De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
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Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
Et à l'adresse du pétomane slimfast, qui a le bon goût de n'être jamais drôle, je n'ai dit nulle part que Rosselini était un gros con.
Pour son info, Stromboli est un film que j'apprécie énormément. Ce qui n'empêche en rien que ce soit un objet de réflexion.
Pour son info, Stromboli est un film que j'apprécie énormément. Ce qui n'empêche en rien que ce soit un objet de réflexion.
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Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
et lorsque sans faire exprès tu appuies sur le bouton rec, et que tu laisses tourner la caméra un bout de temps, tu appelles ça comment?
il y a certes cadre, et montage... mais pas de décision il me semble... pourtant quelque chose est figuré, et porte sens. lol
il y a certes cadre, et montage... mais pas de décision il me semble... pourtant quelque chose est figuré, et porte sens. lol
Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
Décision, au sens où je l'entends, n'est pas volonté, mais minimalement "dispositif", production/délimitation d'un cadre ou horizon de vision. La décision, dans ton exemple woot, existe déjà parce qu'existe une caméra, un bouton rec...
Et puis la décision, elle est de deux côtés: celui qui filme, celui qui regarde le film.
Si même l'instance décisionnaire d'une certaine manière manque, comme dans ton exemple, la décision c'est la décision de regarder. Non? lol aussi.
Et puis la décision, elle est de deux côtés: celui qui filme, celui qui regarde le film.
Si même l'instance décisionnaire d'une certaine manière manque, comme dans ton exemple, la décision c'est la décision de regarder. Non? lol aussi.
Dernière édition par jerzy P le Sam 12 Mai 2012 - 14:30, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
enfin je dis ça pour déconner,
puis c'est bon, je vois ce qu'il y a de fort contestable dans cette histoire de cinéma et de réel. j'ai travaillé à démonter toute mon argumentation de 2006, dans un de mes posts précédents.
puis c'est bon, je vois ce qu'il y a de fort contestable dans cette histoire de cinéma et de réel. j'ai travaillé à démonter toute mon argumentation de 2006, dans un de mes posts précédents.
Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
Jerzy a écrit :
Pour son info, Stromboli est un film que j'apprécie énormément. Ce qui n'empêche en rien que ce soit un objet de réflexion.
je suis bien content
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Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
prout!
(exceptionnellement, je disparais jusqu'à tard dans la nuit, à partir de tout de suite. Je ne saurai donc actuellement poursuivre nos passionnants échanges, Slimfastounet. Bise et bye).
(exceptionnellement, je disparais jusqu'à tard dans la nuit, à partir de tout de suite. Je ne saurai donc actuellement poursuivre nos passionnants échanges, Slimfastounet. Bise et bye).
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Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
Eyquem a écrit :
c'est emmerdant, mais on ne peut pas dire le contraire : juste avant "Rome ville ouverte", il réalisait encore, en 42, "L'homme à la croix", un film de propagande sur un prêtre de l'armée se révoltant contre les communistes : "Ce film est dédié à la mémoire des aumôniers militaires tombés dans la croisade contre les mécréants, en défense de la patrie et pour porter la lumière et la justice jusque dans les terres du barbare ennemi" (carton du générique).
Rudolph Thome dont le cinéma doit beaucoup à Rossellini a écrit : le 3° film de guerre de Rossellini a pour sujets " les exploits d'un aumonier italien qui, sur le front russe, lâchaît bientôt sa croix pour le fusil et combattait avec les chemises noires contre les rouges " écrit Georges Sadoul en 1954. Et on sait qu'il na pas vu le filmET ON SAIT QUE TOI NON PLUS.
En 77 à l'occasion de la mort de RR un critique de positif appuie sa condamnation du film exclusivement sur le générique de fin ( que tu cites ). Je passe les détails.
Te voila donc à la fois comme ce critique de positif qui s'appuie exclusivement sur ce carton du générique pour jauger le film ET comme Georges sadoul qui n'a pas vu le film !
Edifiant, non
Dernière édition par slimfast le Sam 12 Mai 2012 - 22:17, édité 1 fois
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Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
Et pour ton édification l'idée du film d'avant Un pilata ritorna ( le 2° des films sur la guerre - la guerre aérienne pour celui-ci ), est venue du fils de Mussolini Vittorio qui en était aussi le producteur. Michelangelo Antonioni a collaboré au scénario donc Antonioni est fasciste. CQFD.
Invité- Invité
Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
Par une nuit obscure je revins dans ma maison tranquille, comme aurait pu dire Handke, et tombai sur cet énoncé énigmatique:
Thome a écrit: [x] ["y"] écrit Sadoul en 1954
Déjà: qui a écrit quoi? Je ne comprends pas. En l'état, cette phrase ne veut absolument rien dire.
