blogs forums sites revues le reste
+25
Dr. Apfelgluck
Zinz
Baldanders
BK
NC
IQI
Le comte
Van Stratten
py
gertrud04
wootsuibrick
careful
bub
jll
lorinlouis
DB
balthazar claes
Le_comte
^x^
D&D
Largo
Leurtillois
adeline
Eyquem
Borges
29 participants
Page 13 sur 29
Page 13 sur 29 • 1 ... 8 ... 12, 13, 14 ... 21 ... 29
Re: blogs forums sites revues le reste
Que penses-tu de la "critique de cinéma" en Belgique Borges ?
Invité- Invité
Re: blogs forums sites revues le reste
la critique est un exercice ingrat peu flatteur, du reste peu flatté ... hormis chez quelques macabs.
Un habitant d'l'Ile d'Orléans philosophait
Avec le vent, les petits oiseaux et la forêt
Le soir venu à ses enfants il racontait
Ce qu'il avait appris là-haut sur les galets
Un beau matin, comme dans son champ, près du marais
Avec son chien, en sifflotant, il s'engageait
Deux hommes armés à collet blanc lui touchent le dos
Très galamment, en s'excusant, lui disent ces mots
" Monsieur, monsieur, vous êtes sous arrêt
Parc'que vous philosophez
Suivez, monsieur, en prison vous venez
Pour philosopher apprenez
Qu'il faut d'abord la permission
Des signatures et des raisons
Un diplôme d'au moins un maison spécialisée..."
Ti-Jean Latour, à bicyclette, un soir de mai
Se dirigeait, le cœur en fête, chez son aimée
Et il chantait à pleins poumons une chanson
Bien inconnue dans les maisons d'publication
Mes deux zélés de tout à l'heure passant par là
Entendent chanter l'homme dont le cœur gaiement s'en va
Sortent leur fusil, le mettent en joue sans hésiter
Et lui commencent ce discours pas trés sensé
" Ti-Jean, Ti-Jean, te voilà bien mal pris
Parce que tu chantes sans permis
As-tu ta carte ? Fais-tu partie de la charte ?
Tu vois bien, mon Ti-Jean Latour
Faut qu'tu comparaisses à la cour
Apprends que pour d'venir artiste
Faut d'abord passer par la liste des approuvés... "
Et en prison Ti-Jean Latour et l'habitant
Sont enfermés à double tour pendant deux ans
Puis quand enfin l'autorité les libéra
Ecoutez bien mesdames, messieurs, ce qu'elle trouva:
Un homme savant et un compositeur
Heureux, grands et seigneurs...
On les pria d'accepter des honneurs
Mais l'habitant en rigolant
S'enfuit en courant dans son champ
Pendant qu'à bicyclette Ti-Jean
Reprit sa route en chantonnant tout comme avant ...
Contumace de Felix Leclerc.
il parle de Charlots, non ?
Un habitant d'l'Ile d'Orléans philosophait
Avec le vent, les petits oiseaux et la forêt
Le soir venu à ses enfants il racontait
Ce qu'il avait appris là-haut sur les galets
Un beau matin, comme dans son champ, près du marais
Avec son chien, en sifflotant, il s'engageait
Deux hommes armés à collet blanc lui touchent le dos
Très galamment, en s'excusant, lui disent ces mots
" Monsieur, monsieur, vous êtes sous arrêt
Parc'que vous philosophez
Suivez, monsieur, en prison vous venez
Pour philosopher apprenez
Qu'il faut d'abord la permission
Des signatures et des raisons
Un diplôme d'au moins un maison spécialisée..."
Ti-Jean Latour, à bicyclette, un soir de mai
Se dirigeait, le cœur en fête, chez son aimée
Et il chantait à pleins poumons une chanson
Bien inconnue dans les maisons d'publication
Mes deux zélés de tout à l'heure passant par là
Entendent chanter l'homme dont le cœur gaiement s'en va
Sortent leur fusil, le mettent en joue sans hésiter
Et lui commencent ce discours pas trés sensé
" Ti-Jean, Ti-Jean, te voilà bien mal pris
Parce que tu chantes sans permis
As-tu ta carte ? Fais-tu partie de la charte ?
Tu vois bien, mon Ti-Jean Latour
Faut qu'tu comparaisses à la cour
Apprends que pour d'venir artiste
Faut d'abord passer par la liste des approuvés... "
Et en prison Ti-Jean Latour et l'habitant
Sont enfermés à double tour pendant deux ans
Puis quand enfin l'autorité les libéra
Ecoutez bien mesdames, messieurs, ce qu'elle trouva:
Un homme savant et un compositeur
Heureux, grands et seigneurs...
On les pria d'accepter des honneurs
Mais l'habitant en rigolant
S'enfuit en courant dans son champ
Pendant qu'à bicyclette Ti-Jean
Reprit sa route en chantonnant tout comme avant ...
Contumace de Felix Leclerc.
il parle de Charlots, non ?
