Dark Crystal (Jim Henson/Frank Oz - 1982)
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Re: Dark Crystal (Jim Henson/Frank Oz - 1982)
'soir Jerzy,
Tout ce temps perdu à ne pas avoir vu ce film... lolSur le topic 20 films fantastiques, Jerzy a écrit:Dark crystal: pas encore vu! Pourtant j'ai le dvd depuis des années…
Eyquem- Messages : 3126
Re: Dark Crystal (Jim Henson/Frank Oz - 1982)
Salut Eyquem,
ben oui, et à voir des bouses en streaming, en pluche. Qui m'ont bien déprimé.
Du coup, ça m'a décrassé.
Bon, faut que j'en cause un peu, plus tard.
Ceci, pour commencer: après avoir vu le making of sur le dvd, on apprécie encore plus: la démarche, cette foi en la magie des marionnettes, le boulot titanesque. La création artisanale d'un univers complet, qui a sa logique propre. Jusqu'à la moindre plante, qui n'est pas de ce monde. N'ayons pas peur des mots, et répétons ceux de Henson, à juste titre fier de son enfant co-accouché: c'est une œuvre d'art.
(Un truc terrible qui rend un peu triste: on ne voit sur l'écran que la moitié de la faune et de la flore qu'ils ont créé, dessiné, designé, matérialisé, et filmé... pendant 5 ans. Ces mecs étaient complètement timbrés, des fous géniaux)
Même si le film est, allez, je dirais un poil(inet) daté, ça fait partie de son charme immense.
Et putain, je veux pas faire mon réactionnaire, mais poétiquement, ça enfonce tous les Peter Jackson. Et Guillermo Del Toro ne serait rien, sans ce Dark Crystal. Non mais.
ben oui, et à voir des bouses en streaming, en pluche. Qui m'ont bien déprimé.
Du coup, ça m'a décrassé.
Bon, faut que j'en cause un peu, plus tard.
Ceci, pour commencer: après avoir vu le making of sur le dvd, on apprécie encore plus: la démarche, cette foi en la magie des marionnettes, le boulot titanesque. La création artisanale d'un univers complet, qui a sa logique propre. Jusqu'à la moindre plante, qui n'est pas de ce monde. N'ayons pas peur des mots, et répétons ceux de Henson, à juste titre fier de son enfant co-accouché: c'est une œuvre d'art.
(Un truc terrible qui rend un peu triste: on ne voit sur l'écran que la moitié de la faune et de la flore qu'ils ont créé, dessiné, designé, matérialisé, et filmé... pendant 5 ans. Ces mecs étaient complètement timbrés, des fous géniaux)
Même si le film est, allez, je dirais un poil(inet) daté, ça fait partie de son charme immense.
Et putain, je veux pas faire mon réactionnaire, mais poétiquement, ça enfonce tous les Peter Jackson. Et Guillermo Del Toro ne serait rien, sans ce Dark Crystal. Non mais.
Invité- Invité
Re: Dark Crystal (Jim Henson/Frank Oz - 1982)
Pour un film à "effets spéciaux" qui a 30 ans, je trouve qu'il tient encore très bien la route. Je l'avais revu il y a quelque temps. Tu parlais, à côté, de "se laisser aller à la sensation": c'est un film qui y invite tout particulièrement, à cause de la richesse sensible des costumes, des décors, des mondes variés que le film recrée de A à Z.
J'ai retrouvé la critique de Michel Chion, parue dans les Cahiers à la sortie. C'est pas de la belle photocopie, mais ça reste lisible, si ça t'intéresse:
J'ai retrouvé la critique de Michel Chion, parue dans les Cahiers à la sortie. C'est pas de la belle photocopie, mais ça reste lisible, si ça t'intéresse:
- Spoiler:
Eyquem- Messages : 3126
Re: Dark Crystal (Jim Henson/Frank Oz - 1982)
Merci,
bon texte de Chion, là. Fidèle à ses obsessions.
J'apprécie notamment l'évocation croisée, au sujet des Skèksès, du mystère de leur corps, du nourrisson de Eraserhaed et des vêtures des ecclésiastiques dans Fellini Roma (auquel je ne pouvais pas ne pas penser non plus, aussi bien pour leur allure que pour la dominante de rouge et les reflets coruscants).
