Notre musique
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Re: Notre musique
Ok, n'en jettes plus, j'suis convaincu, là. C'est un sommet, et c'est un absolu, okay.
Mais je préfère John Martyn. Et John Martyn c'est John Martyn.
Mais je préfère John Martyn. Et John Martyn c'est John Martyn.
Invité- Invité
Re: Notre musique
Et moi je sens ce que Borges sent, dans l'originale et dans les covers
adeline- Messages : 3000
Re: Notre musique
La même, en solo, dix ans plus tôt (à l'époque où ses lips étaient encore red). Je veux qu'on mette ça à mon enterrement, et crotte.
Pour les covers, l'accusation larvée de mépris du commun est grotesque: y a des centaines de covers des compos des guitaristes de la merveilleuse petite compagnie "candyrat", de Shanghaï à Harlem.
Bon, je laisse Borges nous donner des leçons de sensibilité et d'humanité.
Invité- Invité
Re: Notre musique
Simon Cussonaix a écrit:
Bon, je laisse Borges nous donner des leçons de sensibilité et d'humanité.
merci, et tout de suite le "New York Rock & Roll Ensemble" :
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
Chocobox a écrit:putain la cover à la guitare est horrible
Quand une cover est aussi horrible, il doit y avoir des raisons, des causes adéquates; une fois qu'on les as pigées, plus rien n'est horrible, tout est parfait.
Je suis de plus en plus dans les covers par des amateurs de ces sommets et autres absolus de la musique; moi-même je me suis essayé à "Kiss while...", par la voix, et je dois dire que ça donne un résultat pitoyable, plus encore qu'horrible, mais je sais la raison, elle est très simple : je ne sais pas chanter, alors que marco is 1000000000 times better than anette olzon and 1000000000000 times than I...
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
"Mon pauvre", pour reprendre une de tes expressions hautaines favorites, nul plus que toi ne se meut dans le jugement.
Pour savoir et décréter ce qui est "bon" ou "mauvais", tu t'en remets sempiternellement aux cotations du NME et autres faiseurs de "Zeitgest", et t'en profites généralement et régulièrement pour qualifier 85% des goûts des autres comme étant de la merde.
Quand il s'agit de nous intimider avec ce qui se rapproche de l'absolu de ta sensibilité oraculaire de powète, on est fort heureusement confronté à des bouses intergalactiques (comme c'est encore le cas supra), et tu nous expliqueras à tout coup, quand on ne les goûte pas, à quel point notre âme souffre de ses limitations soit élitistes soit vulgaires.
En matière de sensibilité musicale, t'es d'un conformisme intégral, assez proche du zéro absolu, mais on peut pas s'ouvrir à tout, sûr. Allez
Pour savoir et décréter ce qui est "bon" ou "mauvais", tu t'en remets sempiternellement aux cotations du NME et autres faiseurs de "Zeitgest", et t'en profites généralement et régulièrement pour qualifier 85% des goûts des autres comme étant de la merde.
Quand il s'agit de nous intimider avec ce qui se rapproche de l'absolu de ta sensibilité oraculaire de powète, on est fort heureusement confronté à des bouses intergalactiques (comme c'est encore le cas supra), et tu nous expliqueras à tout coup, quand on ne les goûte pas, à quel point notre âme souffre de ses limitations soit élitistes soit vulgaires.
En matière de sensibilité musicale, t'es d'un conformisme intégral, assez proche du zéro absolu, mais on peut pas s'ouvrir à tout, sûr. Allez
Dernière édition par Simon Cussonaix le Sam 20 Mar 2010 - 19:26, édité 5 fois
Invité- Invité
Re: Notre musique
le "NMR", ça doit faire bientôt dix ans que je lis plus, merci de me rappeler :
nous allons maintenant écouter un des groupes qu'ils défendaient; j'aimais pas trop, alors, même s'ils leur foutaient très souvent de très bonnes notes; j'avais tort, je crois; c'est bien des années après qu'on se rend compte que le "NMR" avait raison; pas toujours, mais dans le plus souvent; c'est à ça qu'on reconnaît les revues qui font l'histoire, ceux qu'ils défendent dans le présent, restent :
so, ladies and gentlemen : Royal Trux
America's greatest band?