Invité- Invité
Re: blogs forums sites revues le reste
Solness le constructeur a écrit:Que penses-tu de la "critique de cinéma" en Belgique Borges ?
question difficile : comment penser ce qui n'existe pas;
Borges- Messages : 6044
Re: blogs forums sites revues le reste
Solidarité avec Houria Bouteldja : une accusation qui nous insulte tous
Borges- Messages : 6044
Re: blogs forums sites revues le reste
hier, c'était le 17 octobre... c'est passé assez inaperçu
Il y a cinquante ans, les médias et le massacre du 17 octobre 1961
Il y a cinquante ans, les médias et le massacre du 17 octobre 1961
Borges- Messages : 6044
Re: blogs forums sites revues le reste
Borges a écrit:
c'est avec lui, sélim sasson, que j'ai découvert pas mal de choses en cinéma, en extraits, à la télé (rtb), dans les années 1970/1980... il a animé plusieurs émissions de cinéma, j'en ai suivi deux pendant des années : le carrousel aux images... cinéscope...
de lui, Jean-Pierre Melville a dit : sélim sasson est le journaliste le plus intelligent que j'aie jamais rencontré.
Borges- Messages : 6044
Re: blogs forums sites revues le reste
Borges a écrit:hier, c'était le 17 octobre... c'est passé assez inaperçu
Il y a cinquante ans, les médias et le massacre du 17 octobre 1961
oui, c'est passé complètement inaperçu. Les mots sont importants avaient remis en ligne une courte déclaration de Bourdieu, dont on est vraiment très loin :
http://lmsi.net/17-octobre-1961
Pourtant, ça fait cinquante ans exactement… L'an dernier, j'avais vu Nuit noire , un téléfilm diffusé au cinéma en 2005. Rien d'exceptionnel, mais le scénario, pourtant juste une narration télé dénonçant l'événement sans prendre trop de risques, m'avait bouleversée.
Dernière édition par adeline le Sam 5 Nov 2011 - 13:15, édité 1 fois
adeline- Messages : 3000
Re: blogs forums sites revues le reste
Y'a ce webdocumentaire : http://www.raspouteam.org/1961/
owni a sorti aussi pas mal de trucs : http://owni.fr/2011/10/14/1961-entre-violence-et-silence/ (cet article et d'autres)
owni a sorti aussi pas mal de trucs : http://owni.fr/2011/10/14/1961-entre-violence-et-silence/ (cet article et d'autres)
Re: blogs forums sites revues le reste
amusant : la discussion avec un certain jb morain : "j'ai pas la chance d'aimer écouter la musique. je joue du violon et du piano"; les oreilles bouchées, sans doute, comme ulysse; s'il s'entendait il se jetterait à l'eau)
http://theballoonatic.blogspot.com/2011/10/hors-satan.html
Jean-Baptiste Morain a dit…
Je veux bien croire que vous êtes quelqu'un de bien, Balloonatic, Pierre Léon me le dit et je lui fais confiance, à lui. Mais je crois que le monde des bloggeurs ciné se leurre grandement sur son statut : pour la plupart des spectateurs, pour la plupart de nos concitoyens, vous êtes comme nous, les soi-disant "critiques officiels" ou "institutionnels" : des sales intellos. Alors oui, votre façon de vouloir vous opposer à nous pour vous poser m'agace. Vous ne valez pas mieux que nous.
Jean-Baptiste Morain a dit…
Mais Buster, je ne m'adresse pas spécialement à vous, mais à la masse que vous représentez tous et qui n'a visiblement qu'un but : me réduire à néant. Vous validez cela, vraiment ? J'ai été trop brusque, sans doute, mais de là à m'attaquer personnellement, à me traiter dans la but sans aucun argument, vous, la masse informe qui s'avance. C'est de la paranoïa ? Peut-être. Mais même cette paranoïa, je l'assume, car jela crois fondée. Ce type sans nom qui me tutoie et raconte n'importe quoi sur moi, en toute impunité, qu'émet-il sinon de la haine absolu pour quelqu'un, moi, qu'il ne connaît absolument pas ? Réfléchissez à tout cela avant de passer, vous tous, la masse, votre temps à vous en prendre à la "critique officielle" ! Arrêtez de fantasmer sur nous, nous ne sommes rien ! Rien du tout. Alors lâchez-nous.
http://theballoonatic.blogspot.com/2011/10/hors-satan.html
Borges- Messages : 6044
Re: blogs forums sites revues le reste
J'ai voulu, par curiosité, consulter le blog de ce Morain, spécialiste des masses informes et paranoïaque célèbre dont j'ignorais l'existence à ce jour, et voilà ce que j'obtiens:
Ce qui interpelle, sur le plan de la psychopathologie clinique, c'est que c'est ce Morain, à qui personne ne pensait, qui s'est cru obligé de poster sur le blog le comm suivant:
Pour ensuite agonir, sans préavis, le bloggeur d'insultes, tout en hurlant à l'insulte, à la diffamation, à la lâcheté, à l'anonymat, à la jalousie, à l'envie, à la haine sociale, à l'inculture, à l'amalgame, au fantasme (mais précisant tout de même, louable pédagogisme, que c'est dans le but de l'aider à y voir clair).
