depuis plusieurs décennies"
et ça correspond à ce que raconte ce texte :
http://michel.delord.free.fr/rb/rb-retour_geom.pdf
sinon, il y a bien des raisons à ce texte;
Il n’y a pas de règles. Ça tient de la poésie, ou de la peinture, ou des mathématiques. De la géométrie à l’ancienne surtout. L’envie de composer des figures, de mettre un cercle autour d’un carré, de tracer une tangente. C’est de la géométrie élémentaire. Si c’est élémentaire, il y a des éléments. Alors je montre la mer… Voilà, ce n’est pas vraiment descriptible, ce sont des associations. Et si on dit association, on peut dire socialisme. Si on dit socialisme, on peut parler de politique.
Borges- Messages : 6044
Re: Film Socialisme (Jean-Luc Godard)
Hello Borges,
Oui depuis plusieurs décennies. En même temps que faire des travaux du groupe Bourbaki qui représentent la grande révolution des mathématiques du milieu XXe et qui ne se passionnaient pas forcément pour la géométrie (dont Badiou constate d'ailleurs la mise systématique de côté de leurs idées par la réaction depuis un certain nombre d'années dans son livre Le Siècle).
Franchement je vois pas comment on peut parler d'un retour de la géométrie dans les programmes de secondaire actuellement, en tout cas en France, car c'est tout le contraire qui se passe, en témoigne encore quelques chapitres de géométrie qui ont disparus des programmes de seconde cette années (pour ne pas se retrouver en première), et une nouvelle façon d'aborder les vecteurs en seconde (disparition en 3ème) complètement absurde. Non, en France on pourrait plutôt parler dans l'Education Nationale d'une arrivée massive des statistiques, des probabilités... et ce qui est vrai pour le secondaire est vrai pour le supérieur. Aujourd'hui, à la fac, pour faire de la géométrie dans un cursus mathématiques, il faut attendre la troisième année, et encore il s'agit d'une option ! Bon, bref, je suis pas sûr qu'il s'agisse ici d'éducation..
Pour revenir au texte d'Husserl, on peut aussi évoquer les origines géographiques des mathématiques (Italie, Egypte, Grèce..) pour envisager le fait que celui ci tienne une telle place dans le film. Mais je crois pas que ça soit ça qui intéresse particulièrement Husserl. Tu parlais de perroquet qui répète, mais justement le travail du philosophe cherche à aller contre ça, il me semble ? Contre un emploi "mécanique" des mathématiques (que ce soit par les mathématiciens, les élèves, les enseignants..) employant systématiquement les prérequis antérieurs (le projet Bourbaki tentait d'ailleurs de se défaire de tous ces prérequis théoriques historiques mais c'est pas vraiment contre cet emploi en soi que se positionne Husserl) mais niant la pensée de ses origines pensantes qui lui permettent d'apparaitre.
Si on veut faire un lien entre la géométrie et le travail de "mise en scène" de Godard, je crois qu'il faut se pencher sur le film et en livrer une vraie analyse par plans, non ? Avec la phrase de Godard citée au-dessus, on a cette impression justement que les mathématiques ou la géométrie sont rabattus sur quelque chose d'un peu magique.
Oui depuis plusieurs décennies. En même temps que faire des travaux du groupe Bourbaki qui représentent la grande révolution des mathématiques du milieu XXe et qui ne se passionnaient pas forcément pour la géométrie (dont Badiou constate d'ailleurs la mise systématique de côté de leurs idées par la réaction depuis un certain nombre d'années dans son livre Le Siècle).
Franchement je vois pas comment on peut parler d'un retour de la géométrie dans les programmes de secondaire actuellement, en tout cas en France, car c'est tout le contraire qui se passe, en témoigne encore quelques chapitres de géométrie qui ont disparus des programmes de seconde cette années (pour ne pas se retrouver en première), et une nouvelle façon d'aborder les vecteurs en seconde (disparition en 3ème) complètement absurde. Non, en France on pourrait plutôt parler dans l'Education Nationale d'une arrivée massive des statistiques, des probabilités... et ce qui est vrai pour le secondaire est vrai pour le supérieur. Aujourd'hui, à la fac, pour faire de la géométrie dans un cursus mathématiques, il faut attendre la troisième année, et encore il s'agit d'une option ! Bon, bref, je suis pas sûr qu'il s'agisse ici d'éducation..