Existent-ils encore?
la valeur d'un groupe se mesure aussi à ses covers :
putain, je suis en train de faire mon careful
nous allons maintenant écouter un des groupes qu'ils défendaient; j'aimais pas trop, alors, même s'ils leur foutaient très souvent de très bonnes notes; j'avais tort, je crois; c'est bien des années après qu'on se rend compte que le "NMR" avait raison; pas toujours, mais dans le plus souvent; c'est à ça qu'on reconnaît les revues qui font l'histoire, ceux qu'ils défendent dans le présent, restent :
so, ladies and gentlemen : Royal Trux
America's greatest band?
Existent-ils encore?
la valeur d'un groupe se mesure aussi à ses covers :
putain, je suis en train de faire mon careful
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
Simon Cussonaix a écrit:Borges a écrit:
Un sommet. Un absolu.
Kessèk'cette daube infâme? lol
(môdjeu, des recalés de l'Eurovision meet Clayderman au rayon surgelés du Mammouth de Jyväskylä)
lol c'est vrai, c'est Borges qui a qualifié tes goûts comme étant de la merde
adeline- Messages : 3000
Re: Notre musique
Je l'ai fait, bien sûr, car:
1) qualifier ce... truc de "sommet" et "d'absolu", faut vraiment cultiver le paradoxe, dans le genre snobisme à rebours et kitscherie érigée en démagogie universelle;
2) je savais pertinemment que je lui donnais ainsi l'occasion de m'expliquer que j'ai des goûts de merde (je l'attendais de pied ferme, avec Keith Jarrett et les merveilleux guitaristes de la merveilleuse petite compagnie "candyrat". Donc, tu vois, y a pas d'surprise. Y en a jamais, t'façon. lol)
3) c'est un phénomène récurrent, ici, d'après mes p'tites observations. L'arroseur arrosé... pour la beauté de la symétrie et l'égalité des chances de tous dans le mauvais goût.
Bon, je m'attarde pas. Suis pas fan du concept "notre" musique: ça sonne trop commissaire politique, derrière la prétendue résistance irréductible des hommes infâmes.
1) qualifier ce... truc de "sommet" et "d'absolu", faut vraiment cultiver le paradoxe, dans le genre snobisme à rebours et kitscherie érigée en démagogie universelle;
2) je savais pertinemment que je lui donnais ainsi l'occasion de m'expliquer que j'ai des goûts de merde (je l'attendais de pied ferme, avec Keith Jarrett et les merveilleux guitaristes de la merveilleuse petite compagnie "candyrat". Donc, tu vois, y a pas d'surprise. Y en a jamais, t'façon. lol)
3) c'est un phénomène récurrent, ici, d'après mes p'tites observations. L'arroseur arrosé... pour la beauté de la symétrie et l'égalité des chances de tous dans le mauvais goût.
Bon, je m'attarde pas. Suis pas fan du concept "notre" musique: ça sonne trop commissaire politique, derrière la prétendue résistance irréductible des hommes infâmes.
Invité- Invité
Re: Notre musique
Simon Cussonaix a écrit: (je l'attendais de pied ferme, avec Keith Jarrett et les merveilleux guitaristes de la merveilleuse petite compagnie "candyrat". Donc, tu vois, y a pas d'surprise. Y en a jamais, t'façon. lol)
comme disait bouddha : n'attendez rien de pied ferme, et vous serez surpris.
Comme je dis : tu m'attends tellement de pied ferme que t'as perdu tout sens de l'humour...c'était de l'ironie, l'absolu et le sommet; j'ai bien essayé de le faire sentir, après, dans mes messages... hélas...je ne cesse d'être surpris...
Laissons...
(le reste c'est du blablaba dont la répétition ne cesse de m'étonner...)
De la musique avant toute chose, la notre, celle de Godard;
Notre musique, c'était le titre d'un film...
toujours déjà libre :
Dernière édition par Borges le Sam 20 Mar 2010 - 22:02, édité 1 fois
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
Je vais te surprendre: tu m'as surpris.
