"The Pyramids were designed to be tombs" : Dark Shadows

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Message par Borges Ven 18 Mai 2012 - 11:28

Je n'ai pas vu le film et je n'irai pas le voir, mais si j'étais critique (je veux dire : payé pour réfléchir et formuler mes réflexions sur les films) je commencerai par relever la très nette différence d'attitude entre ces comédiens (ceux de la série d'où est tiré le film de Burton) :

"The Pyramids were designed to be tombs" : Dark Shadows Dark_shadows_cast_large

et ceux-là :

"The Pyramids were designed to be tombs" : Dark Shadows Dark-Shadows2

Les comédiens de Burton sont les rejetons de l'âge publicitaire, cette époque - la nôtre - où l'absence de limites à notre jouissance (puisque ses objets, à commencer par ceux dits "culturels", s'offrent à nous en quantité illimitée) oblige le consommateur constamment diverti, dissipé, décentré, à surjouer la maîtrise, conséquence du fait qu'il maîtrise en réalité beaucoup moins le cours de sa vie qu'avant, et qu'assumer cette non-maîtrise le ferait (dans un premier temps) paniquer. Qui ne recule pas devant l'inquiétude ?

Dans l'image, cette pseudo-maîtrise, symptôme d'une déconfiture qu'on n'a pas fini de mesurer, s'exprime par le menton relevé à la Mussolini, la bouche pincée, la droiture presque ironique, un léger sourire qui affleure pour certains ou apparaît déjà nettement pour d'autres (le type à droite), les mains croisées ou derrière le dos... Rien ne signale la maladresse, l'hésitation, la timidité, ou plus simplement, pour s'en tenir à ce qu'est ou était le travail d'un acteur, le jeu, avec ses risques. (Et si Johnny Depp est ridicule, ce n'est pas parce qu'il cabotine, c'est parce qu'il croit que la maîtrise totale de ses effets est un gage de quoi que ce soit. Il n'est pas théâtral, il est hystérique.)

Les acteurs de la série (dont je n'ai vu aucun épisode) sourient aussi, mais leur sourire invite le spectateur, ne le surplombe pas. Les mains sont ballantes, accrochées à une porte, ou se tordent. Aucun menton n'est relevé. Seul le petit garçon à gauche ressemble à une petite machine d'efficacité, mais il fait tache. On est moitié devant une photo de famille moitié devant une image arrêtée au milieu d'une histoire que joueraient encore théâtralement quelques acteurs modestes et confiants.

(Badlanders)

http://enculture.free.fr/viewtopic.php?p=23720#23720



Le rapprochement entre le monde de la pub est encore plus évident si on sait que l'épisode 9 de la saison en cours, cinquième, de ‘Mad Men" a pour titre ‘Dark Shadows’; en référence à la série, of course.

(simple coïncidence?; où vivons-nous des temps dark pour les dark knights )




Les comédiens de Burton sont les rejetons de l'âge publicitaire, cette époque - la nôtre - où l'absence de limites à notre jouissance (puisque ses objets, à commencer par ceux dits "culturels", s'offrent à nous en quantité illimitée) oblige le consommateur constamment diverti, dissipé, décentré, à surjouer la maîtrise, conséquence du fait qu'il maîtrise en réalité beaucoup moins le cours de sa vie qu'avant, et qu'assumer cette non-maîtrise le ferait (dans un premier temps) paniquer. Qui ne recule pas devant l'inquiétude ?


Il faut pas trop prendre notre âge pour ce qu'en racontent la publicité, la morale réactionnaire, et un certain postmodernisme, surtout en "temps de crise" (terme lui-même à déconstruire); il y a bien des limites à la jouissance; et les" biens dits culturels", pas plus que les autres, ne s'offrent; il faut les payer. Comme disait Bourdieu, la critique de la société de consommation est une critique de consommateurs; or nous consommons dans les limites de nos moyens.

