Re: blogs forums sites revues le reste

[Invité]

je vais te dire un truc tu étais à l'affût lol car tu l'as effacé avant moi : tu ne m'as pas laissé le temps de le faire alors que je trouvais ce truc que j'avais écrit complètement con.
de nous deux tu as été le plus rapide

[Invité]

http://www.lenecrologue.com/necrologie/defunt/174370

[Invité]

qui c'est ce mec ?

[Invité]

http://www.courrierinternational.com/article/2006/10/12/mon-papa-il-est-en-irak-mais-mon-papa-plat-il-est-la

[Borges]

Carton à propos de "Fifi hurle de joie"

(15:23:32) Carton: Par certains côté, il m'a fait penser à 5 Broken Caméras.
(15:23:42) Carton: En mieux quand même.

"Fifi hurle de joie", j'ai pas vu, mais cela doit pas valoir grand chose, mais "5 Broken Caméras" est sans doute l'un des plus grands films documentaires de l'histoire...

[Borges]

(10:30:25) Carton: Fred, c'est l'auteur de Philémon, du Manu Manu, et du Patit Cirque.
(10:32:37) Zahad_le_rouge: grand, grand auteur
(10:32:40) Carton: Quand j'ai découvert ses livres vers l'âge de 10 ans, ça m'a donné le vertige. "Y'a plus de saison", c'est un livre que j'ai lu des dizaines de fois avec excitation et perplexité.

le vertige, rien que ça, et à dix ans seulement; excitation et perplexité, rien que ça...

deux idiots causant d'un j'ose même plus dire "grand auteur"

[Invité]

Perso, je trouvais Philémon assez ringard. Mais bon j'avais 15 ans.

[Invité]

La con-descendance digne des années 1955 envers les auteurs de BD ici ne m’étonne qu'à moitié.
Pour moi Fred c'est les années 70, plus que Gébé, il était plus mélancolique et en même temps plus familial

[Invité]

http://www.courrierinternational.com/article/2006/10/12/mon-papa-il-est-en-irak-mais-mon-papa-plat-il-est-la

Excellent, ce que Scott Walker avait chanté dans "Heroes of the War" au XXème, devient une communication littérale et consensuelle au XXIème, il y a-t-il des parties pré-découpées en cas de blessures?

[Invité]

Gilles Bernheim, Grand Rabbin de France, reconnaît tardivement son plagiat, enfin un plagiat de son "nègre", qu'a chouravé (notamment) quelques lignes, par ailleurs sans grand intérêt, de J.F. Lyotard. Il mettait en avant, jusque là, la possibilité que Lyotard ait reproduit ses propos, qui jadis circulaient sur des photocopies qu'il laissait généreusement à la disposition de ses étudiants...

http://www.rue89.com/rue89-culture/2013/04/03/plagiat-gilles-bernheim-reconnait-terrible-erreur-241107

D'autres auteurs, des catholiques fervents décédés, ont aussi été mis à contribution, on attend la confirmation.

http://archeologie-copier-coller.com/?p=10148

Ce qui est marrant dans cette affaire, c'est pas tant le plagiat que le fait de recourir à un nègre, pour un ouvrage censé être des Méditations:

Comme le dit la 4è de couv.:

Très tôt le matin, ou très tard dans la nuit, lorsque ses charges de grand rabbin de France se font moins pressantes, Gilles Bernheim écrit. Ses méditations nocturnes sont généralement issues d’un texte de la tradition hassidique – ce mouvement né en Europe de l’Est au XVIIIe siècle pour revivifier le judaïsme – qu’il commente très librement, sans souci d’érudition ni d’exégèse.
Il s’agit là de textes souvent brefs, qui ressemblent à des moments de respiration dans une existence chargée de responsabilités. Moments de respiration qui conduisent le lecteur, comme leur auteur, dans une dimension spirituelle, beaucoup plus que religieuse, dont nos vies sont trop privées.

[Invité]

La con-descendance digne des années 1955 envers les auteurs de BD ici ne m’étonne qu'à moitié.
Pour moi Fred c'est les années 70, plus que Gébé, il était plus mélancolique et en même temps plus familial

Je suis archi-fan de BD, donc, une fois de plus, t'es à côté de la montre en or. Et j'avais tous les Philémon. Oui, et Gébé, puisque tu le cites, je le trouvais encore plus ringard. Terme utilisé à dessein ici pour faire bondir slim le fat. Là non plus, t'as pas tilté le running gag.

Spoiler:

[Borges]

Hi, Jerzy, tu es dur avec philémon; ça m'a fasciné enfant, et ça continue...

(je lis ou relis ( j'avais pas tout lu) son intégrale)

c'est quoi cette histoire de plagiat, j'en ai entendu parler, mais pas suivi; il a plagié un passage religieux de JFL, ou un truc philo...?

