On parle des Spectres
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Re: On parle des Spectres
Epikt a écrit:Rassurez-moi, ils ont demandé à l'auteur (ou celui-ci le leur a envoyé) avant de reprendre un texte du blog ?
Évidemment ! Sans quoi, l'on s'enthousiasmerait un peu moins pour cette initiative !
L'idée était que ce "droit de réponse" de JM parvienne à l'auteur du texte enquestion (monde diplo de février).
DB- Messages : 1528
Re: On parle des Spectres
http://1895.revues.org/document2982.html
La stylistique des fantômes en somme.
La stylistique des fantômes en somme.
^x^- Messages : 609
Re: On parle des Spectres
Tiens donc, curieux de lire votre avis sur Joana Hadjithomas et Khalil Joreige
^x^- Messages : 609
Re: On parle des Spectres
le nouveau numéro n'est pas encore sorti et tu es déjà en train de gribouiller la couverture, bravo !
Invité- Invité
Re: On parle des Spectres
oops,oops,oops...mais, ça va saigner je le sens avec Joana Hadjithomas et Khalil Joreige.
Rdv le 10 aout prochain.
Rdv le 10 aout prochain.
^x^- Messages : 609
Re: On parle des Spectres
En ce robinet, j'y voyais une certaine représentation phallique...je laisserai résonner l'écho onomatopesque adéquate...cette vieille ennemie du langage...une guerre microbienne se prépare
^x^- Messages : 609
Re: On parle des Spectres
J'entends des spectres !
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture/dossiers/2009/presse-cinema/report_fiche.php?report_id=295010262&pg=pid
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture/dossiers/2009/presse-cinema/report_fiche.php?report_id=295010262&pg=pid
Re: On parle des Spectres
Mais quelle idée à la con de mettre encore des fichiers php pr écouter des enregistrements. Fastidieux et complètement inutiles. Il me semblait qu'ils devaient passer à autre chose France Culture après les plaintes des fichiers RM protéger (prioritaires à Apple)
Tout ça pr faire croire à une quelconque protection virtuelle. Alors qu'elle n'est que ds la tête des dirigeants, des webmasters plutôt, de France Culture. A l'arrivé, obligé d'utiliser un log comme Mplayer...qui peut ensuite les convertir en mp3,wav,ogg...lol
Du tonnerre de Zeus cette protection moisie
0/100 pr le webmaster de France Culture.
France Culture souhaite que vs utilisez Mplayer par ex.
http://luxpopuli.fr/Systeme/Multimedia/Mplayer-telecharger-enregistrer-et-encoder-convertir-les-fichiers-multimedia-audio-et-ou-video
Ou bien le plus connu: Net Transport.
http://www.commentcamarche.net/forum/affich-2562935-lire-les-fichiers-ram-1-ko-france-culture
Quand vs cliquez là dessus:
vous pouvez enregistrer le document php ou l'ouvrir avec le Bloc Note de windows afin de lire l'url de type: rtsp://son.blablablablabla
Bref, c'est du détail tout ça.
Tout ça pr faire croire à une quelconque protection virtuelle. Alors qu'elle n'est que ds la tête des dirigeants, des webmasters plutôt, de France Culture. A l'arrivé, obligé d'utiliser un log comme Mplayer...qui peut ensuite les convertir en mp3,wav,ogg...lol
Du tonnerre de Zeus cette protection moisie
0/100 pr le webmaster de France Culture.
France Culture souhaite que vs utilisez Mplayer par ex.
http://luxpopuli.fr/Systeme/Multimedia/Mplayer-telecharger-enregistrer-et-encoder-convertir-les-fichiers-multimedia-audio-et-ou-video
Ou bien le plus connu: Net Transport.
http://www.commentcamarche.net/forum/affich-2562935-lire-les-fichiers-ram-1-ko-france-culture
Il y a moyen de récupérer ces fichiers. La nomenclature a juste changé (...) Cela fonctionne comme cela:
rtsp://son.radio-france.fr/chaines/itema/6277/6277_13122008_2008C6277E0044.rm
Chaque ligne correspond à une url à placer dans net transport. Si cela ne marche pas, c'est que le fichier a disparu du serveur
Quand vs cliquez là dessus:
vous pouvez enregistrer le document php ou l'ouvrir avec le Bloc Note de windows afin de lire l'url de type: rtsp://son.blablablablabla
Bref, c'est du détail tout ça.
Dernière édition par Careful le Lun 14 Sep 2009 - 15:56, édité 4 fois
^x^- Messages : 609
Re: On parle des Spectres
Hello William, et welcome !
alors, la voix spectrale surcompressée et coupée n'importe comment, ça fait peur ?
alors, la voix spectrale surcompressée et coupée n'importe comment, ça fait peur ?
adeline- Messages : 3000
Re: On parle des Spectres
Désolé pr la pub des fichiers prioritaires de France Culture. Ces derniers vont vous détester à présent, à cause de moi . lol
Mais je tiens à préciser, aux auditeurs de France Culture qui débarqueront, que je ne fais pas partie des Spectres.
Mes propos hautement politiques n'engagent que moi.
Mais je tiens à préciser, aux auditeurs de France Culture qui débarqueront, que je ne fais pas partie des Spectres.
Mes propos hautement politiques n'engagent que moi.
