DIFFERENCE ET REPETITION, une brèche pour le meilleur du cinéma américain des années 00.
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DIFFERENCE ET REPETITION, une brèche pour le meilleur du cinéma américain des années 00.
Mulholland Drive, Last Days, A History of Violence, Boulevard de la mort, Le Nouveau monde, Redacted...
C'est une intuition plus qu'une conviction et je serais bien cours sur le terrain de l'argumentation, mais il me semble voir dans quelque unes des productions les plus marquantes venues des Etats-Unis depuis dix ans, la récurrence de fissures, de césures, l'ouverture sur une multiplicité du réel. La notion deleuzienne de différence et répétition éclaire la vision de films qui ont dépassé la négation pour plonger dans un système de différence, le vrais et le faux brouillés, les passions déchainées. C'est chez Lynch l'amour fou comme passage du fantasme au réel, sans que l'un soit le négatif de l'autre, mais que les deux, main dans la main atteignent la plénitude de l'être. C'est chez Gus Van Sant l'errance et la mort comme porte de sortie d'un monde parasité par les signes culturels, la maison et le temps fermés sur eux mêmes. C'est chez Cronenberg le double unifiés, la cohabitations possibles et la transmission par delà le mensonge. C'est chez Tarantino la vie rendue perméable au cinéma, prête a accueillir le double vengeur de la pellicule. C'est chez Malick la découverte de l'autre par delà les mers, la possibilités d'un autre langage, d'une autre recherche, d'une aute vitesse. C'est chez De palma le hoquet de l'histoire pris dans le flux et le devenir des images.
C'est une intuition plus qu'une conviction et je serais bien cours sur le terrain de l'argumentation, mais il me semble voir dans quelque unes des productions les plus marquantes venues des Etats-Unis depuis dix ans, la récurrence de fissures, de césures, l'ouverture sur une multiplicité du réel. La notion deleuzienne de différence et répétition éclaire la vision de films qui ont dépassé la négation pour plonger dans un système de différence, le vrais et le faux brouillés, les passions déchainées. C'est chez Lynch l'amour fou comme passage du fantasme au réel, sans que l'un soit le négatif de l'autre, mais que les deux, main dans la main atteignent la plénitude de l'être. C'est chez Gus Van Sant l'errance et la mort comme porte de sortie d'un monde parasité par les signes culturels, la maison et le temps fermés sur eux mêmes. C'est chez Cronenberg le double unifiés, la cohabitations possibles et la transmission par delà le mensonge. C'est chez Tarantino la vie rendue perméable au cinéma, prête a accueillir le double vengeur de la pellicule. C'est chez Malick la découverte de l'autre par delà les mers, la possibilités d'un autre langage, d'une autre recherche, d'une aute vitesse. C'est chez De palma le hoquet de l'histoire pris dans le flux et le devenir des images.
L'autre- Messages : 1
Re: DIFFERENCE ET REPETITION, une brèche pour le meilleur du cinéma américain des années 00.
Bien sûr. Et n'oublions pas David Fincher et la figure du monstre comme point de rupture de la temporalité, qui de linéaire devient cyclique. Michael Mann et la rencontre avec l'ennemi, le dialogue avec l'autre inversé, le franchissement du miroir. James Gray et l'entrechoquement des univers parallèles, le brouillage des lignes du destin, l'échange des propriétés entre les univers séparés. Ang Lee et la cohabitation du même et de l'autre dans un seul corps, préfigurée par l'étrange coexistence des règnes réel et surréel. Michael Bay et l'indiscernabilité du vivant et de la machine. Sam Raimi et la figure du symbiote comme double parasitaire se nourrissant des émotions négatives. On en oublie.
balthazar claes- Messages : 1009
Re: DIFFERENCE ET REPETITION, une brèche pour le meilleur du cinéma américain des années 00.
Il me semble que l'on tient là quelque chose.
Borges- Messages : 6044
Re: DIFFERENCE ET REPETITION, une brèche pour le meilleur du cinéma américain des années 00.
balthazar claes a écrit:Bien sûr. Et n'oublions pas David Fincher et la figure du monstre comme point de rupture de la temporalité, qui de linéaire devient cyclique. Michael Mann et la rencontre avec l'ennemi, le dialogue avec l'autre inversé, le franchissement du miroir. James Gray et l'entrechoquement des univers parallèles, le brouillage des lignes du destin, l'échange des propriétés entre les univers séparés. Ang Lee et la cohabitation du même et de l'autre dans un seul corps, préfigurée par l'étrange coexistence des règnes réel et surréel. Michael Bay et l'indiscernabilité du vivant et de la machine. Sam Raimi et la figure du symbiote comme double parasitaire se nourrissant des émotions négatives. On en oublie.
Oui, mais tu oublies la formule "c'est chez ....
.Bien sûr. Et n'oublions pas c'est chez David Fincher la figure du monstre comme point de rupture de la temporalité, qui de linéaire devient cyclique. C'est chez Michael Mann la rencontre avec l'ennemi, le dialogue avec l'autre inversé, le franchissement du miroir. C'est chez James Gray l'entrechoquement des univers parallèles, le brouillage des lignes du destin, l'échange des propriétés entre les univers séparés. C'est chez Ang Lee la cohabitation du même et de l'autre dans un seul corps, préfigurée par l'étrange coexistence des règnes réel et surréel. C'est chez Michael Bay l'indiscernabilité du vivant et de la machine. C'est chez Sam Raimi la figure du symbiote comme double parasitaire se nourrissant des émotions négatives. On en oublie
Borges- Messages : 6044
Re: DIFFERENCE ET REPETITION, une brèche pour le meilleur du cinéma américain des années 00.
Où avais-je la tête. Je suis confus.
balthazar claes- Messages : 1009
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