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Message par Invité Ven 22 Avr 2011 - 16:05

code source de Duncan Jones; les premiers plans généraux sont assez jolis, en série, accompagnés d'une musique évoquant pompeusement Hermann, géométrisation de l'espace, ensemble de lignes et de motifs structurant la réalité, un peu à la manière d'un jeu vidéo en 3d, les décors sont au diapason, très nets. C'est peut-être la raison pour laquelle les images de synthèses (assez discrètes) ne choquent pas, textures parmi d'autres collant à un réel mathématisé.
Plus conséquent que Déjà vu de Scott, le retour avant la catastrophe est un refuge en perdition, qui trouble l'identité du protagoniste et questionne la position du spectateur américain face à son double de l'autre côté de la vitre ou du miroir, son autre soi, l'iconique soldat américain, mort en Afghanistan, en quel nom? _quel est son nom_, qui revient le hanter.
Étrangement, les situations, un soldat en sursis piégé à l'intérieur d'un module et obligé d'agir pour sauver ses fesses et celles des autres_ à l'intérieur d'une mégalopole_ ressemblent à un jeu sorti récemment, Crysis 2 lol (en sus des petites morts à répétition).
Mais Il y a plein de petits détails, très beaux _ une main délicate devant une vitre à l'intérieur d'une cabine alors que l'explosion d'un wagon survient à l'extérieur, à peine une seconde_ .
Mais la fin en forme de Happy end dissipe la raideur, la droiture, le côté rectiligne de la démonstration; un feuillage d'arbre masquant des buildings, non plus géométrique mais fractal, une œuvre architecturale toute en arrondis et parois réfléchissantes qui déforme les perspectives, déploient les possibilités virtuelles des mondes, des consciences, des identités; à moins que ce ne soit qu'une projection factice; je me demande.

Sinon la lecture de l'encinéclopédie de l'intrépide cinéaste Paul Vecchiali, la lecture de ces notices poétiques et chaloupées, dévoilement d'un monde d'avant le monde, d'avant la nouvelle vague, un eden inconnu ou ignoré, m'a instillé le désir de regarder en face quelques cinéastes, Autant-Lara, Baroncelli, Bernard, Bernard-Deschamps (j'en suis à la lettre B); en premier lieu, à la source, un autre film hanté, Sylvie et le fantôme.


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Message par Eyquem Mer 27 Avr 2011 - 12:18

erwan a écrit:code source de Duncan Jones; les premiers plans généraux sont assez jolis, en série, accompagnés d'une musique évoquant pompeusement Hermann, géométrisation de l'espace, ensemble de lignes et de motifs structurant la réalité, un peu à la manière d'un jeu vidéo en 3d, les décors sont au diapason, très nets. C'est peut-être la raison pour laquelle les images de synthèses (assez discrètes) ne choquent pas, textures parmi d'autres collant à un réel mathématisé.
Plus conséquent que Déjà vu de Scott, le retour avant la catastrophe est un refuge en perdition, qui trouble l'identité du protagoniste et questionne la position du spectateur américain face à son double de l'autre côté de la vitre ou du miroir, son autre soi, l'iconique soldat américain, mort en Afghanistan, en quel nom? _quel est son nom_, qui revient le hanter.
Étrangement, les situations, un soldat en sursis piégé à l'intérieur d'un module et obligé d'agir pour sauver ses fesses et celles des autres_ à l'intérieur d'une mégalopole_ ressemblent à un jeu sorti récemment, Crysis 2 lol (en sus des petites morts à répétition).
Mais Il y a plein de petits détails, très beaux _ une main délicate devant une vitre à l'intérieur d'une cabine alors que l'explosion d'un wagon survient à l'extérieur, à peine une seconde_ .
Mais la fin en forme de Happy end dissipe la raideur, la droiture, le côté rectiligne de la démonstration; un feuillage d'arbre masquant des buildings, non plus géométrique mais fractal, une œuvre architecturale toute en arrondis et parois réfléchissantes qui déforme les perspectives, déploient les possibilités virtuelles des mondes, des consciences, des identités; à moins que ce ne soit qu'une projection factice; je me demande.
Ca faisait longtemps que j'avais pas pris autant de plaisir à un film de ce genre. Beaucoup aimé toute la première partie, la mise en place, aussi astucieuse que légère (faut dire que je n'avais rien vu ni lu auparavant, pour pas gâcher) ; en tout cas, c'est beaucoup plus ludique qu'Inception, par exemple, où on n'avait jamais le sentiment de jouer mais seulement de passer son temps à lire la règle du jeu. Là, le scénario se contente de sortir deux trois mots compliqués de son chapeau : "mécanique quantique... calcul parabolique...". C'est un Sésame qui m'a paru amplement suffisant pour accepter de croire au jeu. J'aime bien quand ce genre de film ne perd pas trop de temps à motiver ce qu'il y a d'arbitraire dans son récit ; c'est un peu comme le coup du chapeau dans "The adjustement bureau" : puisque le jeu implique une grande part de gratuité, autant que le récit donne les gages de vraisemblance les plus simples, les plus économes.