A brûle pourpoint, ça me fait penser, concernant la dimension fantastique assez angoissante de ce film, que je me suis à plusieurs reprises fait la réflexion que ce n'est pas seulement un "merveilleux film d'enfants" comme dit Chion, c'est aussi un "merveilleux film d'enfants" un chouïa trop impressionnant pour les enfants. Comme d'ailleurs souvent, dans les trucs pour enfants qui sont "merveilleux".
Car enfin, tout ceci est assez freaky, spooky.
L'effritement-affaissement-désintégration du visage et du corps du Chambellan dans son lit-linceul, les 3è types de créatures (dont je ne retrouve pas le nom) qui sont attachés à des chaises de torture dignes du dr Satan de Rob Zombie, pour les hypnotiser et en extraire le "jus" vital qui va rendre les Skeksès jeunes à nouveau... La séquence de déshabillage (quels sublimes costumes de malade, faits d'un enchevêtrement indescriptible de couches et de replis...) du Skèksès qu'ils vont bannir, vécue par lui comme une sorte de dévoration, d'éviscération vivante, et qui à la fin montre en guise de "nudité" un amas de "choses" indistinctes, innommables, etc, etc...
J'aurais vu ça à 10 ans, sûr qu'il aurait fallu m'emmener chez un psy pour m'aider (en vain) à m'endormir la nuit (déjà qu'avec la Guerre des mondes, le premier, j'avais développé des tocs).
Très beau thème musical, émouvant. Dans une orchestration symphonique un peu rude, exécutée à la "russe": ça ajoute à la touche poétique un peu naïve (dans le bon sens) et "brute de décoffrage". On est loin, c'est appréciable, des futurs gros formatages trop bien huilés des Zimmer et du Shore tardif distillés en louches de sirop.
Petite respiration dans ce voyage dans la "darkside": une dérive en barque des deux Gelflings, à la tombée du jour. A 42'24", voir lien plus bas. Réminiscence évidente de La nuit du chasseur. Suivie par la lente procession des sages ... Very bioutifoul. (Juste après, tranchant sur ce hiératisme, la fête à musak dans la taverne, qui rappelle un peu trop le muppet show dans la gestuelle des marionnettes - c'est certainement voulu, en clin d'oeil, mais bon...).
Les Landstriders:
en effet, fabuleuses créatures improbables et immémoriales (première apparition à 55'10'' dans le lien, suivie de "chevauchée fantastique")... Faut voir dans le making of les répétitions sur des échasses... Tous les acteurs dissimulés sous les créatures étaient d'ailleurs des danseurs, travaillant sous la direction d'un mime français formé par Marceau, et avec des moniteurs tv pour se guider...
Les créatures "guerrières" sous les ordres des Skèksès, sorte de compromis entre crustacés et insectes géants, ont certainement par leur design influencé Verhoeven pour son Starship troopers (plan dans le désert, à 1h00'36" puis bataille, dont l'esthétique y fait irrésistiblement penser).
Chaque créateur dédié à sa créature, aidé bien sûr par une armada, s'est occupé de toutes les phases, depuis le crayonnage jusqu'à la confection de la pâte, en passant par la couture des costumes. Les dessins originaux de Brian Froud, aussi bien des êtres que des décors, étant d'une beauté à couper le souffle, d'une imagination que dans un autre genre (plus lugubre, moins chatoyant) un Giger n'aurait pas renié. Plus un énorme travail de map paintings pour les arrrière-plans, etc. Quelle aventure extraordinaire que l'élaboration de ce film...
Bcp de choses à dire. Je ne me suis pas excessivement préoccupé de l'histoire en elle-même, bien trop accaparé par le plaisir scopique. Mais oui, bon, c'est une chouette histoire, avec une dimension plus intime qu'épique.
C'est surtout la création d'un monde, à partir de matériaux et machineries physiques, qui m'a subjugué. Ce n'est pas que je ne me régale pas de l'animation en général, et numérique en particulier (au contraire, certains pixar etc etc, et le très beau Numéro 9 de Shane Acker, je vais pas me répéter).
