Notre musique
+13
gertrud04
Eyquem
BK
incubé
pm
py
balthazar claes
Dr. Apfelgluck
Baldanders
DB
adeline
wootsuibrick
careful
17 participants
Page 22 sur 33
Page 22 sur 33 • 1 ... 12 ... 21, 22, 23 ... 27 ... 33
Re: Notre musique
Une bonne âme (?) a mis l'intégralité de ce superbe album de Link Wray sur Internet. "Rise And Fall Of Jimmy Stokes" ça c'est de la drug song, à côté Lou Reed c'est Michel Sardou.
Invité- Invité
Re: Notre musique
Le dernier Medesky, Scofield, Martin & Wood. Le retour aux sources du fameux "Louie Louie" de Richard Berry (rien avoir avec qui vous savez et Chuck) et la reprise des Kingsmen. Berry se serait largement inspiré d'une chanson cubaine nommée "Amarren Al Loco".
Dr. Apfelgluck- Messages : 469
Re: Notre musique
Clip réalisé par son ami Scorsese, tiré de son premier album (paradoxalement, le leader du Band est le seul de tous à avoir fait la carrière solo la plus chaotique et inintéressante. Alors que Helm, le seul non "auteur" du groupe, a enregistré la plus passionnante). "The Crazy River" est en fait une rivière de l'Arkansas près de chez Helm où Robertson allait parfois se réfugier entre quelques hivers canadiens rigoureux. Helm aurait eux quelques ennuis avec la police locale (il le raconte dans son autobio) après avoir apprit à Robbie comment pêcher à la dynamite. C'est quand même un grand raconteur d'histoires. La choriste du refrain semble d'ailleurs être une métisse amerindienne. Surement une référence au fait que Robertson est lui-même le fruit d'une union entre une Mohawk et un émigré juif.
Dr. Apfelgluck- Messages : 469
Re: Notre musique
Je me suis rendu compte ce matin en le revoyant avec ma fille, que ce clip pouvait m'aider à réfléchir à certaines notions, notamment comme illustration de l'idée de continuité-discontinuité, entre le décor construit par le champ qui cadre la fiction, le monde figuré, représenté et le hors-champ qui serait (dans un continuum) entre l'ordre de la fiction et l'ordre du réel (il y a carrément "synchronie" avec le réel lorsque le hors-champ et le hors-cadre ne font qu'un).
Dans ce clip y a un mouvement assez pervers qui fait que malgré que le décor apparaisse dans un studio (le studio supposé réel dans lequel a été filmé le clip) apparent dans le champ, l'effet "de réel" est neutralisé. L'emploi du fond vert vers la fin du clip va dans le même sens, il n'apparait pas comme un "envers du décor" malgré le fait qu'il le soit en effet.. mais plus comme un élément de la "fiction" du clip.
Le hors champs, qu'on suppose réel, vu que le décor nous apparait comme le lieu réel où a lieu l'enregistrement du clip, lui, est donc en continuité de ce qui est figuré... tout en étant pas dans une continuité donnée par un effet de réel qu'on trouve traditionnellement dans le genre "documentaire"... vu que l'effet "figural", "esthétique" est fort.
C'est assez paradoxal en faite.
Les boules à facettes qui participent aux décors en carton (qui font la fiction et l'univers kawaiikitsch de kyary pamyu pamyu), ainsi qu'à l'espace du studio, figurent cette ambiguité je crois...
Ce qui est hors cadre ici, donc le réel, est trés proche du hors-champs que laisse figurer les éléments et effets "fictionnels" qui se jouent dans le cadre. On a quelque chose de l'ordre du "making of", mais ce n'est pas un "making of".
Dans ce clip y a un mouvement assez pervers qui fait que malgré que le décor apparaisse dans un studio (le studio supposé réel dans lequel a été filmé le clip) apparent dans le champ, l'effet "de réel" est neutralisé. L'emploi du fond vert vers la fin du clip va dans le même sens, il n'apparait pas comme un "envers du décor" malgré le fait qu'il le soit en effet.. mais plus comme un élément de la "fiction" du clip.