Car avec toi, je sais plus quand t'es ironique et quand t'es sérieux. Vu que tu opposes l'ironie à l'humour (mais ça doit être ironique, je m'y retrouve plus). Un moment, j'ai douté. Pis j'ai décidé de ne plus douter. Car j'aimais pas trop, je l'admets, l'enchainement de mes merveilleux guitaristes de la merveilleuse petite compagnie candyrat (Don Ross est considéré comme le plus grand guitariste de finger-picking du monde, et même des alentours. C'est marqué dans la gazette de Toronto. C'est un génie, tout simplement. Et il a abandonné de brillantes études de philo pour gagner deux fois le U.S. National Fingerstyle Guitar Championship, ce qui ne s'est jamais reproduit), avec cette scie FM.
Après tout, c'est vrai, quelque part au niveau du vécu, que c'est à la fois un sommet et un absolu, c'te affaire de red lips. A la fin, j'ai fini par aimer, moi.
David Sylvian, c'est une sorte de sommet dans son absolu, mais les teutons du nord, là, z'ont aussi une gueule sympa, je reconnais.
Merci de m'instruire, pour Godard, même qu'il est fan de Keith Jarrett (pour le bruit de fond dans ses films, y préfère mettre Meredith Monk. Et sans humour, je te crois pas trop quand tu prétends avoir la disco quasi complète de Keith, ironiste, va)
Car avec toi, je sais plus quand t'es ironique et quand t'es sérieux. Vu que tu opposes l'ironie à l'humour (mais ça doit être ironique, je m'y retrouve plus). Un moment, j'ai douté. Pis j'ai décidé de ne plus douter. Car j'aimais pas trop, je l'admets, l'enchainement de mes merveilleux guitaristes de la merveilleuse petite compagnie candyrat (Don Ross est considéré comme le plus grand guitariste de finger-picking du monde, et même des alentours. C'est marqué dans la gazette de Toronto. C'est un génie, tout simplement. Et il a abandonné de brillantes études de philo pour gagner deux fois le U.S. National Fingerstyle Guitar Championship, ce qui ne s'est jamais reproduit), avec cette scie FM.
Après tout, c'est vrai, quelque part au niveau du vécu, que c'est à la fois un sommet et un absolu, c'te affaire de red lips. A la fin, j'ai fini par aimer, moi.
David Sylvian, c'est une sorte de sommet dans son absolu, mais les teutons du nord, là, z'ont aussi une gueule sympa, je reconnais.
Merci de m'instruire, pour Godard, même qu'il est fan de Keith Jarrett (pour le bruit de fond dans ses films, y préfère mettre Meredith Monk. Et sans humour, je te crois pas trop quand tu prétends avoir la disco quasi complète de Keith, ironiste, va)
Invité- Invité
Re: Notre musique
Même si je suis pas un spécialiste en matière de jazz : keith jarret, il y a quand même des albums géniaux : la première fois que j'ai entendu le koln concert, j'ai eu l'impression de vivre le concert en direct. Il y a dans la musique de Jarret, une impression de liberté, d'instant de magie, de composition sur le vif ( changeless avec son trio est aussi extraordinaire de ce point de vue ).
En matière de jazz un saxophoniste exceptionnel qui s'est fourvoyé de temps à autre mais qui a fait dans le superbe : Gato barbieri. Un morceau El gato ( tiré de l'album El pampero ) emporte tout sur son passage à chaque fois que je le réécoute.
pour écouter le morceau faut aller sur deezer. sinon pour donner une idée du morceau y a ca qui donne le LA :
https://www.youtube.com/watch?v=Fwsv3n4QBVA
En matière de jazz un saxophoniste exceptionnel qui s'est fourvoyé de temps à autre mais qui a fait dans le superbe : Gato barbieri. Un morceau El gato ( tiré de l'album El pampero ) emporte tout sur son passage à chaque fois que je le réécoute.
pour écouter le morceau faut aller sur deezer. sinon pour donner une idée du morceau y a ca qui donne le LA :
https://www.youtube.com/watch?v=Fwsv3n4QBVA
glj- Messages : 518
Re: Notre musique
(Borges plaisantait pour Jarrett, il trouve que c'est un génie aussi. Sorry de répondre à sa place)
Ah ben tiens, "El gato" proprement dit donne le titre d'un autre album (sorti sur "flying dutchman" en 1975 et produit par Bob Thiele, le prod. de Coltrane) qui fut mon premier disque 33 tours jamais acheté pour étrenner mon pick-up. A 14 ans. Comprenant deux formations différentes, l'une avec notamment Oliver Nelson (sax et arrangements) et Ron Carter, l'autre avec notamment Stanley Clarke, pas encore noyé dans le commerce et la scientologie, et Jean-François Jenny-Clark, qui fait un de ses plus beaux solos de contrebasse sur le joyau enflammé "Merceditas" ***, et John Abercrombie. Deux sessions miraculeuses, difficilement situables, approximativement 1971 et 1973.