^x^- Messages : 609
Re: On parle des Spectres
Te casse pas la tête avec les php, Careful. RealPlayer les lit bon gré, mal gré...
lorinlouis- Messages : 1691
Re: On parle des Spectres
Et les Spectres ont une partie des honneurs honorifiques du blog de JM Frodon :
http://blog.slate.fr/projection-publique/2012/11/20/revues-de-cinema/
http://blog.slate.fr/projection-publique/2012/11/20/revues-de-cinema/
adeline- Messages : 3000
Re: On parle des Spectres
J'aime bien "... continuation d’une aventure spontanée commencée sur le site des Cahiers du cinéma des années 2004-2009..."
Y a des aventures spontanées (youpla-boum, c'est la fête) et des aventures pas spontanées (longuement ruminées).
C'est un peu condescendant, l'air de rien. Une "aventure", est-ce que c'est "spontané", déjà? Si en plus elle dure, continue: la notion même de "continuation d'une aventure" contredit l'apparent "spontanéisme".
Le paralogisme n'est cependant pas gratuit, il exprime un jugement de valeur, autorisé par une position de surplomb auto-décrétée. C'est la position ou posture du "professionnel", qui, se livrant à ce type de recensement, énonce sa propre légitimité, s'accordant la compétence d'être en mesure de discriminer, lui, les "aventures spontanées" de celles qui ne le sont pas.
Nous bénéficions donc là de l'éclairage d'un spécialiste, qui observe d'un regard objectif, neutre, la poussée spontanée de revues dans un domaine qui lui appartient en propre, par nature, par sa compétence et ses mérites incontestables.
La "continuation d'une aventure spontanée", ça connote bien des choses, comme: ça a surgi comme poussent des champignons ou les mauvaises herbes, au hasard, à la diable; ça ne fait ni très sérieux, ni très réfléchi, concerté, ni très endurant. Par opposition à une "aventure spontanée qui continue", est suggérée l'idée que continuent des aventures plus sérieuses, homogènes, constructives ou constructivistes, et dotées - par le "professionnel" - d'un crédit de légitimité. Le crédit non-spontané des aventures sérieuses qui ne s'improvisent pas.
La suite de la formule suggère, quant-à-elle, que "l'aventure spontanée" a poussé, tel un bouquet de fleurs sauvages, "sur le site des Cahiers du cinéma". Parler de site des CDC, c'est déjà subordonner cette "aventure spontanée" à un lieu, un site, un ancrage, parés des atours du prestige, de la légitimité et de la "maturité" acquise dans la durée.
Cette formule induit la vague idée que "l'aventure spontanée" aurait bénéficié de ce terreau propice que fut le Site des Cahiers du cinéma, qui par son rayonnement offrit matière à une "synergie stimulant des motivations enthousiastes", comme on dit dans l'entrepreneurial communicationnel.
Or le site n'intéressait absolument personne. L'aventure, s'il y en a une, s'est développée, peu à peu, dans le forum placé en annexe du site, à la base pour servir de vitrine sympathique, "conviviale", dévolue à des commentaires, par des aficionados spontanés, des écrits et paroles des Grandes plumes de la Maison. Phares d'une réflexion sur le cinéma sans laquelle les "cinéphiles-consommateurs" erreraient, paumés, privés de repères, orphelins.
Et ce forum bidon serait spontanément mort-né s'il n'avait pas été investi du dehors, parasité, détourné de sa vocation première (promotionnelle), par une horde d'indésirables mus par d'autres exigences que les exercices d'admiration périphériques et comptables. Et parce que ce forum n'eut rapidement plus aucun rapport ni avec le site ni avec la revue, il fut sabordé sans préavis, par les administrateurs du site qui l'hébergeait, effaçant en une minute 5 années de discussions, de réflexions et de textes divers.
Ce qui fait tout le double-sel de la formule très synergique de JMF: "... continuation d’une aventure spontanée commencée sur le site des Cahiers du cinéma des années 2004-2009...". C'est beau, quand-même
Y a des aventures spontanées (youpla-boum, c'est la fête) et des aventures pas spontanées (longuement ruminées).
C'est un peu condescendant, l'air de rien. Une "aventure", est-ce que c'est "spontané", déjà? Si en plus elle dure, continue: la notion même de "continuation d'une aventure" contredit l'apparent "spontanéisme".
Le paralogisme n'est cependant pas gratuit, il exprime un jugement de valeur, autorisé par une position de surplomb auto-décrétée. C'est la position ou posture du "professionnel", qui, se livrant à ce type de recensement, énonce sa propre légitimité, s'accordant la compétence d'être en mesure de discriminer, lui, les "aventures spontanées" de celles qui ne le sont pas.
Nous bénéficions donc là de l'éclairage d'un spécialiste, qui observe d'un regard objectif, neutre, la poussée spontanée de revues dans un domaine qui lui appartient en propre, par nature, par sa compétence et ses mérites incontestables.
La "continuation d'une aventure spontanée", ça connote bien des choses, comme: ça a surgi comme poussent des champignons ou les mauvaises herbes, au hasard, à la diable; ça ne fait ni très sérieux, ni très réfléchi, concerté, ni très endurant. Par opposition à une "aventure spontanée qui continue", est suggérée l'idée que continuent des aventures plus sérieuses, homogènes, constructives ou constructivistes, et dotées - par le "professionnel" - d'un crédit de légitimité. Le crédit non-spontané des aventures sérieuses qui ne s'improvisent pas.