Pour revenir au texte d'Husserl, on peut aussi évoquer les origines géographiques des mathématiques (Italie, Egypte, Grèce..) pour envisager le fait que celui ci tienne une telle place dans le film. Mais je crois pas que ça soit ça qui intéresse particulièrement Husserl. Tu parlais de perroquet qui répète, mais justement le travail du philosophe cherche à aller contre ça, il me semble ? Contre un emploi "mécanique" des mathématiques (que ce soit par les mathématiciens, les élèves, les enseignants..) employant systématiquement les prérequis antérieurs (le projet Bourbaki tentait d'ailleurs de se défaire de tous ces prérequis théoriques historiques mais c'est pas vraiment contre cet emploi en soi que se positionne Husserl) mais niant la pensée de ses origines pensantes qui lui permettent d'apparaitre.
Si on veut faire un lien entre la géométrie et le travail de "mise en scène" de Godard, je crois qu'il faut se pencher sur le film et en livrer une vraie analyse par plans, non ? Avec la phrase de Godard citée au-dessus, on a cette impression justement que les mathématiques ou la géométrie sont rabattus sur quelque chose d'un peu magique.
Invité- Invité
Re: Film Socialisme (Jean-Luc Godard)
Discussion avec JLG, au Cinéma des Cinéastes la semaine dernière, intégrale en vidéo :
http://www.arte.tv/fr/3286006.html
A noter, la première question des spectateurs : "Bonjour, moi c'est Moullet, je suis randonneur et je fais aussi parfois des films", je me suis dit que ça amusera beaucoup Adeline & Borges. :-D
(et puis 30 min plus tard : "oui, c'est re-Moullet")
http://www.arte.tv/fr/3286006.html
A noter, la première question des spectateurs : "Bonjour, moi c'est Moullet, je suis randonneur et je fais aussi parfois des films", je me suis dit que ça amusera beaucoup Adeline & Borges. :-D
(et puis 30 min plus tard : "oui, c'est re-Moullet")
Re: Film Socialisme (Jean-Luc Godard)
JM a écrit:Badiou, que l'on voit après travailler dans sa chambre et en conférence. Il semble qu'il se livre à de la traduction, retraduit-il "L'origine de la géométrie" ?
Donc apparemment Badiou entrerait en contradiction avec l'introduction du texte de Husserl par Derrida ?
Et il serait plutôt en train de travailler à son grand projet de traduction de La République qu'à celle de L'origine de la géométrie..
Invité- Invité
Re: Film Socialisme (Jean-Luc Godard)
Je suis en train de relire "Le maître ignorant" de Rancière (bouquin d'ailleurs recommandé par Godard lui-même lors de la rencontre à Paris dont Largo a posté la vidéo un peu plus haut) que j'avais pas lu depuis longtemps, il est pas mal question de l'apprentissage par la répétition dans le livre. Par exemple, pp 116-117 :
(..) Le secret du génie, c'est celui de l'enseignement universel : apprendre, répéter, imiter, traduire, décomposer, recomposer. Au siècle dix-neuvième, il est vrai, certains génies commencent à invoquer une inspiration plus qu'humaine. Mais les classiques, eux, ne mangent pas du pain de ce génie-là. Racine n'a pas honte d'être ce qu'il est : un besogneux. Il apprend Euripide et Virgile par coeur, comme un perroquet. Il cherche à les traduire, il en décompose les expressions, il les recompose d'une autre manière. (..)
Invité- Invité
Re: Film Socialisme (Jean-Luc Godard)
Il y avait un clin d'oeil à Antonioni à la fin de "Notre Musique" (il y en a aussi un dans "Film Socialisme"), y'en aurait-il un à Bergman dans "Film Socialisme" ?
Invité- Invité
Re: Film Socialisme (Jean-Luc Godard)
Je sais pas, en tout cas le clin d'oeil à Antonioni avait déjà plus ou moins un rapport avec la photographie puisque Godard "citait" Blow-Up.
Pour répondre à une ancienne question de Borges par ici, oui, il y a bien une photographie d'une des villes dans le film.
Pour répondre à une ancienne question de Borges par ici, oui, il y a bien une photographie d'une des villes dans le film.