[Invité]

Salut Borges, oui, c'était du mauvais esprit, juste pour le plaisir de replacer "ringard". En fait, j'adorais Philémon !


L'histoire du plagiat est assez croustillante. Toute l'affaire est résumée, en plusieurs articles, sur le blog de Jean-Noël Darde donc, "archéologie du copier-coller".

http://archeologie-copier-coller.com/?p=10012

Bernheim soutenait bec et ongles, alors que plusieurs lecteurs avaient noté une similitude plus que troublante d'une page avec une page d'un entretien de Lyotard paru en 96 dans un collectif*, que c'était Lyotard qui l'avait plagié, lui.
Puis d'autres examens ont révélé que ses 40 méditations juives étaient truffées de passages repiqués à plein d'auteurs.
Le Grand Rabbin de France a craqué, après 10 jours: il explique maintenant qu'il avait confié l'écriture de son livre à un "assistant", et il veut qu'on retire son livre de la vente.
L'histoire n'est pas finie, car s'il a reconnu l'emprunt à Lyotard, souhaitant s'excuser auprès de sa veuve pour ses insinuations précédentes, il y a encore tous les autres auteurs (des catholiques fervents, donc, comme Domenach) utilisés: il n'a encore rien déclaré à ce propos. Darde, le "spécialiste" des plagiats en tous genres, n'en reste d'ailleurs pas là: il réclame qu'on fasse un examen, avec la même rigueur, des ouvrages précédents de Bernheim.



*

[Borges]

-Me disait bien pour philémon...

-Merci, en lisant ça, on se dit : voilà une affaire pour "jacques derrida, détective privé" ( super comme titre de bd)

[Invité]

Ajoutons la réaction indignée, hier encore, du site JSS news. En matière de "déni" (ce qu'invoque Bernheim), c'est assez gonflé également:

modifications minimales» ou pas, on ne voit pas très bien pourquoi quelqu’un comme Gilles Bernheim, qui étudie le Talmud à la loupe depuis des décennies, serait allé pomper, sur un sujet pareil, le texte d’un philosophe comme Jean-François Lyotard, si passionnant soit-il par ailleurs. C’est un peu comme si John Lee Hooker avait copié sur les Rolling Stones.

http://jssnews.com/2013/04/02/le-grand-rabbin-de-france-gilles-bernheim-injustement-accuse-de-plagiat/


Gageons que BHL, spécialiste émérite de Jean-Baptiste Botul, se fendra dans les prochains jours d'une tribune où il stigmatisera "l'antisémitisme rampant" de ceux qui ont dénoncé ce plagiat.

[Invité]

"L'album de Lou Doillon serait un disque inédit enregistré par Jessie Sykes bourrée en 2007.
Tout ça va bénéficier au FN mais il faut crever l'abcès."

[Borges]

« En 1926, pour replacer le cinéma à la hauteur des enjeux historiques qui lui sont contemporains, Alberto Cavalcanti réalise la première des Symphonies urbaines, Rien que les heures. Il s’agit de déchirer les clichés et de recommencer la représentation au nom de la souffrance concrète des exclus : une vieille mendiante parcourt le film, petite silhouette noire dans les friches désolées, fine aiguille sur une boussole qui indiquerait la direction d’une justesse figurative.

En 2012, Maàlich de Thomas Jenkoe reprend le flambeau allumé par Cavalcanti et relayé depuis par d’autres cinéastes dignes de ce nom (Peter Weiss, Holger Meins, Lionel Rogosin, Jérôme Schlomoff...).

Au lieu du Paris partagé entre centre et barrières des années 20, Maàlich trouve son lieu au Chinagora, improbable complexe commercial en grande banlieue qui dénationalise le territoire, transformé en replis des échoués de la mondialisation économique.

Au lieu des chiffonniers et mendiants allégoriques de Cavalcanti, des individus, encastrés dans les recoins du béton comme les immigrés algériens des Trois Cousins de René Vautier enterrés dans les grottes des berges de la Seine, des individualités saisies dans leurs singularités, leurs aspérités, leurs complexités dont il n’est pas envisagé un instant que le film puisse les épuiser.

Au lieu d’un auteur souverain des images, un cinéaste sans doute bien plus perdu que les personnes qu’il rencontre et qui se lance en conversation comme on se jetterait d’un dernier étage avec l’espoir de tomber dans les bras de quelqu’un.

