Deauville 2010
Deauville 2010
C'est un peu avec anachronisme que je viens vous parler des films aimés durant ce festival. Anachronisme pour deux raisons : 1) cela paraît très éloigné des discussions actuelles sur le forum 2) le festival perd de plus en plus de son intérêt, et cette édition fut sans doute l'une des plus pauvres de son histoire. Jamais le festival n'a parût aussi essoufflé et incapable de trouver un équilibre.
Le compte rendu de JLL, avec lequel je suis plus au moins d'accord : http://www.cineclubdecaen.com/analyse/festivalducinemaamericaindedeauville2010.htm
Il n'empêche que quels films marquants ont donné un peu d'intérêt à cette édition fastidieuse et répétitive (en quelques mots : conservateur, académisme, formatage,...) :
-Kaboom, et la rétrospective Araki : un style unique, un peu exagéré. Cinéma mineur ?
- Le très émouvant Winter's Bone, auréolé déjà de la récompense suprême à Sundance : à côté de ses facilité (contraste trop facile pour émouvoir, typage sociologique rudimentaire, etc.), le parcours de la jeune anti-héroïne du film laisse un sentiment très fort, entre le désespoir et la force de combattre jusqu'à l'infini. Superbe fin, ouverte, laissant le plus dur à venir.
- 3 Backyards : Un film 100% indépendant qui porte réellement sur le quotidien. J'ai rarement vu un tel film, qui se situe à des années lumières des pseudos films sur le quotidien qu'on nous sert à la pelle. Ici, il y a une "ontologie", un refus total de sombrer dans les clichés de la fiction. 3 backyards détourne tous les possibles, annule la fiction, pour retrouver le monde simple, évident, celui de la réalité de tous les jours. Un très grand film.
- Morning : Pas du tout d'accord avec JLL qui trouve que ce film est hypocrite. Trop cassavetsien sans doute, mais très sensible. Tout le film fonctionne sur la suggestion. On croit que c'est une crise de couple, mais ce n'est pas le cas. Grave erreur : le catalogue du festival a révélé le secret du film dans le synopsis ! Quiconque le lisait avant la projection savait à quoi s'attendre, et donc ne pouvait pas aimer le film ! Je n'ai jamais vu une telle incompétence.
-The myth of american sleepover : Pas assez écrit, trop brouillon, mais honnête.
- Le film de Banksy, Exit throught the gift shop : s'agit-il d'un vrai documentaire ou bien d'un acte contestataire qui remet en question la croyance en l'image ? S'il s'agit d'un faux documentaire, le film est brillant.
Le reste de la programmation n'a aucun intérêt.
Le compte rendu de JLL, avec lequel je suis plus au moins d'accord : http://www.cineclubdecaen.com/analyse/festivalducinemaamericaindedeauville2010.htm
Il n'empêche que quels films marquants ont donné un peu d'intérêt à cette édition fastidieuse et répétitive (en quelques mots : conservateur, académisme, formatage,...) :
-Kaboom, et la rétrospective Araki : un style unique, un peu exagéré. Cinéma mineur ?
- Le très émouvant Winter's Bone, auréolé déjà de la récompense suprême à Sundance : à côté de ses facilité (contraste trop facile pour émouvoir, typage sociologique rudimentaire, etc.), le parcours de la jeune anti-héroïne du film laisse un sentiment très fort, entre le désespoir et la force de combattre jusqu'à l'infini. Superbe fin, ouverte, laissant le plus dur à venir.
- 3 Backyards : Un film 100% indépendant qui porte réellement sur le quotidien. J'ai rarement vu un tel film, qui se situe à des années lumières des pseudos films sur le quotidien qu'on nous sert à la pelle. Ici, il y a une "ontologie", un refus total de sombrer dans les clichés de la fiction. 3 backyards détourne tous les possibles, annule la fiction, pour retrouver le monde simple, évident, celui de la réalité de tous les jours. Un très grand film.
- Morning : Pas du tout d'accord avec JLL qui trouve que ce film est hypocrite. Trop cassavetsien sans doute, mais très sensible. Tout le film fonctionne sur la suggestion. On croit que c'est une crise de couple, mais ce n'est pas le cas. Grave erreur : le catalogue du festival a révélé le secret du film dans le synopsis ! Quiconque le lisait avant la projection savait à quoi s'attendre, et donc ne pouvait pas aimer le film ! Je n'ai jamais vu une telle incompétence.
-The myth of american sleepover : Pas assez écrit, trop brouillon, mais honnête.
- Le film de Banksy, Exit throught the gift shop : s'agit-il d'un vrai documentaire ou bien d'un acte contestataire qui remet en question la croyance en l'image ? S'il s'agit d'un faux documentaire, le film est brillant.
Le reste de la programmation n'a aucun intérêt.
Le_comte- Messages : 336
Re: Deauville 2010
Tu as bien pensé à couper l'électricité, vider la piscine et planquer la clé sous le vase ming de l'entrée avant de partir, j'espère !?
Invité- Invité
Re: Deauville 2010
Ouais ! Le verre de vin à 5 euros sur les planches et les bons restaurants vont me manquer
Le_comte- Messages : 336
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