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Pacific Rim (Guillermo del Toro - 2013)

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Message par gertrud04 Mar 23 Juil 2013 - 10:39

Triste et déçu non par le film mais par la réaction de Jerzy lue sur forumdeculte car pour ma part, j’ai été complètement emballé. Surtout après m’être infligé Man of steel.
J’ai trouvé ça très beau visuellement, les combats surtout qui se passent presque toujours de nuit, dans l’eau, question poésie, c’est quasiment du Tourneur lol. C’est plein d’humour (le « petit couple » formé par les deux scientifiques, la fin grotesque de Ron Perlman), émouvant sans être tire-larmes (le sacrifice du beau Idris Elba et du « méchant »), d’une certaine élégance dans les détails (je pense à ce plan où l’on voit le souffle d’une explosion venir mourir sur un pendule de newton et le déclencher). Et puis le message est peut être neuneu (on est plus fort à deux que seul) mais moi ça a fait vibrer mon petit cœur solitaire. Snif Smile
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Message par Invité Mar 23 Juil 2013 - 21:01

Salut Gertrud,

Ce texte ***, auquel tu fais allusion, fut posté au milieu d'un concert de louanges quasi ininterrompu sur fdc, un peu comme un pet en pleine communion solennelle. Il n'a d'ailleurs reçu aucun commentaire. Ah si, un. Pour dire en gros que c'était pas la peine de lire, qu'un avis venant de moi ne pouvait que confirmer l'inverse, à savoir que c'était excellent et qu'il fallait se précipiter.

(Le "consensus" de base tend pourtant sur fdc à se fendiller quelque peu depuis quelques jours)

*** Puisque tu m'y incites, et sincèrement désolé si ça t'attriste ou te déçoit Sad . Mais j'assume:


En ce qui me concerne, alors que je suis fan de Del Toro pour ses Hellboy et son Labyrinthe de Pan (et j'aime bcp son Échine du diable, ainsi que son Cronos), je suis sidéré: autant par le caractère formaté et impersonnel de ce film, que je trouve mauvais, mais mauvais à un point véritablement déprimant..., que par la surenchère laudative que je peux lire, genre: "le truc le plus puissant visuellement qu'il m'ait été donné de voir"... J'hallucine quand je lis ça... Et pourtant, je suis "bon client" (sans être un fan hardcore de ce type d'univers) pour des propositions purement ludiques, esthétiques, pyrotechniques, associées à un esprit "concon", "badass", "infantile", etc: c'est pas le problème. J'aime bcp Transformers: là, oui, je me suis régalé. Sur le plan "visuel". Et franchement je trouve Transformers plus beau, plus touchant poétiquement, et même moins con au niveau de la storyline. Bien sûr, je n'y connais rien, je n'ai pas la méticulosité, l'amour d'un Film freak pour ce genre, et qui sait communiquer son enthousiasme, nous rendre sensibles à la richesse de ce type de cinéma. J'ai lu son texte plus haut (après avoir vu le film), et une fois de plus, il est tellement convaincant dans son approche qu'en le lisant, j'avais envie d'aimer... Mais non. Même avec la foi du charbonnier, qui déplace les montagnes, ça ne transforme pas le plomb en pépites.

Ici, ce qui m'effare, me déçoit terriblement, de la part de Del Toro surtout, c'est vraiment (et au contraire de ce que je lis), je le ressens ainsi et ça n'engage que moi, - comme une abdication de sa part. Abdication de la richesse de son univers graphique et intime, pour un bazar sans âme, sans esprit, sans humour, qui scintille et pétarade dans tous les sens, qui n'existe jamais, et qui n'a rien à dire. On nous parle de merveille de "world building". Mais aussi, ici et là, d'une sorte d'aboutissement de thématiques deltoriennes, à qui sait voir, à qui aussi aurait gardé son esprit d'enfance, cet inénarrable esprit ou âme d'enfant qu'on invoque à qui mieux-mieux, pour occulter - peut-être, je dis bien peut-être - (dans une sorte d'auto-persuasion hyper-indulgente) que paradoxalement, il y a très peu d'enfance, là dedans. Il y en a plus chez Bay, de mon point de vue...
Ici, pour moi, Del Toro saupoudre le tout d'effets de "signature", mais qui sont seulement des "gimmicks" et des "jingles" énucléés, sans densité. Pseudo-histoires de "trauma", "d'orpheline", etc : toute la brocante deltorienne y passe, en effet, littéralement dans une grande lessiveuse puis essorée, vidée de tout contenu émotionnel. Convoquée platement, sans amour véritable. Comme si Del Toro avait malgré tout cherché à agiter une main frêle dans cette tempête, (c'est ma vision, pessimiste) nous adresser le signe vague que derrière tout ça, il y avait quand-même un "auteur", une sensibilité...