Acheté à l'aveuglette dans le seul mag de disques de Verviers, qui n'avait que 5 disques (de jazz). J'y connaissais rien de rien, je voulais juste du saxophone et je me suis décidé pour celui-là, en dépit de la pochette que je trouvais hideuse. La substance de deux de ses plus beaux disques, en fait. Encore aujourd'hui, un de mes albums préférés in the life.
Déjà la main verte, tain. Rhôô. lol
***
(Rageur. Passé l'intro, ça emporte tout sur son passage, comme tu dis; ça te prend directement à la gorge et te met le feu au cœur. "Kortikosteroid" cry every time he hear nichtwisch, moi, ben, c’est ça).
On retrouve l'essentiel des sessions "aux deux Clark(e)", surtout les tétaniques z'et corrodants "merceditas", "ninos" et "vidala triste" sur l'album intitulé "Bolivia", et ici:
http://musicshare1.blogspot.com/2007/11/gato-barbieri-bolivia-rapidsharejazzmp3.html
Ah pis wouaw, on trouve le fameux "El gato" nelsonien * complet ici (avec, mamma mia, El Parana et l'effarante ligne de basse de Stanley Clarke, cette fois, je crois. Il est pas dans "el pampero", car dans ce dernier, y a seulement "el gato" en "bonus", donc, t'es obligé, glj, t'as pas le choix, le dos au mur j'te dis ) :
http://rapidshare.com/files/204069599/Gato_Barbieri_-_El_Gato.rar
* Nelson, qui, je le rappelle, a embarqué Barbieri au sommet de sa "swiss suite", et entre autres chefs d'œuvre sous son nom, a composé, arrangé et presté sur le nécessairement nécessaire "Africa" pour l'orchestre de Count Basie (71), lui faisant passer le bridge de... de...? De la modernité, nom d'un tröll. Non, me tairai jamais. lol.
Ah ben tiens, "El gato" proprement dit donne le titre d'un autre album (sorti sur "flying dutchman" en 1975 et produit par Bob Thiele, le prod. de Coltrane) qui fut mon premier disque 33 tours jamais acheté pour étrenner mon pick-up. A 14 ans. Comprenant deux formations différentes, l'une avec notamment Oliver Nelson (sax et arrangements) et Ron Carter, l'autre avec notamment Stanley Clarke, pas encore noyé dans le commerce et la scientologie, et Jean-François Jenny-Clark, qui fait un de ses plus beaux solos de contrebasse sur le joyau enflammé "Merceditas" ***, et John Abercrombie. Deux sessions miraculeuses, difficilement situables, approximativement 1971 et 1973.
Acheté à l'aveuglette dans le seul mag de disques de Verviers, qui n'avait que 5 disques (de jazz). J'y connaissais rien de rien, je voulais juste du saxophone et je me suis décidé pour celui-là, en dépit de la pochette que je trouvais hideuse. La substance de deux de ses plus beaux disques, en fait. Encore aujourd'hui, un de mes albums préférés in the life.
Déjà la main verte, tain. Rhôô. lol
***
(Rageur. Passé l'intro, ça emporte tout sur son passage, comme tu dis; ça te prend directement à la gorge et te met le feu au cœur. "Kortikosteroid" cry every time he hear nichtwisch, moi, ben, c’est ça).
On retrouve l'essentiel des sessions "aux deux Clark(e)", surtout les tétaniques z'et corrodants "merceditas", "ninos" et "vidala triste" sur l'album intitulé "Bolivia", et ici:
http://musicshare1.blogspot.com/2007/11/gato-barbieri-bolivia-rapidsharejazzmp3.html
Ah pis wouaw, on trouve le fameux "El gato" nelsonien * complet ici (avec, mamma mia, El Parana et l'effarante ligne de basse de Stanley Clarke, cette fois, je crois. Il est pas dans "el pampero", car dans ce dernier, y a seulement "el gato" en "bonus", donc, t'es obligé, glj, t'as pas le choix, le dos au mur j'te dis ) :
http://rapidshare.com/files/204069599/Gato_Barbieri_-_El_Gato.rar
* Nelson, qui, je le rappelle, a embarqué Barbieri au sommet de sa "swiss suite", et entre autres chefs d'œuvre sous son nom, a composé, arrangé et presté sur le nécessairement nécessaire "Africa" pour l'orchestre de Count Basie (71), lui faisant passer le bridge de... de...? De la modernité, nom d'un tröll. Non, me tairai jamais. lol.
