Best of 2013
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DB
Borges
adeline
wootsuibrick
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Re: Best of 2013
Et voici le mien, mais c'est vraiment un top qui correspond à ce que j'ai aimé, pas à un classement plus "objectif" c'est-à-dire où je contrebalancerai mes réactions par une analyse plus sérieuse.
Sept films parmi ceux qui sont sortis en 2013 sans ordre, pas les meilleurs forcément mais ceux que je retiens :
5 Broken Cameras
L’Inconnu du lac
La Vie d’Adèle, chapitres 1 & 2
L’Image manquante
Michael Kohlhaas
Leviathan
Le Monde de Charlie
Un film d’animation :
Lettre à Momo
Dans les films de fiction que j’ai vus en 2013 mais sortis une autre année, les importants-marquants-qui me restent en tête pour diverses raisons :
Gare Centrale pour aucune raison particulière si ce n’est qu’il m’a marquée et car je veux mettre un film égyptien dans ce top
Wind Across the Everglades, car il faut toujours un film de Ray ou Minnelli dans un top
Masquerade, meilleur film coréen de spectacle et divertissement, non sorti ailleurs qu’en Corée, tout ce qu’il y a de plus classique et nationaliste, mais super bien
Ip Man 1 & 2, vraiment moins bon que The Grandmaster mais super film de kung-fu
Easy Rider, il faut toujours mettre un classique qu’on avait jamais vu et qui est plus scotchant que tout ce qu’on avait pu imaginer
Le Livre de Marie, premier film d’Anne-Marie Miéville, superbe
The Submersing of Japan, plus mauvais film catastrophe vu cette année mais quelle incroyable idée
De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites, parce qu’on ne dit pas assez à quel point Paul Newman est un grand réalisateur
Macario, sans doute le plus beau film vu cette année, mexicain et photographié par Figueroa
Tess, le plus beau Polanski
La Cérémonie, impossible à voir sans le mettre dans un top
Jour de fête, meilleure séance de cinéma de l’année, évidemment
Broken Trail, western sans d’autre intérêt que d’être émouvant et tiré d’une histoire vraie à mille lieux des schémas habituels des westerns
Quatre nuits d’un rêveur, pas d’année sans Bresson
Remorque, le seul mérite des édito des Cahiers du cinéma, m’avoir donné envie de voir un Grémillon, que je ne connaissais pas
Un homme nommé cheval, western le plus étrange jamais vu
La Ricotta, tous les films de Pasolini qu’on voit se retrouvent évidemment dans le top
Goupi mains rouges, magnifique et c’est tout
Querelles, le film iranien le plus étrange jamais vu, impossible de savoir si c’est bien ou pas
Pour les documentaires :
Walden, c’est ma grande découverte de l’année, le choc esthétique pur
Trop tôt, trop tard, existe-t-il des films plus forts que celui-ci ?
Hôtel des Invalides, devrait être premier dans le top des films d’horreur
Ceci n’est pas un film, le genre de film qu’on n’a pas envie de voir car tout le monde en parle trop et pour des mauvaises raisons et quand on le voit on se dit que tout le monde a raison d’en parler
Nanouk of the North, comme le dit Rohmer, le plus beau des films
Sept films parmi ceux qui sont sortis en 2013 sans ordre, pas les meilleurs forcément mais ceux que je retiens :
5 Broken Cameras
L’Inconnu du lac
La Vie d’Adèle, chapitres 1 & 2
L’Image manquante
Michael Kohlhaas
Leviathan
Le Monde de Charlie
Un film d’animation :
Lettre à Momo
Dans les films de fiction que j’ai vus en 2013 mais sortis une autre année, les importants-marquants-qui me restent en tête pour diverses raisons :
Gare Centrale pour aucune raison particulière si ce n’est qu’il m’a marquée et car je veux mettre un film égyptien dans ce top
Wind Across the Everglades, car il faut toujours un film de Ray ou Minnelli dans un top
Masquerade, meilleur film coréen de spectacle et divertissement, non sorti ailleurs qu’en Corée, tout ce qu’il y a de plus classique et nationaliste, mais super bien
Ip Man 1 & 2, vraiment moins bon que The Grandmaster mais super film de kung-fu
Easy Rider, il faut toujours mettre un classique qu’on avait jamais vu et qui est plus scotchant que tout ce qu’on avait pu imaginer
Le Livre de Marie, premier film d’Anne-Marie Miéville, superbe
The Submersing of Japan, plus mauvais film catastrophe vu cette année mais quelle incroyable idée
De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites, parce qu’on ne dit pas assez à quel point Paul Newman est un grand réalisateur
Macario, sans doute le plus beau film vu cette année, mexicain et photographié par Figueroa
Tess, le plus beau Polanski
La Cérémonie, impossible à voir sans le mettre dans un top
Jour de fête, meilleure séance de cinéma de l’année, évidemment
Broken Trail, western sans d’autre intérêt que d’être émouvant et tiré d’une histoire vraie à mille lieux des schémas habituels des westerns
Quatre nuits d’un rêveur, pas d’année sans Bresson
Remorque, le seul mérite des édito des Cahiers du cinéma, m’avoir donné envie de voir un Grémillon, que je ne connaissais pas
Un homme nommé cheval, western le plus étrange jamais vu
La Ricotta, tous les films de Pasolini qu’on voit se retrouvent évidemment dans le top
Goupi mains rouges, magnifique et c’est tout
Querelles, le film iranien le plus étrange jamais vu, impossible de savoir si c’est bien ou pas
Pour les documentaires :
Walden, c’est ma grande découverte de l’année, le choc esthétique pur
Trop tôt, trop tard, existe-t-il des films plus forts que celui-ci ?