L'idée du drifting, hémisphère droit et hémisphère gauche, la complémentarité des psychès, la machine et l'esprit, etc. Rien que ça, je trouvais ça décourageant tant c'est convenu et neuneu : un schème hyper-classique et usé de mauvaise sf des années 50, du Alfred Van Vogt sous sédatif, pour ne pas dire du Ron Hubbard. Avec le message altruiste-boyscout associé (on a toujours besoin des autres, faut unir nos forces pour sauver la planète...: pitié, non), en guise de laque "émotionnelle" plaquée au tarif syndical sur le gros bonbon sucré.

Alors, les 1000 clins d'oeil au geek, je ne les ai certes pas tous perçus, parce que j'en suis pas un, et que par ailleurs je n'ai pas grandi avec Goldorak, Albator (ce qui devrait achever de présenter mon avis comme non-autorisé ou frappé d'inanité à la base), que les mythologies de type Évangelion ne me passionnent guère (au contraire de mondes de type Akira). Mais de ce que j'en ai perçu, franchement, je m'en foutais complètement tellement ça ne me parlait pas, tellement ce fétichisme tournait en rond et à vide dans son autisme.
La seule chose véritablement monstrueuse que j'ai ressentie dans ce film, c'était l'ennui qu'il générait chez moi. J'ai failli m'endormir à plusieurs reprises. Et je l'avoue: j'ai abandonné à 1h40...
Une interminable séance de Catch, aussi brillante soit-elle, j'appelle pas ça de l'action. Pour que je m'intéresse à une action, n'importe quel type d'action, que ça me donne du plaisir et du frisson, la jouissance scopique ne suffit pas, ne peut être une fin en soi: faut un minimum d'enjeu dramaturgique, de foi dans le récit - même tenant sur une tête d'épingle -, pour que je m'y implique, m'y projette (comme dans les Bourne de Greengrass, par exemple, dans un tout autre style - et puisqu'on les citait).

Pour tuer le temps, j'ai pensé à plein choses que j'avais vues ailleurs, que ça me rappelait vaguement, mais en bcp mieux. J'ai pensé tout d'abord aux autres Del Toro, en soupirant. Je ne parviens pas à concevoir qu'on puisse trouver ce gros bazar (certes virtuose, oui, si on veut) plus puissant visuellement qu'un Hellboy 2 (tellement, mais tellement plus riche, plus imaginatif, plus sensible, plus marrant aussi).
J'ai pensé par exemple, en contrepoint, à des dessins animés de Pixar. Sur le plan de l'imagination, de la beauté, de la puissance visuelle, de machines ou méchas, ou robots (même si ça n'a pas grand chose à voir), il y a incommensurablement plus de tout ça dans un Indestructibles ou dans un Wall-E. Je pensais au (splendide, pour moi) Numéro 9 de Shane Acker: là aussi, des machines géantes, des batailles titanesques, un Zeitgeist "d'apocalypse", mais visuellement pour le coup, un monde véritablement inspiré, créé et porté par un graphisme, une touche, un rythme, une imagination - vivants, habités, poétiques. Je pensais aux Ratchet & Clank, cette merveille de chez Insomniac, sur la vieille ps2, où j'ai tellement pris (et prends toujours) mon pied.
J'ai pensé aussi à Starship troopers, étrangement: en me disant que ce qui manquait tristement ici, à tous les niveaux, et à cet état de bêtise et de régression qu'il ne faudrait pas confondre avec l'état d'enfance, c'était au moins une "déconstruction" du propos, même minime; la possibilité de l'anti-phrase, un esprit "punk" ou "cyber-punk" ou quoi ou qu'est-ce, je ne sais pas, mais qui se foutrait un peu du film lui-même. Tellement c'est stupide. Mais non, ça "rigole" pas, en tout cas pas de cette forme d'humour, mais de cet inévitable et, faut bien le dire, imbitablement réchauffé, pseudo-comique "bad ass" et "neuneu", censé réjouir le grand-petit enfant en nous - et qui ici est complètement foiré.

