Acquérir un point de réel (Blow up)
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Acquérir un point de réel (Blow up)
Alain Badiou :
«Le réel c’est toujours l’intervalle de deux fictions, il n'est rien d'autre que l'écart lui-même...»
«Dans une période où l’invention politique est minorée, que faire ? Eh bien, tenir qu’elle existe toujours au moins en un point. Nous n’avons pas besoin, après tout, de totalisation réelle. Un point suffit. Ou comme dirait Lacan : un point de capiton. Il y a toujours assez de politique dans le monde pour proposer à l’art au moins un point de capiton, où s’épingle et s’exténue l’infini renvoi des semblants.»
«Me ferais-je mieux comprendre en disant qu’aujourd’hui, la pierre de touche, pour identifier une philosophie digne de ce nom, est qu’elle arme les esprits afin qu’ils brisent net avec ce qu’on exige d’eux, exigence assez sournoise pour qu’il soit difficile de s’y soustraire : l’acquiescement à la non-vérité de notre monde, à sa structure délétère, acquiescement qui passe par l’usage à la fois dévoyé et impératif, je dirais presque totalitaire, du mot “démocratie” ? Oui, une philosophie d’aujourd’hui, c’est avant tout ce qui rend tout un chacun capable d’en finir en lui-même avec la soumission “démocratique” au monde tel qu’il est.»
Invité- Invité
Re: Acquérir un point de réel (Blow up)
Hello breaker, comment va ? Un bail qu'on ne t'a pas vu
adeline- Messages : 3000
Re: Acquérir un point de réel (Blow up)
salut à tous,
je vous fais passer quelques notes, j'admets volontiers que c'est super bordélique(!!), alors je veux bien lire vos clartés sur ce film d'Antonioni...
"Blow up est un peu mon film néoréaliste sur les rapports entre l'individu et la réalité... Les rapports entre l'individu et la réalité sont le thème principal."
S'exprimant sur "l'individu", Antonioni déclarait aussi :
"Avec la peur et la frustration comme point de départ, son aventure ne peut que le mener à un point mort..."
c'est dans cet écart entre un point mort et la réalité qu'intervient le point de capiton de Blow up qu'on atteint tout à fait avec la disparition du personnage(dernière image).
En référence aux citations de Badiou, le photographe de Blow up représenterait l’acquiescement à la non-vérité de notre monde(par soumission), et il s'agit pour le cinéaste de montrer la distance entre le réel et le semblant. Cette distance, c'est aussi la distance qui est parcourue par le personnage du film et qui l'engage à s'identifier au réel(par le grossissement de ses photographies), ou à acquérir un point réel. A propos de Zabriskie point, son film suivant : "Mes personnages et leurs histoires tentent de démêler un fil à travers certaines choses embrouillées qui arrivent aujourd'hui et qu'il est difficile de comprendre dans leur globalité. Mon film est peut-être l'histoire d'une recherche, d'une tentative de libération, dans un sens intérieur et privé, mais par rapport à la réalité provocatrice de l'Amérique tout entière."
Le Pole Emploi et le Palais de Justice sont l'un en face de l'autre, et dans ma petite histoire je trouvais ça plutôt signifiant puisque c'est le Pole Emploi (avec ses chantiers d'insertion hors code du travail) qui m'amène au Palais de Justice:
Les intérieurs m'ont fait penser au Playtime de Tati, et l'extérieur est assez moche avec cet angle que je trouve très agressif, on s'y empale comme la lance du soldat romain dans le corps du Christ. Sinon ça va.
je vous fais passer quelques notes, j'admets volontiers que c'est super bordélique(!!), alors je veux bien lire vos clartés sur ce film d'Antonioni...
"Blow up est un peu mon film néoréaliste sur les rapports entre l'individu et la réalité... Les rapports entre l'individu et la réalité sont le thème principal."
S'exprimant sur "l'individu", Antonioni déclarait aussi :
"Avec la peur et la frustration comme point de départ, son aventure ne peut que le mener à un point mort..."
c'est dans cet écart entre un point mort et la réalité qu'intervient le point de capiton de Blow up qu'on atteint tout à fait avec la disparition du personnage(dernière image).
En référence aux citations de Badiou, le photographe de Blow up représenterait l’acquiescement à la non-vérité de notre monde(par soumission), et il s'agit pour le cinéaste de montrer la distance entre le réel et le semblant. Cette distance, c'est aussi la distance qui est parcourue par le personnage du film et qui l'engage à s'identifier au réel(par le grossissement de ses photographies), ou à acquérir un point réel. A propos de Zabriskie point, son film suivant : "Mes personnages et leurs histoires tentent de démêler un fil à travers certaines choses embrouillées qui arrivent aujourd'hui et qu'il est difficile de comprendre dans leur globalité. Mon film est peut-être l'histoire d'une recherche, d'une tentative de libération, dans un sens intérieur et privé, mais par rapport à la réalité provocatrice de l'Amérique tout entière."
Salut Adeline, début d'année difficile... je suis passé en Cour d'Appel de Grenoble ces jours-ci, j'attends le délibéré(dans un mois)...adeline a écrit:Hello breaker, comment va ? Un bail qu'on ne t'a pas vu
Le Pole Emploi et le Palais de Justice sont l'un en face de l'autre, et dans ma petite histoire je trouvais ça plutôt signifiant puisque c'est le Pole Emploi (avec ses chantiers d'insertion hors code du travail) qui m'amène au Palais de Justice:
Les intérieurs m'ont fait penser au Playtime de Tati, et l'extérieur est assez moche avec cet angle que je trouve très agressif, on s'y empale comme la lance du soldat romain dans le corps du Christ. Sinon ça va.