Hôtel des Invalides, devrait être premier dans le top des films d’horreur
Ceci n’est pas un film, le genre de film qu’on n’a pas envie de voir car tout le monde en parle trop et pour des mauvaises raisons et quand on le voit on se dit que tout le monde a raison d’en parler
Nanouk of the North, comme le dit Rohmer, le plus beau des films
adeline- Messages : 3000
Re: Best of 2013
adeline a écrit:
De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites, parce qu’on ne dit pas assez à quel point Paul Newman est un grand réalisateur
Salut Adeline. C'est vrai qu'on ne le dit pas assez. En ce qui me concerne, je le répète sur tous les toits depuis un nombre d'années inquantifiable.
J'avais découvert De l'influence à la télé, le ciné-club de C.J. Philippe après Pivot. J'en garde un souvenir énorme, parce que ça m'avait vachement secoué, bouleversé et tout. Je pleurais comme un veau pendant que tout le monde dormait dans la maison...
(Le seul que je n'ai pas encore vu de lui, c'est Rachel, Rachel)
Invité- Invité
Re: Best of 2013
1 : très Bon :
-Vous n'Avez encore Rien vu (2013 en Belgique, je le remets car injustement méprisé)
2 : Bon
a Touch of sin
l'inconnu du Lac
l'Image Manquante
3 : Bancal mais intéressant :
Jimmy P.
Michael Koolhaas
le Congrès
4 : Nul et racoleur :
Flight
the Act of Killing
No (dommage, le sujet et le traitement de l'image étaient intéressants, mais le fond est insignifiant et le personnage central insupportable. Je pense qu'il est sorti avant 2013 an Amérique Latine)
Intéressé mais pas vu :
-Gravity
-le Transperceneige
-la Vie d'Adèle (je pense que cela n'a pas de sens de l'avoir vu sans la Vénus Noire, les deux films ont l'&ir de former un tout)
-la Bataille de Solférino
-la Fille du 14 Juillet
-Chronique d'une Cour de Récré
-Compliance
Malheureusement la disparition de l'Arenberg et de l'Ecran Total (remplacé par un cinéma qui a exactement la même programmation, moins justement ce festival, et appartient à un banquier, censément meilleurs gestionnaire) empêche de voir pas mal de films à Bruxelles (même si elle était un peu trop liée à la politique des auteurs au sens français et négligeait le reste du cinéma, elle était intéressante et permettait de voir des films importants en salle)
J'essaye de voir moins de films, je crois que j'ai vu trop de films en DVD en 2-3 ans.
-Vous n'Avez encore Rien vu (2013 en Belgique, je le remets car injustement méprisé)
2 : Bon
a Touch of sin
l'inconnu du Lac
l'Image Manquante
3 : Bancal mais intéressant :
Jimmy P.
Michael Koolhaas
le Congrès
4 : Nul et racoleur :
Flight
the Act of Killing
No (dommage, le sujet et le traitement de l'image étaient intéressants, mais le fond est insignifiant et le personnage central insupportable. Je pense qu'il est sorti avant 2013 an Amérique Latine)
Intéressé mais pas vu :
-Gravity
-le Transperceneige
-la Vie d'Adèle (je pense que cela n'a pas de sens de l'avoir vu sans la Vénus Noire, les deux films ont l'&ir de former un tout)
-la Bataille de Solférino
-la Fille du 14 Juillet
-Chronique d'une Cour de Récré
-Compliance
Malheureusement la disparition de l'Arenberg et de l'Ecran Total (remplacé par un cinéma qui a exactement la même programmation, moins justement ce festival, et appartient à un banquier, censément meilleurs gestionnaire) empêche de voir pas mal de films à Bruxelles (même si elle était un peu trop liée à la politique des auteurs au sens français et négligeait le reste du cinéma, elle était intéressante et permettait de voir des films importants en salle)
J'essaye de voir moins de films, je crois que j'ai vu trop de films en DVD en 2-3 ans.