Là-dessus, dans Source code, y a en plus quelques scènes, quelques images tout à fait poignantes, celles où le héros par exemple renonce à être le héros, pour accepter la part répétitive de l'existence.
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Message par Borges Mer 27 Avr 2011 - 13:33

celles où le héros par exemple renonce à être le héros, pour accepter la part répétitive de l'existence.

Cette "idéologie" : on la retrouve dans quelques films récents

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Message par Eyquem Mer 27 Avr 2011 - 14:14

Dans le film, c'est justement au moment où le héros accepte sa mort pour s'abandonner au jeu gratuit de l'existence, dans ce qu'il a de répétitif, que les choses se débloquent, recommencent, et que le héros se découvre la capacité de créer, littéralement, un monde nouveau.
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Message par Largo Dim 8 Mai 2011 - 20:42

Hello there,

Fidèle à vos avis avisés, je suis allé voir et ça a été plutôt une bonne surprise en effet.

Par contre je comprends pas à quel moment tu fais référence, Eyquem :

[la scène] où le héros par exemple renonce à être le héros, pour accepter la part répétitive de l'existence.

J'avais l’impression que le type se résignait à chaque fois : on l'envoie au charbon, bon gré mal gré, et il a pas tellement le choix, même s'il s'octroie quelques parenthèses de liberté (le rapport à son père, notamment, censé soutirer quelques larmes au spectateurs, notamment de l'autre côté de l'Atlantique, je suppose).

A la fin, il assume complètement son rôle de héros en voulant sauver les passagers du train. Fin tout à fait superflue (comme souvent) qui en rajoute une couche et qui ouvre des possibles (des possibles positifs, des possibilités de futures happy end on va dire) dont le film n'avait, il me semble pas besoin. Le fait que sa mort, comme celles des passagers du train, était considérée comme inéluctable, déjà actée, c'était un point de départ assez fort je trouve : un film policier fantastique dont le suspens se joue uniquement entre des protagonistes "déjà-morts" quoiqu'il arrive. La fin rompt avec cela et c'est dommage.

Ce qui m'a le plus plu au final, je crois, ce sont ces 8 minutes inlassablement recommencées, et avec elles, le plaisir de deviner comment vont se déplier de nouveaux enjeux, de nouvelles "missions", à l'intérieur du même enchaînement de faits. Quelque chose comme Le Crime de l'Orient Express à la manière des Exercices de style de Queneau... Mais...Le tout repeint aux couleurs des blockbusters les plus banals. Ah, ces couleurs froides, bleutées, ces kilomètres de lignes métalliques et ces jeux de transparences partout...triste esthétique uniforme et indifférenciée censée faire "futuriste" tout en restant fidèle aux canons de l'époque. Dans 30 ans, tout cela paraîtra bien désuet.

Le réalisateur (fils de Bowie au passage) est anglais, mais son film est tout ce qu'il y a de plus américain. Le terroriste est peut-être un petit blanc obsédé par la fin du monde ou quelque chose dans ce goût-là, ses explications ne sont pas très claires, mais l'obsession de l'attentat reste prégnante. L'obsession de l'explosion qui viendra interrompre les petites séductions entre collègues, la douceur d'une journée comme une autre...L'insouciance travailleuse des honnêtes travailleurs en costard : cet état d'innocence inviolée, "pré-9/11" qu'ils ont tous l'air de vouloir retrouver coûte que coûte et qui ressurgit à la fin comme une bouffée nostalgique, comme le souvenir d'un jardin d'Eden où les buildings auraient remplacé les arbres.

De l'horizontalité des rails à la verticalité des tours il n'y a qu'un pas et ce pas nous ramène forcément à "l'événement" du 21 siècle. Cela ne se joue pas tant dans le rapport à la hauteur mais plutôt dans la trajectoire, la circulation, (le train explose au moment où il croise un train de marchandise), d'où ces panoramiques en hélico au début, parcourant les voies ferroviaires et routières comme autant de flux sanguins qui font battre le coeur des mégalopoles.