Et conclure, sur cet acmé grandiose:
ça effraie, quelque part.
Seuls les lecteurs invités ont accès à ce blog
http://lesidentitesdemrkaplan.blogspot.com/
Vous ne semblez pas avoir été invité à lire ce blog. Si vous pensez qu'il s'agit d'une erreur, nous vous suggérons de contacter l'auteur du blog et de lui demander une invitation.
Ce qui interpelle, sur le plan de la psychopathologie clinique, c'est que c'est ce Morain, à qui personne ne pensait, qui s'est cru obligé de poster sur le blog le comm suivant:
Le problème, c'est que tout le monde s'en fout de ce que vous pensez, de ce que vous avez écrit autrefois. Nous voulons de la pensée, pas de l'autocongratulation émerveillée devant votre génie. On ne peut pas faire de critique sérieuse avec son seul goût.
Pour ensuite agonir, sans préavis, le bloggeur d'insultes, tout en hurlant à l'insulte, à la diffamation, à la lâcheté, à l'anonymat, à la jalousie, à l'envie, à la haine sociale, à l'inculture, à l'amalgame, au fantasme (mais précisant tout de même, louable pédagogisme, que c'est dans le but de l'aider à y voir clair).
Et conclure, sur cet acmé grandiose:
Arrêtez de fantasmer sur nous, nous ne sommes rien ! Rien du tout. Alors lâchez-nous.
ça effraie, quelque part.
Invité- Invité
Re: blogs forums sites revues le reste
Ah, Morain n'a pas dit son dernier mot.
Attention, éloignez les enfants, ça peut faire peur.
Ah, voilà pourquoi les wc se sont soudain trouvés fermés de l'intérieur:
Non, c'est pas encore fini.
Nous assistons, sidérés, gorge serrée, au jusqu'auboutisme d'un acte d'héroïsme, de résistance solitaire, poings et mâchoire serrée, face à la fange, la plèbe, la lâcheté du vulgum pecus anonyme venu en masse bêlante déverser sa haine diffamante, insane, jalouse sur cet être pur, de lumière, ce Jean Moulin de la conscience critique et professionnelle, la dignité faite homme:
Mais le jour se lève (peut-être), et il faut tenter de vivre. Morain, un pied à terre, blessé dans son honneur, n'abandonne pas la lutte pour l'intégrité de ses fluides corporels. Il se battra jusqu'à l'aube, s'il le faut, contre une horde de psychopathes faisant assaut sur son moi psychik comme dans un Carpenter. Il regarde bien en face la Chose innommable, repoussante, informe, et lui dit ses quatre vérités:
Attention, éloignez les enfants, ça peut faire peur.
Continuez à vous rouler dans votre autosatisfaction. Vous prenez vos
rêves pour des réalités. Je n'ai jamais parlé de guerre entre blogueurs
et critiques de métier (arrêtez avec l'idéologique évidemment une fois
de plus dégradante etg bien commode des "institutions"). Considérez-nous
avec un peu plus de respect, je vous prie, monsieur le merdeux sans
nom. Ce ne sont pas des perles, ce ne sont que des constats? Vous êtes
un pleutre.
Il n'y a aucune abdication de la critique, et elle n'est
pas corrompue ou vendue à je ne sais que commerce ou copinage, comme
vous l'insinuez. Si vous avez des preuves, apportez-les. Mais cessez
avec l'injure, la diffamation, le mensonge, l'infamie. Je ne vous salue
pas, monsieur sans nom, et donc sans existence? Vous ne faites que
confirmer tout ce que j'ai écrit ici : vous ne respirez que la haine, le
populisme, la délation, le mépris pour toute personne qui ne vous plait
guère. Et en toute impunité, sans prendre aucun risque. On peut savoir
ce que vous faites dans la vie ? Non, bien sûr. Vous auriez bien trop
peur que nous déversions nous aussi tous nos a priori haineux sur une
profession à laquelle nous ne connaissons rien. Car visiblement, vous ne
savez rien de la critique de cinéma. Alors oui, taisez-vous. Laissez
les grands parler et instruisez-vous.
Ah, voilà pourquoi les wc se sont soudain trouvés fermés de l'intérieur:
Et je vous rassure, je me retire de la vie du web, je viens de fermer
mon blog, et je me consacrerai désormais entièrement à mon métier aux
Inrockuptibles. Où, heureusement, on peut encore écrire pour des gens
intelligents, ouverts, sans haine, sans désir impérieux d'écraser,
d'annihiler l'autre. Adieu, gentils garçons bien élevés, mais si pauvres
en conscience morale et en courage de se montrer sous son vrai visage
pour affirmer les mensonges les plus éhontés. Ce que vous souhaitez,
comme tout le monde, comme le vulgum pecus, c'est acquérir un pouvoir.