Le hors champs, qu'on suppose réel, vu que le décor nous apparait comme le lieu réel où a lieu l'enregistrement du clip, lui, est donc en continuité de ce qui est figuré... tout en étant pas dans une continuité donnée par un effet de réel qu'on trouve traditionnellement dans le genre "documentaire"... vu que l'effet "figural", "esthétique" est fort.
C'est assez paradoxal en faite.
Les boules à facettes qui participent aux décors en carton (qui font la fiction et l'univers kawaiikitsch de kyary pamyu pamyu), ainsi qu'à l'espace du studio, figurent cette ambiguité je crois...
Ce qui est hors cadre ici, donc le réel, est trés proche du hors-champs que laisse figurer les éléments et effets "fictionnels" qui se jouent dans le cadre. On a quelque chose de l'ordre du "making of", mais ce n'est pas un "making of".
Re: Notre musique
(ce diable de Gibbons... ça dépota à Rockpalast, Germany, en 80. "La Grange" pas remastérisé donc je le mets pas.)
Dernière édition par syndic des dockers le Mar 25 Nov 2014 - 15:07, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Notre musique
Rockpalast : Que de souvenirs rock, blues, et tout ça, je dois à cette émission, milieu des années 70, années 80, et un peu dans les années 90. Au début, c'était vraiment le seul endroit où l'on pouvait voir du rock live, des concerts... Je ne sais plus, mais je pense que ça passait sur la première et la troisième allemande, les vendredi et samedi (ard et wdr). Tous les grands vus là, et les petits qui allaient devenir grands : punk, new wave... à boire et à manger. Rien ne me rappelle autant les potes de l'époque que cette émission, quand j'en revois des passages sur youtube, les discussions, les vinyles prêtés, pas rendus, abîmés, les t-shirt motorhead, les conflits esthétiques, rock et folk, Best, et tout ça...
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
Ici, le concert complet (2h) de Johnny Winter à Rockpalast en 79.
Avec un bon son. Rajouté le mois passé. A archiver
Avec un bon son. Rajouté le mois passé. A archiver
Invité- Invité
Re: Notre musique
Bien. J'ai tenu 1h30 au concert de Winter. C'était un peu chiant, tout de même.
Trop de notes, tout le temps. Puis il manquait quelque chose. Johnny-go-johnny go semblait un peu extérieur (avalange d'arpèges comme pour le compenser ou le cacher). Trop de rockn'roll, pas assez de blues, même dans le blues.
Débauche d'énergie un peu vaine. Le batteur se croyait au cirque (son solo à la mi-temps). Le bassiste souriait trop et n'avait rien à dire non plus, j'avais envie de lui flanquer une gifle.
Ah oui, à un moment, le bassiste a joué de la guitare et johnny de la basse. Même qu'à un moment, y jouait d'une main sur la guitare de l'autre pendant que l'autre jouait d'une main sur sa basse: eh ben ça changeait rien du tout et c'était tout aussi boring.
Y avait de bons moments, malgré tout...
Trop de notes, tout le temps. Puis il manquait quelque chose. Johnny-go-johnny go semblait un peu extérieur (avalange d'arpèges comme pour le compenser ou le cacher). Trop de rockn'roll, pas assez de blues, même dans le blues.
Débauche d'énergie un peu vaine. Le batteur se croyait au cirque (son solo à la mi-temps). Le bassiste souriait trop et n'avait rien à dire non plus, j'avais envie de lui flanquer une gifle.
Ah oui, à un moment, le bassiste a joué de la guitare et johnny de la basse. Même qu'à un moment, y jouait d'une main sur la guitare de l'autre pendant que l'autre jouait d'une main sur sa basse: eh ben ça changeait rien du tout et c'était tout aussi boring.
Y avait de bons moments, malgré tout...
