DIALECTIQUE DU SURHOMME ET DU SOUS-HOMME (DANS QUELQUES FILMS DE WERNER HERZOG)
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Re: DIALECTIQUE DU SURHOMME ET DU SOUS-HOMME (DANS QUELQUES FILMS DE WERNER HERZOG)
breaker a écrit :
comment le fou vit (mal) avec le délire familial
oui c'est tout à fait vrai et à la fois le montage et le filmage saccadés empêchent comme mécaniquement qu'on ne s'attache trop à un quelconque aspect du film.
La dernière image est pourtant prégnante : julien les jambes écartées recouvertes de linges et laissant échapper cet enfant mort qu'il a transporté avec dévotion de l'hôpital où sa soeur a fait une fausse couche. Ce côté incestueux et avorté donne au film une dimension humaine, noire, qu'il n'a pas toujours - on a parfois affaire à quelque chose de conceptuel.
Invité- Invité
Re: DIALECTIQUE DU SURHOMME ET DU SOUS-HOMME (DANS QUELQUES FILMS DE WERNER HERZOG)
Herzog fait un lapsus sur "figure de l'absence" décrivant son White Diamond, il dit "figure de l'obscène"... et c'est bien l'impression que me laisse ce film:
http://www.imdb.com/title/tt0435776/
On peut voir l'emprunt direct de Korine à Herzog:
Drôle de séquence ici, elle est entièrement commentée dans la rencontre entre Herzog et Avital Ronell citée plus haut(à partir de 49mn40):
http://www.imdb.com/title/tt0435776/
On peut voir l'emprunt direct de Korine à Herzog:
Drôle de séquence ici, elle est entièrement commentée dans la rencontre entre Herzog et Avital Ronell citée plus haut(à partir de 49mn40):
Invité- Invité
Re: DIALECTIQUE DU SURHOMME ET DU SOUS-HOMME (DANS QUELQUES FILMS DE WERNER HERZOG)
Le film de Korine, c'est un regard clinique, ou regard-panique dans sa forme même qui déplore le malheur de la maladie mentale, et il a un sens très fermé sur cette déploration, on peut voir la fin de cette façon. Cette image folle de Julien en un foetus incapable de mouvements, c'est une sorte de violence faite au chaos. Après Julien Donkey Boy(quel titre horrible), il paraît que Korine avait un projet expérimental d'un film où il "provoque racialement des individus dans la rue jusqu'à provoquer l'affrontement physique("Fight Harm"), et ça se termine à l'hosto bien logiquement: http://cinescope2006.canalblog.com/archives/2006/07/18/2315845.htmlslimfast a écrit:
La dernière image est pourtant prégnante : julien les jambes écartées recouvertes de linges et laissant échapper cet enfant mort qu'il a transporté avec dévotion de l'hôpital où sa soeur a fait une fausse couche. Ce côté incestueux et avorté donne au film une dimension humaine, noire, qu'il n'a pas toujours - on a parfois affaire à quelque chose de conceptuel.
Il devait pas être loin de ce foetus congelé avec ce type de projet. Ch'ais pas si je préfère pas Terrence Malick... Il faudra attendre quasiment une dizaine d'années de Julien Donkey-Boy à Mister Lonely pour retrouver la voie de la grâce, avec ces bonnes soeurs qui font de la chute libre.
Invité- Invité
Borges- Messages : 6044
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