Pour moi y a pas de "monde", dans ce film, que ce soit au premier ou au 5è degré: et pourquoi? Faute à un scénario totalement inepte et creux, des dials écrits par un collégien de 6 ans en retenue, et faute à une interprétation en dessous de tout, d'une rare nullité, qui font que ce prétendu "monde" n'est jamais habité, incarné, investi, ni de l'intérieur, ni de l'extérieur. Ils ont raison, pour moi, les "bouffons" (*) sur le plateau dans la vidéo: les acteurs ont le charisme ou l'intensité d'une moule froide, ou d'un cake tiède, n'expriment littéralement rien (on se croirait dans un Jean Rollin ou dans un Bruno Mattéi avec des moyens). Pour moi c'est tout à fait ça: entre nanar et pop-corn, ça va pas plus loin, même si ça y va avec un débauche de fric presque... obscène, pour un machin aussi vide, d'un intérêt aussi minuscule.


1,5/6. Par mansuétude estivale.

spoiler:



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Message par Invité Mer 24 Juil 2013 - 13:38

Salut,
Je dois avouer ma déception également, tout en en aimant certains aspects quand même, les moins métalliques, les petites touches avec les pieds de l'héroïne, ses chaussures d'enfant; sur l'une d'elle coule un goutte de sang, jolie litote.
Toute cette petite histoire dans la Grande qui s'y attache, inexorablement, des kaiju à godzilla, le péril nucléaire, les bombardements d'Hiroshima et Nagasaki etc ...
Mais dans l'ensemble, ça ressemble à un commande, c'est du moins comme ça que je l'ai ressenti, comme avait pu l'être Blade 2: Del Toro à l'époque avouait son incompréhension du personnage de Blade joué par Wesley Snipes, et dans ce film là, ya plein de personnages qui n'ont d'autre intérêt que d'une cartographie politique des responsabilités, ou des états d'être d'une nation comme les USA: les deux personnages les plus importants de ce point de vue, c'est le chef joué par Idris Elba, à nouveau, après Prometheus, ça lui colle à la peau, et le jeune chien fou, fils d'un marine, d'une morgue et d'une prétention archétypale, qui se sacrifient tout deux, conscients que l'avenir, fait de métissage et de pardon, doit se jouer sans eux. On, parlait de Tourneur, mais cette conscience de l'après guerre, de l'évolution qui en découle, elle est chez lui dans le beau film sur le temps perdu, l'occasion perdue qu'évoque l'ami Breaker dans un autre post; déjà cette enquête sur le fils/frère américain, et son comportement pendant la guerre.
Mais Pacific Rim n'est pas un film métisse lui même, c'est un film typiquement américain, ogresque; son Tokyo ressemble au Los angeles de Blade runner, il reprend nombre de schémas vu récemment dans les Blockbusters, que Del Toro tord, affine, attire dans son univers mais semble t il, c'est une lutte que je trouve souvent assez confuse, trop enveloppée.
Y-a aussi une côté roulement des mécaniques, il toise Scott ou Spielberg, semble vouloir se mettre à leur niveau alors qu'il est, avec sa personnalité propre, bien plus émouvant, à mon sens.
Peut être voulait il tenter une greffe, une jonction, entre ses films à terreau plus historique et ses autres plus pop-corn. Je sais pas.
Plutôt de l'avis de Jerzy, Hellboy 2, c'est mille fois mieux. Même Blade 2 ...
Mais ce n'est pas non plus vide, y-a quand même un travail, un regard sur l'histoire ... après je sais pas si cet aspect est passionnant, parfois j'étais un peu perdu, je dois bien l'avouer Smile

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Message par gertrud04 Mer 24 Juil 2013 - 21:17

erwan a écrit:
Plutôt de l'avis de Jerzy, Hellboy 2, c'est mille fois mieux.