Invité- Invité
Re: Best of 2013
Dans les découvertes:
-Le très beau et étonnant "Dix heures et demie du soir en été" de Jules Dassin (avec contribution de Marguerite Duras, Chostakovitch et, dans son propre rôle, la police franquiste)
-"l'Obsédé en Plein jour" de Oshima
-"Killer of Sheep" de Charles Burnett
-la première saisons de the Wire (mais j'ai pas envie de voir les autres)
-l'épisode "Dead Weight" de Columbo
-Le très beau et étonnant "Dix heures et demie du soir en été" de Jules Dassin (avec contribution de Marguerite Duras, Chostakovitch et, dans son propre rôle, la police franquiste)
-"l'Obsédé en Plein jour" de Oshima
-"Killer of Sheep" de Charles Burnett
-la première saisons de the Wire (mais j'ai pas envie de voir les autres)
-l'épisode "Dead Weight" de Columbo
Invité- Invité
Re: Best of 2013
Bidibule a écrit:adeline a écrit:
De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites, parce qu’on ne dit pas assez à quel point Paul Newman est un grand réalisateur
Salut Adeline. C'est vrai qu'on ne le dit pas assez. En ce qui me concerne, je le répète sur tous les toits depuis un nombre d'années inquantifiable.
J'avais découvert De l'influence à la télé, le ciné-club de C.J. Philippe après Pivot. J'en garde un souvenir énorme, parce que ça m'avait vachement secoué, bouleversé et tout. Je pleurais comme un veau pendant que tout le monde dormait dans la maison...
(Le seul que je n'ai pas encore vu de lui, c'est Rachel, Rachel)
Bien d'accord avec vous.
Les commentaires de JB Thoret sur le DVD des "marguerites" sont vraiment intéressants, je trouve.
Mon préféré de Newman réalisateur : "Sometimes a great nation". Ils ont parlé récemment au "masque et la plume" du bouquin de ken Kesey (l'auteur du vol au-dessus d'un nid de coucou) qui vient seulement d'etre traduit en France. Les avis étaient partagés.
Sinon grand souvenir aussi de son dernier film : La ménagerie de verre. Du Tennessee Williams loin de l'hystérie des adaptations de Kazan.
gertrud04- Messages : 241
Re: Best of 2013
Tony le Mort a écrit:
-l'épisode "Dead Weight" de Columbo
Je me souviens dans cet épisode du moment où Eddie Albert emmène l'inspecteur Columbo en bateau et que ce dernier a le mal de mer. EA dit à Peter Falk un truc de genre "Mais quand même avec le nom que vous portez, c'est un peu la honte d'avoir le mal de mer". Et l'inspecteur nauséeux de répondre "ça ne devait pas être la même branche de la famille" .
gertrud04- Messages : 241
Re: Best of 2013
Oui, c'est très drôle (l'épisode est très drôle, grâce à l’abatage de Suzanne Pleshette en post-hippie dépressive en fusion dysfonctionnelle avec sa mère et d'Eddie Albert en héros militaire vieux célibataire touché par le démon de minuit), et sans y toucher le filmage de cette scène, caméra à l'épaule (de l'extérieur de la cabine) et son direct (dans la cabine), est génial. J'adore l'épaisseur des second rôles dans cet épisode (même ceux qui apparaissent deux minutes: le jeune flic qui a peur de mal faire, le tenancier du snack et sa télé, le mort), qui prennent le pas sur Columbo. Le truc aussi: la scène du meurtre n'est jamais vue, toujours racontée, et le seul témoin croit vraiment avoir halluciné, parce qu'elle se sait psychologiquement fragile, et Columbo qui trouve le bon enchaînement des faits en faisant l'analyse de la dépression du témoin, en séparant la mère et la fille, en laissant la fille tomber amoureuse de l'homme qu'elle est en train de dénoncer....
Invité- Invité
Re: Best of 2013
Un peu repris "Femmes Amoureuse" de Lawrence. Il est vrai que le film de Russell l'affadit (mais bon c'est inévitable: passer de 700 pages à 2h) . Ainsi le livre met en scène deux soeurs, confrontées aux mêmes problèmes (l'identité sexuelle, le mariage, l'impossibilité de s'émanciper totalement), l'une une institutrice plutôt cartésienne, Ursula, l'autre qui est dans un trip plus nietzchéo-démonique (elle transforme sa relation avec un hériter d'un empire minier, en perdition personnelle, en mythologie germanique), Gudrun. Dans le film Gudrun brille, tandis que Ursula est un faire-vaaloir. Dans le romanc c'est un personnage très complexe, sans dotue celui pour lequel Lawrence a le plus de sympathie. Elle a une très belle scène dans le livre (la visite de l'inspecteur à l'école, Birkin, et Hermione) que le film applatit, les diaalogues de ce chapitres sont magnifiques.
Le roman choque par les remarques racistes qu'on y lit, contre les Juifs et les Arabes. On ne sait pas s'il veut mettre en scène les préjugés d'une classe (la Bohéme artistique londonienne juste après la première guerre) que Lawrence il est vrai méprise sans doute, ou bien s'il s'y associe. En fait il pose indirectement une bonne question: pour combattre le racisme, faut il considérer qu'il doit être "dépassé", pourrait s'épuise dans son développement (sans doute cette idée de dépassement-épuisement est le destin de Gudrun et Gerald), ou le nier, lui opposer la thèse d'origine (la spontanéité évidence des liens entre humains) dont il est l'antithèse (on sent que c'est plutôt la question que se posent Ursule et Birkin), mais il n'y répond pas.
Impression que Lawrence pose un peu les mêmes problèmes que Conrad quand il met en scène le colonialisme et son soubassement capitaliste (jusqu'où endosse-t'il lui-même ce dont il décrit l'échec comme une fatalité).
Sinon certains passages des "Chemins de la Liberté" de Sartre étonnamment prroches de ce roman.
Le roman choque par les remarques racistes qu'on y lit, contre les Juifs et les Arabes. On ne sait pas s'il veut mettre en scène les préjugés d'une classe (la Bohéme artistique londonienne juste après la première guerre) que Lawrence il est vrai méprise sans doute, ou bien s'il s'y associe. En fait il pose indirectement une bonne question: pour combattre le racisme, faut il considérer qu'il doit être "dépassé", pourrait s'épuise dans son développement (sans doute cette idée de dépassement-épuisement est le destin de Gudrun et Gerald), ou le nier, lui opposer la thèse d'origine (la spontanéité évidence des liens entre humains) dont il est l'antithèse (on sent que c'est plutôt la question que se posent Ursule et Birkin), mais il n'y répond pas.
Impression que Lawrence pose un peu les mêmes problèmes que Conrad quand il met en scène le colonialisme et son soubassement capitaliste (jusqu'où endosse-t'il lui-même ce dont il décrit l'échec comme une fatalité).
Sinon certains passages des "Chemins de la Liberté" de Sartre étonnamment prroches de ce roman.
Invité- Invité
Re: Best of 2013
Etonnant que l'on puisse trouver quelque chose de féministe chez lawrence, ou bien alors c'est limiter le féminisme à la représentation du sexe quand elle formait encore une rupture. Le personnage d'Hermione est traité avec énormément de goujaterie, et c'est cette goujaterie qui relie encore Lawrence à une sorte de christianisme idéologique (la femme qui résiste à l'investissement érotique est déchue pour toujours, imperméable à l'idée de sacrifice). Il paraît que de Beauvoir discute longuement Femmes Amoureuses dans le Deuxième Sexe, peut-être que lire elaserait une porte d'entrée vers un problème réel.
Invité- Invité
Re: Best of 2013
J'ai été un peu injuste envers D.H. Lawrence, l'Ursula du roman a quand-même du caractère et résiste à son destin de Trophy Woman (et singulièrement est la seule à défendre Hermione, à déceler la femme qui souffre derrière la bas-bleu) et on sent que Lawrence l'aime (Russell se concentre malheureusement trop sur Gudrun) . Elle est apparemment l'objet d'un cycle romanesqye quia commencé avec l'Arc en Ciel. Les pensées que Lawrence lui prête sont parfois étonnement proches de ce que dit Adorno des femmes trop belles dans Minima Moralia (pourtant politiquement et intellectuellement très différent de Lawrence).
La nouvelle "the Lovely Lady" c'est quelque chose aussi; comme Cri et Chuchotement de Bergman, mais habité par l'humour, et en effet un angle plus féministe.
La nouvelle "the Lovely Lady" c'est quelque chose aussi; comme Cri et Chuchotement de Bergman, mais habité par l'humour, et en effet un angle plus féministe.
Invité- Invité
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