Dark Horse de Todd Solondz
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Dark Horse de Todd Solondz
Aux abris, c'est nullissime ; des archétypes éventés éculés tristes dans un décor pauvre. Une mise en scène sans vraiment aucune bulle pétillante : une seule question : à quoi ça sert ? ( je n'ai pas attendu la fin de ce film repoussoir pour savoir ).
Invité- Invité
Re: Dark Horse de Todd Solondz
J'ai trouvé ça pas mal du tout, un tournant chez Solondz mais la manière caractéristique est toujours là.
Sibelius- Messages : 102
Re: Dark Horse de Todd Solondz
yo vous deux,
Je dirais pas que c'est nullisime mais faut dire quand même que l'on se demande un peu ce qui se passe au juste.
Pareil, je ne pense pas qu'on puisse parler d'"archétypes éventés éculés" mais plutôt d'anti-archétypes, j'ai le sentiment que tout le film est fait "contre". Un peu comme le jeu de Christopher Walken dans le film; il joue contre son image, son personnage d'ordinaire. Il refrène son hystérie, on appelle ça un rôle à contre-emploi d'ailleurs.
La trame narrative du film aussi c'est un truc en contre, en creux toujours. C'est vrai les personnages sont repoussoirs, voire pas du tout dessinés (qui peut franchement comprendre quoi que ce soit du personnage de Miranda) mais je trouve que le personnage principal d'Abe est plutôt émouvant.
Certes, aussi émouvant que peut l’être une grosse loutre ne voulant pas vieillir et bloqué mentalement aux environs des 14 ans et demi (et des poussières). Cet immense loser plutôt antipathique qui passe son temps à enchérir sur des figurines sur internet et à se morfondre sur son sort, c'est une figure de la comédie américaine récente que l'on cherche à rendre aimable, drôle mais là non.
L'univers onirique est peut être la chose la plus réussie même si je trouve qu'il surjoue un peu beaucoup son "coups" de Bienvenue dans l'age ingrat.
Bon ça sauve rien, je sais, je sais.
Je dirais pas que c'est nullisime mais faut dire quand même que l'on se demande un peu ce qui se passe au juste.
Pareil, je ne pense pas qu'on puisse parler d'"archétypes éventés éculés" mais plutôt d'anti-archétypes, j'ai le sentiment que tout le film est fait "contre". Un peu comme le jeu de Christopher Walken dans le film; il joue contre son image, son personnage d'ordinaire. Il refrène son hystérie, on appelle ça un rôle à contre-emploi d'ailleurs.
La trame narrative du film aussi c'est un truc en contre, en creux toujours. C'est vrai les personnages sont repoussoirs, voire pas du tout dessinés (qui peut franchement comprendre quoi que ce soit du personnage de Miranda) mais je trouve que le personnage principal d'Abe est plutôt émouvant.
Certes, aussi émouvant que peut l’être une grosse loutre ne voulant pas vieillir et bloqué mentalement aux environs des 14 ans et demi (et des poussières). Cet immense loser plutôt antipathique qui passe son temps à enchérir sur des figurines sur internet et à se morfondre sur son sort, c'est une figure de la comédie américaine récente que l'on cherche à rendre aimable, drôle mais là non.
L'univers onirique est peut être la chose la plus réussie même si je trouve qu'il surjoue un peu beaucoup son "coups" de Bienvenue dans l'age ingrat.
Bon ça sauve rien, je sais, je sais.
DB- Messages : 1528
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