La suite de la formule suggère, quant-à-elle, que "l'aventure spontanée" a poussé, tel un bouquet de fleurs sauvages, "sur le site des Cahiers du cinéma". Parler de site des CDC, c'est déjà subordonner cette "aventure spontanée" à un lieu, un site, un ancrage, parés des atours du prestige, de la légitimité et de la "maturité" acquise dans la durée.
Cette formule induit la vague idée que "l'aventure spontanée" aurait bénéficié de ce terreau propice que fut le Site des Cahiers du cinéma, qui par son rayonnement offrit matière à une "synergie stimulant des motivations enthousiastes", comme on dit dans l'entrepreneurial communicationnel.
Or le site n'intéressait absolument personne. L'aventure, s'il y en a une, s'est développée, peu à peu, dans le forum placé en annexe du site, à la base pour servir de vitrine sympathique, "conviviale", dévolue à des commentaires, par des aficionados spontanés, des écrits et paroles des Grandes plumes de la Maison. Phares d'une réflexion sur le cinéma sans laquelle les "cinéphiles-consommateurs" erreraient, paumés, privés de repères, orphelins.
Et ce forum bidon serait spontanément mort-né s'il n'avait pas été investi du dehors, parasité, détourné de sa vocation première (promotionnelle), par une horde d'indésirables mus par d'autres exigences que les exercices d'admiration périphériques et comptables. Et parce que ce forum n'eut rapidement plus aucun rapport ni avec le site ni avec la revue, il fut sabordé sans préavis, par les administrateurs du site qui l'hébergeait, effaçant en une minute 5 années de discussions, de réflexions et de textes divers.
Ce qui fait tout le double-sel de la formule très synergique de JMF: "... continuation d’une aventure spontanée commencée sur le site des Cahiers du cinéma des années 2004-2009...". C'est beau, quand-même
Invité- Invité
Re: On parle des Spectres
Belle réponse de JMF, pas du tout crétine, elle (bien évidemment) :
JMF, lui, en plus d'être altruiste et désintéressé (il s'intéresse à la haine crétine des spectres) n'est pas le moins du monde limité. Heureusement qu'il nous le précise.
Il faut qu'il m'éclaire sur ce que veut dire "avoir très méchants", je ne saisis pas toute sa profonde gentillesse qui ne veut que du bien à l'humanité toute entière comprise.
EN tout cas j'aime bien cette photo, un petit côté "Père castor... raconte nous une histoire", alors il était une fois l'histoire des revues du cinéma, certaines ouhlalala certaines étaient vraiment très méchantes mais elles ne faisaient de mal à personne etc etc etc
Jean-Michel Frodon, le 22 November, 2012 à 1:07 am Said:
Moi aussi, j’aime bien. A l’époque déjà, les Spectres faisaient dans le haineux un peu crétin, ce qui prêtait plutôt à rire – et maintenant encore davantage. Mais quand ils cessent de se tortiller pour avoir très méchants, ils ont plutôt de choses intéressantes à dire sur les films. Sans doute ils n’y arriveraient pas autrement, c’est une limite, bien sûr, mais si ça leur donne de l’énergie, comme par ailleurs ça n’a jamais fait de mal à personne…
JMF, lui, en plus d'être altruiste et désintéressé (il s'intéresse à la haine crétine des spectres) n'est pas le moins du monde limité. Heureusement qu'il nous le précise.
Il faut qu'il m'éclaire sur ce que veut dire "avoir très méchants", je ne saisis pas toute sa profonde gentillesse qui ne veut que du bien à l'humanité toute entière comprise.
EN tout cas j'aime bien cette photo, un petit côté "Père castor... raconte nous une histoire", alors il était une fois l'histoire des revues du cinéma, certaines ouhlalala certaines étaient vraiment très méchantes mais elles ne faisaient de mal à personne etc etc etc
DB- Messages : 1528
Re: On parle des Spectres
Les Spectres aussi ont eu leur aventure pas spontanée quand ils ont sélectionné les profils(à l'époque t'en faisais pas partie) dans les écritures spontanées du forum Cahiers. Et si je me souviens bien(au moment de notre fameuse alliance), ça t'avait emmerdé l'arrivée de ce truc "spectres du cinéma" qui disait à l'autre partie du forum qu'ils avaient un projet plus complet que les écritures spontanées du forum. C'était un peu condescendant, l'air de rien...Baudouin II de Barvaux a écrit:J'aime bien "... continuation d’une aventure spontanée commencée sur le site des Cahiers du cinéma des années 2004-2009..."
Y a des aventures spontanées (youpla-boum, c'est la fête) et des aventures pas spontanées (longuement ruminées).
C'est un peu condescendant, l'air de rien...
Sinon le message de Frodon (cité par DB) nous fait un doigt d'honneur à tous, spectres et autres.