Je vous le laisse volontiers, au milieu de votre fange.
Non, c'est pas encore fini.
Nous assistons, sidérés, gorge serrée, au jusqu'auboutisme d'un acte d'héroïsme, de résistance solitaire, poings et mâchoire serrée, face à la fange, la plèbe, la lâcheté du vulgum pecus anonyme venu en masse bêlante déverser sa haine diffamante, insane, jalouse sur cet être pur, de lumière, ce Jean Moulin de la conscience critique et professionnelle, la dignité faite homme:
Jamais vous ne me convaincrez que la parole d'un anonyme a une
quelconque valeur. Et bizarrement, personne n'ici n'ose jamais répondre à
cette question. Pourquoi ? Aurais-je raison : ne seriez-vous que des
larves ?
Mais le jour se lève (peut-être), et il faut tenter de vivre. Morain, un pied à terre, blessé dans son honneur, n'abandonne pas la lutte pour l'intégrité de ses fluides corporels. Il se battra jusqu'à l'aube, s'il le faut, contre une horde de psychopathes faisant assaut sur son moi psychik comme dans un Carpenter. Il regarde bien en face la Chose innommable, repoussante, informe, et lui dit ses quatre vérités:
la haine, la volonté de détruire, gratuite, froide, pour le simple
plaisir, sans aucune considération pour la douleur d'autrui, en tout
impunité. Des psychopathes.
Invité- Invité
Re: blogs forums sites revues le reste
te voir te jeter à corps perdu dans une entreprise comme celle-ci, jeter quelqu'un, comme la vérole sur le bas clergé, quand ça n'est pas moi, est jouissif !
Invité- Invité
Re: blogs forums sites revues le reste
Ouah, on avait eu un avant-goût avec Zohiloff, mais ça se confirme, JBM souffre de sérieux troubles psychotiques. J'espère vraiment pas le croiser un soir dans une rue mal éclairée...
Re: blogs forums sites revues le reste
Largo a écrit:Ouah, on avait eu un avant-goût avec Zohiloff, mais ça se confirme, JBM souffre de sérieux troubles psychotiques. J'espère vraiment pas le croiser un soir dans une rue mal éclairée...
le problème dans les rivalités mimétiques, c'est que l'un dit de l'autre, ce que l'autre dit du même, tout le monde joue au psychanalyste :
la haine, la volonté de détruire, gratuite, froide, pour le simple plaisir, sans aucune considération pour la douleur d'autrui, en tout impunité. Des psychopathes
au lieu de poser des diagnostiques, lire...
Borges- Messages : 6044
Re: blogs forums sites revues le reste
Largo a écrit :
Ouah, on avait eu un avant-goût avec Zohiloff, mais ça se confirme, JBM souffre de sérieux troubles psychotiques. J'espère vraiment pas le croiser un soir dans une rue mal éclairée..
car tu ne pourrais pas faire de cliché ?
Invité- Invité
Re: blogs forums sites revues le reste
Je voulais lire le texte de Balloonatic sur Hors Satan ; j'avais oublié que c'était le texte qui avait transformé JB Morain en Capitaine Haddock d'Halloween :
Un truc de ouf.
etc.
Jean-Baptiste Morain a dit…
vulgaires, prétentieux, lâches, cons ... vulgaires merdes, délateurs, sycophantes ... cinéphiles de caniveau...grosse bouse ... con ... rien du tout ...
Un truc de ouf.
(JBM ayant effacé ses premiers messages, un intervenant est venu les copier ici et les coller là-bas: ndlr)26 octobre 2011 23:52
Jean-Baptiste Morain a dit…
remerciements @Jerzy P. et @ Borges, les indics de Spectres du cinéma. Claude Guéant est fier d'eux.
Eyquem- Messages : 3126
Re: blogs forums sites revues le reste
Ce n'est sans doute pas tout à fait par hasard si cette explosion de haine a eu lieu au prétexte d'une discussion sur hors satan, m'est avis. Il s'agissait en somme de faire taire par tous les moyens sur ce film. Un troll ne surgit pas pour rien.
balthazar claes- Messages : 1009
Re: blogs forums sites revues le reste
Un vrai débat de fond, sur enculture : comment j'ai appris à arrêter de m'en faire et à bien filmer une scène de pédophilie, sans dramatiser.Baldanders, sur Enculture, a écrit:E Renzi a écrit:Filmée en plan large, la scène suggère que les deux acteurs se trouvent face à face. C’est une illusion. En vérité, Michael Fuith n’a jamais montré son sexe à David Rauchenberger. Il s’agit d’un trucage. Mais pourquoi avoir créé cette illusion – là où un simple champ/contre-champ aurait suffit – sinon pour dire au spectateur : "regarde, j’ai osé faire ça".