Invité- Invité
Re: Acquérir un point de réel (Blow up)
Blanchot a écrit:Le désastre ne me met pas en question, mais lève la question, la fait disparaître, comme si avec elle « je » disparaissais dans le désastre sans apparence. Le fait de disparaître n'est précisément pas un fait, un événement, cela n'arrive pas, non seulement parce que - il y va de la supposition même - il n'y a pas de « je » pour en subir l'expérience, mais parce qu'il ne saurait y en avoir une expérience, si le désastre a toujours lieu après avoir eu lieu.
Borges- Messages : 6044
Re: Acquérir un point de réel (Blow up)
Borges a écrit:Blanchot a écrit:Le désastre ne me met pas en question, mais lève la question, la fait disparaître, comme si avec elle « je » disparaissais dans le désastre sans apparence. Le fait de disparaître n'est précisément pas un fait, un événement, cela n'arrive pas, non seulement parce que - il y va de la supposition même - il n'y a pas de « je » pour en subir l'expérience, mais parce qu'il ne saurait y en avoir une expérience, si le désastre a toujours lieu après avoir eu lieu.
parfait, merci.
Invité- Invité
Re: Acquérir un point de réel (Blow up)
Courage breaker
J'ai revu Blow Up il y a quelque temps, j'ai été impressionnée. Tellement impressionnée que je n'arrive pas à en dire autre chose que "impressionnant". Je me souviens surtout de ce long plan de fin, indéchiffrable, autour du cour de tennis, de l'ambiance tellement étrange qu'il crée, l'impression que Thomas le personnage se perd lui-même dans toute cette herbe. Exactement ce que tu dis, le personnage disparaît. En sortant du film, je le détestais. Dans mon souvenir, ce n'est plus qu'un gars perdu, c'est étrange.
J'ai revu Blow Up il y a quelque temps, j'ai été impressionnée. Tellement impressionnée que je n'arrive pas à en dire autre chose que "impressionnant". Je me souviens surtout de ce long plan de fin, indéchiffrable, autour du cour de tennis, de l'ambiance tellement étrange qu'il crée, l'impression que Thomas le personnage se perd lui-même dans toute cette herbe. Exactement ce que tu dis, le personnage disparaît. En sortant du film, je le détestais. Dans mon souvenir, ce n'est plus qu'un gars perdu, c'est étrange.
adeline- Messages : 3000
Re: Acquérir un point de réel (Blow up)
Oui, ça va, on a compris, cette fois, c'est bon. Le message est passé... Rhzz... N'importe quoi, comme dab, du vent....
Découpage à chier, rendu apprêté, convenu; mal dirigé, ennui mortel, vide, ignoble couleur rouge rosée, à vomir, manque d'imagination, images hideuses tout du long, à chier, pour les gogos, etc. Glouglou, glouglou. Mais non, il n'en fait pas trop, voyons... C'est d'la critique pointue, et sobre... zzzh.
Tout ça pour faire son dandy, son pas-dupe, son intubé pas entubé... Si ça se trouve, c'est juste parce que qqqun n'a pas partagé sa passion pour les indéterminés, sibyllins et aimés Identification d'une femme (mysterious, le mystère de la femme) et Par delà les nuages (quête toujours imparfaite de l'absolue bweauté) ... Whrzzh... Faut qu'il rétablisse l'équilibre. Par rivalité mimétique. Arroser les arroseurs... Classique, téléphoné. Comme le fait qu'il n'y parvient jamais et s'arrose lui-même dans la foulée... Et faut absolument qu'il braie son Kael illustré, comme un carabinier d'Offenbach... zzz... T'façon, on avait déjà causé de tout ça, jusqu'à plus soif... hhrrrz... Mais l'amnésique se rappelait... la lune... hzzzrrh.
https://spectresducinema.1fr1.net/t966-pauline-manny-sergecritique-impure-de-la-critique
Attendons la suite, hrrwzz: absolu de l'horreur, de la laideur, du mauvais-goût, honteux, médiocrité érigée au rang des beaux arts, vide intersidéral, pignolage pour intello-gogos incapables de voir, sentir, ressentir, etc etc... mrueuh weuh...
Lire le slime, c'est fast et toujours digeste... C'est lire, chaque jour, le remake d'un jour sans fin... Le jour de la marmotte... La palme de l'embarras, avec le tuba et le masque... Un long, interminable ennui, sous le niveau de la mer... Un robinet à vapeur qui fuit, sans imagination, tout du long. N'a jamais rien d'intéressant à dire... Et d'un rendu apprêté, convenu, mal dirigé. Qui aimerait surprendre, étonner, mais las... Au delà de l'ennui, des nuages, du désastre.... C'est Pierre Béranger qui chante mallarmé, avec des chaussettes à clous qui font floc, floc.
Passons... Nous en rajoutera bien cinq couches à la suite, t'façon... Chaque nouveau jour qui passe, identique à la veille, une tite crotte segmentée, oublieuse et oubliable, en addendum. Pour édifier ses contemporains. C'est l'effet de la limonade. Pas assez gazeuse... La routine... whhhrzz.
Découpage à chier, rendu apprêté, convenu; mal dirigé, ennui mortel, vide, ignoble couleur rouge rosée, à vomir, manque d'imagination, images hideuses tout du long, à chier, pour les gogos, etc. Glouglou, glouglou. Mais non, il n'en fait pas trop, voyons... C'est d'la critique pointue, et sobre... zzzh.
Tout ça pour faire son dandy, son pas-dupe, son intubé pas entubé... Si ça se trouve, c'est juste parce que qqqun n'a pas partagé sa passion pour les indéterminés, sibyllins et aimés Identification d'une femme (mysterious, le mystère de la femme) et Par delà les nuages (quête toujours imparfaite de l'absolue bweauté) ... Whrzzh... Faut qu'il rétablisse l'équilibre. Par rivalité mimétique. Arroser les arroseurs... Classique, téléphoné. Comme le fait qu'il n'y parvient jamais et s'arrose lui-même dans la foulée... Et faut absolument qu'il braie son Kael illustré, comme un carabinier d'Offenbach... zzz... T'façon, on avait déjà causé de tout ça, jusqu'à plus soif... hhrrrz... Mais l'amnésique se rappelait... la lune... hzzzrrh.
https://spectresducinema.1fr1.net/t966-pauline-manny-sergecritique-impure-de-la-critique
Attendons la suite, hrrwzz: absolu de l'horreur, de la laideur, du mauvais-goût, honteux, médiocrité érigée au rang des beaux arts, vide intersidéral, pignolage pour intello-gogos incapables de voir, sentir, ressentir, etc etc... mrueuh weuh...
Lire le slime, c'est fast et toujours digeste... C'est lire, chaque jour, le remake d'un jour sans fin... Le jour de la marmotte... La palme de l'embarras, avec le tuba et le masque... Un long, interminable ennui, sous le niveau de la mer... Un robinet à vapeur qui fuit, sans imagination, tout du long. N'a jamais rien d'intéressant à dire... Et d'un rendu apprêté, convenu, mal dirigé. Qui aimerait surprendre, étonner, mais las... Au delà de l'ennui, des nuages, du désastre.... C'est Pierre Béranger qui chante mallarmé, avec des chaussettes à clous qui font floc, floc.
Passons... Nous en rajoutera bien cinq couches à la suite, t'façon... Chaque nouveau jour qui passe, identique à la veille, une tite crotte segmentée, oublieuse et oubliable, en addendum. Pour édifier ses contemporains. C'est l'effet de la limonade. Pas assez gazeuse... La routine... whhhrzz.
Invité- Invité
Re: Acquérir un point de réel (Blow up)
Ah oui, ceci encore. C'est sans intérêt, certes, mais, en écho:
Bravo, alors. Je l'ai vu 6 fois au moins, en une seule vision. 6 fois abusé, roulé dans la farine. Et le "gogo" insiste: je le reverrai encore et encore, sans me lasser. Y découvrant chaque fois de nouvelles choses. C'est le genre de film qui tout simplement m'enchante, me fait aimer le cinéma, si ça veut dire quelque chose.
Et ton truc sur la vitesse, à côté, censée être le suc, l'essence du "cinéma", juste pour souligner par contraste que Blow up en serait le désenchantement ou que sais-je. ça veut rien dire. Que pourrait-on bien en dire? Comment pourrait-on enchainer? Bof, y a pas grand chose à en tirer, là non plus, ça ne donne guère à penser. Encore un vieux poncif qui se traine...
Rendre opératoire la vitesse au cinéma.... Ré-enchanter le monde par sa vitesse perdue. Comprends même pas ce que ça veut dire... Quelle vitesse perdue? On peut tout aussi bien dire le contraire, arbitrairement et selon une combinaison d'idées tout aussi aléatoire: que ce serait la lenteur qui aurait été perdue et qu'une certaine 'modernité' (qu'il faudrait définir, qui commence où et quand?) essaierait de ré-enchanter cette lenteur (avec un pic de lenteur, pour reprendre ce terme fourre-tout, au début des 70s, justement: crise de l'image action. Antonioni, les premiers Wenders, les premiers Akerman, etc etc).
Y en a un, on en causait brièvement dans la shout, qui - bien plus tard - dans son coin réinventa, réenchanta le plan absolument fixe d'une façon tellement étonnante (en prenant quasi une décennie de lenteur pour chaque film): Roy Andersson.
''Tout le monde dit'' (qui ça, tout le monde?) que filmer des skieurs en descente ne rend jamais compte de l'impression de vitesse réelle du spectacle... C'est quoi, la vitesse réelle du spectacle...? C'est l'action qui est rapide, ou le spectacle d'une action en ski, ou en pantoufles? Voilà un sujet de réflexion bigrement intéressant: comment rendre compte de l'impression de vitesse réelle du spectacle... Quand on pense qu'Achille ne rejoindra jamais la tortue... C'est ballot.
''Au début la vitesse a été l'horizon du cinéma, son axiome, son idéologie'': une fois de plus, assertorisme posé en évidence et reposant sur un a priori tendancieux, une hypothèse sélectionniste, parmi d'autres, et ne rendant compte que d'une infime partie de ce que pouvait et voulait la "machine cinéma" dès son début (comme si on savait, d'évidence là encore, ce qu'elle voulait et pouvait, quel était son telos...). Y a pas eu que du mouvement (cinétique) des trains entrant en gare, des courses-poursuites, Lloyd, les Keytone cops, ou Vertov, tout ce qu'on veut, ou des dials ultra-rapides comme des balles de ping-pong (Marx brothers, Hawks, etc. Perso ça m'ennuie profondément, j'y soupire après un peu de lenteur, mais je vais pas chercher à le justifier par une théorie bidon, convenue et apprêtée). Alors quoi? Alors rien.
Tant qu'à enfoncer des portes ouvertes: dès le début, il y eut aussi la lenteur, la contemplation. Puis ces dichotomies binaires (et convenues, ô combien), on l'a assez dit, vitesse/lenteur, concret/abstrait, corporel/mental, action/contemplation, tonique/atone, tonal/atonal, etc, doivent être déconstruites. Tant de ''vitesses'' dans ce qu'on nomme ''lenteur", pour qui s'abandonne à cette lenteur. Autant que l'inverse, que de lenteurs, voire d'immobilité, dans des vitesses qui empêchent de voir, entendre, sentir, s'étonner, expérimenter... Rwhzz.
C'est bon, tu peux fermer ton topic sur la 'vitesse': faut t'économiser, faire dans la rareté, la lenteur, un peu. Surprends-nous... Un énoncé par semaine, et bannis-toi le reste du temps... Oui, je sais, tu penses et énonces avec la rapidité sidérante d'une colombe en plein vol et faut que tout le monde en profite: un tel feu d'artifice de pures sensations, tant de fulgurances et de pures vitesses, au point où la mémoire elle-même est un fardeau, et qui laissent loin derrière, épuisés par tant de spontanéité, tous les lourdeaux, les laborieux à la plume de plomb (inutile).
Oh, seigneur, nous sommes tellement transpercés de paroles inutiles, comme disait l'autre. Tout ce qui est un peu précieux étant aussi difficile que - hrzzz - rare.
J'ai vu le film en entier en deux fois.
Bravo, alors. Je l'ai vu 6 fois au moins, en une seule vision. 6 fois abusé, roulé dans la farine. Et le "gogo" insiste: je le reverrai encore et encore, sans me lasser. Y découvrant chaque fois de nouvelles choses. C'est le genre de film qui tout simplement m'enchante, me fait aimer le cinéma, si ça veut dire quelque chose.
Et ton truc sur la vitesse, à côté, censée être le suc, l'essence du "cinéma", juste pour souligner par contraste que Blow up en serait le désenchantement ou que sais-je. ça veut rien dire. Que pourrait-on bien en dire? Comment pourrait-on enchainer? Bof, y a pas grand chose à en tirer, là non plus, ça ne donne guère à penser. Encore un vieux poncif qui se traine...
Au début la vitesse a été l'horizon du cinéma, son axiome, son idéologie. La vitesse a traversé tout le muet et s'est investie, tout à la joie des joutes verbales retrouvées à l'écran, dans les comédies américaines de Sturges à Hawks et dont Bringing up Baby est le parangon de ces comédies échevelées, les screwball comedy
En revoyant le début de l'atone Blow up je me suis dit que la modernité signait sans doute la perte de cette vitesse comme un désenchantement.
Parallèlement les expérimentations sur le montage ont toujours essayé de ré-enchanter le monde par sa vitesse perdue.
Pour autant tout le monde dit que filmer des skieurs en descente par exemple ne rend jamais compte de l'impression de vitesse réelle du spectacle.
Alors quoi ? Et bien on n'a toujours pas trouvé mieux que les jeux de langage et les vieux trucs de montages alterné ou parallèle pour rendre opératoire la vitesse au cinéma.
Rendre opératoire la vitesse au cinéma.... Ré-enchanter le monde par sa vitesse perdue. Comprends même pas ce que ça veut dire... Quelle vitesse perdue? On peut tout aussi bien dire le contraire, arbitrairement et selon une combinaison d'idées tout aussi aléatoire: que ce serait la lenteur qui aurait été perdue et qu'une certaine 'modernité' (qu'il faudrait définir, qui commence où et quand?) essaierait de ré-enchanter cette lenteur (avec un pic de lenteur, pour reprendre ce terme fourre-tout, au début des 70s, justement: crise de l'image action. Antonioni, les premiers Wenders, les premiers Akerman, etc etc).
Y en a un, on en causait brièvement dans la shout, qui - bien plus tard - dans son coin réinventa, réenchanta le plan absolument fixe d'une façon tellement étonnante (en prenant quasi une décennie de lenteur pour chaque film): Roy Andersson.
''Tout le monde dit'' (qui ça, tout le monde?) que filmer des skieurs en descente ne rend jamais compte de l'impression de vitesse réelle du spectacle... C'est quoi, la vitesse réelle du spectacle...? C'est l'action qui est rapide, ou le spectacle d'une action en ski, ou en pantoufles? Voilà un sujet de réflexion bigrement intéressant: comment rendre compte de l'impression de vitesse réelle du spectacle... Quand on pense qu'Achille ne rejoindra jamais la tortue... C'est ballot.
''Au début la vitesse a été l'horizon du cinéma, son axiome, son idéologie'': une fois de plus, assertorisme posé en évidence et reposant sur un a priori tendancieux, une hypothèse sélectionniste, parmi d'autres, et ne rendant compte que d'une infime partie de ce que pouvait et voulait la "machine cinéma" dès son début (comme si on savait, d'évidence là encore, ce qu'elle voulait et pouvait, quel était son telos...). Y a pas eu que du mouvement (cinétique) des trains entrant en gare, des courses-poursuites, Lloyd, les Keytone cops, ou Vertov, tout ce qu'on veut, ou des dials ultra-rapides comme des balles de ping-pong (Marx brothers, Hawks, etc. Perso ça m'ennuie profondément, j'y soupire après un peu de lenteur, mais je vais pas chercher à le justifier par une théorie bidon, convenue et apprêtée). Alors quoi? Alors rien.
Tant qu'à enfoncer des portes ouvertes: dès le début, il y eut aussi la lenteur, la contemplation. Puis ces dichotomies binaires (et convenues, ô combien), on l'a assez dit, vitesse/lenteur, concret/abstrait, corporel/mental, action/contemplation, tonique/atone, tonal/atonal, etc, doivent être déconstruites. Tant de ''vitesses'' dans ce qu'on nomme ''lenteur", pour qui s'abandonne à cette lenteur. Autant que l'inverse, que de lenteurs, voire d'immobilité, dans des vitesses qui empêchent de voir, entendre, sentir, s'étonner, expérimenter... Rwhzz.
C'est bon, tu peux fermer ton topic sur la 'vitesse': faut t'économiser, faire dans la rareté, la lenteur, un peu. Surprends-nous... Un énoncé par semaine, et bannis-toi le reste du temps... Oui, je sais, tu penses et énonces avec la rapidité sidérante d'une colombe en plein vol et faut que tout le monde en profite: un tel feu d'artifice de pures sensations, tant de fulgurances et de pures vitesses, au point où la mémoire elle-même est un fardeau, et qui laissent loin derrière, épuisés par tant de spontanéité, tous les lourdeaux, les laborieux à la plume de plomb (inutile).
Oh, seigneur, nous sommes tellement transpercés de paroles inutiles, comme disait l'autre. Tout ce qui est un peu précieux étant aussi difficile que - hrzzz - rare.
Invité- Invité
Re: Acquérir un point de réel (Blow up)
D'autant que vitesse et rapidité, ce n'est pas la même chose; la lenteur est aussi une vitesse. Du coup, tout ça ne veut absolument rien dire.
Je n'ose le rêver...
Un énoncé par semaine, et bannis-toi le reste du temps..
Je n'ose le rêver...
dreampeace- Messages : 140
Re: Acquérir un point de réel (Blow up)
Salut dreamspace. En effet. Raison de plus pour que tous ces couples oppositionnels soient déconstruits, comme suggéré supra.
A ce propos, y a bcp de vitesses, dans Blow up. Très concrètement. On retient toujours la séquence finale, mais tout ce qui vient avant va très vite, comme le personnage. Qui est très nerveux, agité tout du long comme une ligne électrique à haute tension.
Parler de film atone, quel contresens... Pour moi, c'est un film tonique. Et frais comme la campagne anglaise. Avec des couleurs si belles qu'il a fallu les peindre. Jusqu'aux fruits pendant des arbres.
A ce propos, y a bcp de vitesses, dans Blow up. Très concrètement. On retient toujours la séquence finale, mais tout ce qui vient avant va très vite, comme le personnage. Qui est très nerveux, agité tout du long comme une ligne électrique à haute tension.
Parler de film atone, quel contresens... Pour moi, c'est un film tonique. Et frais comme la campagne anglaise. Avec des couleurs si belles qu'il a fallu les peindre. Jusqu'aux fruits pendant des arbres.
Invité- Invité
Re: Acquérir un point de réel (Blow up)
L'un des très rares films qui me donne l'impression de maîtriser la couleur, pas simplement -comme la plupart des films jolis en couleurs- en se restreignant à quelques teintes harmonieusement associées à quelques ambiances, mais comme une symphonie picturale. En fait un film qui me paraît parfait, au photogramme près.incubé a écrit:Et moi qui ne suis pas très regardant sur la qualité des images je trouve celles du film tout du long hideuses.
Eluent- Messages : 43
Re: Acquérir un point de réel (Blow up)
Loin de moi était l'idée de répondre à tes âneries sur Antonioni. Je répondais simplement à Jerzy, pour lui faire remarquer que, en plus d'être débile, tes propos (ceux sur la vitesse dans l'autre topic) ne possédaient aucun sens. Peut être par empathie pour Jerzy, pour qu'il te laisse seul avec ton miroir, définitivement, et qu'il arrête de s'échiner...
Bonne continuation.
Bonne continuation.
dreampeace- Messages : 140
Re: Acquérir un point de réel (Blow up)
Tony le Mort a écrit:Vos gueules.
Ben oui, c'est exactement ce qu'on fait, t'as remarqué?
On dit plus rien.
On laisse slim pondre ses crottes et s'auto-valider tout seul.
On se dit: "laissons-le vaticiner en paix". Il a besoin de personne. Il a raison quoi qu'on lui dise.
Que peut-on répondre, entre tant d'assertorismes sentencieux, à (par exemple, et on ne sait que choisir) : ''une dévitalisation, le fait de détrousser un cadavre, une fascination morbide qui n'est pas sans rapport avec une entreprise de purge du fascisme sur le dos du spectateur. ". Non, y a rien à répondre. Ou: ''ah wouais, tiens, j'avais pas vu tout ça. J'avais rien compris au film. Merci de nous instruire. On est bien peu de choses. Allez, bye".
Le gag, même, c'est que se retrouvant tout seul à écholaliser sur ses propres posts, il en veut presque au ''forum''. Genre: 'et voilà, on répond à x et x vous laisse en plan '. Parce que dans sa tête, quand il est devant son écran, le monde entier l'est aussi. Et sur la même page que lui.
D'autres fois y s'indigne: 'c'est pas très correct de poster pendant que je suis pas connecté'. Des fois, même, y te met en garde: 'je n'ai pas apprécié que tu me déranges pendant que je postais mes affiches, et je compte bien que ce sera la dernière fois. Compris?'
Il demande aussi qui fait quoi, soupçonnant qu'il y aurait une vie cachée du forum. Un forum caché, invisible, où on causerait sans lui. Alors que non. Le forum, c'est slim et slim, c'est le forum. Il continuera à ouvrir des tas de topics sans intêrêt, pour se causer à lui-même...
Un autre gag, un classique instantané: le mec délète son profil de slimfast. 10.000 posts à la clé, ça laisse des traces... de pneu. Et y voudrait qu'on soit assez serviable pour les effacer, en plus. Pour recommencer, de toute façon, à jacter les mêmes divagations. Et attends: le surgag. Il vous dit, si vous avez le malheur de faire référence à un de ses innombrables posts qui trainent ci et là sur la page où vous postez: ''de quel droit révèles-tu mon identité? Désormais, quand tu feras référence à un de mes posts d'avant, tu seras prié de désigner son auteur sous le terme invité. ''
Pis si jamais t'interviens dans l'dial pour t'étonner de cette logique très particulière et novatrice, attention y t'répond. ''de quel droit t'immisces-tu dans cette conversation?''
Là non plus, faut pas chercher à comprendre. Faut juste se marrer, pour pas succomber à un nervous breakdown. Et y a d'la mat: un gag minimum par phrase.
Bannissement? Bwoaf. Y revient toujours, tel une sangsue collante. Non, y a rien faire... Laisser pisser le mérinos... Le seul prob, c'est que c'est un mérinos qui pisse énormément. Et manifestement qu'est jamais lassé de pisser partout. Me suis longtemps demandé: mais à qui qu'y cause, comme ça? Qui instruit-il ? Un lectorat au delà du forum, une fanbase? Puis me suis plus posé la question...
Et t'façon, aussi, z'avez remarqué: y change d'avis d'un jour à l'autre comme on change de chemise (et parfois d'une nano-seconde à l'autre, dans un même post où il se contredit, au mieux, ne comprend pas lui-même de quoi y cause, au pire. La routine étant une glissade quotidienne entre ce mieux et ce pire). Combien de fois ne brûle-t-il pas le lendemain ce qu'il célébrait la veille, ou le contraire. ça vaut plus la peine de se fatiguer. Et ça n'a, en outre, derechef, aucun, mais alors aucun intérêt. On l'a djà dit, ça, aussi. Ad nauseam.
Invité- Invité
Re: Acquérir un point de réel (Blow up)
J.P
Une personne qui utilise son nom réel pour parler de Ses Brillantes (et sûrement intéressante au demeurant, j'ai failli en acheter une, la dédicace, le sujet me plaisaient, mais je me suis dit que ce serait trop gentil, trop con, compte tenu du ton général que tu avais avec moi) Publications Académiques, et se réfugie ensuite derrière plusieurs pseudos pour agresser les gens, dénigrer ses élèves, se rouler par terre quand elle va mal (une performance car pour info:- je ne sais pas si tu l'as remarqué-: il n'y pas de sol sur Internet...) n'est pas forcément la mieux placée pour décider qui peut parler ici ou pas. Du moins c'est mon avis. De toute manière toute situation conflictuelle te convient fort bien tant que la discussion gravite autour de toi. Ce sont bien des processus, pas des relations, pour reprendre une nuance discutée ailleurs. Cela fait deux ans que ce forum ne dit plus rien d'un peu politique et tourne au Fight Club (16 ans après le film, on n'est pas à l'avant garde). Tu crois que les gens que tu agresses vont tous bien et ne vivent rien de dramatique? C****rd
Il y avait eu pourtant eu une amorce de discussion de la reprise de la politique anti-rom de Sarkozy par Valls, à peine deux mois après l'éelction de Hollande, qui aurait pu donner lieux à un discours un peu concret, ou du moins une critique construite trouvée en commun et faisant le lien entre ce problème et un idéologie de résignation diffuse, mais c'est mort, étouffé par le type de relations entre humains qui prennent place ici, alors qu'il reste une radicalité de gauche de façade quand il s'agit de penser de question de représentation interne à tel ou tel film (de préférence hollywoodien et vieux de 60 ans). C'est insupportable. C'est une exemple de choses que je trouve triste, car une autre piste aurait pu être prise.
Mais enfin si tu te sens mieux en me bannissant: fais-le donc je t'en prie. Prend ton pied là où tu peux. Et ne t'avise pas de reprendre mes typos et lapsus dans un message à part .
Une personne qui utilise son nom réel pour parler de Ses Brillantes (et sûrement intéressante au demeurant, j'ai failli en acheter une, la dédicace, le sujet me plaisaient, mais je me suis dit que ce serait trop gentil, trop con, compte tenu du ton général que tu avais avec moi) Publications Académiques, et se réfugie ensuite derrière plusieurs pseudos pour agresser les gens, dénigrer ses élèves, se rouler par terre quand elle va mal (une performance car pour info:- je ne sais pas si tu l'as remarqué-: il n'y pas de sol sur Internet...) n'est pas forcément la mieux placée pour décider qui peut parler ici ou pas. Du moins c'est mon avis. De toute manière toute situation conflictuelle te convient fort bien tant que la discussion gravite autour de toi. Ce sont bien des processus, pas des relations, pour reprendre une nuance discutée ailleurs. Cela fait deux ans que ce forum ne dit plus rien d'un peu politique et tourne au Fight Club (16 ans après le film, on n'est pas à l'avant garde). Tu crois que les gens que tu agresses vont tous bien et ne vivent rien de dramatique? C****rd
Il y avait eu pourtant eu une amorce de discussion de la reprise de la politique anti-rom de Sarkozy par Valls, à peine deux mois après l'éelction de Hollande, qui aurait pu donner lieux à un discours un peu concret, ou du moins une critique construite trouvée en commun et faisant le lien entre ce problème et un idéologie de résignation diffuse, mais c'est mort, étouffé par le type de relations entre humains qui prennent place ici, alors qu'il reste une radicalité de gauche de façade quand il s'agit de penser de question de représentation interne à tel ou tel film (de préférence hollywoodien et vieux de 60 ans). C'est insupportable. C'est une exemple de choses que je trouve triste, car une autre piste aurait pu être prise.
Mais enfin si tu te sens mieux en me bannissant: fais-le donc je t'en prie. Prend ton pied là où tu peux. Et ne t'avise pas de reprendre mes typos et lapsus dans un message à part .
Dernière édition par Tony le Mort le Dim 19 Jan 2014 - 22:16, édité 14 fois
Invité- Invité
Re: Acquérir un point de réel (Blow up)
Pour info; personne ne semble s'être avisé que le personnage de Tesse, le serviteur de James Stewart à la ville dans "la Flêche Brisée", film moult fois débattu ici, personnage qui initie à la culture indienne (déchiffre les signaux de feu, prépare son cheval etc...) celui qui est réellement un des concepteur des réserves, mais est présenté comme une sorte d'anthropologue empathique et un chef indien de substitution, était un indien: Iron Eye Cody. De même dans Hollywood or Burst de Tashlin, Jerry Lewis humilie par une danse grotesque une danseuse indienne piégée dans un show. Ses situations ne sont pas exceptionnelles dans le cinéma. Vous vous gourez de problème, parlez de ce que vous ne voyez pas, ne reconnaissez pas le bon problème, identifiez à tort vous même la condition subalterne et l'invisibilité en croyant pouvoir ensuite critiquer l'invisibilité seule.
Dernière édition par Tony le Mort le Dim 19 Jan 2014 - 22:20, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Acquérir un point de réel (Blow up)
incubé a écrit:Tony laisse tomber, le forum s'est durci : l'aventure des spectres touche à sa fin, tout le monde va finir par se barrer.
durci, très bon mot pour décrire ce qui s'est passé (et qui est le contraire d'endurci en fait: on inflige aux autre ce qu'on est pas capable d'assumer soi-même)
Dernière édition par Tony le Mort le Dim 19 Jan 2014 - 22:20, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Acquérir un point de réel (Blow up)
Ceci dit j'aime bien Blow Up (c'est mon préféré d'Antonioni, j'en ai pas vu tellement en fait) ne fut-ce que pour le concert des Yardbirds. Je l'ai vu assez jeune et il m'a marqué. Mais c'est vrai que plus jeune j’interprétais sans doute en terme d'incarnation et d'envie d'habiter le monde des faits esthétiques qui sont peut-être plutôt chez Antonioni des signes de détachement et désimplication.
Il y a une ambiguïté qui me trouble chez Antonioni. Dans l'Aventurra ,à un moment le couple se perd dans un village à l'architecture futuriste, un tableau de de Chirico en 3D, à la fois artificiel et minéral, surement construit comme une cité modèle à l'époque du fascisme. Et le trouble c'est que c'est ce décors qui regarde les personnages qui s'y sont arrêté, et vont reprendre une route qui serpente en contrebas, et non l'inverse. Il y a aussi un moment où une affiche politique paraît, la seule du film, par le MSI, et ce signe est sur un mur, les personnages sont entre la caméra et le spectateur: là encore il filme ici le fascisme comme un fond qui nous regarde, plutôt qu'un objet sur lequel on peut avoir un point de vue externe, il est lui-même un point de vue, même mort, même de l'ordre de la trace. Ce qui est bien dans Blow up, c'est que cette idée d'être regardé par un décor se décante de ce typage politique, ce typage idéologique est remplacé par quelque chose de phénoménologique, la couleur elle-même.
Est-ce que qqun a vu son documentaire sur la Chine à la fin des années mao?
Il y a une ambiguïté qui me trouble chez Antonioni. Dans l'Aventurra ,à un moment le couple se perd dans un village à l'architecture futuriste, un tableau de de Chirico en 3D, à la fois artificiel et minéral, surement construit comme une cité modèle à l'époque du fascisme. Et le trouble c'est que c'est ce décors qui regarde les personnages qui s'y sont arrêté, et vont reprendre une route qui serpente en contrebas, et non l'inverse. Il y a aussi un moment où une affiche politique paraît, la seule du film, par le MSI, et ce signe est sur un mur, les personnages sont entre la caméra et le spectateur: là encore il filme ici le fascisme comme un fond qui nous regarde, plutôt qu'un objet sur lequel on peut avoir un point de vue externe, il est lui-même un point de vue, même mort, même de l'ordre de la trace. Ce qui est bien dans Blow up, c'est que cette idée d'être regardé par un décor se décante de ce typage politique, ce typage idéologique est remplacé par quelque chose de phénoménologique, la couleur elle-même.
Est-ce que qqun a vu son documentaire sur la Chine à la fin des années mao?
Dernière édition par Tony le Mort le Dim 19 Jan 2014 - 22:27, édité 5 fois
Invité- Invité
Re: Acquérir un point de réel (Blow up)
non, même si j'ai un point de vue externe, la revue était utile, pas opaque et signée par des vrais noms.
Invité- Invité
Re: Acquérir un point de réel (Blow up)
-tonylemort, incubé; vraiment, on ne sait plus quoi dire. Cela devient un exercice de pensée, d'imagination, d'humanité presque impossible : saisir le sujet de vos interventions, leurs raisons, leurs causes, vos intentions. Quand vous causez cinéma, ça va encore, on se dit que vous avez un certain objet à quoi on peut tenter de se référer, mais vos "dérives fantasmatiques obsessionnelles" à propos des spectres, qui ils sont, ce qu'ils veulent, ce qu'ils sont...
-Incubé : demander à quoi sert le forum quand on en est le posteur numéro 1, c'est une question absurde, mais qui peut recevoir un sens, si on la transformes un peu : à quoi te sert ce forum, à quoi te servent ces milliers de posts, ces attaques sans fin, ces insultes...?
j'ajoute : les spectres n'existent pas, c'est ça le sens du mot, si je me trompe pas; ils se foutent de la reconnaissance, et de tout ce qui va avec; la seule chose qui les fasses écrire, qui les mette en mouvement, c'est leur désir, sur quoi ils font de leur mieux pour ne pas céder; les spectres n'avancent pas, ne vont nulle part, n'obéissent à aucune finalité, à aucun télos; ils errent...
Borges- Messages : 6044
Re: Acquérir un point de réel (Blow up)
incubé a écrit:comme des non dupes ...Bor(ges a écrit:Quand vous causez cinéma
quelle perle Borges nous causons, vous pensez ! lol
comme des dupes, des non dupes, lacaniens, non lacaniens...
tout message de ce genre, sans intérêt , qui ne vise qu'à débuter, prolonger, entretenir des discussions stériles, débiles, sera supprimé, par moi, ou celui des spectres qui le jugera nécessaire...
"moi, la vérité, je cause "
(lacan)
Borges- Messages : 6044
Re: Acquérir un point de réel (Blow up)
incubé a écrit:Je te remercie et je te souhaite aussi une bonne continuation. Et si Antonioni lui même te disait : "il ne faut pas aimer Blow up ? Que répondrais-tu ? T'es-tu, têtu jamais posé la question ? Je vais te donner la réponse ; c'est non, à ça tu n'as jamais pensé. Par ce que cela dépasse ton entendement, réduit, disons, pour être gentil a la surface de timbre poste de ton avatar.
Un nouveau contresens, mon vieux. Seul un esprit bien réduit, pour être gentil, peut se poser cette question, ou du moins en faire un étendard de la vérité.
dreampeace- Messages : 140
Re: Acquérir un point de réel (Blow up)
un point intéressant dans le texte de daney sur le "film chinois" d'antonioni, c'est quand il dégage, suivant en cela mes conseils, à partir d'une scène, qu'il juge clée, le sujet du film : "antonioni filme longuement un village pauvre et retiré dont les habitants n'ont jamais vu d'Européens. Scène-clé par l'insistance que met antonioni à traquer sur les visages le moindre signe d'effroi et d'inquiétude, la complaisance avec laquelle il se demande comment lui et son équipe sont perçus par les habitants. Tout y est : incommunicabilité, mise à distance, exotisme de salle Pleyel, zoo."
la chine est construite comme une autre planète...
le documentaire rejoint la fiction; et les thèmes, les sujets qui construisent le cinéma d'antonioni surgissent dans leur valeur idéologique; on pense à la manière dont sont filmés les africains dans "profession reporter", dans "l'éclipse", et dans la "notte"...
la chine est construite comme une autre planète...
le documentaire rejoint la fiction; et les thèmes, les sujets qui construisent le cinéma d'antonioni surgissent dans leur valeur idéologique; on pense à la manière dont sont filmés les africains dans "profession reporter", dans "l'éclipse", et dans la "notte"...
Borges- Messages : 6044
Re: Acquérir un point de réel (Blow up)
incubé a écrit:l'autre est aussi ton semblable Borges et ce détour par le cinéma d'Antonioni pour le faire entendre par ta bouche ... curieux.
je fais de mon mieux pour respecter l'éthique de la communication : je cause d'un texte à quoi tu avais renvoyé, j'essaye d'aller dans le sens de tes interrogations politiques....Il ne s'agit pas de moi, mais de la manière dont antonioni construit l'altérité, l'autre, les autres...chez antonioni, y a toujours comme axiome de départ : " je ne suis pas l'autre, l'autre n'est pas moi" .
Borges- Messages : 6044
Re: Acquérir un point de réel (Blow up)
TLM a écrit:J.P
Une personne qui utilise son nom réel pour parler de Ses Brillantes (et sûrement intéressante au demeurant, j'ai failli en acheter une, la dédicace, le sujet me plaisaient, mais je me suis dit que ce serait trop gentil, trop con, compte tenu du ton général que tu avais avec moi) Publications Académiques, et se réfugie ensuite derrière plusieurs pseudos pour agresser les gens, dénigrer ses élèves, se rouler par terre quand elle va mal (une performance car pour info:- je ne sais pas si tu l'as remarqué-: il n'y pas de sol sur Internet...) n'est pas forcément la mieux placée pour décider qui peut parler ici ou pas. Du moins c'est mon avis. De toute manière toute situation conflictuelle te convient fort bien tant
Comme d'habitude, de la part de TLM, un amas serré de contre-vérités. Sa seule technique pour détourner l'attention de sa prose généralement incompréhensible.
- Où ai-je utilisé mon nom réel pour vanter mes Brillantes publications académiques, qui n'en sont qu'une?
- Quand est-ce que je me réfugie derrière plusieurs pseudos? Tout le monde sait ici que Bidibule, c'est jerzy. Je ne me réfugie derrière aucun pseudo. Et quand je poste dans la shout d'enculture, je signe toujours mes propos. Toi, par contre, tu viens y causer de moi, y faire avec aigreur mon procès, mais jamais ne signes. On te reconnaît à ta prose chaotique et tes obsessions récurrentes projetées sur ma personne.
- Je n'ai jamais dénigré "mes élèves": ça, c'est encore ton interprétation toute en aigreur. Cette fameuse aigreur que tu aimes m'attribuer. J'ai narré une expérience, c'est tout.
- Nous sommes ici sur un forum dans lequel nous nous fréquentons tous depuis des années. Un point de réel, si on peut l'appeler ainsi, c'est qu'il y a aucun mystère.
Tout le monde sait que jerzy, c'est qqun de précis, situé dans l'existence: j'ai mon blog, avec ma trombine. C'est toi qui crées des mystères où il n'y en a aucun, et m'accuses constamment de ta propre lâcheté.
- Serrez-vous les coudes, slimfast et tony, invoquez l'implosion imminente du forum et tout ce que vous voulez. Le forum existe, existera encore. A son rythme, avec ou sans vous. Personne vous empêche de parler. Et on peut vous y répondre, dire ce qu'on pense de ce que vous écrivez, de la même façon que vous ne vous en privez jamais, mais en privilégiant surtout le monologue. Le dial chez vous intervient surtout quand vous n'en pouvez plus d'être empêchés de monologuer: alors là vous craquez. Vous accusez l'autre, l'interruptif, de toutes les tares humaines et de toutes les stratégies perverses possiblement existantes à votre encontre.
Invité- Invité
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