Invité- Invité
Re: On parle des Spectres
N'importe quoi, Breaker : JM (n'oublions pas que tout est parti de lui) à l'époque avait demandé à je ne sais pas combien de membres du forum des Cahiers de rejoindre son projet; son but c'était pas du tout de dire merde aux membres du forum, mais plutôt aux Cahiers; idée punk et égalitaire :" on peut faire aussi un truc", qui ne disparaisse pas comme ça, dans le vide...(la preuve, c'est que tout est parti, quand les mecs ont décidé de passer à autre chose).
Borges- Messages : 6044
Re: On parle des Spectres
ah ok, et entretemps il est allé enculer la reine d'Angleterre, idée punk qui lui souriait davantage que celle d'un forum et d'une revue qu'il souhaitait voir ramener à zéro il y a peu dans un de ses posts par ici ; tout ce formatage au nom d'une idée égalitaire bien sûr, peut-être inspiré par les anciens forums cahiers effacés en un rien de temps, comme c'est dit plus haut.Borges a écrit: JM (n'oublions pas que tout est parti de lui) son but c'était pas du tout de dire merde aux membres du forum, mais plutôt aux Cahiers; idée punk et égalitaire
Invité- Invité
Re: On parle des Spectres
un peu d'antiseptique sur une plaie qui s'ouvre et voila le forum comme un seul homme prêt à en découdre. c'est l'héritage de l'instructeur JM : pas une tête qui dépasse !!!
Invité- Invité
Re: On parle des Spectres
Très honnêtement Breaker, je vois pas très bien quel est ton sujet, ton problème, où tu veux en venir, de quoi tu parles, à qui, ou à quoi, etc.?
Borges- Messages : 6044
Re: On parle des Spectres
C’est que, de tables rondes en forums de discussion, Mr Frodon fait le tour du monde en représentant de la critique internet. Nul ne sait pourquoi cette responsabilité lui en incombe – est-ce uniquement son site inepte qui donne à sa conscience ce devoir et ce droit ? Il est permis d’en douter -, mais, qu’on le veuille ou non, il est notre VRP itinérant et bienveillant à tous. Lui, mieux que tous les autres – les petits, les inconnus, les sans-nom, les marginaux – sait trier le bon grain de l’ivraie, parler aux curieux, distribuer les phrases creuses qui plairont au plus grand nombre. Certes sans posture, mais en toute imposture.
C’EST SON DESTIN !
l'inconnu
Commentaire en modération depuis 2 jours sur le blog de JM Frodon.
Invité- Invité
Re: On parle des Spectres
breaker a écrit:Les Spectres aussi ont eu leur aventure pas spontanée quand ils ont sélectionné les profils(à l'époque t'en faisais pas partie) dans les écritures spontanées du forum Cahiers. Et si je me souviens bien(au moment de notre fameuse alliance), ça t'avait emmerdé l'arrivée de ce truc "spectres du cinéma" qui disait à l'autre partie du forum qu'ils avaient un projet plus complet que les écritures spontanées du forum. C'était un peu condescendant, l'air de rien...Baudouin II de Barvaux a écrit:J'aime bien "... continuation d’une aventure spontanée commencée sur le site des Cahiers du cinéma des années 2004-2009..."
Y a des aventures spontanées (youpla-boum, c'est la fête) et des aventures pas spontanées (longuement ruminées).
C'est un peu condescendant, l'air de rien...
Sinon le message de Frodon (cité par DB) nous fait un doigt d'honneur à tous, spectres et autres.
Tu pâtis, once again, de légers problèmes mnésiques, breaker.
A l'époque où nous faisions "alliance", selon ma propre formule, cette "alliance" était implicite et non explicite, bien sûr, et elle consistait à se moquer des spectres, à incriminer leur "cuistrerie". Pour le reste, l'arrivée du "truc spectres" ne m'a jamais emmerdé, je ne me suis dit à aucun moment que "ça disait à l'autre partie du forum qu'ils avaient un projet plus complet que les écritures spontanées du forum et que c'était un peu condescendant, l'air de rien".
A la limite, c'était plutôt moi qui avais un regard condescendant sur les Spectres, non le contraire. Je pense que personne ne s'opposait vraiment à ce que je rejoigne les spectres, c'est moi qui les dédaignais.
Pour le reste, je n'ai jamais considéré, pour moi-même, cad pour ma pratique, les forums comme des territoires, mais des lieux d'écriture, dont je me sers fort égoïstement pour m'encourager à écrire moi-même. Ce besoin, plutôt ce désir occupe suffisamment mon esprit pour que m'indiffère complètement toute espèce de stratégie, lutte de pouvoir. Je n'ai aucun pouvoir, aucune stratégie, aucun mobile. Cependant, je ne fais pas dans le "spontanéisme". Je fais tellement peu dans le "spontanéisme" que je m'arcboute, pour m'encourager à écrire, aux énoncés des autres, souvent pour ironiser, faire du mauvais esprit. Je concède aisément que ça ne stimule pas forcément l'écriture chez les autres; manque de bonté et de générosité de ma part, d'accord.
En cela, on peut bien sûr me reprocher de ne pas trop participer à un "agencement collectif d'énonciation". J'en ai conscience, et je dois combattre ma pente individualiste (enfin, disons plutôt, mon inclination à la solitude).
