vos séquences de bagnole(s) favorites au cinéma (ou vos films)
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Re: vos séquences de bagnole(s) favorites au cinéma (ou vos films)
il y a beaucoup de voitures dans A bout de souffle puisque Poiccard fait profession d'en voler mais la meilleure scène est pour moi celle du taxi qu'houspille Belmondo.
la scène plutôt pas mal en elle-même vaut surtout pour le jump cut pratiqué par Godard, fragmentant et contractant la continuité narrative donnant une impression syncopée très rapide.
la scène plutôt pas mal en elle-même vaut surtout pour le jump cut pratiqué par Godard, fragmentant et contractant la continuité narrative donnant une impression syncopée très rapide.
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Re: vos séquences de bagnole(s) favorites au cinéma (ou vos films)
https://www.youtube.com/watch?v=YEbWQnHMclM&feature=fvsr
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Re: vos séquences de bagnole(s) favorites au cinéma (ou vos films)
Vous m'faites rire avec vos grosses ricaines phalliques...
lorinlouis- Messages : 1691
Re: vos séquences de bagnole(s) favorites au cinéma (ou vos films)
http://stapledesign.com/2011/08/a-gift-from-roberto/
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Re: vos séquences de bagnole(s) favorites au cinéma (ou vos films)
https://www.youtube.com/watch?v=TmM5ZAGCL-U
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Re: vos séquences de bagnole(s) favorites au cinéma (ou vos films)
je n'arrive pas à trouver la poursuite en voiture à la fin de Side Street / Rue de la Mort d'Anthony Mann
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Re: vos séquences de bagnole(s) favorites au cinéma (ou vos films)
slimfast a écrit:http://stapledesign.com/2011/08/a-gift-from-roberto/
Dans "Sonate d'automne" de Bergman, le personnage de Leonard (le compagnon d'Ingrid Bergman dans le film) est en quelque sorte un renvoi à Rossellini mort quelques mois avant le tournage. Dans une scène, Ingrid Bergman se demande quel cadeau elle pourrait bien faire à sa fille avec l'argent hérité après la mort de Leonardo. Elle pense à une voiture, "mieux que la Mercedes".
Dr. Apfelgluck- Messages : 469
Re: vos séquences de bagnole(s) favorites au cinéma (ou vos films)
Dans" Sauve qui peut (la Vie)" il y a une inattendue McLaren M28 (une F1 contemporaine au film, le genre de chose qui doit coûter assez cher à déplacer) qui fait un départ canon derrière Nathalie Baye, dans le parking de la gare de Nyon. La scène est à vrai dire peu compréhensible, peut-être que la F1 est opposée au vélo qu'utilise Denise (aller lentement dans la montagne, avec sa propre force, vaut mieux que faire du 300 km/h sur une seule rue). Le vélo est montré pendant 10 minutes, parfois au ralenti, tandis que la F1 n'est présente que sur 10 secondes. A cette époque les F1 avaient encore un démarreur. Il y a une rime visuelle, un peu plus tard dans un plan nocturne on voit qu'un gratte ciel de Genève ou de Lausanne est coiffé du fameux logo Marlboro des F1 de époque.
(tout comme au début de 'Soigne ta Droite' il y a une assez drôle scène de slapstick de Godard himself à propos de l'impossibilité de monter dans une Ferrari 328, sans se tordre le dos ou bien devoir plonger dans du métal et du verre (scène plus facile à comprendre: l'inutile coûte cher, l'argent est masochiste, le confort est ce qu'il faut être assez riche pour pouvoir vendre contre du pouvoir ). Le garage où la scène est filmée a des éléments aérodynamiques de Ferrari 312 pendus au mur (une F1 du début des années 70 de l'époque de Jacky Ickx et Clay Regazzoni -qui était Suisse d'ailleurs-, devant valoir très chèr), à mi chemin exact entre du Yves Klein et un trophée de chasse d'Oncle proprétaire ou investisseur en Afrique.
Sinon la scène d'autoroute de Kinatay est très impressionnante. Là aussi des affects qui tiennent en effet à l'enfance se réveillent, alors que le contexte du film est hors-norme, et une barre de péage devient la porte de l'enfer et la sortie de la société (parfois le fait de dériver en voiture dans une ville lointaine réveille ce type d'affect, dans la vraie vie), .
Dans "Scènes de la vie Conjugale", le personnage d'Erland Josephson devient touchant à partir du moment où il descend d'un échelon dans la gamme Volvo (il jouissait trop de conduire un break familial en célibataire, et souffre mal de ne pas pouvoir conduire une petite P544 en chef de famille). La voiture est d'ailleurs le seul endroit où le couple ne s'engueule pas.
(tout comme au début de 'Soigne ta Droite' il y a une assez drôle scène de slapstick de Godard himself à propos de l'impossibilité de monter dans une Ferrari 328, sans se tordre le dos ou bien devoir plonger dans du métal et du verre (scène plus facile à comprendre: l'inutile coûte cher, l'argent est masochiste, le confort est ce qu'il faut être assez riche pour pouvoir vendre contre du pouvoir ). Le garage où la scène est filmée a des éléments aérodynamiques de Ferrari 312 pendus au mur (une F1 du début des années 70 de l'époque de Jacky Ickx et Clay Regazzoni -qui était Suisse d'ailleurs-, devant valoir très chèr), à mi chemin exact entre du Yves Klein et un trophée de chasse d'Oncle proprétaire ou investisseur en Afrique.
Sinon la scène d'autoroute de Kinatay est très impressionnante. Là aussi des affects qui tiennent en effet à l'enfance se réveillent, alors que le contexte du film est hors-norme, et une barre de péage devient la porte de l'enfer et la sortie de la société (parfois le fait de dériver en voiture dans une ville lointaine réveille ce type d'affect, dans la vraie vie), .
Dans "Scènes de la vie Conjugale", le personnage d'Erland Josephson devient touchant à partir du moment où il descend d'un échelon dans la gamme Volvo (il jouissait trop de conduire un break familial en célibataire, et souffre mal de ne pas pouvoir conduire une petite P544 en chef de famille). La voiture est d'ailleurs le seul endroit où le couple ne s'engueule pas.
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