C'est hallucinant, quand on y repense. Renzi est en train de nous dire comment Schleinzer aurait dû filmer sa scène. Si Schleinzer a filmé comme ci, nous dit-il, c'est forcément pour se la jouer. Pour ne pas se la jouer (priorité des priorités pour Renzi semble-t-il), il fallait filmer comme ça (en champ/contrechamp - quelle inventivité, hein ?).
Bien entendu, c'est stupide et ça prouve qu'il n'a rien compris aux choix de mise en scène dans ce film, dans cette scène (et j'ajoute : à la mise en scène tout court).
La scène en question, filmée en un seul plan large, est par là même volontairement dédramatisée, pour bien faire sentir/comprendre au spectateur qu'il s'agit là du quotidien du garçon. Un champ/contrechamp aurait insisté sur les réactions de l'un puis de l'autre, et aurait donné à la scène une importance dramatique, ce que précisément Schleinzer ne voulait pas, pas à ce moment-là. Il a, comme on le voit, d'autres chats à fouetter que de se la jouer : il construit un film.
Mais Renzi a manifestement été atteint par le syndrome Comolli (vous savez, ce spectre qui hante le forum des spectres). Il n'est (presque) plus un critique, et à ce rythme il ne sera bientôt plus qu'un distributeur automatique d'arguments d'autorité.
J'ai hâte d'aller voir ce "Michael", pour savoir enfin à quoi ressemble le quotidien d'un pédophile, mis en scène avec talent.
Eyquem- Messages : 3126
Re: blogs forums sites revues le reste
non, c’est pas ça. Il y a un choix de mise en scène qui se fait avant celui qui décide de filmer la scène comme ci ou comme ça, en plan large ou en champ contrechamp, en dramatisant ou non. C’est le choix qui décide des scènes à faire ou pas.Baldanders a écrit:si j'ai bien compris, filmer un pédophile nécessite une dramatisation de tous les instantsEyquem a écrit:Un vrai débat de fond, sur enculture : comment j'ai appris à arrêter de m'en faire et à bien filmer une scène de pédophilie, sans dramatiser.
J'ai hâte d'aller voir ce "Michael", pour savoir enfin à quoi ressemble le quotidien d'un pédophile, mis en scène avec talent.
un choix de mise en scène c'est "filmer bien", or comme "filmer bien" un pédophile c'est affreux, un choix de mise en scène dans un film sur un pédophile c'est affreux
la relation entre un pédophile et sa victime ça se met en scène sans talent
Je relis la description de Renzi :
Franchement, avant même d’être filmée, cette scène promet d’être une grosse bouse, et c’est pas le fait qu’elle soit filmée en un plan ou en deux qui va changer grand-chose à l’affaire. C'est même pas qu'elle est abjecte, c'est juste qu'il y a zéro idée qui hisse un peu le sujet au-dessus du réalisme ras des pâquerettes de l'esthétique fait divers.Allongé sur son canapé en train de regarder la télé, Michael semble s’amuser. Une réplique d’un film de porno Z lui arrache un sourire : « Ça, c’est mon couteau. Ça, c’est ma bite. Avec quoi veux-tu être pénétrée en premier ? ». Plus tard, à table, il se lève, ouvre sa braguette, brandit sexe, couteau, et répète la réplique à l’enfant qu’il a kidnappé un an plus tôt. Celui-ci répond, sans hésitation : "avec le couteau".
Tu défends la scène au nom de sa justesse, en disant qu’elle fait bien sentir en quoi consiste le quotidien d’un gamin séquestré et régulièrement violé. C’est bien le problème. Je me demande ce qui peut sortir d’intéressant et de valable d’une expérience pareille. Les films qui utilisent la puissance d’identification du cinéma pour mettre les spectateurs dans la situation des victimes, ça donne toujours des résultats bien dégueus.
J’ai vu la bande annonce, j’ai l’impression que ce metteur en scène, il croit un peu trop vite qu’il suffit de faire "du cinéma", des plans au cordeau qui font "mise en scène", pour transfigurer magiquement ce qu’il y a de sordide dans l’exploitation de ce type de fait divers.
Eyquem- Messages : 3126
Re: blogs forums sites revues le reste
Hello Sébastien,
Une nouvelle fois, je ne suis pas d'accord avec toi. Bon, ici, c'est plus sérieux, pas comme sur Contagion, qui ne vaut pas grand chose, et dont je reconnais bien volontiers la faiblesse.
Michael est un de mes films préférés de cette année, loin derrière le déjà immortel L'étrange affaire Angélica, loin aussi de Hors Satan, mais c'est un film audacieux et fort qui ne parle pas, en premier lieu, de la pédophilie. Je ne comprends pas le "procès" que tu fais à la mise en scène ou à l'entreprise du film en général, car c'est justement là, dans la mise en scène, dans la construction du point de vue, que tout se joue. Je m'explique plus loin.
