3 remix rares - et chouettes - de Kate Bush en 1985. Gertrud, si tu passes par ici...
- J'aime bien cette version "alternative" de Hounds of love (85) :
- Connaissais pas cette version longue (organon extended - 10 min.) de Cloudbusting :
- Version longue de The big sky (je l'ai en bonus sur le cd réédité). La vidéo mixe plusieurs clips ridicoulouzes d'époque (jamais compris qu'on ait loué la qualité de ses clips, à Kate):
Spoiler:
Ma chanson préférée du monumental Hounds of love, pour les rares qui ne l'auraient jamais entendu :
Et, scusi de te répondre longtemps, longtemps après, gertrud, mais c'est le 5è et dernier grand disque (tous les autres étant obligatoires) de KB. Tout ce qui viendra après, de mon point de vue (de bushophile averti), sera hélas 10 crans en dessous, que ce soit The sensual world en 89, The red shoes en 93 ou Aerial douze ans plus tard, quelles que soient les quelques indéniables mais rares beautés qu'il recèlent... Voilà. C'est dit. lol
"We've been running round in our present state Hoping help will come from above But even angels there make the same mistakes In love, in love, in love, in love"
On l'aura remarqué, j'écoute énormément Roxy music, en ce moment; c'est curieux, parce qu'il aura fallu des siècles pour que je saisisse le sens, la valeur, l'émotion de cette musique; j'avais acheté leurs disques en vinyle, puis en CD remastérisés, sans jamais accrocher, en dehors de quelques titres; c'est seulement depuis quelques semaines que l'être de ce monde se dévoile... A quoi ça tient? A une certaine manière d'orienter l'oreille, d'écouter? Wittgenstein dit quelque part qu'il est passé pendant des années à côté du poème de je ne sais plus quel poète, ne le sentant qu'après avoir trouvé le rythme qui convenait à sa lecture. Existe-t-il un rythme de l'écoute, qui permettrait de piger-sentir des choses qui échapperaient autrement? A moins que ce ne soit plus complexe : certaines choses se réservent...
Vu Whiplash, y a un temps déjà; une désolante insulte au jazz, et un film sans souffle, sans vie, à aucun moment on ne sent le jazz, pas plus que le cinéma d'ailleurs; Ni Kubrick ni Parker ou Jo Jones...Bref, on peut balancer les cymbales au réalisateur, mais faut pas rêver qu'il nous revienne transformé en Stanley Bird.
J'écoute "Soon over Babaluma" de Can et "Freak out" des Mothers of invention (je connais mal Can, et rien de rien à Zappa - c'est pourtant pas faute d'avoir eu des liens sur ce forum...)