C'est que j'avais un peu tendance à oublier la fascination que suscite la 3d "réelle", si je puis dire. Comme tout le monde je pense. Sauf que moi, nananère, j'ai une chouette collection de disques viewmaster d'époque. Avec figurines et décors en papier mâché, crinoline et verre pilé, toute la quincaillerie. Et le visionneur modèle D de 1954. Avec light-view, je le rappelle: "mettant en valeur les profondeurs de champ, les textures et les jeux de lumière par un procédé unique et très sophistiqué de diffusion interne lumino-centrifuge à ampoule incandescente réfractée par un cache incurvé". Si.
Bon, bref, je vais me coucher. Sinon je vais encore raconter des tas de conneries.
Visible ici dans un Blueray rip de 1080p, mais en version espagnole. Juste pour se rendre compte. Attention, ça rame en résolution maxi quand on a pas un pc de compétition, apparemment :
bon texte de Chion, là. Fidèle à ses obsessions.
J'apprécie notamment l'évocation croisée, au sujet des Skèksès, du mystère de leur corps, du nourrisson de Eraserhaed et des vêtures des ecclésiastiques dans Fellini Roma (auquel je ne pouvais pas ne pas penser non plus, aussi bien pour leur allure que pour la dominante de rouge et les reflets coruscants).
A brûle pourpoint, ça me fait penser, concernant la dimension fantastique assez angoissante de ce film, que je me suis à plusieurs reprises fait la réflexion que ce n'est pas seulement un "merveilleux film d'enfants" comme dit Chion, c'est aussi un "merveilleux film d'enfants" un chouïa trop impressionnant pour les enfants. Comme d'ailleurs souvent, dans les trucs pour enfants qui sont "merveilleux".
Car enfin, tout ceci est assez freaky, spooky.
L'effritement-affaissement-désintégration du visage et du corps du Chambellan dans son lit-linceul, les 3è types de créatures (dont je ne retrouve pas le nom) qui sont attachés à des chaises de torture dignes du dr Satan de Rob Zombie, pour les hypnotiser et en extraire le "jus" vital qui va rendre les Skeksès jeunes à nouveau... La séquence de déshabillage (quels sublimes costumes de malade, faits d'un enchevêtrement indescriptible de couches et de replis...) du Skèksès qu'ils vont bannir, vécue par lui comme une sorte de dévoration, d'éviscération vivante, et qui à la fin montre en guise de "nudité" un amas de "choses" indistinctes, innommables, etc, etc...
J'aurais vu ça à 10 ans, sûr qu'il aurait fallu m'emmener chez un psy pour m'aider (en vain) à m'endormir la nuit (déjà qu'avec la Guerre des mondes, le premier, j'avais développé des tocs).
Très beau thème musical, émouvant. Dans une orchestration symphonique un peu rude, exécutée à la "russe": ça ajoute à la touche poétique un peu naïve (dans le bon sens) et "brute de décoffrage". On est loin, c'est appréciable, des futurs gros formatages trop bien huilés des Zimmer et du Shore tardif distillés en louches de sirop.
Petite respiration dans ce voyage dans la "darkside": une dérive en barque des deux Gelflings, à la tombée du jour. A 42'24", voir lien plus bas. Réminiscence évidente de La nuit du chasseur. Suivie par la lente procession des sages ... Very bioutifoul. (Juste après, tranchant sur ce hiératisme, la fête à musak dans la taverne, qui rappelle un peu trop le muppet show dans la gestuelle des marionnettes - c'est certainement voulu, en clin d'oeil, mais bon...).
Les Landstriders:
en effet, fabuleuses créatures improbables et immémoriales (première apparition à 55'10'' dans le lien, suivie de "chevauchée fantastique")... Faut voir dans le making of les répétitions sur des échasses... Tous les acteurs dissimulés sous les créatures étaient d'ailleurs des danseurs, travaillant sous la direction d'un mime français formé par Marceau, et avec des moniteurs tv pour se guider...
Les créatures "guerrières" sous les ordres des Skèksès, sorte de compromis entre crustacés et insectes géants, ont certainement par leur design influencé Verhoeven pour son Starship troopers (plan dans le désert, à 1h00'36" puis bataille, dont l'esthétique y fait irrésistiblement penser).