Ne parlons pas de ce que dit Rancière;


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Message par Invité Ven 18 Mai 2012 - 13:26

Barthes est mort, et nous sommes vivants, c'est con... je ne pense pas qu'il aurait aussi court sur un geste ou une mimique ("expression faciste comme compensation inconsciente et aussi comme image", il aurait été plus malin, su contester le raccourci pour parler réellement de son présent).

Je ne crois pas à l'"âge publicitaire" qui serait le "nôtre" (le cinéma des années 50 et même des années 40 était déjà en lutte, de manière plus ou mois franche contre la publicité comme "idéologie" et même "ontologie" implicite du sujet, cf "A Letter to 3 Wives", "un Homme dans la Foule", et Mythologies c'était il y a 60 ans déjà, l'âge auquel les gens commencent à mourir sans qu'on s'en étonne), et que l'on ait besoin de ressembler à Mussolini pour se cacher la face. Ce qui me semble en revanche un trait marquant de l'âge actuel c'est cette capacité à nous faire croire que tout oeuvre faisant l'objet d'un remake ou d'une répétition esthétique était culte au moment de sa première apprition, alors que dans 99% des cas soit tout le monde trouvait cela mauvais, soit n'était pas au courant que cela existait, soit l'avait oublié. S'il y a un code c'est forcément qu'il y a un histoire qui l'a devancé, et à travers elle une valeur. Mais pour ma part je n'en ai rien à foutre des "Avengers" ou de "Dark Secret" ou "Dark Shadows". A elle-seule "Ma Sorcière bien Aimée" est déjà inépuisable.

Dans les années 90, le code était un petit peu dfférent: il y avait moins de remakes et la réactualisation assumait sa part morbide: "Austin Power", "Quiz Show" et les films de Forman à la "Larry Flint" rescussitaient le cinéma "light" des années 60/70, et leur programme était de la vider de sa substance, et on allait au cinéma en le sachant. On pivait faire ces films avec des moyens réduits: un acteur obèse, Courtney Love, ou une paire de lunettes apariée avec la bonne perruque.
A présent on demande au public de donner son assentiment aux valeurs de ce dont on met en scène la disparition, ce qui coûte plus cher. C'est le 11 septembre à chaque fois. On montre la chute des corps et du béton, où les morts qui continuent à vivre la vie d'avant, mais qui étaient là avant le 11 septembre, dans Matrix ou Burton lui-même, et n'est pas le plus terrible (la femme qui dit sur un répondeur qu'il y a plein de fumée, qu'elle ne comprend pas ce qui se passe, et qu'elle va sans doute mourir, c'est cela au contraire qui ne pouvait pas être imaginé avant l'évènementt, et que l'on ne cherche ni à répéter, ni à montrer).
On expliquait aux intégristes qui menaçaient de foutre le feu à Larry Flint: "mais non, vous n'y êtes pas, ce n'est pas de cela que parle le film, l'affiche est de mauvais goût mais c'est tout, elle n'est pas pour vous mais pas contre vous , si vous étiez bon politique vous auriez plutôt agi à l'époque de Hair la pièce". Et en effet il n'ont pas foutu le feu et attendu leur tour...
Mais cette mise à vide était déjà une reprise, les originaux comme "What" de Polanski ou "F For Fake" de Welles (voire "le Grand départ" de Raysse), étaient déjà une mise en scène de la survie de la forme du cinéma à l'arrivée d'un vide contemporain (Elstyr a quelque chose de l'ancètre de Facebook, il vend très cher des toiles qui n'existent pas, qui sont l'image d'originaux imaginaires, plus longue à détruire à qu'à peindre, il vend cher le fait d'être propriétaire du fait d'être propriétaire, qui n'a plus besoin d'objet. Sauf qu'il était lui-même fauché et manipulé). Mais ce vide était peut-être une chance mélancolique pour la liberté, il n'était pas frcément destié à vieillir (ainsi ces films arrivent à la fois à parler de la liberté sexuelle, et de la mélancolie qui y est lié: il faudra bien survivre à cette jouissance, qu'il faut tenter). Mais on sait maintenant que ce vide est lui-même pris dans la vieillesse, s'embourgeoise, sait investir et vouloir en tirer un avantage. Il n'implique rien pour le corps, et beaucoup pour la subjectivité. Cela serait si beau si la roideur gestuelle du facisme suffisait à le débusquer.