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Message par Largo Dim 8 Mai 2011 - 20:54

Pour revenir au titre, je sais pas à quoi ça vous fait penser cette histoire de "Source Code", mais dans le film, comme dit Eyquem, on y comprend pas grand chose et en fait, on s'en fout un peu, c'est vrai. Le code source en informatique, du point de vue du néophyte, je le vois un peu comme un genre d'ADN, un genre de code régissant les actions et les possibilités de la machine ou du logiciel.

Si on suit la logique du film, ce que cherche à faire le personnage, ce serait la modification de l'ADN, du code du réel pour "récupérer des données perdues", réparer le système corrompu par l'intrusion du virus (virus informatique qui s'apparente ici à la figure classique du terroriste. Du reste, ces dernières années, on a eu vite faite d'assimiler l'hacktiviste du net à un pirate puis à un terroriste. Heureusement que Wikileaks et le mouvement Anonymous, qui a soutenu les révolutions arabes, sont venus brouiller un peu les cartes des idées reçues)
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Message par Largo Dim 8 Mai 2011 - 21:03

NB:

Source code (Duncan Jones, 2011) .source-code-acteurs_m

Jake Gyllenhaal et Michelle Monaghan sont aussi charmants qu'insipides, jouant le jeu de La Jetée passée au filtre de la bluette made in United States. De jolis visages qui offrent aussi peu d'aspérités que possibles...Pour un maximum d'identification du spectateur ?
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Message par Eyquem Lun 9 Mai 2011 - 17:16

'soir Largo,
Par contre je comprends pas à quel moment tu fais référence, Eyquem :
[la scène] où le héros par exemple renonce à être le héros, pour accepter la part répétitive de l'existence
Eh bien, dans mon souvenir, à la fin, il y retourne en sachant que c'est pour du beurre. Il veut re-répéter les 8 minutes, pour rien - puisqu'on n'a pas cessé de lui dire que la catastrophe avait eu lieu, et qu'il ne pourrait strictement rien y faire, il ne pourrait pas faire que ça n'ait pas eu lieu.

La dernière fois, c'est la fois de plus qui se distingue de toutes les autres.
Jusque là, il tentait d'atteindre quelque chose (la bombe, etc) mais en trichant, c'est-à-dire en multipliant les essais, jusqu'à ce qu'à ce qu'il obtienne le résultat escompté. Il était comme un joueur de dés, un joueur de 421 disons, qui relançait les dés jusqu'à ce qu'ils tombent sur la combinaison voulue, sur le 421 voulu. Mais ça, c'est de la triche, c'est pas du jeu. On ne peut lancer les dés qu'une fois, si on joue vraiment.

A la fin, c'est ce qu'il fait : il lance les dés, en se disant que c'est la seule fois, le coup unique. Et c'est dans ce jet unique que tout se met en place : c'est une répétition (mais unique) et tout recommence (en revenant).


Laughing C'est-y pas plus clair, c'te fois-ci !
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Message par Largo Lun 9 Mai 2011 - 20:40

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Message par Eyquem Lun 9 Mai 2011 - 21:29

Largo a écrit:De l'horizontalité des rails à la verticalité des tours il n'y a qu'un pas
C'est moins l'horizontalité que la rectitude des rails qui est frappante, parce qu'elle s'oppose, en principe, à l'idée de bifurcations. Un train, ça ne s'égare pas, ça ne dévie pas de sa trajectoire ; ça avance tout droit - et ce qui est amusant, dans le film, c'est justement que le récit, lui, ne cesse pas de bifurquer, de dévier, de s'égarer. C'est le temps lui-même, qui est une ligne droite, mais une ligne qui fourche, toute nouée d'aiguillages qui fusent dans toutes les directions possibles.
C'est comme dans les Fictions de Borges - "La mort et la boussole", où il est question d'un labyrinthe redoutable, où tous s'égarent, et qui se compose d'une seule ligne droite ; ou bien "Le jardin aux sentiers qui bifurquent", où le temps est lui-même le labyrinthe, une trame : "cette trame de temps qui s'approchent, bifurquent, se coupent ou s'ignorent pendant des siècles, embrasse toutes les possibilités. Nous n'existons pas dans la majorité de ces temps ; dans quelques-uns vous existez et moi pas ; dans d'autres, moi et pas vous ; dans d'autres, tous les deux"...

C'est la réponse de Borges à Leibniz : la ligne droite comme force du temps, comme labyrinthe du temps, est aussi la ligne qui bifurque et ne cesse de bifurquer, passant par des présents incompossibles, revenant sur des passés non-nécessairement vrais.
(L'Image-temps, p.171)


Dernière édition par Eyquem le Lun 9 Mai 2011 - 21:43, édité 1 fois
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Message par Largo Lun 9 Mai 2011 - 21:40

C'est le temps lui-même, qui est une ligne droite, mais une ligne qui fourche, toute nouée d'aiguillages qui fusent dans toutes les directions possibles.