C'est d'autant plus aberrant, donc, de m'attribuer, par des "souvenirs" fumeux, de tels "affects" que, pour qui connaît un peu ma pente individualiste/solitaire, 1) je ne nourris, donc, aucune espèce d'ambition ou de rivalité vis à vis de projets collectifs, 2) Je n'ai jamais considéré l'écriture comme un acte "spontané" (je réédite parfois jusqu'à 60 fois un post avant d'estimer qu'il exprime ce que je souhaite qu'il exprime; et quand il me satisfait en quelque manière, je le replace sur mon blog, où je le retravaille encore. J'ai toujours procédé et procède toujours ainsi). Plus généralement, je ne crois pas à la "spontanéité", je n'y ai jamais cru, et je me méfie comme de la peste de toute personne qui se prétend "spontanée". J'associe "spontanéité" et "bêtise" (pas un état, mais plutôt une décision, de l'ordre de ce que Sartre nomme "mauvaise foi", cad l'invocation d'une "nature", d'une "authenticité", d'un "tempérament naturel et spontané", "je suis comme ça, c'est dans ma nature", etc). Et la "sincérité" n'est jamais pour moi une excuse à la "bêtise". Ce qu'on nomme "sincérité" est pour moi un effort de réflexivité, de remise en question, jamais fini, et souvent douloureux, une résistance à sa propre "bêtise". Un processus qui se travaille, et sans cesse à expliciter, comme tout le reste (c'est d'ailleurs pour cela que je passe - perds - bcp de temps à me justifier bêtement, ici comme ailleurs, d'allégations grotesques ou de mécompréhensions patentes). Et bien évidemment, "aventure spontanée" est pour moi un pur contre-sens.
En conclusion: tu projettes sur moi tes propres fantasmes, pour ne pas déroger à l'habitude, et je te les rends par retour de post, pour ne pas y déroger non plus. Interroge toi plutôt sur ton propre rapport à l'écriture. C'est quoi ton désir, ici, à part tenter de décourager ceux qui écrivent? Viens-tu ici pour écrire, pour "agencer"? Je n'appelle pas écriture ni agencement des compils de liens, de vidéos et de scans destinés à édifier son prochain de trucs qu'il connaissait la plupart du temps (et assez ringues, ne t'en déplaise), bien avant que tu les découvres et ne réinventes la poudre à exploser le fil du beurre, et censés délivrer du sens par génération ou associations spontanées. Je ne vais pas redire tout ce que j'ai écrit à ce sujet.
Ne te sens pas tenu non plus de m'interpeler chaque fois que j'en lâche une (ruminée, non spontanée), pour ensuite, en un lâché de nerfs spontané, suggérer une correction faciale de ma personne. Tu m'interpelles, je réponds. Si tu veux pas être interpelé à ton tour, n’interpelle pas, si tu veux pas être jugé, ne juge pas. Si tu juges, accepte d'être jugé à ton tour. ça t'évitera un état de nerfs douloureux, consistant à partir à intervalles spasmodiques, en claquant la porte et en traitant tout le monde d'enculés, de couilles molles, de mongoloïdes et que sais-je encore.
Personne ici ne t'empêche de produire de l'écriture. Mais c'est plus facile, confortable, de jouer la mouche du coche, au dessus de la mêlée, franc-tireur, se contenter de compiler des trucs en accusant constamment les autres de pratiquer l'inégalitarisme qu'ils dénoncent, exiger sévèrement de leur part un effort ou une rigueur auxquels on ne consent jamais soi-même, tout en les accusant de vouloir dominer par un "capital symbolique", jouer répétitivment la carte de la victime emblématique des petits chefs-brigadiers et ronds de cuir de la pensée, se la jouer "gars authentique, warrior burné et autres experts en arts martiaux, se battant courageusement à mains nues dans le réel pendant que des baudruches intello se branlent dans le virtuel".
***
Pour en revenir à Frodon, il peut bien adresser des doigts d'honneur à la terre entière, si ça lui chante: qui, à part lui-même et peut-être quelques collègues persuadés d'éclairer le vaste monde de la "cinéphilie", accorde la moindre importance à ses "travaux d'écriture" qui ne sont qu'accumulation de lieux communs, qui plus est resservis en plats tièdes dans une écriture de petit fonctionnaire cacochyme. C'est pas que Frodon soit "utile" à qui que ce soit. Il n'est utile à personne, bien qu'on conçoive aisément qu'il se persuade du contraire, le brave homme.
Il n'est pas méchant, il ne fait de mal à personne, n'a jamais perturbé la digestion de qui que ce soit. A-t-il une "pensée" sur le cinéma, ou quoi que ce soit d'autre? A parcourir mollement ses notules vasectomiques au tarif syndical, il est sincèrement permis d'en douter. Perso, j'ai pas besoin d'un Frodon pour être "méchant", ni pour écrire "sur les films" et surtout sur autre chose, qui déborde un chouia de la petite sphère cinémato-logique et de souciances oblatives très importantes comme le "Patrimoine cinématographique, (l')éducation et (la)construction de la cinéphilie". (Oui, je lis les fiches wikipedia, je m'instruis, comme tout le monde.)
Ce qui est marrant, prête à rire, donc, dans la réponse de Frodon, c'est qu'il semble sincèrement croire que des gens, quelque part, ont besoin de s'opposer à lui pour exister, comme des garnements dans une cour d'école auraient besoin d'un directeur pour lancer du gravier à sa fenêtre. C'est que ce monsieur Frodon s'accorde une certaine importance, de ce qu'il est persuadé d'être arrivé, quelque part, d'être quelqu'un, quelqu'un dont on envierait la stature et le statut.