Disons avant ça que Michael, ce n'est pas le film d'un petit malin qui cherche à "choquer le public" ou à créer un scandale autour de son film. Il n'est pas question de relativiser les actes du pédophiles ou de rabâcher ce lieux commun stupide et irresponsable : "On ne juge pas les personnages".
J'aime beaucoup Michael parce que son premier sujet, c'est la face cachée du spectateur, cette part d'ombre qui sommeille en chacun de nous et qu'on se refuse de voir, telle cette porte blindée qui renferme le secret du pédophile. A travers le portrait pathétique de ce type, il est moins question d'un voyeurisme ou d'une morale sur un acte odieux que d'une réflexion sur le ce qui pousse chacun d'entre nous à regarder des images tout en occultant notre vie.
Le film dit ainsi que le spectateur, aujourd'hui, lorsqu'il va au cinéma, met entre parenthèse son propre vécu, ses maux personnels, ses défauts inavoués. Or, Michael lui rappelle qu'il n'est pas mieux que ce type, qu'il devrait d'abord réfléchir à qui il est et interroger ses propres secrets barricadés derrière la porte blindée et insonore où ils attendent.
Bien sûr, je ne dis pas par là que ce mécanisme permet, corrélativement, de minimiser les actes du personnage. Je ne dis donc pas : "nous sommes aussi monstrueux que lui, alors laissons le tranquille ! ". Ce qui est très fort dans Michael, c'est que le portrait pathétique du personnage semble nous regarder directement, droit dans les yeux. Toutes les scènes sont incroyablement vides, déréalisées, comme si elles n'étaient que le miroir lisse et sans autre échappatoire du lieu qui les contemple, à savoir l'espace du spectateur. C'est un film d'une frontalité radicale où le rapport entre le film et le spectateur se réalise de manière brute, avec la plus petite médiation.
Le film est une question : quel monstre sommes-nous ? Mais Michael ne le pose pas n'importe comment, cette question, et certainement pas en tombant dans le piège que tend ce type de film. L'histoire, la fiction, importent peu, car c'est un des rares films à mettre en scène directement le spectateur. Tout ce qu'on voit n'a pas d'existence narrative, il n'y a pas de personnage, pas d'histoire, pas de scènes clés. Il n'y a qu'un espace-temps impalpable où nagent des projections spectatorielles pures. Pourquoi regarde-t-on un tel film ? Pourquoi cherchons-nous à voir des choses aussi horribles ? Et pourquoi, dans pareil moment, on n'oublie que, nous aussi, nous avons notre part d'ombre ?
Bref, Michael est pour moi un essai fascinant et une réflexion sur le regard et la fascination pour les images. Le film questionne aussi les principes du scénario à travers le périple du gosse pour se libérer de son bourreaux. C'est terrible quand même de voir comment le cinéaste joue avec les mécanismes de l'attente pour mieux les déconstruire. Il semble dire : pourquoi voulez-vous que je libère le garçon ? Est-ce que ça se passe aussi facilement ? Êtes-vous prêts, vous les spectateurs, à ouvrir aussi facilement votre pièce cachée ? Et puis quoi encore, vous croyez que je vais le faire en sachant qu'une fois sorti de la salle, vous retrouverez votre quotidien en gardant bien la porte fermée à double tour ?
Une nouvelle fois, je ne suis pas d'accord avec toi. Bon, ici, c'est plus sérieux, pas comme sur Contagion, qui ne vaut pas grand chose, et dont je reconnais bien volontiers la faiblesse.
Michael est un de mes films préférés de cette année, loin derrière le déjà immortel L'étrange affaire Angélica, loin aussi de Hors Satan, mais c'est un film audacieux et fort qui ne parle pas, en premier lieu, de la pédophilie. Je ne comprends pas le "procès" que tu fais à la mise en scène ou à l'entreprise du film en général, car c'est justement là, dans la mise en scène, dans la construction du point de vue, que tout se joue. Je m'explique plus loin.
Disons avant ça que Michael, ce n'est pas le film d'un petit malin qui cherche à "choquer le public" ou à créer un scandale autour de son film. Il n'est pas question de relativiser les actes du pédophiles ou de rabâcher ce lieux commun stupide et irresponsable : "On ne juge pas les personnages".
J'aime beaucoup Michael parce que son premier sujet, c'est la face cachée du spectateur, cette part d'ombre qui sommeille en chacun de nous et qu'on se refuse de voir, telle cette porte blindée qui renferme le secret du pédophile. A travers le portrait pathétique de ce type, il est moins question d'un voyeurisme ou d'une morale sur un acte odieux que d'une réflexion sur le ce qui pousse chacun d'entre nous à regarder des images tout en occultant notre vie.
Le film dit ainsi que le spectateur, aujourd'hui, lorsqu'il va au cinéma, met entre parenthèse son propre vécu, ses maux personnels, ses défauts inavoués. Or, Michael lui rappelle qu'il n'est pas mieux que ce type, qu'il devrait d'abord réfléchir à qui il est et interroger ses propres secrets barricadés derrière la porte blindée et insonore où ils attendent.
Bien sûr, je ne dis pas par là que ce mécanisme permet, corrélativement, de minimiser les actes du personnage. Je ne dis donc pas : "nous sommes aussi monstrueux que lui, alors laissons le tranquille ! ". Ce qui est très fort dans Michael, c'est que le portrait pathétique du personnage semble nous regarder directement, droit dans les yeux. Toutes les scènes sont incroyablement vides, déréalisées, comme si elles n'étaient que le miroir lisse et sans autre échappatoire du lieu qui les contemple, à savoir l'espace du spectateur. C'est un film d'une frontalité radicale où le rapport entre le film et le spectateur se réalise de manière brute, avec la plus petite médiation.
Le film est une question : quel monstre sommes-nous ? Mais Michael ne le pose pas n'importe comment, cette question, et certainement pas en tombant dans le piège que tend ce type de film. L'histoire, la fiction, importent peu, car c'est un des rares films à mettre en scène directement le spectateur. Tout ce qu'on voit n'a pas d'existence narrative, il n'y a pas de personnage, pas d'histoire, pas de scènes clés. Il n'y a qu'un espace-temps impalpable où nagent des projections spectatorielles pures. Pourquoi regarde-t-on un tel film ? Pourquoi cherchons-nous à voir des choses aussi horribles ? Et pourquoi, dans pareil moment, on n'oublie que, nous aussi, nous avons notre part d'ombre ?
Bref, Michael est pour moi un essai fascinant et une réflexion sur le regard et la fascination pour les images. Le film questionne aussi les principes du scénario à travers le périple du gosse pour se libérer de son bourreaux. C'est terrible quand même de voir comment le cinéaste joue avec les mécanismes de l'attente pour mieux les déconstruire. Il semble dire : pourquoi voulez-vous que je libère le garçon ? Est-ce que ça se passe aussi facilement ? Êtes-vous prêts, vous les spectateurs, à ouvrir aussi facilement votre pièce cachée ? Et puis quoi encore, vous croyez que je vais le faire en sachant qu'une fois sorti de la salle, vous retrouverez votre quotidien en gardant bien la porte fermée à double tour ?
Le comte- Messages : 20
Re: blogs forums sites revues le reste
Salut Le comte,Le film est une question : quel monstre sommes-nous ? [...] Pourquoi regarde-t-on un tel film ? Pourquoi cherchons-nous à voir des choses aussi horribles ? [...] Bref, Michael est pour moi un essai fascinant et une réflexion sur le regard et la fascination pour les images.
tu me dis que tu n'es pas d'accord avec moi, eh bien c'est un tort : regarde un peu, à cause de ce film, quelles questions tu en viens à te poser ? Une vraie torture : quel monstre je suis ? est-ce que je ne suis pas, moi aussi, un violeur d'enfants ? "Wir sind alle Pädophilen" : nous sommes tous des pédophiles au fond, à droite, à côté de la porte blindée.
Nous sommes tous de tels monstres en puissance : quel dégoût de nous-mêmes ! Nous nous dégoûtons mais nous cherchons partout notre image : pourquoi regarde-t-on des choses aussi horribles, sachant déjà quels monstres nous sommes ? Pourquoi chercher partout notre image, notre reflet, dans lequel nous regarder "droit dans les yeux", pour pouvoir nous perdre dans la contemplation de notre propre abjection ? Ne serait-ce pas parce qu'il y a là, malgré tout, un petit plaisir ? Oui, nous sommes immondes, nous autres les monstres, mais nous ne pouvons nier qu'il y a un petit plaisir à nous savoir tels, à nous interroger sans fin sur notre propre monstruosité, à nous complaire honteusement, voluptueusement, dans la fascination, dans les délices du dégoût de nous-mêmes ?
C'est ça, le questionnement sérieux de ce film ? Je l'avais subodorée à 15 kilomètres, la malignité de ce truc. Je ne savais pas à quel point j'avais raison.
Il faut que tu te veuilles du mal, et à moi aussi, pour essayer de nous convaincre tous deux de l'intérêt d'une telle expérience, qu'elle soit de projection spectatorielle pure, ou pas. Je n'aime pas les projections spectatorielles pures, tu devrais le savoir depuis le temps que nous nous entrelisons. Je les déteste d'autant plus quand elles effectuent simultanément une injection idéologique impure. Rien de pire, à mon avis, qu'un film qui mesure sa propre pureté d'objet filmique impalpable à l'impureté de son contenu. Et c'est bien ce qu'essaie de faire ce film, à t'en croire, qui sera un chef d'oeuvre d'autant plus grand qu'il nous aura convaincus, nous autres, que nous sommes petits, minables, des Michaels pathétiques, des pédophiles en puissance, des criminels en stand-by. Il y a pas mal de gens malintentionnés, en ce moment, qui tentent de nous convaincre de ça : la criminalité c'est génétique ; l'homme est une bête au fond ; dès que la Raison a un moment d'inattention, on peut compter sur les pulsions pour lui planter un poignard dans le dos ; vous êtes tous des criminels en puissance, etc. Sous ce prétexte, on piste les enfants dès la crèche, on organise de grands fichiers, on donne l'autorisation de collecter et conserver sur chaque citoyen une masse d'informations privées, parce que, you never know, il se pourrait que tout ça fasse sens et que l'un d'eux passe à l'acte, devienne un criminel actif, car telle est la nature de l'homme.