Oui, plus que le labyrinthe, s'il faut filer la métaphore, on peut voir le film comme un récit-train qui se retrouverait à l'embranchement non pas de deux voies différentes mais d'une infinité. Au réalisateur ensuite de tous les explorer comme un enfant ramasse son train électrique après un accident de Lego pour imaginer une autre suite à son histoire.

Il y a en tout cas quelque chose de très ludique dans ce canevas, un véritable exercice de style.
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Message par Eyquem Lun 9 Mai 2011 - 22:48

Autre chose : le film dit assez dans quel contexte il s'inscrit : c'est celui du terrorisme, des attentats, de la guerre en Afghanistan, comme tu le rappelles, même si on peut regarder le film en s'en foutant un peu, et en prenant ça pour un décor nécessaire au thriller, une convention sans importance.

La technique du "Source code" a d'abord un motif policier : il s'agit de démasquer les terroristes, déjouer des attentats, par la manière douce, c'est-à-dire en fait sans violence et sans torture : on met un mourant dans une boîte, un mort dans une autre, on branche des fils d'une boîte à l'autre, et grâce à une espèce de rayonnement fossile du monde passé qu'on enregistre sur une clé USB et qu'on passe en boucle sur RealPlayer, on est capable de dévoiler dans le présent ce qui se trame de sombres machinations meurtrières. C'est sans douleur et c'est rudement pratique ; comme dit le chef de l'unité spéciale, c'est une vraie avancée dans les méthodes antiterroristes, parce que non seulement ça marche, les terroristes sont arrêtés au moment où ils chargent leur fourgonnette d'explosifs, mais surtout on n'a plus besoin de recourir aux bonnes vieilles méthodes du waterboarding.

Le sort est assez ironique pour que le film sorte juste au moment où l'actualité nous rappelle que les terroristes, dans les faits, finissent plutôt une balle dans la tête.

C'est-à-dire qu'on pourrait très bien reprocher au film son optimisme benoît : il y a tout un tas de mondes possibles, mais celui-ci est le meilleur : tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Grâce aux bidouillages du Source code, il n'y a plus d'attentats ; les terroristes ne sont plus torturés ; il n'y a plus de suspects mais un partage net entre les bons et les mauvais, qui sont tout de suite repérés et neutralisés, sans violence.
Well... ça va parce que c'est du cinéma, mais dans les faits, ça se passe pas tout à fait comme ça. Il faut peut-être s'en souvenir.


Puisqu'on parlait de Leibniz, on pourrait parler de Voltaire, qui s'était pas mal moqué de cet optimisme du meilleur monde possible dans "Candide", en le minant d'attaques de Bulgares, de tremblements de terre, de bûchers, et de petites véroles, histoire de rappeler ce qu'il en est vraiment du meilleur des mondes.

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Message par gertrud04 Mer 11 Mai 2011 - 8:53

Hello,

J’y suis allé hier soir sur vos conseils et franchement, je n’ai pas trouvé ça très palpitant surtout quand je repense à l’originalité de Moon. Pourtant sur le papier, ce croisement entre Johnny s’en va t’en en guerre et un récit de Philip K Dick était plutôt séduisant.

Eyquem dit « Là, le scénario se contente de sortir deux trois mots compliqués de son chapeau : "mécanique quantique... calcul parabolique...". C'est un Sésame qui m'a paru amplement suffisant pour accepter de croire au jeu. J'aime bien quand ce genre de film ne perd pas trop de temps à motiver ce qu'il y a d'arbitraire dans son récit ; ». J’ai trouvé justement que la scène où on nous sert l’explication du source code est trop longue (en rapport avec la durée du film : 1h 30 à peine), le personnage qui la sert n’existe d’ailleurs que pour celle-ci et n’a aucun relief. Et puis l’explication qu’en donne Eyquem à coup de lumière fossile et de real player est tellement plus fun. Wink

D’accord avec Largo quant à l’impression générale qu’il s’agit d’un film formaté selon les bon vieux codes hollywodiens : thriller + mélo + love story + happy end.

Sur un thème proche, la prévention des crimes grâce au voyage dans le temps, il me semble que la noirceur du film de Spielberg « Minority report » était beaucoup plus profonde que la candeur du film de Jones.
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Message par Dr. Apfelgluck Mer 11 Mai 2011 - 13:11

gertrud04 a écrit:

D’accord avec Largo quant à l’impression générale qu’il s’agit d’un film formaté selon les bon vieux codes hollywodiens : thriller + mélo + love story + happy end.

Vous vous attendiez à autre chose sincèrement ? Wink
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