Invité- Invité
Re: Film Socialisme (Jean-Luc Godard)
Vous aurez remarqué que je n'ai pas trop élucubré (un tant soit peu tout de même et je le regrette maintenant) dans ce sujet après ce film extra-ordinaire. J'ajoute simplement la chose qui suit.
Lu texte formidable de Frédéric Bonnaud au sujet de « film socialisme ». Il n’hésite pas à partager son savoir, gaiement, avec son lecteur, au sujet de l’œuvre de Godard, des films, des auteurs convoqués. C’est seulement beaucoup trop court. En tout cas j’ai compris deux ou trois choses au sujet du film. Film-dédale tout de même dans lequel on chemine à l’aveugle, et Bonnaud est un bon guide dans ce musée-grenier-imaginaire qu’est film socialisme. (revue trafic n° 75 automne 2010 - "JLG, socialisme démocratique")
Lu texte formidable de Frédéric Bonnaud au sujet de « film socialisme ». Il n’hésite pas à partager son savoir, gaiement, avec son lecteur, au sujet de l’œuvre de Godard, des films, des auteurs convoqués. C’est seulement beaucoup trop court. En tout cas j’ai compris deux ou trois choses au sujet du film. Film-dédale tout de même dans lequel on chemine à l’aveugle, et Bonnaud est un bon guide dans ce musée-grenier-imaginaire qu’est film socialisme. (revue trafic n° 75 automne 2010 - "JLG, socialisme démocratique")
Van Stratten- Messages : 165
Re: Film Socialisme (Jean-Luc Godard)
Hello VS : "JLG, socialisme démocratique"; pq ce changement de titre?
Borges- Messages : 6044
Re: Film Socialisme (Jean-Luc Godard)
Allez lire. Ca n'essaie pas d'être révolutionnaire. C'est simple. Le travail de Godard aussi d'ailleurs, du point de vue du cinéma, et si l'on veut bien s'y laisser aller.
Van Stratten- Messages : 165
Re: Film Socialisme (Jean-Luc Godard)
Je l'ai vu dans la soirée. Pas vraiment touché. Mais je vais tenter d'en dire des choses, vu que ça m'a fait bavarder de longues minutes avec des connaissances à la sortie du cinéma.
Le souvenir trop persistant de la bande annonce, m'a pas aidé à trouver le film. Ceci dit se faire un entre-deux...
Le souvenir trop persistant de la bande annonce, m'a pas aidé à trouver le film. Ceci dit se faire un entre-deux...
Re: Film Socialisme (Jean-Luc Godard)
wootsuibrick a écrit:Je l'ai vu dans la soirée. Pas vraiment touché. Mais je vais tenter d'en dire des choses...
on attend :
Borges- Messages : 6044
Re: Film Socialisme (Jean-Luc Godard)
Je suis pas certain que le film ai "touché" grand monde par ici ?
Invité- Invité
Re: Film Socialisme (Jean-Luc Godard)
JM a écrit:Je suis pas certain que le film ai "touché" grand monde par ici ?
Ca me troue le ventre. Bon. La vache.
No comment.
Van Stratten- Messages : 165
Re: Film Socialisme (Jean-Luc Godard)
JM a écrit:Je suis pas certain que le film ai "touché" grand monde par ici ?
Excepté VS, bien entendu, puisqu'il en faut toujours un.
Invité- Invité
Re: Film Socialisme (Jean-Luc Godard)
En fait, c'est un problème d'espace à mon avis, la première partie, la croisière, fonctionne en surface, les corps, et l'espace en prise de vue ne servent que de véhicules à du texte, mêlés à des images citations.
Dans le film précédent "Notre musique", les modèles, intervenants, disaient leurs arguments, dans des textes parfois longs, qui permettaient aux individus d'exister à l'écran, de donner de l'ampleur à l'espace. La première partie de Film socialisme semble se servir des personnages, de la prise de vue, et de l'espace, que comme prétexte. Les assemblages de phrases, d'idées écrites sur l'écran, ou dites, ouvrent énormément le film sur le dehors, mais en même temps réduisent les prises de vue à des vignettes. La seconde partie du film autour de la station essence, par l'emploi de prises de vue plus longues, moins fragmentées, permet d'incarner un peu plus les figures humaines qui peuplent le lieu de "l'action"... Et chose que j'ai trouvé très intéressante, les rares silences, créent un flottement. Les figures se détachent du langage textuel, et se mettent à vivre plus librement quelques instants. La mère et l'enfant. La "noire" et l'enfant. ça respire. Et j'ai un peu plus habité les plans. La troisième partie du film, flux d'images citations, et textes dans la veine esthétique Histoire(s) du cinéma, sans personnage, ni lieu, m'a intéressé, mais sans produire le moindre étonnement.