Invité- Invité
Re: Notre musique
Winter, je l'avais vu à l'époque, pas un des meilleurs trucs et pourtant y en qui causent de concert légendaire, revu quelques moments, là, c'est pas grandiose et même faible. Trop de notes, comme tu dis, de vitesse, pas assez d'intensité, de dramatisation, de menace. Le jumpin jack flash, c'est vraiment de la caricature. Hegel parlerait de mort du blues-rock (simple exercice d'une subjectivité technique virtuose; on comprend que JW ne soit pas considéré comme un vrai grand de la guitare)
Les derniers groupes que j'ai vus en live sur rockpalast, c'est SP, sonic youth, garbage, en 1996...
Les Smashing Pumpkins étaient alors au sommet, comme on dit; les sonic Youth, juste après, m'avaient moins impressionné.
Sinon, Debussy, jamais passé à rockpalast, mais il était bon
Les derniers groupes que j'ai vus en live sur rockpalast, c'est SP, sonic youth, garbage, en 1996...
Les Smashing Pumpkins étaient alors au sommet, comme on dit; les sonic Youth, juste après, m'avaient moins impressionné.
Sinon, Debussy, jamais passé à rockpalast, mais il était bon
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
Y a des années, j'avais acheté dans les soldes de la fnac, sans savoir ce que ça valait, le triptyque du pianiste Didier Squiban: Molène, Porz Gwenn, Rozbras. J'y reviens régulièrement.
Mis à part diverses pièces assez languissantes, un poil sentimentalo-sirupeuses semblant hésiter entre un Jarrett pas inspiré et un Clayderman trop inspiré, je trouve ça vraiment chouette.
Squiban se réapproprie des airs du folklore breton, et en tire des préludes, suites et variations (idiomatiquement jazz, mais tirant vers le classique) rythmés et entêtants, parfois ensorcelants. La démarche fait un peu penser à celle de Bartok (dont on ressent bien l'inspiration) à l'égard du folklore hongrois.
Parmi mes préférées (dispos), par ordre de jazzification croissante:
PS: Borges, Johnny est quand-même classé 63è au classement Rolling Stone 2011 des 100 meilleurs guitaristes de l'histoire. Loin derrière un autre Johnny... Ramone.
Tiens, Zappa a gagné 23 places, et se retrouve 22è. Cobain passe de 12 à 73. Fahey de 35 à 78. Angus Young de 96 à 24. Y a du recadrage. Gibbons 32è : sauf erreur de ma part, il était absent du top 2003 (de David Fricke-truc), tout comme Gallagher qui surgit 57è. Kottke et JJ Cale absents dans les 2. Injustice. Zoot Horn Rollo (C. beefheart magic band), Henry Vestine (Canned heat) disparaissent... Brian May toujours là... Buckingham fait son entrée en 100è. J'attends John Martyn & Nick Drake. Etc.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_100_plus_grands_guitaristes_de_tous_les_temps_selon_Rolling_Stone
Mis à part diverses pièces assez languissantes, un poil sentimentalo-sirupeuses semblant hésiter entre un Jarrett pas inspiré et un Clayderman trop inspiré, je trouve ça vraiment chouette.
Squiban se réapproprie des airs du folklore breton, et en tire des préludes, suites et variations (idiomatiquement jazz, mais tirant vers le classique) rythmés et entêtants, parfois ensorcelants. La démarche fait un peu penser à celle de Bartok (dont on ressent bien l'inspiration) à l'égard du folklore hongrois.
Parmi mes préférées (dispos), par ordre de jazzification croissante:
- Spoiler:
- Suite de Gavottes des Montagnes :
Suite d'An Dro du Pays Vannetais :
Kastellig :
Variations sur laridé à 6 temps :
A Thersi :
Ses tentatives symphoniques ne me convainquent pas. Bien moins en tout cas que celle, mégalomane *, de Alan Stivell avec son Tir na nog ("symphonie celtique", 79), qui contient de belles choses. Dont ce petit passage (la conclusion) tout simplement merveilleux (pour moi) :
* http://fr.wikipedia.org/wiki/Symphonie_celtique_:_T%C3%ADr_na_n%C3%93g
PS: Borges, Johnny est quand-même classé 63è au classement Rolling Stone 2011 des 100 meilleurs guitaristes de l'histoire. Loin derrière un autre Johnny... Ramone.