Chaque créateur dédié à sa créature, aidé bien sûr par une armada, s'est occupé de toutes les phases, depuis le crayonnage jusqu'à la confection de la pâte, en passant par la couture des costumes. Les dessins originaux de Brian Froud, aussi bien des êtres que des décors, étant d'une beauté à couper le souffle, d'une imagination que dans un autre genre (plus lugubre, moins chatoyant) un Giger n'aurait pas renié. Plus un énorme travail de map paintings pour les arrrière-plans, etc. Quelle aventure extraordinaire que l'élaboration de ce film...
Bcp de choses à dire. Je ne me suis pas excessivement préoccupé de l'histoire en elle-même, bien trop accaparé par le plaisir scopique. Mais oui, bon, c'est une chouette histoire, avec une dimension plus intime qu'épique.
- spoiler:
- Quand Kira meurt, à peu près au moment où l'éclat de cristal est replacé dans le cristal (enjeu de toute la quête), et que Jen la tient dans ses bras, immobilisé dans la douleur et n'ayant plus, on le sent bien, grand chose à en battre que la prophétie se réalise: je dois dire qu'on pousse sa petite larmichette. Mais heureusement, elle ressuscite...
C'est surtout la création d'un monde, à partir de matériaux et machineries physiques, qui m'a subjugué. Ce n'est pas que je ne me régale pas de l'animation en général, et numérique en particulier (au contraire, certains pixar etc etc, et le très beau Numéro 9 de Shane Acker, je vais pas me répéter).
C'est que j'avais un peu tendance à oublier la fascination que suscite la 3d "réelle", si je puis dire. Comme tout le monde je pense. Sauf que moi, nananère, j'ai une chouette collection de disques viewmaster d'époque. Avec figurines et décors en papier mâché, crinoline et verre pilé, toute la quincaillerie. Et le visionneur modèle D de 1954. Avec light-view, je le rappelle: "mettant en valeur les profondeurs de champ, les textures et les jeux de lumière par un procédé unique et très sophistiqué de diffusion interne lumino-centrifuge à ampoule incandescente réfractée par un cache incurvé". Si.
Bon, bref, je vais me coucher. Sinon je vais encore raconter des tas de conneries.
Visible ici dans un Blueray rip de 1080p, mais en version espagnole. Juste pour se rendre compte. Attention, ça rame en résolution maxi quand on a pas un pc de compétition, apparemment :
- spoiler:
- https://www.youtube.com/watch?v=NjRiXEldyjc&feature=player_embedded
Invité- Invité
Re: Dark Crystal (Jim Henson/Frank Oz - 1982)
Chion suppose que les Skeksès feront rire les mômes, mais en dehors de la grande scène du repas, effectivement marrante, le reste, comme tu dis, est plutôt effrayant. Je l'avais vu en salle, avant mes 10 ans, et j'ai dû me cacher les yeux plusieurs fois. Faut lire aussi sur imdb les commentaires de parents outrés, c'est assez bidonnant. Par exemple:Baudouin a écrit:A brûle pourpoint, ça me fait penser, concernant la dimension fantastique assez angoissante de ce film, que je me suis à plusieurs reprises fait la réflexion que ce n'est pas seulement un "merveilleux film d'enfants" comme dit Chion, c'est aussi un "merveilleux film d'enfants" un chouïa trop impressionnant pour les enfants. Comme d'ailleurs souvent, dans les trucs pour enfants qui sont "merveilleux".
Car enfin, tout ceci est assez freaky, spooky.
L'effritement-affaissement-désintégration du visage et du corps du Chambellan dans son lit-linceul, les 3è types de créatures (dont je ne retrouve pas le nom) qui sont attachés à des chaises de torture dignes du dr Satan de Rob Zombie, pour les hypnotiser et en extraire le "jus" vital qui va rendre les Skeksès jeunes à nouveau... La séquence de déshabillage (quels sublimes costumes de malade, faits d'un enchevêtrement indescriptible de couches et de replis...) du Skèksès qu'ils vont bannir, vécue par lui comme une sorte de dévoration, d'éviscération vivante, et qui à la fin montre en guise de "nudité" un amas de "choses" indistinctes, innommables, etc, etc...