En fait la première partie qui mêle les régimes visuels et sonores des deux dernières, est celle qui m'a le plus laissé à l'extérieur du film.
Dans le film précédent "Notre musique", les modèles, intervenants, disaient leurs arguments, dans des textes parfois longs, qui permettaient aux individus d'exister à l'écran, de donner de l'ampleur à l'espace. La première partie de Film socialisme semble se servir des personnages, de la prise de vue, et de l'espace, que comme prétexte. Les assemblages de phrases, d'idées écrites sur l'écran, ou dites, ouvrent énormément le film sur le dehors, mais en même temps réduisent les prises de vue à des vignettes. La seconde partie du film autour de la station essence, par l'emploi de prises de vue plus longues, moins fragmentées, permet d'incarner un peu plus les figures humaines qui peuplent le lieu de "l'action"... Et chose que j'ai trouvé très intéressante, les rares silences, créent un flottement. Les figures se détachent du langage textuel, et se mettent à vivre plus librement quelques instants. La mère et l'enfant. La "noire" et l'enfant. ça respire. Et j'ai un peu plus habité les plans. La troisième partie du film, flux d'images citations, et textes dans la veine esthétique Histoire(s) du cinéma, sans personnage, ni lieu, m'a intéressé, mais sans produire le moindre étonnement.
En fait la première partie qui mêle les régimes visuels et sonores des deux dernières, est celle qui m'a le plus laissé à l'extérieur du film.
Dernière édition par wootsuibrick le Lun 1 Nov 2010 - 4:21, édité 1 fois
Re: Film Socialisme (Jean-Luc Godard)
hello woot; je ne pense pas que cela puisse constituer une critique (jugement négatif ) du film; c'est l'un de ses propos cette pensée, cette mise en scène de l'espace, ou de l'espace-temps; la première partie précisément vise à nous donner un espace sans habitation, sans demeure, un espace fait de "connections" externes, abstraites, sans liens vivant; c'est un espace non vécu, fait de liens non vivant; il faut se souvenir que le film raconte l'histoire de l'espace et du temps (des espaces et des temps; pensons à la référence à la naissance de la géométrie, qui est construction d'un espace non vécu), leur devenir, dans le monde, l'histoire, dans l'image; si tu dis ne pas pouvoir habiter cet espace, c'est que godard a atteint son objectif; le navire est un non-lieu;
le poème de jean tardieu lu, dit par la mère si je me souviens bien, est une pensée de ce devenir de l'espace :
quelles sont ces images
tantôt en liberté
et tantôt enfermées
cette énorme pensée
où des figures passent
où brillent des couleurs ?
Monsieur c’était l’espace
et l’espace
se meurt.
le poème de jean tardieu lu, dit par la mère si je me souviens bien, est une pensée de ce devenir de l'espace :
quelles sont ces images
tantôt en liberté
et tantôt enfermées
cette énorme pensée
où des figures passent
où brillent des couleurs ?
Monsieur c’était l’espace
et l’espace
se meurt.
qu'est-ce que habiter, le monde, un plan, un film?
une des questions de godard; par exemple, dans "deux ou trois choses";
Borges- Messages : 6044
Re: Film Socialisme (Jean-Luc Godard)
Borges a écrit:hello woot; je ne pense pas que cela puisse constituer une critique (jugement négatif ) du film;
A moins, que le fait de ne pas pouvoir habiter un plan, soit ce que certaines personnes (inconséquentes?) appellent "la mort de l'art"...
God Art, suiciderait-il le cinéma (uniquement durant la croisière, j'entends bien)?
Re: Film Socialisme (Jean-Luc Godard)
Un entretien récent avec JLG pr NZZ et le Sonntags Zeitung. (pr les non germanophone, un plug in de traduction sur FF)
1 et 2
1 et 2
Son prochain film s'appellera "Adieu au langage". Un couple qui n'arrive plus à parler une langue commune. Il y aurait aussi un chien. Qui, lui, parlerait...- Où vous situez-vous dans l'histoire du cinéma ?
- À côté.
careful- Messages : 690
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