les artistes
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balthazar claes
DB
madame peel
adeline
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Re: les artistes
Le crime, par son passage à l'acte, crée un avant et un après, pose la question d'une rupture dans les trajectoires d'existence, la question de l'unité, ou non, du sujet qui parle.
Or souvent ce qu'a entendu Lacassagne est l'écho de brisures singulières, de failles précoces correspondant à des faillites personnelles ou familiales et collectives.
Le nombre ne change rien : Freud a plus appris sur la phobie avec Hans, sur l'hystérie avec Dora, sur la névrose obsessionnelle avec L'Homme aux Rats que s'il avait empilé diverses biographies de patients.
Or souvent ce qu'a entendu Lacassagne est l'écho de brisures singulières, de failles précoces correspondant à des faillites personnelles ou familiales et collectives.
Le nombre ne change rien : Freud a plus appris sur la phobie avec Hans, sur l'hystérie avec Dora, sur la névrose obsessionnelle avec L'Homme aux Rats que s'il avait empilé diverses biographies de patients.
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Re: les artistes
Prises comme contre-exemples, les Vies coupables montrent la distance entre des individus criminels et un vrai personnage de criminel.
Jacques Mesrine construisit, exhiba et cultiva une certaine image publique porteuse d'affects de crainte et d'admiration, composées de représentations déterminées destinées à passer à la légende.
Il s'inspirait de légendes déjà constituées et reconnues par chez nous : Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur, Robin des bois, le bandit au grand coeur, Zorro etc (il y a un film comme ça de Bigelow où les malfrats portent les masques des présidents des Etats-Unis, idée Hitckockienne s'il en est !!!).
Le personnage construit par Mesrisne était l'outil d'une demande de reconnaissance : son personnage est adressé comme un message.
Qu'importe dès lors si la personne de Mesrine fut très inégale à son personnage ! La construction et le succès du personnage attestent de sa rencontre avec les tendances et les inclinations largement partagées.
La rencontre avec le public a eu lieu, attestant d'une correspondance entre personnage public et personnage psychique ce qui somme toute et déclinée de plusieurs façons est une problématique là enciore très hitchcockienne.
Jacques Mesrine construisit, exhiba et cultiva une certaine image publique porteuse d'affects de crainte et d'admiration, composées de représentations déterminées destinées à passer à la légende.
Il s'inspirait de légendes déjà constituées et reconnues par chez nous : Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur, Robin des bois, le bandit au grand coeur, Zorro etc (il y a un film comme ça de Bigelow où les malfrats portent les masques des présidents des Etats-Unis, idée Hitckockienne s'il en est !!!).
Le personnage construit par Mesrisne était l'outil d'une demande de reconnaissance : son personnage est adressé comme un message.
Qu'importe dès lors si la personne de Mesrine fut très inégale à son personnage ! La construction et le succès du personnage attestent de sa rencontre avec les tendances et les inclinations largement partagées.
La rencontre avec le public a eu lieu, attestant d'une correspondance entre personnage public et personnage psychique ce qui somme toute et déclinée de plusieurs façons est une problématique là enciore très hitchcockienne.
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Re: les artistes
slimfast a écrit:
Sur la piste du circuit de course de l'île de Man, deux motos avec side-car intégré s'apprêtent côte à côte à prendre le départ. Les conducteurs sont rivés au volant, les équipiers prêts à pousser de toutes leurs forces. Le départ est imminent, la détermination extrême.
Mais curieusement, les deux équipes courent en sens opposé ; elles semblent en outre s'ignorer mutuellement, toutes les deux exclusivement concentrées sur leurs déterminations individuelles.
Un même logo hélicoïdal, composé de trois jambes repliées, comme en course perpétuelle, est imprimé sur sur les combinaisons des coureurs et sur le carénage de leurs engins. Appartiendraient-elles à la même équipe ?
MATTHEW BARNEY Cremaster 4 1994
Curieusement Matthiew Barney a intitulé son oeuvre majeure Cremaster du nom de ce muscle suspenseur des testicules, qui chez l'homme se contracte en cas de peur ou de froid.
C'est cet instant d'indécision chez l'homme " entre le désir de quelque chose et la réalisation de ce désir " qui passionne Barney.
Ses mises en scène baroques illustrent de façon théâtrale et magistrale cette tragédie humaine d'un individu sans cesse tiraillé entre deux courants contraires.
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Re: les artistes
slimfast a écrit:
ANDREW WYETH LE Monde de Christina 1948 tout le monde sait qu'elle est atteinte de poliomyélite, une maladie contagieuse transmise essentiellement par les eaux contaminées. A la fin de la Seconde guerre mondiale une grande épidémie sévit aux Etats-Unis (58.000 cas).
En 1967 le peintre a de nouveau représenté Christina Olson, qui ne pouvait plus se déplacer qu'en fauteuil roulant. La jeune femme svelte est devenue une femme aux traits marqués. Il intitule son portrait ANNA CHRISTINA.
Il, le peintre a représenté plusieurs fois cette colline, ici, c'est lui après la mort de son père
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Re: les artistes
Christo, Le Reichstag emballé, en 95 après la réunification et avant la réaffectation du bâtiment.
2 semaines, 5 millions de visiteurs !!!!!!!
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Re: les artistes
La femme "renoirienne" à travers la beauté d'Ingrid Bergman (Elena et les hommes, 56).
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Re: les artistes
Murnau
Schiele autoportrait aux doigts écartés
autoportrait de Lang à la manière de Schiele
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Re: les artistes
un plan très moderne avec le texte dans l'image (Scar enlève Debbie ....).
Le secret derrière la porte
M
Ombres portées, technique remontant à la préhistoire ...
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Re: les artistes
Victor Fleming, Autant en emporte le vent, 1939
Caspar David Friedrich, L'arbre aux corbeaux, 1822
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Spellbound, 45, l'épisode du rêve raconté par G. Peck et mis en scène par Dali "ensuite est arrivée une fille légèrement vêtue etc" (C'est I. Bergnan).
Dali, instrument masochiste, 33/34
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Re: les artistes
La chevauchée fantastique, 1939, mise en perspective d'un file de cavaliers sillonnant l'immensité de monument valley
Albert Bierstadt, Sur la piste de l'Orégon, 1869
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"vous ne pouvez pas tricher avec la montagne" Redford, Jeremiah Johnson 1972
Albert Bierstadt, Cho-Looke, La chute de yoosemite,1864
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Re: les artistes
"Love me tender", au coucher de soleil. Revisiter en une image cliché les paysages romantiques ...
Albert Bierstadt, Le soir dans la prairie, 1870
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Re: les artistes
Henry Fonda, La poursuite infernale , 46, pionnier solitaire au destin héroïque, splendeur du paysage ...
Frederic Remington, L'alerte, 1888
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Re: les artistes
La conquête de l'ouest, Henry Hataway, 1962
George Caleb Bingham, Joueurs de cartes sur un radeau, 1847
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Re: les artistes
Frederic Remington, Foncer vers le bois, 1889. ressemble à s'y méprendre à la prisonnière du déset, jusqu'au cavalier blessé à gauche, les batailles étant mises en scène ...
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