Je ne peux qu'être d'accord : les 2 hellboy revus récemment sont deux merveilles absolues.
Par contre là où je résiste c'est quand Jerzy dit que Transformers c'est mieux que Pacific Rim. Franchement "le scénario totalement inepte et creux, des dials écrits par un collégien de 6 ans en retenue, une interprétation en dessous de tout....les acteurs ont le charisme ou l'intensité d'une moule froide, ou d'un cake tiède, n'expriment littéralement rien" je crois que ça convient tout aussi bien au film de Bay (le 1er en tout cas, le seul que j'ai vu...péniblement).
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Message par wootsuibrick Mar 30 Juil 2013 - 11:12

Vu le film... et comme je m'auto-proclame spécialiste des robots géants du forum, voici ce que j'en dit :

(...)

W :
Connection neuronale au robot plus fonctionnement adjoint entre deux gars qui se partagent le cerveau du robot, ou plutôt qui font le cerveau du robot en étant son hémisphère droit et gauche.

YA :
Oui, ce que je veux dire c'est que ça veut rien dire, c'est juste des termes pseudo-scientifiques qu'on peut trouver dans la plupart des trucs de mechas.

W :
Mais c'est plus qu'un terme là dedans, c'est la manière dont le robot et l'intrigue fonctionnent vraiment. ça fait parti du drame du bidule.
Si les deux pilotes sont pas à l'unisson la machine déconne et l'histoire développe les personnages à partir de cet argument.
C'est classique, mais bien imbriqué aux arguments techniques du film.

YA :
ok si tu veux dire que c'est vraissemblable, et que ça reste cohérent

W :
Non, rien avoir avec la cohérence et la vraissemblance, ça a plus à voir avec la narration.
La narration fonctionne à partir de cet argument, le drame du héros c'est d'avoir perdu sa moitié, son frère.
Il retrouve une autre moitié avec la japonaise et l'aventure n'est possible qu'à deux, sinon pas possible de faire fonctionner le robot, pas possible de vaincre les kaijus et conclure la narration.
Les émotions ne sont pas situées dans le "coeur" mais dans "le cerveau", la mémoire. C'est intéressant. Là où on pourrait croire que le fonctionnement de la mécanique du robot a juste besoin de technique on se rend compte que l'émotion est au centre :
stabiliser un souvenir, dépasser un traumatisme pour que la machine fonctionne et battre les kaijus. La machine c'est presque la narration hollywoodienne elle-même.

YA :
Ok, ok je vois ou tu veux en venir mais pour l'impérialisme tu te goure complètement. Dans l'équipe il y a toutes les nationalités, c'est voulu justement. L'intrigue du film prend sens parce que la seule frontière qui existe c'est celle de la fissure. La terre forme en gros une seule nation contre l'adversité. En plus cette adversité n'est même pas en dehors du globe terrestre mais à l'intérieur de celui-ci, comme si ils combattaient leurs propres démons etc.

W :
oui,
mais en fait on ne peut pas nier que le capitaine c'est l'américain et quand il débarque pour sauver un pays... ça fait vachement penser aux guerres libératrices au niveau iconographique. (surtout la partie Japon avec l'héroïne enfant)

Et oui, ils combattent leurs propres démons.
d'ailleurs pour les comprendre et éviter une gaffe, avec l'histoire du passage en se servant de l'adn. Ils sont obligés de rentrer en leur ennemi en se connectant à lui. Le cerveau est au centre de l'intrigue.

YA :
C'est un américain NOIR.
C'est pas Bruce Willis ou swarzy, il est noir, ça a du sens.

W :
Mais il garde quand même le rôle du mec qui se sacrifie et au final le héros reste le mec blanc. D'ailleurs c'est le même acteur que Prometheus
et il se suicide pareille, c'est le gars de The wire.

YA :
Idriss Elba

W :
J'ai oublié son nom dans la série

YA :
Après oui, si tu veux dire que le héros auquel la plupart des gens peuvent s'identifier c'est le blanc... Le Noir il a la figure du père, de l'autorité etc.
C'est vrai.