La France est un peu en retard. OSS117 c'est une réussite dans une forme démodée qui se moque d'une forme morte ("A Simple Man" de Tom Ford aussi, je me demande si Alain Affelelou aurait pu faire pareil pour la France). Dujardin appartient aux anées 90, et c'est sans doute là qu'est le vraie passéisme de son oscar.
Un truc assez flippant, c'est que la mode actuelle prenant au sérieux le cntenu les écrivains impliqués dans la collaboration (sans adhésion de la part de la critique, mais en pensant leur comportement comme un "itinéraire", où la guerre sert à expliquer l'après guerre qui est le principal objet de recherche, la période facsiste est avec beaucoup de facilité pensé comme une "rupture" ou "un boulversement", on oublie la première guerre mondiale, l'échec du spartakisme, la diplomatie qui lie la force du nationalisme à l'idée de compensation, à la fin on va finir par considérer le facisme comme un "échec" avec des gens qui se sont simplement "plantés". Ca permettra de voter le Pen, ou de vivre dans un monde où on vote pour elle) a peut-être été lancée par Olivier Assayas et son adaptation de Chardonne, au moment où il a senti que la forme des années 80 dont il avait été le contemporain érait elle-même devenue historique.

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Message par Invité Sam 19 Mai 2012 - 11:46

Un truc ni très sain ni très utile dans le premier message plus haut, mais visiblement à la mode en cinéphilie: la transformation du fascisme en signifiant...

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Message par Invité Sam 19 Mai 2012 - 17:00

« just what you want to be, you will be in the end »

Je bouquinais quelque chose, de manière un peu syncopée, sur les indiens Hopis d'Arizona. L'auteur du livre, Patrick Pérez, au moment où il s'intéresse au "paysage" tel que les Hopis peuvent le concevoir, explique que pour eux, il n'y a pas de "nature", que ce sont les mots, les mythes, la culture, qui ont forgé le territoire, telle montagne, tel canyon, par le biais de divinités etc, qu'il y a une préséance de la culture sur l'horizon. Et je me demandais bêtement si il y avait quelque chose du monde, de la nature, qui préexistait à un film de Burton, à la première image, fondatrice, toujours, d'une lignée quasi matrilinéaire des images qui la suive. Ou si au contraire, à chaque reprise, à chaque nouvelle ajout dans le corpus de son œuvre, un nouveau monde, forgé des images (précédentes), apparaît, se re-construit peu à peu dans le temps, dans l'espace.

Le cinéma de Burton aura peut être toujours été celui d'un retour, du royaume des morts, au passé, à l'amour d'un cinéma : le geste iconoclaste qu'il traçait à même une société trop conformiste, trop normative dans la première partie de son œuvre a été frappé de désenchantement, à un moment volé. Le personnage de freak solitaire, idéalement campé par Johnny Depp dans Edward aux mains d'argent, s'est mû en créature automatisée s’abîmant dans l'expression de désirs incontrôlés, meurtriers (combien de plans de vagues s'écrasant sur les rochers, d'échos de scènes renvoyant les unes aux autres, répétitions monomaniaques, lancinantes, grinçantes). Manière sans doute pour le cinéaste de ne pas thésauriser sur ce personnage emblématique, romantique, d'en dégager tout le contentieux psychanalytique, toute la profondeur horrifique, casser un modèle et le reconstruire morceau à morceau, comme le chien Frankenweenie, afin qu'il puisse dire une époque, à nouveau, et chaque personnage de son cinéma semble refaire un tour de manège ainsi. Manière aussi d'inverser le rapport des choses, cette fois ce n'est plus un personnage esseulé face à un société agressive mais une créature monstrueuse (peut être Burton se vit tel un Frankenstein, sans complaisance avec son « monstre ») qui assouvie ses pulsions élitaires sur un corps social exsangue.