C'est que Frodon 'confuse' comiquement (parmi tant de choses qu'il 'confuse') sur la notion de "posture", évitant naturellement de buter sur la sienne:
si cela faisait du mal, cette manière de faire serait plus pertinente en effet, un peu moins du seul registre de la posture
Las! La posture que j'évoquais n'est pas celle de ceux qui auraient besoin de s'opposer à lui pour se sentir exister, pauvres petits, mais du "professionnel légitimé" qui se pense suffisamment important pour croire que d'autres ont besoin de s'opposer à lui pour exister, et se pense par essence autorisé à distribuer les bons points et les mauvais points autour d'un domaine qui lui appartiendrait, par la vertu de ses "mérites", d'une "compétence" acquise suite à un dur labeur, et consolidée par la fréquentation contraignante de multiples colloques-cocktails utiles.
Ce que Frodon ne semble pas bien voir ou concevoir, du point de vue non copernicien où il se situe, c'est qu'en dehors de son biotope anaérobique, bien peu de personnes accordent du crédit ou de la légitimité à ladite posture, sauf peut-être pour lui léchouiller servilement les orteils, espérant obtenir quelque faveur ou attention bienveillante. Le monde frodonien selon Frodon semblerait se diviser, à l'instar du monde de Clint période Sergio Leone, en deux catégories: les bêtes & méchants (qui ragent de ne pas obtenir ses faveurs, mais ne font de mal à personne) et les frotte-balles caressants (qui ont un point de vue "pertinent" ou "constructif" et font accessoirement du bien à sa personne, flattant sa certitude sensible subjective de servir à quelque chose - qui justifierait ses appointements).
Perso, j'ignorais jusqu'à l'existence de ce monsieur Frodon, jusqu'à ce que mon attention soit attirée, au gré du hasard spontané, dans les forums, sur quelque cocasserie pontifiante émise en son blog pédagogico-neuneu-édifiant.
Je ne savais même pas qu'il avait un temps dirigé une revue, que je n'ai d'ailleurs jamais achetée, n'ayant jamais acheté de revues. Ce qui peut surprendre ou horrifier Frodon, qui sait, c'est qu'en ce monde, y a des gens qui s'intéressent au cinéma sans accorder le moindre crédit aux magazines qui s'occupent de cinéma (du moins les "reconnus", ceux qu'on trouve dans les salles d'attente de dentistes des quartiers chics germanopratins). Est-ce grands dieux possible? Les pauvres, les naïfs, leur savoir à ce sujet doit être bien lacunaire, il doit leur manquer de précieux outils conceptuels pour s'orienter dans ce vaste domaine où tout reste à penser (sauf ce qui l'a déjà été par mes soins, pensera peut-être monsieur Frodon-de-La Palisse...).
Que voulez-vous, c'est la perte de légitimité des "élites" et des "spécialistes" - dont le net est le grand responsable, selon l'antienne. Tout le monde s'intronise spécialiste à la place des spécialistes, tous ces Iznogoud qui se proclament califes à la place des califes. Y a plus d'valeurs, ma bonne dame, tout part à veau-l'eau...
Mais c'est plus grave que ça encore:
la dispersion ou dissémination des instances énonciatives - aussi bien celles qui, avant cette dispersion, croyaient assurée la frontière entre le légitime et l’illégitime, le propriétaire et le locataire, le savant et l'ignare (dirait Rancière), que celles qui s'autorisent à énoncer sans leur autorisation, produit un effet objectif & performatif, qui ne laisse pas d'inquiéter les organes de papier qui font de la "résilience" (de quelle "résilience" parle en vérité ce disciple spontané de Cyrulnik, à part la sienne?): la mise en évidence de ce que tout le monde savait déjà, à savoir qu'ils n'étaient l'élite de rien du tout et les spécialistes de pas grand chose.
Pire: l'exhibition d'une chose un peu sale, (à peine) cachée depuis l'origine du monde, comme dirait Girard: qu'ils en "savent" la plupart du temps moins que les autres, et qu'ils sont surtout "spécialistes" du processus de conservation oligarchique et endogamique de leurs privilèges hiérarchisés - se perpétuant encore, péniblement, par les organes de papier que ne lit plus grand monde.
Monsieur Frodon - pas aussi stupide qu'un Philippe Val (c'est un hobbit, quand-même, rusé et malicieux) - est au fait de cette évidence, dont il semble avoir pris acte. De cela on peut au moins le créditer.
Il tente donc un recyclage de ses "compétences" d'Educateur sur la toile. Mais dans ce courageux déménagement, consécutif à des remises en question épistémologico-existentielles qu'on imagine bien douloureuses, il a transporté avec lui - là est le cocasse - tout le vieil arsenal/arc-réflexe pachydermique du clerc auto-intronisé, qui se fantasme - comme il a été souligné - lanterne missionnaire (à l'instar du gentil prêtre humaniste dans Tintin au Congo, dont il a conservé - en médaillon iconique - la barbe paternaliste à l'insu de son plein gré), se donnant comme noble et désintéressée mission d'éduquer (le cinéma comme vecteur éducationnel, fait de "passeurs", blablabla, dont lui-même, sans rire) un vaste continent en friche, pas encore entré dans l'Histoire du journalisme critique, enténébré, et traumatisé par l'absence de Repères tutoriaux.