Au lieu d’une exploration extensive des formes descriptives propres au cinéma au long des heures du jour, une descente en apnée dans les ressources optiques offertes par la nuit, la nuit seule, la nuit accueillante qui nous débarrasse du social et ramène chacun aux nécessités élémentaires, dormir, manger, aimer, trouver à se rassurer malgré tout.
La nuit, figure de l’existence réduite à un cauchemar matériel.
Maàlich, scintillements d’humanité, lueurs vacillantes au seuil du noir complet. »

Nicole Brenez,
Professeur à l’Université Paris 3 (Sorbonne nouvelle),
Responsable des programmes d’avant-garde à la Cinémathèque française,
Membre de l’Institut Universitaire de France

Entre ça et C. Brunel; je ne vois pas trop de différence. On est effrayé par le vide, celui des mots, ne parlons pas de concept, que ne remplit aucune intuition sensible. La prof plane, sans la résistance de l'air. NB est tellement dans le vague qu'elle donne le sentiment de n'avoir pas vu le film, l'abordant avec une espèce de condescendance, de charité... "un cinéaste sans doute bien plus perdu que les personnes qu’il rencontre et qui se lance en conversation comme on se jetterait d’un dernier étage avec l’espoir de tomber dans les bras de quelqu’un. ", elle est bien entendu ce quelqu'un... la critique, prof, bonne âme...Texte indécent, entre le snobisme Guermantes (la plus belle oeuvre de Hugo? C'est pas "les misérables", "la légende...", "notre dame"... c'est un petit poème adressé à ma cousine, jamais édité, lu par personne...) et une sensiblerie politique assez fumeuse...

(Je ne doute pas du sérieux de ses engagements politiques)

[Borges]

Baldanders: salut Borges ! tu as vu Maàlich ?
(09:34:37) Baldanders: (Brenez s'aime dans le miroir de ses textes, on n'y retrouve jamais vraiment les films dont elle parle)

-hi, non; je ne pense pas que cela soit le genre de film que l'on voit facilement à Liège, ni même à Paris...

-y a longtemps que je suis agacé par NB, son vide conceptuel, son snobisme avant-gardiste délirant (je suis la seule à avoir vu les plus grands films de l'histoire, c'est des films qui n'ont même pas été tournés...)

On sent dans un texte quand le critique a vu quelque chose ou n'a rien vu; là, elle a rien vu, et fait semblant... ça peut arriver, mais c'est pas rendre service au film, surtout quand on en dit du bien...

Brenez s'aime dans le miroir de ses textes

Pour moi, elle n'en parle pas; ça ressemble à toutes ces âneries lyrico je ne sais quoi que l'on retrouve dans les pires critiques-journalismes de malick...

[Borges]

En ce qui me concerne, je suis plutôt contre le dialogue; le dialogue c'est un mot des médias, des politiciens...il faut juste s'expliquer, mais quand on manque d'objet à penser dans le différend, çà tourne vite à autre chose...


Carton : tu dis que Fred t'a donné le vertige à dix ans, je rigole; je dis que "FBC" est l'un des plus grands films de l'histoire, tu rigoles...

[Borges]

(10:06:48) Baldanders: Brunel est un imbécile oui, parce qu'il prétend penser, il prétend comprendre, c'est un critique, il offre publiquemen​t sa réflexion au monde
(10:07:10) Baldanders: mais deux potes qui discutent d'un auteur de BD dans une shout, ce qu'ils se disent ne concerne qu'eux
(10:08:34) Baldanders: enfin, tu auras compris qu'aujourd'​hui je suis de bonne humeur - pas toi ?

-la shout est publique, peut être lue par n'importe qui, si vous aviez envie d'échanger des trucs privés, y a bien des manières de le faire sans que cela ne soit lisible...

-C. Brunel, c'est un imbécile, et même plusieurs imbéciles à lui tout seul, je le dis depuis des années...

[Invité]

Info que je découvre grâce à un lien chez nos amis d'enculture.

L'affaire du plagiat prend une tournure hénaurmissime:

http://www.lexpress.fr/culture/livre/l-autre-mensonge-du-grand-rabbin-bernheim_1237622.html

http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/04/05/soupcons-sur-l-agregation-de-gilles-bernheim_3155030_3224.html

[Invité]

putain ces juifs

[Invité]

Ces faux juifs, tu veux dire

(maintenant, on va découvrir qu'il n'a jamais été circoncis...)

[Invité]

chiche : au premier de nous deux qui va chercher la preuve !

[Invité]

Le Gag continuer à ricocher.

" Le 21 décembre dernier, dans son discours annuel à la Curie romaine, discours toujours très attendu, Benoît XVI avait cité la plaquette du Grand Rabbin de France contre le mariage pour tous, publiée le 18 octobre sous le titre Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption : ce que l'on oublie souvent de dire. "

(from L'Express)


On apprend maintenant que les pages de cet ouvrage les plus appréciées par l'ex-pape sont empruntées à un certain Joseph-Marie Verlinde... prêtre catholique belge:

http://archeologie-copier-coller.com/?p=10472http://

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