the carpenters en session à la maison blanche, aux côtés de Nixon : Top of the world

i am sick of you d'Iggy Pop

A l'occasion de ce voyage dans les seventies, Burton nous fait profiter d'un programme musical étonnant, qui répond, comme la peau d'un membranophone, aux thèmes, aux personnages. La séquence de train au début, train traversant un paysage de lande marécageuse_ un personnage, une beauté fragile, diaphane, seule sur son siège, habillée strictement, répétant d'une voix monocorde la manière dont elle compte se présenter _à qui cette présentation s'adressera t elle ? Et qui apercevant une affiche pour une station de ski dans le compartiment change le nom qu'elle s’entraînait à énoncer une seconde auparavant, pour celui de Victoria Winters, cette séquence donc, s'étend sur le morceau Nights in white satin des Moody Blues.

C'est peut être un des plus beaux moments de son cinéma depuis sleepyhollow. Enfin je ne sais pas ; pour moi en tout cas.

La fille opte pour le prénom de Victoria et Barnabas Collins, le personnage joué par Johnny Depp, vient de l'ère pré victorienne, parti d'un quai de Liverpool vers l'espoir de la prospérité sur le continent vierge des colonies en 1752.
C'est l'enjeu du prologue. Sur le quai d'embarquement, il croise le regard d'une fillette de son âge, la fille des domestiques de la famille Collins ; la fillette ne détourne pas les yeux face à Barnabas, et s'en trouve vertement vilipendée par une personne que l'on suppose être sa mère.

Elle se remémorera un moment, dans le manoir édifié plusieurs années plus tard en Amérique par les Collins, où elle se revoit lavant le parquet tandis que l'homme qu'elle aime conte fleurette sur un balcon du manoir. On part donc d'un conflit de classes et d'un conflit amoureux.

Au moment où l'Amérique choisissait l'option de l'indépendance, bien que cela ne soit jamais dit explicitement dans le film.
A ce échange de regards interdit répond l'avant-dernier plan, d'une beauté ancienne, non soumise à l'esthétique rutilante, clinquante, de l'image de synthèse.


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Message par Invité Jeu 24 Mai 2012 - 10:06

salut Erwan
La séquence de train au début, train traversant un paysage de lande marécageuse_ un personnage, une beauté fragile, diaphane, seule sur son siège, habillée strictement, répétant d'une voix monocorde la manière dont elle compte se présenter _à qui cette présentation s'adressera t elle ? Et qui apercevant une affiche pour une station de ski dans le compartiment change le nom qu'elle s’entraînait à énoncer une seconde auparavant, pour celui de Victoria Winters, cette séquence donc, s'étend sur le morceau Nights in white satin des Moody Blues.

C'est peut être un des plus beaux moments de son cinéma depuis sleepyhollow. Enfin je ne sais pas ; pour moi en tout cas.
cette séquence est aussi celle du générique et elle est amenée d'une façon extrêmement délibérée. tout le pré-générique, qui se déroule au xviii° siècle est blindé d'effets numériques, avec des teintes sombres ou blafardes et des compositions déséquilibrées. et tout à coup on arrive au 70's, une période contemporaine pour certains, presque contemporaine pour d'autres, avec une image plutôt analogique, les couleurs pastels et la lumière d'un automne et une composition impeccable entre un train vu du ciel, filant à travers la forêt et accompagné par le fil d'une ligne électrique, le tout avec la musique que tu dis, à la fois romantique et limpide. j'ai été saisi comme toi par ce moment mais je me demande à quoi il ressemble hors de la continuité filmique, ce qui reste de sa beauté.

on retrouve vraiment beaucoup de revenants des Burton antérieurs. la baraque familiale a tout de celle d'Edward et le coup de la sorcière en poupée vide offrant son coeur y fait aussi penser. on peut aussi penser à Beetlejuice pour la famille hantée. et dans l'ensemble tout ça ressemble bien à ses personnages jusqu'à Sleepy Hollow, mais peints en noir et gris.