Invité- Invité
^x^- Messages : 609
Re: Notre musique
careful a écrit:
La session à Osaka.
En boucle ce matin.
je connais ce truc, rien que la pochette...en boucle, dès le matin, oui, c'est bien ce que je dis, pense, depuis longtemps, c'est de la musique de fond, un truc qu'on met sans l'écouter, et de temps en temps, quelques notes nous réveillent, on se dit "comme c'est beau", "comme c'est émouvant", "un virtuose", on écoute alors, quelques secondes, mais rien à voir avec swann et ses quelques notes de la sonate à vintueil, parce que, sans s'en rendre compte on passe à autre chose, des heures après, encore quelques notes, et on remet finalement le disque, on rejoue, en boucle, en se demandant ce qu'il peut bien y avoir dans ce truc; de la musique qui ne dérange personne, et n'ennuie personne; comme on disait dans le temps "KJ, du jazz pour ceux qui n'aiment pas le jazz"...y a avait aussi pour le concert à cologne : "le disque de jazz que vous pouvez écouter avec votre petite amie"; KJ est au jazz ce que Obama est à Malcolm X, ou quelque chose dans le genre.... donc back to roots, comme disait Nietzsche...de la musique faite avec presque rien, la musique des peuples, et pas des salles de concert pour les bourgeois japonais, italiens, allemands... scala et autre concertgebouw ou je ne sais quoi...
Congotronics
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
Keith jarrett, un génie, bien entendu, mais y a des génies partout, y a même des génies dans la publicité, un génie, je dis pas, mais j'ai beau chercher, je ne vois pas son nom dans LA liste des plus grands disques jazz de l'histoire; quand un mec ne parvient pas à classer un seul de ses cent mille albums dans cette liste, on peut se poser des questions...
dans l'ordre, du premier au centième :
# Charles Mingus: The Black Saint And The Sinner Lady (Impulse!, 1963)
# John Coltrane: A Love Supreme (Impulse!, 1964)
# Albert Ayler: Spiritual Unity (ESP, 1964)
# Sun Ra: Atlantis (Saturn, 1967)
# Lennie Tristano: Descent into the Maelstrom (Inner City, 1952)
# Cecil Taylor: Unit Structures (Blue Note, 1966)
# Ornette Coleman: The Shape of Jazz To Come (Atlantic, 1959)
# Don Cherry: Mu (BYG Actuel/Get Back, 1969)
# Carla Bley: Escalator Over The Hill (JCOA, 1971)
# Anthony Braxton: Saxophone Improvisations (America, 1972)
# Miles Davis: Kind Of Blue (Columbia, 1959)
# John Coltrane: Ascension (Impulse, 1965)
# Art Ensemble of Chicago: Les Stances A Sophie (Nessa, 1970)
# Eric Dolphy: Out to Lunch (Blue Note, 1964)
# Lennie Tristano: Crosscurrents (Capitol, 1949)
# Miles Davis: Bitches Brew (Columbia, 1969)
# Charles Mingus Pithecanthropus Erectus (Atlantic, 1956)
# Albert Ayler: Vibrations (Debut, 1964)
# Thelonious Monk: Brilliant Corners (Riverside, 1956)
# Charlie Haden: Liberation Music Orchestra (Impulse!, 1969)
# Tim Berne: Fractured Fairy Tales (JMT, 1989)
# Sun Ra: The Magic City (Saturn, 1965)
# John Coltrane: My Favorite Things (Atlantic, 1960)
# Ornette Coleman: Free Jazz (Atlantic, 1960)
# Paul Bley: Open, To Love (ECM, 1972)
# Anthony Davis: Lady of the Mirrors (India Navigation, 1980)
# Charles Mingus: Mingus Ah Um (Columbia, 1959)
# Pharoah Sanders: Karma (Impulse!, 1969)
# Charlie Haden: Dream Keeper (Blue Note, 1990)
# Anthony Braxton: Alto Saxophone Improvisations (Arista, 1979)
# Cecil Taylor: Nefertiti (Freedom, 1962)
# Sonny Rollins: Saxophone Colossus (Prestige, 1956)
# David Holland: Conference of the Birds (ECM, 1972)
# Modern Jazz Quartet: Fontessa (Atlantic, 1956)
# Joe McPhee: Topology (HatART, 1981)
# George Russell: Ezz-thetics (Riverside, 1961)
# Henry Threadgill: When Was That (About Time, 1982)
# Guillermo Gregorio: Ellipsis (Hat Art, 1997)
# John Coltrane: Giant Steps (Atlantic, 1959)
# Wayne Shorter: Speak No Evil (Blue Note, 1964)
# Mahavishnu Orchestra: The Inner Mounting Flame (Columbia, 1971)
# Weather Report: I Sing the Body Electric (Columbia, 1972)
# George Lewis: Solo Trombone Records (Sackville, 1976)
# Borbetomagus: Barbet Wire Maggot (Agaric, 1983)
# David Torn: Best Laid Plans (ECM, 1985)
# Butch Morris: Dust To Dust (New World, 1990)
# Dexter Gordon: Go (Blue Note, 1962)
# Butch Morris: Testament (New World, 1995)
# George Russell: Electronic Sonata For Souls Loved By Nature (Soul Note, 1980)
# Charles Mingus: Presents (Candid, 1960)
# Andrew Hill: Point of Departure (Blue Note, 1964)
# Leroy Jenkins: Solo Concert (India Navigation, 1977)
# Sam Rivers: Streams (Impulse!, 1973)
# Muhal Richard Abrams: Levels and Degrees of Light (Delmark, 1967)
# James Newton: Mystery School (India Navigation, 1979)
# Toshiko Akiyoshi: Desert Lady (Columbia, 1994)
# Paul Bley: Dual Unity (1971) (Freedom, 1973)
# Myra Melford: Even the Sounds Shine (HatART, 1994)
# Charles Mingus: Oh Yeah (Atlantic, 1961)
# Gato Barbieri: Latin America (Impulse!, 1973)
# Charles Earland: Black Talk (Prestige, 1969)
# Anthony Braxton: For Alto (Delmark, 1968)
# John McLaughlin: My Goals Beyond (Columbia, 1970)
# Matthew Shipp: Circular Temple (Quinton, 1990)
# Archie Shepp: Mama Too Tight (Impulse!, 1966)
# Roscoe Mitchell: Sound (Delmark, 1966)
# James Newton: Luella (Gramavision, 1983)
# Max Roach: Freedom Now Suite (Columbia, 1960)
# Coleman Hawkins: Body & Soul (RCA Victor, 1939)
# Cecil Taylor: Conquistador (Blue Note, 1966)
# Leo Smith: Mass on the World (Moers, 1978)
# Bobby Hutcherson: Dialogue (Blue Note, 1965)
# Julius Hemphill: Dogon AD (Freedom, 1972)
# Michael Formanek: Wide Open Spaces (Enja, 1990)
# Spontaneous Music Ensemble: Karyobin (Island, 1968)
# Charles Mingus: Tijuana Moods (1957) (RCA, 1962)
# Steve Lacy: Regeneration (Soul Note, 1982)
# Bobby Previte: Claude's Late Morning (Gramavision, 1988)
# Miles Davis: Birth of the Cool (Capitol, 1949-50)
# Randy Weston: Blues To Africa (Freedom, 1974)
# Sam Rivers: Crystals (Impulse!, 1974)
# Dollar Brand: Sangoma (Sackville, 1973)
# Albert Ayler: Witches and Devils (Freedom, 1964)
# Maria Schneider: Evanescence (Enja, 1992)
# Jeanne Lee: Conspiracy (Earthform, 1974)
# Oregon: Distant Hills (Vanguard, 1973)
# McCoy Tyner: Sahara (Milestone, 1972)
# Steve Lacy: Scraps (Saravah, 1974)
# Matthew Shipp: Pastoral Composure (Thirsty Ear, 2000)
# Duke Ellington: The Far East Suite (RCA, 1966)
# Sonny Rollins: Freedom Suite (Riverside, 1958)
# Don Cherry: Symphony For Improvisers (Blue Note, 1966)
# Rova Saxophone Quartet: Cinema Rovate (Metalanguage, 1978)
# Marty Ehrlich: Traveller's Tale (Enja, 1989)
# Don Byron: Tuskegee Experiments (Elektra/Nonesuch, 1990-91)
# Sonny Sharrock: Ask the Ages (Axiom, 1991)
# Pat Metheny: As Falls Wichita So Falls Wichita (ECM, 1980)
# Paul Motian: Conception Vessel (ECM, 1972)
# Henry Threadgill: Just the Facts (About Time, 1983)
# Chick Corea: Inner Space (Atlantic, 1966)
dans l'ordre, du premier au centième :