Tiens, Zappa a gagné 23 places, et se retrouve 22è. Cobain passe de 12 à 73. Fahey de 35 à 78. Angus Young de 96 à 24. Y a du recadrage. Gibbons 32è : sauf erreur de ma part, il était absent du top 2003 (de David Fricke-truc), tout comme Gallagher qui surgit 57è. Kottke et JJ Cale absents dans les 2. Injustice. Zoot Horn Rollo (C. beefheart magic band), Henry Vestine (Canned heat) disparaissent... Brian May toujours là... Buckingham fait son entrée en 100è. J'attends John Martyn & Nick Drake. Etc.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_100_plus_grands_guitaristes_de_tous_les_temps_selon_Rolling_Stone
Invité- Invité
Re: Notre musique
Cette rentrée avec sa guitare électrique qui s'apparente à une kalachnikov et un casque de chantier est mythique pour plusieurs raisons. Roger Troutman maitre de la talkbox outil dont il a repris l'idée d'en faire son métier après avoir vu un live de Stevie Wonder à la télé américaine;
BK- Messages : 179
Re: Notre musique
Très bon, ce Troutman. Merci. Et quel show.
La talk-box me rappelle, dans un autre genre, et dans les seventies, le mignonnet Peter Frampton. Pas classé dans les 100...
Bon, c'tait sympa, quoi.
La talk-box me rappelle, dans un autre genre, et dans les seventies, le mignonnet Peter Frampton. Pas classé dans les 100...
Bon, c'tait sympa, quoi.
- Spoiler:
Zappa s'est foutu de lui avec "i've been in you" (sur Sheik Yerbouti):
Invité- Invité
Re: Notre musique
Comme dit Lukas Voorhies sur YT : The fourth movement is my favorite !
gertrud04- Messages : 241
Re: Notre musique
syndic des dockers a écrit:
PS: Borges, Johnny est quand-même classé 63è au classement Rolling Stone 2011 des 100 meilleurs guitaristes de l'histoire. Loin derrière un autre Johnny... Ramone.
Tiens, Zappa a gagné 23 places, et se retrouve 22è. Cobain passe de 12 à 73. Fahey de 35 à 78. Angus Young de 96 à 24. Y a du recadrage. Gibbons 32è : sauf erreur de ma part, il était absent du top 2003 (de David Fricke-truc), tout comme Gallagher qui surgit 57è. Kottke et JJ Cale absents dans les 2. Injustice. Zoot Horn Rollo (C. beefheart magic band), Henry Vestine (Canned heat) disparaissent... Brian May toujours là... Buckingham fait son entrée en 100è. J'attends John Martyn & Nick Drake. Etc.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_100_plus_grands_guitaristes_de_tous_les_temps_selon_Rolling_Stone
Hi Jerzy; le classement de Guitar World Magazine (en février 1997, si je me trompe pas) même s'il date pas mal, me semble plus intéressant, même s'il n'est pas plus complet. Une liste qui satisfait tous les désirs, ou même le désir de celui qui l'a faite, c'est la mort du désir et de la différance. Une liste, comme le tapis, doit toujours contenir une erreur, un défaut, signe de son ouverture, plus que de son incomplétude. La liste n'existe pas, étant une idée, en vain poursuivie par tous ceux que tente l'absolu, et qui refusent de le cadrer, pour le laisser absolu.
Cette liste de GWM, C'est curieux, sans raison, je la considère presque comme un truc officiel, légitime, sans doute, parce que quand j'avais acheté ce numéro à sa sortie et étudié les notices et tout ça consacrées aux guitaristes. Bon, y a pas J.Martyn, mais c'est plus ouvert à la diversité, comme on dit, et c'est pas un classement du meilleur au plus mauvais, mais une classification par genres, types, pas nécessairement musicaux...les radicaux, les dingues, les gars de l'espace, ceux qui pourraient devenir des géants, les fondateurs, les jazzeux, les punks...
