The Master de Paul Thomas Anderson
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Re: The Master de Paul Thomas Anderson
Bidibule a écrit:
Bon, je te laisse développer, j'ai pas la force. C'est avec plaisir que je lirai ton analyse là-dessus, acquiesçante ou contrariante, ou les deux.
hi; merci, mais hélas, nous manquons tous de force en ce moment; on disait qu'on se comprenait sans avoir à développer
Borges- Messages : 6044
Re: The Master de Paul Thomas Anderson
Borges a écrit:Hi;
comme le dit Eyquem (en référence à la lecture de badiou) dans le topic sur "le loup de wolf street", je crois que le problème, de PTA, c'est bien plutôt la performance...la thématique du "père", on peut la trouver chez des dizaines d'auteurs américains (ford, spielberg, shyamalan... c'est même pas une thématique, c'est un cliché), l'important, c'est de voir qui est le père, et qu'est-ce que le père... le père, chez PTA, c'est le master, le super performer, qui finit pas se renverser en son contraire, le bouffon, si on veut, d'où les numéros d'acteurs...le père est un acteur, si bon qu'il en devient mauvais, en fait trop, super performer et histrion...
C'est typique du jeu américain, enfin d'un certain jeu américain. Nul part ailleurs on joue comme ça. Welles avait déjà mis la barre très haut.
Il y a aussi les démonstrations de peine, bien réelles, cette fois quand une femme perd son enfant, en Inde par exemple ou dans certains pays arabes ou la douleur est sur-signifiée
Il y a aussi les démonstrations de peine, bien réelles, cette fois quand une femme perd son enfant, en Inde par exemple ou dans certains pays arabes ou la douleur est sur-signifiée
incubé- Messages : 206
Re: The Master de Paul Thomas Anderson
Exercice de style élégant sur le mode "je fais un classique américain" mais un peu vain. On a parfois l'impression de voir trois films de Mankiewicz emboîtés les uns à l'intérieur des autres: "Somewhere in the Night" (le retour de guerre dans un climat de folie individuelle, côté Phoenix), Chaîne Conjugale (où la démobilisation est au contraire l'occasion d'une sorte de socio-analyse d'un groupe clos, cohérent, qui secrète sa propre logique de pouvoir et de critique mais isolé du reste de la société), et People Will Talk (pour le portrait du gourou, à l'intersection du religeux et de l'universitaire, avec des acteurs plus habités mais en moins déconnants, au moins Mankiewicz nous épargnait le jeu "actors studio" qui revient à fond avec ce film). C'est en fait du Wyler (cela faait beaucoup penser aux " plus belles années de notre vie") ou du Mankiewicz en couleur (oui bon d'accord ils ont justement aussi tournés en couleur au moment de leur fin de carrière).
D'ailleurs ce n'est même pas réactualisé, cela se passe précisément à l'époque des films de Mankiewicz et Wyler (qui eux montraient au moins leur présent), cela fait penser un peu à des trucs de Kazan aussi. C'est pas mal, mais à quoi ça sert?
De même, bonne musique de Jonny Greenwood, mais qui donne l'impression d''être une citation de quelque-chose de déjà été entendu ailleurs, dans n passé récent mais un peu oublié où elle était vraiment neuve (chez Takemitsu)
D'ailleurs ce n'est même pas réactualisé, cela se passe précisément à l'époque des films de Mankiewicz et Wyler (qui eux montraient au moins leur présent), cela fait penser un peu à des trucs de Kazan aussi. C'est pas mal, mais à quoi ça sert?
De même, bonne musique de Jonny Greenwood, mais qui donne l'impression d''être une citation de quelque-chose de déjà été entendu ailleurs, dans n passé récent mais un peu oublié où elle était vraiment neuve (chez Takemitsu)
Invité- Invité
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