J'aurais vu ça à 10 ans, sûr qu'il aurait fallu m'emmener chez un psy pour m'aider (en vain) à m'endormir la nuit (déjà qu'avec la Guerre des mondes, le premier, j'avais développé des tocs).
lol. Tous ces pauvres "muppets in pain", le type s'en remet pas.This is a horrible children's film. Albeit, the visuals are truly visual, and the story is bland enough to pass the grade. But Henson, it seems, WENT OUT OF HIS WAY TO DISTURB YOU. He not only shows you death, but keeps the camera rolling so you can see the moment of death, and at times, the decomposition! He straps friendly, muppet children into chairs, and literally sucks the life out of them, and the camera doesn't miss a beat. You see the muppet kid's face wither into a skeleton, his "essense" become a liquid- WHY??!! He makes it a purpose to keep the camera on the nicest thing possible, dying a horrible, painful, disgusting death. The images of the "skeksis" will give your children nightmares, guaranteed. Giant beetles with crab like claws hunt down innocent children, and at times are seen killing other nice creatures. What kind of sick children's movie is this? At every advantage to show muppets in pain, being killed (eaten, decomposing, and even stabbed!), i don't care if it is visually unique, this film is horrible- nothing like LABYRINTH. This is SICK.
Le film est merveilleux sur un plan visuel, par cette combinaison unique de minutie artisanale, attentive au moindre détail, et d’ambition épique, où on sent que les auteurs voudraient rivaliser avec certains grands formats de la peinture d’histoire. Mais si le film garde sa valeur, encore maintenant, c’est aussi parce que sa richesse plastique est vraiment soutenue par quelques idées simples et fortes. Je trouve que la représentation qu’il donne du pouvoir, notamment, est vraiment inventive, et se condense en quelques figures très concrètes qui donnent matière à réfléchir (la scène dont tu parles par exemple, où le Skeksès écarte son rival et où l’on découvre que le monstre n’est qu’une espèce de rat pitoyable, une fois débarrassé de l’immense costume d’apparat sur lequel il fondait son pouvoir. Un plan génial, dans le même ordre d’idées, c’est celui où les Garthims, les gardiens en forme de gros scarabées, tombent en pièces et où l’on découvre que sous leur énorme carapace, il n’y a rien, que du vide.)
Eyquem- Messages : 3126
Re: Dark Crystal (Jim Henson/Frank Oz - 1982)
Je vous ai scanné/photoshopé les 12 pages sur ce beau Dark Crystal d'un Starfix de 83.
(vu gamin justement et en effet plusieurs scènes m'ont terrifié, alors que les autres enfants de mon école ne juraient que par Willow et les Goonies à l'époque)
Ce matin j'écoutais la BO du film, réalisée par Trevor Jones puis j'ai enchaîné celle de Ramin Djawadi (Games of Throne) pour le prochain Del Toro, Pacific Rim , et bien on a pas mal perdu au change Ce dernier avait évoqué T.Jones.
http://fr.calameo.com/read/000079760c66adb007ba7
http://fr.calameo.com/read/000079760826eb3f2ce17
http://fr.calameo.com/read/0000797607123092aa7cd
(vu gamin justement et en effet plusieurs scènes m'ont terrifié, alors que les autres enfants de mon école ne juraient que par Willow et les Goonies à l'époque)
Ce matin j'écoutais la BO du film, réalisée par Trevor Jones puis j'ai enchaîné celle de Ramin Djawadi (Games of Throne) pour le prochain Del Toro, Pacific Rim , et bien on a pas mal perdu au change Ce dernier avait évoqué T.Jones.
http://fr.calameo.com/read/000079760c66adb007ba7
http://fr.calameo.com/read/000079760826eb3f2ce17
http://fr.calameo.com/read/0000797607123092aa7cd
careful- Messages : 690
Re: Dark Crystal (Jim Henson/Frank Oz - 1982)
Merci Careful. C'était bien agréable à compulser.
Invité- Invité
Re: Dark Crystal (Jim Henson/Frank Oz - 1982)
Enfin Baudouin, enfin.
En ce qui me concerne j'ai le problème inverse au tien, je l'ai vu tout gamin et depuis je rêve de le revoir (si possible sur grand écran - chacun son fétichisme) mais n'ose pas.