# Charles Mingus: The Black Saint And The Sinner Lady (Impulse!, 1963)
# John Coltrane: A Love Supreme (Impulse!, 1964)
# Albert Ayler: Spiritual Unity (ESP, 1964)
# Sun Ra: Atlantis (Saturn, 1967)
# Lennie Tristano: Descent into the Maelstrom (Inner City, 1952)
# Cecil Taylor: Unit Structures (Blue Note, 1966)
# Ornette Coleman: The Shape of Jazz To Come (Atlantic, 1959)
# Don Cherry: Mu (BYG Actuel/Get Back, 1969)
# Carla Bley: Escalator Over The Hill (JCOA, 1971)
# Anthony Braxton: Saxophone Improvisations (America, 1972)
# Miles Davis: Kind Of Blue (Columbia, 1959)
# John Coltrane: Ascension (Impulse, 1965)
# Art Ensemble of Chicago: Les Stances A Sophie (Nessa, 1970)
# Eric Dolphy: Out to Lunch (Blue Note, 1964)
# Lennie Tristano: Crosscurrents (Capitol, 1949)
# Miles Davis: Bitches Brew (Columbia, 1969)
# Charles Mingus Pithecanthropus Erectus (Atlantic, 1956)
# Albert Ayler: Vibrations (Debut, 1964)
# Thelonious Monk: Brilliant Corners (Riverside, 1956)
# Charlie Haden: Liberation Music Orchestra (Impulse!, 1969)
# Tim Berne: Fractured Fairy Tales (JMT, 1989)
# Sun Ra: The Magic City (Saturn, 1965)
# John Coltrane: My Favorite Things (Atlantic, 1960)
# Ornette Coleman: Free Jazz (Atlantic, 1960)
# Paul Bley: Open, To Love (ECM, 1972)
# Anthony Davis: Lady of the Mirrors (India Navigation, 1980)
# Charles Mingus: Mingus Ah Um (Columbia, 1959)
# Pharoah Sanders: Karma (Impulse!, 1969)
# Charlie Haden: Dream Keeper (Blue Note, 1990)
# Anthony Braxton: Alto Saxophone Improvisations (Arista, 1979)
# Cecil Taylor: Nefertiti (Freedom, 1962)
# Sonny Rollins: Saxophone Colossus (Prestige, 1956)
# David Holland: Conference of the Birds (ECM, 1972)
# Modern Jazz Quartet: Fontessa (Atlantic, 1956)
# Joe McPhee: Topology (HatART, 1981)
# George Russell: Ezz-thetics (Riverside, 1961)
# Henry Threadgill: When Was That (About Time, 1982)
# Guillermo Gregorio: Ellipsis (Hat Art, 1997)
# John Coltrane: Giant Steps (Atlantic, 1959)
# Wayne Shorter: Speak No Evil (Blue Note, 1964)
# Mahavishnu Orchestra: The Inner Mounting Flame (Columbia, 1971)
# Weather Report: I Sing the Body Electric (Columbia, 1972)
# George Lewis: Solo Trombone Records (Sackville, 1976)
# Borbetomagus: Barbet Wire Maggot (Agaric, 1983)
# David Torn: Best Laid Plans (ECM, 1985)
# Butch Morris: Dust To Dust (New World, 1990)
# Dexter Gordon: Go (Blue Note, 1962)
# Butch Morris: Testament (New World, 1995)
# George Russell: Electronic Sonata For Souls Loved By Nature (Soul Note, 1980)
# Charles Mingus: Presents (Candid, 1960)
# Andrew Hill: Point of Departure (Blue Note, 1964)
# Leroy Jenkins: Solo Concert (India Navigation, 1977)
# Sam Rivers: Streams (Impulse!, 1973)
# Muhal Richard Abrams: Levels and Degrees of Light (Delmark, 