W :
oui,
mais ça fait déjà un bail dans la fiction hollywoodienne que le noir peut être le patron, le président etc.
voire le héros

YA :
Mais dans ce cas là il n'est plus question d'impérialisme, mais juste du beau rôle et de l'esthétique. Genre, dur de prendre un noir pour incarner un jeune beau gosse plein d'avenir qui n'a pas encore fini son initiation pour devenir un adulte. C'est le personnage central, celui pour qui le public, souvent le réalisateur, peut s'identifier.

W :
Y a des gens qui ont vu le côté impérialiste, voire dangereux, dans le fait que l'on préfère dévelloper des armes et avoir des arguments de type : "on a besoin de ses armes et du nucléaire pour se battre".
La seule solution alternative qui est montrée dans le film c'est le mur, un truc à la con.

YA :
Tu as jamais pensé à ça quand tu regardais les mechas?
Patlabor etc.

W :
Bah, c'est des genres guerriers.
Sauf que tu prends un truc genre Gundam, bah t'as une critique de la guerre intégrée
Patlabor c'est plus pervers
Tu te souviens de Patlabor 2?
C'est genre, le méchant crée un attentat pour obliger le Japon à repenser sa politique de paix... ça fait vachement penser au onze septembre, avant le onze septembre. Mais bon... patlabor 2 c'est pas vraiment un truc de robots, les robots sont juste des outils, vraiment au second plan.
Et dans Gundam c'est des histoires genre : un mec tombe amoureux d'une fille hors du champ de bataille, et quand il arrive dans la bataille avec son robot, il se rend compte que la fille est dans le camp adverse et qu'il doit la tuer ou se faire tuer.


Dernière édition par wootsuibrick le Jeu 8 Aoû 2013 - 6:14, édité 2 fois
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Message par wootsuibrick Mar 30 Juil 2013 - 12:47

gertrud04 a écrit: C’est plein d’humour (le « petit couple » formé par les deux scientifiques, la fin grotesque de Ron Perlman)

Spoiler:
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Message par Invité Mar 30 Juil 2013 - 15:24

C'est marrant, on croirait que vous parlez d'un mélodrame sirkien...

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Message par gertrud04 Mer 31 Juil 2013 - 6:51

wootsuibrick a écrit:
gertrud04 a écrit: C’est plein d’humour (le « petit couple » formé par les deux scientifiques, la fin grotesque de Ron Perlman)
Spoiler:

Ok. Je pars souvent avant la fin du générique (sauf quand la musique est bien). Smile
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Message par wootsuibrick Sam 3 Aoû 2013 - 9:20

rendre à César ce qui appartient à César :
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Message par gertrud04 Lun 5 Aoû 2013 - 10:57

wootsuibrick a écrit:rendre à César ce qui appartient à César :

C’est peut-être ça qui m’a tant plu dans PR, le souvenir qui y est inscrit de ces productions Toho où les monstres se castagnaient sans cesse. Je l’ai déjà raconté (sur l’ancien forum) mais quand j’étais gamin à Nouméa, ma première rencontre au cinéma avec un monstre, ce fut avec Godzilla. King Kong par exemple, c’est venu bien après.  Mon père m’avait emmené voir la version américaine du film japonais (avec Raymond Burr) dans le plus vieux cinéma de la ville (le Hickson). Voir Tokyo réduit en miettes sous les pieds du monstre sorti de la mer, quel choc. Je n’ai jamais oublié.
Après, j’ai suivi avec régularité la carrière de Godzilla (qui s’est d’ailleurs fighté avec le grand singe). Faut dire qu’au début des années 70, entre les films de monstres de la maison Toho et les films de kung-fu (qui m’ont jamais intéressé), on avait pas grand choix sur notre île. Tout ça pour dire que j’ai ressenti avant tout PR comme un hommage fait à ces films de mon enfance.
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Message par DB Mer 7 Aoû 2013 - 15:23

Merci Woot', c'est intéressant votre discussion. Je suis d'accord sur le fait que le scénario ne soit pas si creux qu'on le dit mais un vrai développement sur cette idée d'être deux, de trouver l'équilibre en l'autre personne pour littéralement tenir debout et marcher.

Enfin ce qui m'a frappé devant Pacific Rim c'est à quel point le film est une gigantesque illustration du Hollywood d'aujourd'hui. C'est surtout frappant dans la scène où l'on apprend l'existence des catégories 5. On construit des machines nucléaires pour affronter des monstres toujours plus gros, toujours plus destructeurs...

Enfin il me semble que ce soit ça le vrai sujet du film, la fascination du cinéma grand public à tourner autour du désastres (disaster porn dont on parle beaucoup en ce moment...) mis en scène par le désir de construire des bagarres toujours plus épiques mais avec de moins en moins d'enjeux...
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Message par wootsuibrick Jeu 8 Aoû 2013 - 6:23

DB a écrit:

Enfin il me semble que ce soit ça le vrai sujet du film, la fascination du cinéma grand public à tourner autour du désastres (disaster porn dont on parle beaucoup en ce moment...) mis en scène par le désir de construire des bagarres toujours plus épiques mais avec de moins en moins d'enjeux...

Cette idée est clairement dite au début du film, où l'on découvre l'historique de la guerre contre les kaijus, avec notamment tout le marchandising autour, la transformation de tout ça en énorme show, tournoi de catch avec ses héros et ses vilains. ça aurait presque pu être un machin à la robocop si s'en était pas resté sous forme de sympathiques idées... le film vire ensuite au spectacle sans critique. Et cette idée continue très vaguement à travers le personnage fan de kaijus qui a le corps tatoué de ces betioles et qui veut fusionner mentalement avec l'une d'entre elles.
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Message par Baldanders Dim 8 Sep 2013 - 12:39

La mondialisation qu'il nous faut, c'est être soudés derrière le ou les meilleurs, le sauveur ou la dream team qui nous guidera, brebis fidèles et suppliantes, vers la lumière.

http://rienetpartout.blogspot.fr/2013/08/mondialization.html
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Message par Borges Dim 8 Déc 2013 - 12:07

"Pacific Rim", ça ne rime pas avec documentaire; mais au cinéma comme ailleurs le réel finit toujours par revenir. D'une manière ou d'une autre. Les films de monstres japonais doivent beaucoup aux traumatismes des bombardements du Japon par les Américains. Et on pense beaucoup aux images de ces catastrophes lors de la séquences, dans Tokyo dévastée, où Mako, petite fille, fuit un kaiju; on pense au "Tombeau des lucioles", par exemple, mais aussi à la célèbre photo de la petite vietnamienne brulée au napalm. Comme l'idéologie, c'est le monde à l'envers, les Américains sont ici les héros, les sauveurs. On réécrit fantasmatiquement l'histoire. Suffit de regarder le film pour le voir. Les images de Tokyo dévastée reviennent comme des souvenirs traumatiques. Pendant la tentative de connexion des cerveaux de Mako et de Becket (un seul "t"), Mako perd les pédales et dirige son robot contre "ses amis". On lui explique qu'elle se trompe. "C'est pas nous, les méchants, c'est pas nous qui avons bombardé Tokyo, c'est les monstres. C'est pas papa qui t'a fait bobo, c'est Bob". Bob ou Onibaba (le nom du kaiju qui a détruit Tokyo, titre d'un film de Kaneto Shindō). Le cinéma fait l'écran au réel, à l'histoire. Il faut reprogrammer la mémoire. Après avoir atomisé le Japon, on s'en fait un allié pour détruire atomiquement les Kaijus. Inquiétante obsession nucléaire, avec sacrifice, dans quelques blockbusters américains récents: le dernier Wolverine, le dernier Batman, Avengers... Espérons que les accords avec l'Iran vont permettre aux scénaristes hollywoodiens de satisfaire autrement ce que Walter Benjamin appelait "le caractère destructeur": "Le caractère destructeur n’a pas le sentiment que la vie vaut d’être vécue, mais que le suicide ne vaut pas la peine d’être commis." La solution moyenne dans les blockbuster, c'est l'autodestruction imaginaire sans fin des USA par eux-mêmes. "Disaster porn", vous avez dit ?

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