Il m'a fallu du temps pour la trouver sur le Net, j'ai eu peur de devoir la retaper :
http://www.nettw.net/100-greatest-guitarists
Curieux, je pensais qu'il s'y trouvait : John Fahey, que j'ai énormément écouté ces derniers mois...Un autre, et plus récemment, Iommi de Black Sabbath, dont j'ai écouté en boucle les premiers albums, alors que je ne suis pas spécialement un fou de ce groupe. Ado, je les écoutais à peine; plus par devoir esthétique que par passion. L'après-coup.
Spin avait dressé une liste, indépendante de la filiation blues et du mythe, concept du "guitar hero/god" très, très blanche, et conne à force de se vouloir "cool" : http://www.spin.com/articles/spins-100-greatest-guitarists-all-time/
Une bonne discussion de la liste RS et Spin (qui ne vaut pas grand-chose comme magazine)
https://mubi.com/topics/100-greatest-guitarists-of-all-time-rolling-stone-vs-spin-magazine
Les meilleurs depuis des années 2000
http://www.guitarplanet.eu/top-ten-most-influential-guitarists-of-the-2000s.html
(je ne les connais pas tous)
Désolé pour tous ces liens
On n'a jamais l'air cool en écoutant BS; musique lourde de prolo
Borges- Messages : 6044
Re: Notre musique
Salut Borges. Jamais encore écouté du Black Sabbath. Faut que je m'y mette. lol.
Oui, la liste de Guitar est bien. Mieux pensée, plus sérieuse, équilibrée, idiomatique. Elle cherche pas à faire son snob-hipster, comme celle de Spin (je connais pas un quart de tous ces gens après 50. C'est vachement pointu et on se sent tout couillon. Y a certainement des guitaristes absolument fabuleux là-dedans... Bonne occasion de se cultiver). Des absences qui font tache: outre Fahey: Coryell, Burrell, Benson, puisqu'ils incluent les jazzeux.
Je mettrais Marc Ribot aussi. 2è après Hendrix chez Scaruffi, rien que ça. Faut admettre qu'il enterre pas mal de monde sans problème, et que son univers est aussi excitant que son spectre est immense.
Tiens, Michael Hedges (trouvé mort dans un ravin à 43 ans...).
Longtemps classé abusivement dans le "new age" (because le label Windham Hill), ce qui ne lui plaisait pas. Il se considérait comme un "acoustique violent". Il jouait sur des cordes métalliques, comme John Fahey, qu'il aimait. Joua avec Kottke. Il appréciait aussi John Martyn, et je trouve un lien souterrain entre leurs musiques. Toujours aimé son fameux "aerial boundaries", à mon sens une des plus belles compositions acoustiques du "rock", quoique plus proche de l'univers de Steve Reich que de Pete Townshend (qui l'admirait), profondément émouvante et qui me va, je ne sais pour quelle raison, droit au cœur chaque fois que je l'entends.
Etonné par l'intro de Layla revu par Fahey: assez loin de son style.
Je viens de consulter la fiche wiki de Kottke. Une erreur de plus à mettre sur leur compte: ils racontent que Fahey a aidé Kottke au début de sa carrière, en le faisant connaître avec l'album à trois (avec Peter Lang) en 74. M'enfin... Fahey a produit le premier - ou second - (et le plus beau) album de Kottke, "6 & 12 strings guitar" sur son label Takoma, en 69. Et ce fut sa plus grosse vente. Album salué par le mag. Rolling Stone.
C'est comme quand ils soutiennent, dans un autre genre, que Sibelius figure dans la bande-son de 2001. Confondant ce dernier avec Gayaneh de Khatchatourian... ( " Tapiola, monolithe sonore immobile, immémorial et mystérieux, sorte d'équivalent musical à celui mis en scène par Kubrick dans 2001, l'Odyssée de l'espace (film dont la musique emprunte d'ailleurs des passages de la quatrième symphonie) ". Nahawak).
Fahey, par contre, est présent dans un plan de Orange mécanique:
Gertrud, pour toi: Prelud, fugue and riffs (49). Une de mes pièces préférées de Lennie. C'est énorme.