Alors distinguons: la confusion conceptuelle, la confusion syntaxique, les confusion des ponctèmes, la confusion dactylographique, la confusion tout court...
slimfast a écrit:
Rudolph Thome dont le cinéma doit beaucoup à Rossellini a écrit : le 3° film de guerre de Rossellini a pour sujets [= x] " les exploits d'un aumonier italien qui, sur le front russe, lâchaît bientôt sa croix pour le fusil et combattait avec les chemises noires contre les rouges " [= y] écrit Georges Sadoul en 1954. Et on sait qu'il na pas vu le filmET ON SAIT QUE TOI NON PLUS.
Thome a écrit: [x] ["y"] écrit Sadoul en 1954
Déjà: qui a écrit quoi? Je ne comprends pas. En l'état, cette phrase ne veut absolument rien dire.
Alors distinguons: la confusion conceptuelle, la confusion syntaxique, les confusion des ponctèmes, la confusion dactylographique, la confusion tout court...
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Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
Sinon, grapillant comme tout le monde des articles sur le net, j'ai consulté celui-ci, apparemment pas très "fan":
http://www.erudit.org/culture/cj1001905/cj1004608/2534ac.pdf
Concernant Antonioni, son fascisme premier, non douteux, ça a avait été discuté, déjà (son article élogieux sur Le Juif Süss, notamment):
http://cinoque.blogs.liberation.fr/waintrop/2008/07/antonioni-posit.html
http://www.erudit.org/culture/cj1001905/cj1004608/2534ac.pdf
Concernant Antonioni, son fascisme premier, non douteux, ça a avait été discuté, déjà (son article élogieux sur Le Juif Süss, notamment):
http://cinoque.blogs.liberation.fr/waintrop/2008/07/antonioni-posit.html
Invité- Invité
Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
Je ne vois pas ce que tu essaies de démontrer, là.slimfast a écrit:Eyquem a écrit :
c'est emmerdant, mais on ne peut pas dire le contraire : juste avant "Rome ville ouverte", il réalisait encore, en 42, "L'homme à la croix", un film de propagande sur un prêtre de l'armée se révoltant contre les communistes : "Ce film est dédié à la mémoire des aumôniers militaires tombés dans la croisade contre les mécréants, en défense de la patrie et pour porter la lumière et la justice jusque dans les terres du barbare ennemi" (carton du générique).
Rudolph Thome dont le cinéma doit beaucoup à Rossellini a écrit : le 3° film de guerre de Rossellini a pour sujets " les exploits d'un aumonier italien qui, sur le front russe, lâchaît bientôt sa croix pour le fusil et combattait avec les chemises noires contre les rouges " écrit Georges Sadoul en 1954. Et on sait qu'il na pas vu le filmET ON SAIT QUE TOI NON PLUS.
En 77 à l'occasion de la mort de RR un critique de positif appuie sa condamnation du film exclusivement sur le générique de fin ( que tu cites ). Je passe les détails.
Te voila donc à la fois comme ce critique de positif qui s'appuie exclusivement sur ce carton du générique pour jauger le film ET comme Georges sadoul qui n'a pas vu le film !
Edifiant, non
J'ai vérifié à différentes sources ce qui se disait sur ce film, ça m'a suffi ; faut pousser loin la mauvaise foi pour croire que les cinéastes italiens, avant 1943, pouvaient sortir des films de guerre qui ne soient pas de propagande fasciste.
Quant à Antonioni, ton raisonnement par l'absurde ne m'apprend rien ; il a déjà été question de cette période, par exemple dans le numéro spécial des Cahiers, à sa mort.
Enfin bref.
Derechef, il s'agit pas de démontrer que Rossellini ou Antonioni sont des nullités fascistes.
Tu lisais pas la biographie de Rossellini par Gallagher il y a quelque temps ? Il en disait quoi, de cette période ?
Eyquem- Messages : 3126
Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
Pour repasser un pantalon, on commence par l'intérieur, mais dans le cas d'une chemise, ça sert bien à rien (je crois que je viens de découvrir que les ralonges meurent aussi)?
Invité- Invité
Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
surtout si elle est noire, car alors, on risque de laisser des marques de calcaire.Pour repasser un pantalon, on commence par l'intérieur, mais dans le cas d'une chemise, ça sert bien à rien
Eyquem- Messages : 3126
Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
Je me rends compte qu'il est beaucoup plus difficile de faire la rayure du dos sur modèle rayé que sur un modèle uni. Le fascisme l'avait d'ailleurs bien compris.
Invité- Invité
Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
(Le cinéma est de droite, sauf pour les films de l'Italie de 1942 qu'on a pas vu.)