La critique est aujourd’hui plus nécessaire que jamais [comprendre: "je suis aujourd'hui plus utile que jamais"], d’une part parce que les films ont une vie beaucoup plus longue si on tient compte des différents supports de diffusion et de la mondialisation, d’autre part parce qu’au milieu d’une offre qui tend à devenir illimitée (sur Internet), elle offre des repères utiles, différents de ceux du marché. En lien avec d’autres pratiques, différentes mais dont la vocation est au fond proche, les festivals, la présence des films dans l’enseignement généraliste, les formes renouvelées de ciné-clubs réels ou virtuels, la critique a un rôle important à jouer, pour lequel il lui incombe de réinventer ses méthodes. (JMF, in Paroles d'Alliés chuchotées à voix basse lors d'une After entre potards).
Super intéressant comme analyse. On a rarement lu des propos aussi téméraires, secouants, sur la tâche et le rôle du Critique de cinéma. Et quel talent pédagogique...
Rôle qui lui décombe, non, lui incombe, comme dans le sketch des Inconnus. Mais certainement. Réinventer, ouida. La méthode est à réinventer, comme dirait Rimbaud. Mais pas trop quand-même, monsieur Joffrin-July! Grand fou aventureux! Allez-y doucement, vous pourriez vous faire une luxation du genou... La bonne vieille pédagogie de papa, c'est quand-même encore et toujours la meilleure, et c'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes.
Que chacun reste à sa place, je vous prie, et les vaches seront bien gardées.
Laissons donc les Critiques utiles, formés pour ça, dont la vocation est au fond proche des Enseignants, faire leur boulot: encadrer et éduquer le public non-formé, qui s'égare trop souvent en suivant la pente aventureuse de ses désirs spontanés. Laissez-nous réinventer, rôle qui nous incombe, nos méthodes pour éduquer le tout-venant en ordre dispersé et tâtonnant dans l'obscurité, manquant - à l'heure de la mondialisation - de repères utiles, consommant sans discernement, un peu tout et n'importe quoi dans l'offre illimitée d'inter-Carrefour-Marché. Allons, laissez parler les spécialistes... C'est quoi ce chahut! Vous vous croyez encore à la récré? Quand vous serez grands, peut-être. Si monsieur le professeur est d'accord. Non mais, petits insignifiants que vous êtes, indisciplinés, méchants - et envieux par dessus le marché! Allez, une petite tapounette sur le popotin. Et un rutabaga mou, pour toi. Et pour toi. C'est bien parce que vous êtes inoffensifs...
Alors certes, en dehors desdits organes de papier, que monsieur Frodon a eu le courage de quitter pendant qu'ils le quittaient, il y a encore dans le vaste monde (quelque part, dans une zone bordélique, informe et indéterminée) des "aventures" de papier - "spontanées", "sauvages" comme on parlait de "bons sauvages" ou de "pensée sauvage" (à ne pas confondre avec Jean de Florette, le film, qui lui est une "folle aventure"), et fort heureusement encore, la plupart sont bêtes et méchantes et ne font de mal à personne. Ainsi est garantie, dans l'esprit magnanime de monsieur Frodon, sa posture pérenne de "spécialiste", qui peut continuer à ronfler tranquillement, tout en produisant de doctes notules pharmaceutiques, à l'attention d'hypothétiques lecteurs-petits enfants égarés sans boussoles dans le cybermonde.
(Et monsieur Frodon jette un regard pétillant de sage malice sur la presse papier et ses aventures, vestiges passés ou à venir d'un monde qu'il sait, lui, déjà révolu. Un monde définitivement jurassique et perdu. Preuve en est, son nom restera, pour la postérité, associé à une revue qui, sous sa direction, se distingua comme l'ultime métamorphose d'un label, jadis-prestigieux dit-on, en un des plus infâmes torchons publicitaires ayant contribué au déboisement de l'Amazonie, d'une vacuité * au moins aussi désespérante que les notules que monsieur Frodon continue vaillamment à produire sur son blog).
Ma parole, mais c'est du populisme, du poujadisme, un avant-arrière-goût du triomphe de l'opinion et de la tyrannie des masses psychotisées! Onfray, Stiegler, au secours!
*
Lu sur un forum voisin le nouveau "concept" marketing-subtil proposé dans la dernière livraison de cette revue trend-tendance pour divertir (sans leur faire du mal) des cadres dynamiques.