Le pire c'est que je l'ai vu en Noir et en Blanc sur une petite télévision très crappy. Vous dit pas tout ce que j'ai du loupé des décors, maquettes, et tutti quanti.
J'avais été traumatisé en bien par le film, en larmes pendant quasiment J'ai bien du cauchemarder une centaine de fois le film. C'était un peu comme une drogue, j'avais la version bootleg de ça
Bon en vrai je romantise un peu, je l'ai revu depuis une fois en couleur et à la télé aussi (arte pitetre ? pour un noël ?) mais il n'empêche que dès qu'on en parle j'ai un sursaut.
Quand j'étais gamin, Dark Crystal c'était ma valeur étalon ; je comparais tout et tout le monde aux mystiques ou à tel personnage. "C'est très skeksès ce qu'il fait là". Alors j'ai toujours peur de le revoir que cette magie là d'avoir mis autant de choses dans ce film ne s’évapore ou ne soit tout simplement anéanti à la revoyure.
Alors que je suis incapable de raconter l'histoire pour n'y avoir pas vraiment compris grand chose à l'époque sinon que j'avais été bouleversé par les mouvements un peu rigides des marionnettes. Un truc dont je me souviens surtout c'était d'être tombé sur une photo de tournage (mais je n 'arrive pas à retrouver exactement celle-là qui) et avoir pensé "han ce que j'aimerais avoir cette taille là et juste faire une grande balade à travers les décors". j'avais l'impression que c'était possible, qu'on pouvait s'y installer tellement ça avait l'air tangible, tellement là.
Merci Careful pour les liens. Les dessins de production sont superbes, personne ne les a jaamis publié ?
Quant à la musique, je la trouve plutôt chouette celle de Djawadi c'est le gars qui avait fait la musique du premier Iron Man un truc un peu rock, un peu dissonant qui était vraiment bien (bazardé ensuite pour du classico-hollywood de merde si mes souvenirs sont bons, faudrait demander à Woot').
Quant au thème du générique de Game of thrones c'est dangereux, ça reste dans la tête. Très entêtant.
Enfin pour en revenir à la démesure du gars, Jim Henson était un grand cinglé. Il nous a laissé un nombre de scénaris absolument ahurissants jamais produit ou développés parce que souvent impossible à filmer ou trop cher (à l'époque point de CGI). Récemment archaia en a adapté un en BD avec le génial Ramon Perez :
Délire purement 70's nonsensic, absolument inintelligible qui aurait probablement fait un film atroce très empreint de cartoon et de slapstik.
En ce qui me concerne j'ai le problème inverse au tien, je l'ai vu tout gamin et depuis je rêve de le revoir (si possible sur grand écran - chacun son fétichisme) mais n'ose pas.
Le pire c'est que je l'ai vu en Noir et en Blanc sur une petite télévision très crappy. Vous dit pas tout ce que j'ai du loupé des décors, maquettes, et tutti quanti.
J'avais été traumatisé en bien par le film, en larmes pendant quasiment J'ai bien du cauchemarder une centaine de fois le film. C'était un peu comme une drogue, j'avais la version bootleg de ça
Bon en vrai je romantise un peu, je l'ai revu depuis une fois en couleur et à la télé aussi (arte pitetre ? pour un noël ?) mais il n'empêche que dès qu'on en parle j'ai un sursaut.
Quand j'étais gamin, Dark Crystal c'était ma valeur étalon ; je comparais tout et tout le monde aux mystiques ou à tel personnage. "C'est très skeksès ce qu'il fait là". Alors j'ai toujours peur de le revoir que cette magie là d'avoir mis autant de choses dans ce film ne s’évapore ou ne soit tout simplement anéanti à la revoyure.
Alors que je suis incapable de raconter l'histoire pour n'y avoir pas vraiment compris grand chose à l'époque sinon que j'avais été bouleversé par les mouvements un peu rigides des marionnettes. Un truc dont je me souviens surtout c'était d'être tombé sur une photo de tournage (mais je n 'arrive pas à retrouver exactement celle-là qui) et avoir pensé "han ce que j'aimerais avoir cette taille là et juste faire une grande balade à travers les décors". j'avais l'impression que c'était possible, qu'on pouvait s'y installer tellement ça avait l'air tangible, tellement là.
Merci Careful pour les liens. Les dessins de production sont superbes, personne ne les a jaamis publié ?
Quant à la musique, je la trouve plutôt chouette celle de Djawadi c'est le gars qui avait fait la musique du premier Iron Man un truc un peu rock, un peu dissonant qui était vraiment bien (bazardé ensuite pour du classico-hollywood de merde si mes souvenirs sont bons, faudrait demander à Woot').
Quant au thème du générique de Game of thrones c'est dangereux, ça reste dans la tête. Très entêtant.
Enfin pour en revenir à la démesure du gars, Jim Henson était un grand cinglé. Il nous a laissé un nombre de scénaris absolument ahurissants jamais produit ou développés parce que souvent impossible à filmer ou trop cher (à l'époque point de CGI). Récemment archaia en a adapté un en BD avec le génial Ramon Perez :
Délire purement 70's nonsensic, absolument inintelligible qui aurait probablement fait un film atroce très empreint de cartoon et de slapstik.
DB- Messages : 1528
Re: Dark Crystal (Jim Henson/Frank Oz - 1982)
DB a écrit:
[...]
Quant au thème du générique de Game of thrones c'est dangereux, ça reste dans la tête. Très entêtant.
[...]
Je trouve aussi.
Et ça me rappelle que j'ai sagement attendu que la saison 3 s'égrène, pour pouvoir me farcir tout ça en deux ou trois nuit marathon de la mort (où on achève bien les chevaux), et qui m'exonèreront bien plaisamment de mes forces excédentaires.
Je retarde délicieusement ce moment, mais ça va tomber, là, je le sens bien...
Invité- Invité
Re: Dark Crystal (Jim Henson/Frank Oz - 1982)
Baudouin II de Barvaux a écrit:DB a écrit:
[...]
Quant au thème du générique de Game of thrones c'est dangereux, ça reste dans la tête. Très entêtant.
[...]
Je trouve aussi.
Et ça me rappelle que j'ai sagement attendu que la saison 3 s'égrène, pour pouvoir me farcir tout ça en deux ou trois nuit marathon de la mort (où on achève bien les chevaux), et qui m'exonèreront bien plaisamment de mes forces excédentaires.
Je retarde délicieusement ce moment, mais ça va tomber, là, je le sens bien...
Je l'ai jamais regardé en temps réel la série, j'ai toujours tout récupéré et regardé d'une traite la saison. Je pense que c'est l'une des rares séries à qui ça profite sinon on perd les personnages les situations les lieux non ?
La saison 3 par exemple, il y a un gros ventre mou à un moment avec notamment un récit qui n'avance strictement pas (au sens strict : même décor, mêmes personnages, même situation donnée) de toute la saison. QUand on regarde d'une traite ça se sent moins que si on prend le temps de voir épisode par épisode, semaine par semaine.
Faudrait réfléchir à cette façon de regarder les séries. Est ce que ça change quelque chose ? Qui préfère quelle pratique et pourquoi ?
Balzac ou Dostoïevski en feuilleton, c'est l'enfer non ? Alors que d'une traite on se régale. Quelqu'un a déjà essayé ?
DB- Messages : 1528
Re: Dark Crystal (Jim Henson/Frank Oz - 1982)
je fais tout comme Godard : je prélève des bouts, je vois rarement, je lis rarement, en entier.
Invité- Invité
Re: Dark Crystal (Jim Henson/Frank Oz - 1982)
Ce qui m'avait déjà surprit à l'époque, c'est la pointe de gore du film : la bave, les os brisés, les sécrétions, tout ce qui n'a jamais vraiment existé chez Dysney.
Je ne l'ai vu qu'une fois à sa sortie gamin et je me rappelle avoir plusieurs fois été révulsé, comme on l'est devant une assiette de foi de veau ou un pâté de gélatine.
Je ne l'ai vu qu'une fois à sa sortie gamin et je me rappelle avoir plusieurs fois été révulsé, comme on l'est devant une assiette de foi de veau ou un pâté de gélatine.
Invité- Invité
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