1967)
# James Newton: Mystery School (India Navigation, 1979)
# Toshiko Akiyoshi: Desert Lady (Columbia, 1994)
# Paul Bley: Dual Unity (1971) (Freedom, 1973)
# Myra Melford: Even the Sounds Shine (HatART, 1994)
# Charles Mingus: Oh Yeah (Atlantic, 1961)
# Gato Barbieri: Latin America (Impulse!, 1973)
# Charles Earland: Black Talk (Prestige, 1969)
# Anthony Braxton: For Alto (Delmark, 1968)
# John McLaughlin: My Goals Beyond (Columbia, 1970)
# Matthew Shipp: Circular Temple (Quinton, 1990)
# Archie Shepp: Mama Too Tight (Impulse!, 1966)
# Roscoe Mitchell: Sound (Delmark, 1966)
# James Newton: Luella (Gramavision, 1983)
# Max Roach: Freedom Now Suite (Columbia, 1960)
# Coleman Hawkins: Body & Soul (RCA Victor, 1939)
# Cecil Taylor: Conquistador (Blue Note, 1966)
# Leo Smith: Mass on the World (Moers, 1978)
# Bobby Hutcherson: Dialogue (Blue Note, 1965)
# Julius Hemphill: Dogon AD (Freedom, 1972)
# Michael Formanek: Wide Open Spaces (Enja, 1990)
# Spontaneous Music Ensemble: Karyobin (Island, 1968)
# Charles Mingus: Tijuana Moods (1957) (RCA, 1962)
# Steve Lacy: Regeneration (Soul Note, 1982)
# Bobby Previte: Claude's Late Morning (Gramavision, 1988)
# Miles Davis: Birth of the Cool (Capitol, 1949-50)
# Randy Weston: Blues To Africa (Freedom, 1974)
# Sam Rivers: Crystals (Impulse!, 1974)
# Dollar Brand: Sangoma (Sackville, 1973)
# Albert Ayler: Witches and Devils (Freedom, 1964)
# Maria Schneider: Evanescence (Enja, 1992)
# Jeanne Lee: Conspiracy (Earthform, 1974)
# Oregon: Distant Hills (Vanguard, 1973)
# McCoy Tyner: Sahara (Milestone, 1972)
# Steve Lacy: Scraps (Saravah, 1974)
# Matthew Shipp: Pastoral Composure (Thirsty Ear, 2000)
# Duke Ellington: The Far East Suite (RCA, 1966)
# Sonny Rollins: Freedom Suite (Riverside, 1958)
# Don Cherry: Symphony For Improvisers (Blue Note, 1966)
# Rova Saxophone Quartet: Cinema Rovate (Metalanguage, 1978)
# Marty Ehrlich: Traveller's Tale (Enja, 1989)
# Don Byron: Tuskegee Experiments (Elektra/Nonesuch, 1990-91)
# Sonny Sharrock: Ask the Ages (Axiom, 1991)
# Pat Metheny: As Falls Wichita So Falls Wichita (ECM, 1980)
# Paul Motian: Conception Vessel (ECM, 1972)
# Henry Threadgill: Just the Facts (About Time, 1983)
# Chick Corea: Inner Space (Atlantic, 1966)
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
Darcy James Argue a fait l'un des meilleurs disque jazz de l'année dernière ; Infernal Machines
une idée de son travail :
une idée de son travail :
Borges- Messages : 6044
^x^- Messages : 609
Re: Notre musique
Quand un musicien de jazz dialogue avec du classique soft, il est coupé des vrais sources du jazz, le présent, et ses devenirs; "Steampunk big band music", voilà comme Darcy James Argue définit son travail, ça dit tout
:
:
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
careful a écrit:Liste connue.
http://www.scaruffi.com/jazz/best100.html
Sois sérieux de temps en temps, mon vieux : mais non, elle n'est pas connue, elle est de piero scaruffi, pas plus; elle n'engage que lui, comme toutes les listes; il a en a des millions; l'intérêt c'est qu'elle existe, et qu'on peut la discuter.
Borges- Messages : 6044
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