Il s'y agit de répertorier les "tares" minant le cinéma contemporain, selon la taxinomie suivante:
1. Le pitch
2. La continuité dialoguée
3. Le syndrome Natasha Kampusch
4. Le culte de la maîtrise
5. Un sérieux de pape
6. Des films sans images
7. Les acteurs interchangeables
8. Les non-lieux du montage
9. Le radical chic
10. La fantaisie pas drôle
C'est beau et fascinant, quelque part, cet exercice de style. En ce qu'il énonce, au plus près d'une vérité mi-dite mi-tue aux abords d'un inconscient en semi-travail, les 10 tendances dominantes des cdc depuis au moins une décennie:
1. La pensée-pitch
2. La continuité monologuée
3. Le syndrome François Bégaudeau
4. La maitrise du culte-de-soi
5. Un papisme du fun
6. Des articles sans idées
7. Des rédacteurs interchangeables
8. Le montage de non-lieux analytiques
9. Le radical chic du snobisme endogamique
10. La fantaisie pas drôle d'un sous-produit de Flair & Cosmopolitan.
Dernière édition par Baudouin II de Barvaux le Dim 25 Nov 2012 - 5:56, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: On parle des Spectres
franchement j'ai un peu de mal à comprendre ce qui se passe ici...
c'est pas parce que je suis un lèche botte... ou alors si, j'en suis un (j'avoue que ça me trouble pas beaucoup).
mais y a la part des choses à faire, et là j'ai l'impression pour aller dans le sens de JMF, que c'est vraiment un drôle de carburant l'énergie qui mène à ces attaques un peu trop systématiques (qui parfois faut l'avouer débouchent sur des textes vraiment très poilants). Mais on peut déconstruire autrement, plus respectueusement non?
c'est pas parce que je suis un lèche botte... ou alors si, j'en suis un (j'avoue que ça me trouble pas beaucoup).
mais y a la part des choses à faire, et là j'ai l'impression pour aller dans le sens de JMF, que c'est vraiment un drôle de carburant l'énergie qui mène à ces attaques un peu trop systématiques (qui parfois faut l'avouer débouchent sur des textes vraiment très poilants). Mais on peut déconstruire autrement, plus respectueusement non?
Re: On parle des Spectres
Salut W.
Non. On peut pas. lol.
Tout simplement parce que le différend est fondamental. Le discours d'un JMF, lui ou un autre, consiste à servir la soupe consensuelle du "fédérons tous ensemble nos efforts pour bâtir un monde meilleur où chacun tient naturellement sa place, vous dans le rôle du consommateur passif manquant de repères, et moi dans le rôle de l'éducateur qui les lui donne" - selon un "partage du sensible" sur lequel, bien sûr, y a bcp à dire.
Je suis pas salarié dans la grande Entreprise de la Communication frodonienne, unie, dans un grand élan enthousiaste, émulateur et fédérateur, en une grande Famille-Ruche organique des cinéphiles solidaires du monde entier, pour tenir un tel discours. J'ai pas une confrérie en baisse de légitimité à défendre, je me sens pas concerné par les causes de JMF, ou des Cahiers, ou des Festivals, ou des colloques...
Je ne me pose pas en outre en déconstructeur derridien, ici. Derrida déconstruit des discours qu'il considère comme importants, exigeants, dont il faut tenir compte. Donc il les accompagne, pense avec eux et porte l'exigence plus loin.
Je prétends pas faire ça.
La question est plutôt: peut-on "déconstruire" un discours qui n'est pas construit, mais juste un mélange de doxa, de communication, de concepts publicitaires et de mondanités courtoises entre happy few?
Tout à fait entre nous, et entre gentlemen, je pense que non, on peut pas déconstruire du vide et du vent.
Donc je détruis, irrespectueusement, un discours rigolo, inconsistant et sans contenu, et ça me fait marrer.
Vivent les punks. No future, & fuck the queen.
Cela dit, je suis resté assez respectueux, je trouve, voire bon enfant.
Non. On peut pas. lol.
Tout simplement parce que le différend est fondamental. Le discours d'un JMF, lui ou un autre, consiste à servir la soupe consensuelle du "fédérons tous ensemble nos efforts pour bâtir un monde meilleur où chacun tient naturellement sa place, vous dans le rôle du consommateur passif manquant de repères, et moi dans le rôle de l'éducateur qui les lui donne" - selon un "partage du sensible" sur lequel, bien sûr, y a bcp à dire.
Je suis pas salarié dans la grande Entreprise de la Communication frodonienne, unie, dans un grand élan enthousiaste, émulateur et fédérateur, en une grande Famille-Ruche organique des cinéphiles solidaires du monde entier, pour tenir un tel discours. J'ai pas une confrérie en baisse de légitimité à défendre, je me sens pas concerné par les causes de JMF, ou des Cahiers, ou des Festivals, ou des colloques...
Je ne me pose pas en outre en déconstructeur derridien, ici. Derrida déconstruit des discours qu'il considère comme importants, exigeants, dont il faut tenir compte. Donc il les accompagne, pense avec eux et porte l'exigence plus loin.
Je prétends pas faire ça.
Mais on peut déconstruire autrement, plus respectueusement non?
La question est plutôt: peut-on "déconstruire" un discours qui n'est pas construit, mais juste un mélange de doxa, de communication, de concepts publicitaires et de mondanités courtoises entre happy few?
Tout à fait entre nous, et entre gentlemen, je pense que non, on peut pas déconstruire du vide et du vent.
Donc je détruis, irrespectueusement, un discours rigolo, inconsistant et sans contenu, et ça me fait marrer.
Vivent les punks. No future, & fuck the queen.
Cela dit, je suis resté assez respectueux, je trouve, voire bon enfant.
Dernière édition par Baudouin II de Barvaux le Dim 25 Nov 2012 - 6:38, édité 2 fois
Invité- Invité
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