En vérité, je ne vois pas pourquoi, dès lors, tu perdrais ton temps à rêver à l'émancipation de l'homme, si tu le crois, par essence, aussi monstrueux. Si l'homme n'est rien d'autre, rien de plus que le criminel que tu décris, autant ne plus t'en faire et songer, tranquillement, simplement, à la meilleure manière d'organiser le grand Hôpital de demain.
Très certainement, car les questions ne préexistent pas au film qui les organise. Les questions ne poussent pas au-dessus de nos têtes comme des fruits qu'il suffirait ensuite de cueillir. Le film est une question, mais la question est : sur quel terrain le film se place-t-il pour poser sa question ? de quelle manière la question du film organise-t-elle le monde, quel monde organise-t-elle ?Le film est une question
Définir l'être humain comme un monstre en puissance, ça n'a rien d'une projection ni spectatorielle ni pure. C'est de l'idéologie, de celle qui prétend définir l'humain par sa seule prédisposition au mal. L'homme, c'est ce qui fait le mal ; par essence, il est un monstre. Mais on peut définir l'homme autrement que comme cette bête qui a besoin d'être gendarmée, policée en permanence, et qui a besoin de s'entourer de prisons et d'hôpitaux. On peut faire un pas de côté et sortir de ce questionnement stérile, torturant, dans lequel le film, visiblement, enferme son spectateur, comme l'enfant derrière la porte blindée. On peut décider qu'il n'y a pas de porte blindée, que la porte blindée n'existe que pour ceux qui croient que l'homme n'est qu'une bête qui n'a rien de mieux à faire que de mettre en scène, organiser sa propre monstruosité, avec des cages et des miroirs, des prisons et des reflets, tout un petit théâtre sado-maso intérieur, son Apollonide à lui.
Les questions que tu te poses (quel monstre sommes-nous, pourquoi cherchons-nous à voir des choses aussi horribles), je te conseille d'en sortir, si tu ne veux pas étouffer derrière la porte blindée. Car ce questionnement, je le trouve asphyxiant, pas très sain, à vrai dire.
J'aurais des choses à dire aussi, sur la fin de ton message : tu prétends que le film montre, présente, sans aucune médiation, une pure monstruosité. Je pense que par définition, c'est impossible, et serait-ce possible, les dieux nous en gardent !
Bien des films, des oeuvres, nous ont déjà dit quel monstre incompréhensible était l'homme. Mais ils ne le faisaient pas sans y mettre les formes : il y fallait bien des masques, des détours, des fictions, des médiations, car la monstruosité, c'est ce qui méduse, ce qui pétrifie, comme la Gorgone que Persée doit affronter. On ne l'affrontera que par un détour, un jeu de miroir, et peut-être alors aura-t-on une chance de lui couper la tête, mais jamais, en aucune façon, on ne pourra la regarder "droit dans les yeux", sans médiation.
Eyquem- Messages : 3126
Re: blogs forums sites revues le reste
Baldanders: Borges j'avais lu un texte de lui répugnant, depuis je ne peux pas
(14:56:20)
Baldanders: où il appelait Moullet et Straub "vieux Moullet" et "vieux Straub" et se croyait d'avant-garde parce qu'il reprochait à Moullet de mal filmer le populo
(14:58:24)
Baldanders: c'était un texte d'une complaisance rare
on disait qu'en plus d'être Borges, j'étais aussi mallarmé, et lisant ça, en moi-même je me disais...:
"
Je préfère, devant l’agression, rétorquer que des contemporains ne savent pas lire..."
mêmes les plus idiots des lecteurs peuvent savoir, dès le titre, que ce texte a été écrit dans l'esprit de salinger; "vieux, et "vieille", c'est des termes qu'emploie tout le temps holden caulfied... le plus souvent, sinon toujours, c'est affectueux...
Borges- Messages : 6044
Page 13 sur 29 • 1 ... 8 ... 12, 13, 14 ... 21 ... 29
Sujets similaires
» Rohmer est mort : le reste est beauté
» "pendant les traveaux le cinéma reste ouvert" "France inter"
» cinéma(s) asiatique(s) : infos, diffusions télé, sites...
» "pendant les traveaux le cinéma reste ouvert" "France inter"
» cinéma(s) asiatique(s) : infos, diffusions télé, sites...
Page 13 sur 29
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum