The pleasure of being robbed (Joshua Safdie - 2008)

C'est pas les 400 coups, les personnages sont plus vieux, à l'orée de l'âge adulte mais il n'est pas question mais alors pas question pour eux d'y entrer et puis ils sont chargés d'enfance, attendrissants.
J'ai la flemme mais c'est très beau et limpide. La fille vole bien et vite des trucs qui lui servent çà rien. C'est drôle, fluide. Le générique "à tous ceux qui ont goûté au plaisir d'être volé" est sur Monk

Ca me fait penser à Duras parlant à Godard de sa damnation de son infirmité : Tu ne peux pas écouter, pas lire, pas écrire, donc le cinéma te sert à oublier ça. A propos de ses citations, elle dit : Tu ne les lis pas, les livres. Il confesse : Je les feuillette. C'est comme les films, je ne les vois jamais en entier. Elle insiste : Il y a quelque chose dans l'écriture qui t'insupporte. Tu ne tiens pas le coup devant l'écrit.
Quand il montre ses histoires de cinéma aucun historien n'y voit un travail d'historien, mais de poète, de cinéphile.

http://www.lesinrocks.com/cinema/films-a-l-affiche/the-pleasure-of-being-robbed/

ça me chiffonnait en voyant ce titre de topic, je me disais c'est grammaticalement incorrect, mais j’oubliais de vérifier à chaque fois et puis j'y repensais plus tard : sens caché ? Volonté du réalisateur ? Oralité ?

http://www.quinzaine-realisateurs.com/pleasure-of-being-robbed-the-f14162.html

et puis voilà, le couperet.

De quel couperet tu parles ? De ces trois lignes idiotes écrites par un obscur ? T'as vu le film ?

C'est "The pleasure OF being robbed". ;-)

J'avais vu à sa sortie, en le trouvant assez chouette. Peu de souvenirs, sauf l'excellente comédienne, Eléonore Hendricks.

Une angoisse de moins, merci vous deux.