La partie riffs est la meilleure. La voici dans une bonne interprétation récente au son confortable:
Difficiler d'égaler les versions dirigées par le gars Bernstein (plus jazzy). En voici une de 1955 que j'aime, malgré la prise de son qui crachote:
Oui, la liste de Guitar est bien. Mieux pensée, plus sérieuse, équilibrée, idiomatique. Elle cherche pas à faire son snob-hipster, comme celle de Spin (je connais pas un quart de tous ces gens après 50. C'est vachement pointu et on se sent tout couillon. Y a certainement des guitaristes absolument fabuleux là-dedans... Bonne occasion de se cultiver). Des absences qui font tache: outre Fahey: Coryell, Burrell, Benson, puisqu'ils incluent les jazzeux.
Je mettrais Marc Ribot aussi. 2è après Hendrix chez Scaruffi, rien que ça. Faut admettre qu'il enterre pas mal de monde sans problème, et que son univers est aussi excitant que son spectre est immense.
- Spoiler:
Tiens, Michael Hedges (trouvé mort dans un ravin à 43 ans...).
Longtemps classé abusivement dans le "new age" (because le label Windham Hill), ce qui ne lui plaisait pas. Il se considérait comme un "acoustique violent". Il jouait sur des cordes métalliques, comme John Fahey, qu'il aimait. Joua avec Kottke. Il appréciait aussi John Martyn, et je trouve un lien souterrain entre leurs musiques. Toujours aimé son fameux "aerial boundaries", à mon sens une des plus belles compositions acoustiques du "rock", quoique plus proche de l'univers de Steve Reich que de Pete Townshend (qui l'admirait), profondément émouvante et qui me va, je ne sais pour quelle raison, droit au cœur chaque fois que je l'entends.
- Spoiler:
Etonné par l'intro de Layla revu par Fahey: assez loin de son style.
Je viens de consulter la fiche wiki de Kottke. Une erreur de plus à mettre sur leur compte: ils racontent que Fahey a aidé Kottke au début de sa carrière, en le faisant connaître avec l'album à trois (avec Peter Lang) en 74. M'enfin... Fahey a produit le premier - ou second - (et le plus beau) album de Kottke, "6 & 12 strings guitar" sur son label Takoma, en 69. Et ce fut sa plus grosse vente. Album salué par le mag. Rolling Stone.
C'est comme quand ils soutiennent, dans un autre genre, que Sibelius figure dans la bande-son de 2001. Confondant ce dernier avec Gayaneh de Khatchatourian... ( " Tapiola, monolithe sonore immobile, immémorial et mystérieux, sorte d'équivalent musical à celui mis en scène par Kubrick dans 2001, l'Odyssée de l'espace (film dont la musique emprunte d'ailleurs des passages de la quatrième symphonie) ". Nahawak).
Fahey, par contre, est présent dans un plan de Orange mécanique:
- Spoiler:
Gertrud, pour toi: Prelud, fugue and riffs (49). Une de mes pièces préférées de Lennie. C'est énorme.
La partie riffs est la meilleure. La voici dans une bonne interprétation récente au son confortable:
Difficiler d'égaler les versions dirigées par le gars Bernstein (plus jazzy). En voici une de 1955 que j'aime, malgré la prise de son qui crachote:
Invité- Invité
Page 22 sur 33 • 1 ... 12 ... 21, 22, 23 ... 27 ... 33
Sujets similaires
» Notre musique
» "Notre Musique" : Retrouvailles
» La musique de cinéma
» "Cinema song" Thierry Jousse "France musiques": cinéma et musique
» Nos films "de chevet", notre vaine et angoissée passion de l'éternité. Car, hélas, comme disait Joyce : "tous les jours rencontrent leur fin." Et tous les films.
» "Notre Musique" : Retrouvailles
» La musique de cinéma
» "Cinema song" Thierry Jousse "France musiques": cinéma et musique
» Nos films "de chevet", notre vaine et angoissée passion de l'éternité. Car, hélas, comme disait Joyce : "tous les jours rencontrent leur fin." Et tous les films.
Page 22 sur 33
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum