La Grande Belleza de Paolo Sorrentino
La Grande Belleza de Paolo Sorrentino
C'est un film qu'on peut qualifier de très léger placé d'emblée sous le signe de la fragilité de la vie puisque dès le début un touriste japonais qui s'éloigne un peu de son groupe pour prendre une photo de Rome du belvédère où il se trouve tombe raide mort.
Pendant ce temps, Jep fête ses 65 ans avec ses copains. Comme les autres, impuissant à aimer ou se faire aimer, lui écrivain n'arrive pas à écrire. Le film illustre ses états d'âme, son impuissance et sa vacuité, avec plus ou moins de bonheur.
La mise en scène est impeccable, le montage, très classique aussi, ça se regarde, surtout pour ce parallèle entre la ville éternelle qui ne l'est pas plus que la vie éternelle.
Ce que j'ai moins aimé c'est le côté séquentiel des rencontres de Jep, ce côté mécanique du scénario. Bon on peut dire que ça vient du cinéma de Fellini qu'il remémore. Mais là encore si cette remémoration est habile elle conserve de l'époque, des sentiments et des rapports humains qui ne plus les mêmes aujourd'hui. Bref c'est un peu vieillot même si certains plans absurdes sont réussis voire des séquences satiriques entières, notamment à la fin une monté de marches sur les genoux par une sainte de 104 ans qui dans la douleur nous ouvre la voie vers une grâce assez roborative.
Pendant ce temps, Jep fête ses 65 ans avec ses copains. Comme les autres, impuissant à aimer ou se faire aimer, lui écrivain n'arrive pas à écrire. Le film illustre ses états d'âme, son impuissance et sa vacuité, avec plus ou moins de bonheur.
La mise en scène est impeccable, le montage, très classique aussi, ça se regarde, surtout pour ce parallèle entre la ville éternelle qui ne l'est pas plus que la vie éternelle.
Ce que j'ai moins aimé c'est le côté séquentiel des rencontres de Jep, ce côté mécanique du scénario. Bon on peut dire que ça vient du cinéma de Fellini qu'il remémore. Mais là encore si cette remémoration est habile elle conserve de l'époque, des sentiments et des rapports humains qui ne plus les mêmes aujourd'hui. Bref c'est un peu vieillot même si certains plans absurdes sont réussis voire des séquences satiriques entières, notamment à la fin une monté de marches sur les genoux par une sainte de 104 ans qui dans la douleur nous ouvre la voie vers une grâce assez roborative.
Invité- Invité
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