Invité- Invité
Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
Ainsi cette merveille méconnue de Rosselini, honteusement diffamée par Sadoul (qui était stalinien), subtile bulle pré-néoréalistes et post-qualunquiste: "Suivez-moi, la Terre est Ronde", où l'abbé Giovanni profite d'un déraillement d'un train hôpital pour faire défection à l'armée allemande et paye sa tournée à Nestor Makhno et Staline dans une aubette sur les bords de la Volga. Ils arriveront à la conclusion que "les communistes croient aussi à quelque chose" avant de repartir les uns à pied, les autres en cheval et le dernier en tracteur. Le message était transparent et le jour de sa sortie 15 maquis se sont formés en Toscane et dans le Piémont, avant qu'il ne soit interdit le lendemain. Rosselini, grillé aux yeux du régime après ce demi-succès, devra travailler un temps comme agent immobilier, mais aura sa revanche avec "Rome Ville Ouverte" et son audience internationale.
Invité- Invité
Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
devra travailler un temps comme agent immobilier
lol
lol
Invité- Invité
Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
c'est le début qui me fait marrer : devra travailler.
il est bien connu que Rossellini n'a jamais rien branlé de sa vie.
il est bien connu que Rossellini n'a jamais rien branlé de sa vie.
Invité- Invité
Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
mon pauvre Tony, tu croyais avoir la science, et puis finalement c'est la connerie mais infuse que tu as.
Invité- Invité
Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
Eyquem a écrit :
Tu lisais pas la biographie de Rossellini par Gallagher il y a quelque temps ? Il en disait quoi, de cette période ?
si mais c'est une somme que j'ai lue en diagonale et que je n'achète pas vu le prix.
je ne me suis pas précipité sur cette période qui ne m'intéresse pas et Gallagher non plus je crois.
je ne vois pas en quoi ça pouvait m'intéresser pour Stromboli
mais le voyez sûrement, vous qui êtes dans la vindicte après Borges du reste qui donne le la : "n'oublions pas que Rossellini est un fasciste".
non c'est sûr à chaque fois que je vois un film de Rossellini je ne pense qu'à ça !
Invité- Invité
Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
[quote="slimfast"]
hi slimfast;
aucune vindicte, de la logique dans la discussion; je rappelle le schéma : je réponds à jerzy sur un point, celui du partage (disons réactionnaire mis en scène par le film dans l'opposition entre la fille et les habitants de l'île;) je dis ok, mais en même temps cette fille, cette citadine, s'est compromise avec les nazis...etc, ensuite, je rajoute, parce que les choses ne sont pas aussi simples : n'oublions pas que RR fut fasciste, et plus loin encore je rappelle que la première théorie-défense de ce qui deviendra le néoréalisme a été écrite par un journaliste fasciste convaincu; par là, on retrouve la première position : le soupçon à l'égard du partage... comme dirait Heidegger, nous sommes dans un cercle, mais il ne faut pas le dire vicieux; on ne tourne pas en rond; quand on rencontre un cercle, c'est une fête pour la pensée.
tout le monde ici, je crois, aime les films de RR
mais le voyez sûrement, vous qui êtes dans la vindicte après Borges du reste qui donne le la : "n'oublions pas que Rossellini est un fasciste".
hi slimfast;
aucune vindicte, de la logique dans la discussion; je rappelle le schéma : je réponds à jerzy sur un point, celui du partage (disons réactionnaire mis en scène par le film dans l'opposition entre la fille et les habitants de l'île;) je dis ok, mais en même temps cette fille, cette citadine, s'est compromise avec les nazis...etc, ensuite, je rajoute, parce que les choses ne sont pas aussi simples : n'oublions pas que RR fut fasciste, et plus loin encore je rappelle que la première théorie-défense de ce qui deviendra le néoréalisme a été écrite par un journaliste fasciste convaincu; par là, on retrouve la première position : le soupçon à l'égard du partage... comme dirait Heidegger, nous sommes dans un cercle, mais il ne faut pas le dire vicieux; on ne tourne pas en rond; quand on rencontre un cercle, c'est une fête pour la pensée.
tout le monde ici, je crois, aime les films de RR
Borges- Messages : 6044
Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
peut être, espérons-le.
Invité- Invité
Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
"espérons-le".
Pourquoi "espérons-le"? Et "espérons-le" pour qui, au juste?
Si ce n'était pas le cas, nous serions "à plaindre", peut-être? Déchus de l'humanité, méprisables, condamnés à ne pas pouvoir ressentir le cinéma?
"J'espère pour vous que vous aimez ça": une des phrases les plus horribles qui soit. Un peu comme "bonne chance"...
Pourquoi "espérons-le"? Et "espérons-le" pour qui, au juste?
Si ce n'était pas le cas, nous serions "à plaindre", peut-être? Déchus de l'humanité, méprisables, condamnés à ne pas pouvoir ressentir le cinéma?
"J'espère pour vous que vous aimez ça": une des phrases les plus horribles qui soit. Un peu comme "bonne chance"...
Invité- Invité
Re: De la confusion conceptuelle érigée au rang de bel art (de la ratiocination permanente) - suivi de petites fugues...
non c'est pas ça c'est pour la place qui est la leur malgré le passé trouble de RR
Invité- Invité
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