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Message par Invité Jeu 24 Mai 2012 - 10:32

il y a aussi un aspect très politique à cette figure d'un archéo-capitalisme sanglant, par obligation plus par volonté, mais de toute nécessité, qui sort de sa tombe, piqué de noblesse prétendue et d'ambitions dynastiques, mais tout autant familialistes ; et son opposition avec un néo-capitalisme figuré par l'ancienne servante amoureuse de son maître et sorcière contre son vampirisme. est-ce qu'il ne la vampirise pas sexuellement dès le début ?
dans cet ordre d'idée, on peut songer, comme à des métaphores, au meurtre des hippies que suit la récupération d'Alice Cooper ; ou au toubib se faisant transfuser le sang du vampire pour gagner la vie éternelle - et la gagnant bel et bien.
tous les autres : domestiques, ouvriers, marins, sont des jouets aux mains de leurs maîtres qui les tiennent par des moyens magiques, enchantements et hypnose vampirique. les surhommes sont définitivement du côté des propriétaires. plus même, les seuls "acteurs" du drame sont les propriétaires. et le vainqueur est en définitive, des deux, l'homme, qui récupère sa famille et son ancien amour sans aucun reste du côté social.
ceci dit, c'est voulu de manière probablement déplorative, non ? mais c'est un vrai retournement par rapport aux premiers Burton où le surnaturel était plutôt subversif.


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Message par Invité Jeu 24 Mai 2012 - 13:34

salut Stéphane,
Il y a une scène anodine qui met bien en relief ce retournement ou ce détournement des motifs de son cinéma, celle avec Christopher Lee en patriarche avachi de la communauté des pêcheurs du port, hypnotisé par les passes magnétisantes du vampire joué par Depp. En miroir, on pense à une scène du cavalier sans tête durant laquelle Depp est terrifié par la représentation autoritaire, patriarcale, hiératique de la loi personnifiée par Lee justement. Les pères ne sont plus des forces d'opposition face aux enfants que hantent les mères. D'ailleurs le film s'ouvre sur une figure de proue féminine, personnification du bateau _mère, ventre des marins_ en partance pour l’Amérique, et cette figure apparait bien plus tard dans le bureau de l'ex servante, toujours sorcière et promotrice du développement industriel du petit port maritime. Comme si elle symbolisait une mère possible pour Barnabas Collins (c'est à elle qu'il doit sa seconde naissance, sa vraie naissance en un sens, représentant d'une caste qui vampirise), d'où peut-être, en soubassement des questions politiques, son refus ou son impossibilité de l'aimer comme une épouse ou une concubine (on pense à nouveau à Sleepyhollow et au personnage joué par Lisa Marie, Lady Crane, ex compagne de Burton je crois, et dont la blondeur et les formes carrossées ont sans doute servi de modèle pour le personnage d'Eva Green lol).
Et à la fin, Barnabas donne une seconde vie à Victoria, comment l'interpréter dans ce récit symbolique et autobiographique?
A propos de la question du capitalisme, l'attirance (le mouvement vers) de Barnabas, personnage de l'époque géorgienne qui a précédé l'époque victorienne et la révolution industrielle, pour Victoria, est elle une coïncidence?

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Message par Invité Ven 25 Mai 2012 - 8:40

bar-nabas : le fils du prophète
la sorcière se nomme Angélique

A propos de la question du capitalisme, l'attirance (le mouvement vers) de Barnabas, personnage de l'époque géorgienne qui a précédé l'époque victorienne et la révolution industrielle, pour Victoria, est elle une coïncidence?
methinks it's a good question.


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